vendredi, 27 décembre 2013 10:00

Un beau système Hi-Fi

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En compagnie d'un mélomane, hier, nous avons eu la chance ou plutôt le bonheur de passer quelques heures à composer un système Haute-Fidélité d'une belle musicalité. Le choix fut draconien mais le résultat vraiment présent. Précision, dynamique, fluidité, image tout, via ces électroniques et ces enceintes, invite à la méditation musicale.

Vous remarquerez que cette chaîne Hi-Fi est composée, hormis les éléments standards, d'une platine vinyle afin de profiter d'un Vieux Stocks de galettes noires que possède le client et d'un lecteur réseau pour permettre l'écoute, entre autre, des Radios Web dont Allegro Musics Complice 

A découvrir si votre budget le permet.

Pour environ 4.500 euros le système se composait de :

- un amplificateur intégré stéréo Rega Brio-R,
- un lecteur de CD Rega Apollo-R,
- un lecteur réseau Cabasse Stream Source,
- une platine vinyle Rega RP1,
- une paire d'enceinte Aurelia Ambera,
- des câbles de modulation et d'enceintes Black Rhodium


Notes  :

Fabrication : 13/20
Image : 14/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 17/20

mardi, 27 août 2013 11:43

Xavian Delizia : le test

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Les Xavian Delizia (En vente ici), dernières créations de Roberto Barletta, sont, après 200 heures de rodage, en test. Leur simplicité n'a rien a envier à leur grande musicalité. Pour un budget de 850 euros la paire, le mélomane est gâté. Certainement l'enceinte colonne la plus intéressante à écouter, à déguster dans cette gamme de prix.

Ici, elles sont accompagnées des électronique Rega Brio-R et lecteur de CD Apollo-R, du nouveau DAC NAD D1050 et des câbles BlackRhodium Twist et Prélude.

Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies (1 x 23 mm (dôme soie de marque Xavian) et 2 x 132 mm (papier traité de marque Xavian))
     - Sensibilité : 87 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 50-20000 Hz 
     - Impedance : 4 ohms
     - Fréquence Crossover : 3.000 Hz
     - Dimensions (mm) : 900 x 160 x 200
     - Poids : 12 kg pièce

Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Daft Punk - Give Life Back to Music (Acces Random Memory - Columbia Records 2013)
  2. Anne Bisson : With a Little Help from My Friendsonight (Portraits & Perfums - 2011)
  3. Liszt - Les Jeux d'eau à la Villa D'Este (Alfred Brendel - Philips 1987)
  4. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)

L'écoute du titre de Daft Punk est de suite impressionnant sur Xavian Delizia. La musique prend possession du salon, elle nous enveloppe et l'écoute en devient réellement jouissive et festive. Les guitares de Nile Rodgers sont précises et rapides, la ligne de basse est retranscrite sans bavure, la voix trafiquée, et c'est le moins que nous puissions dire, est bien métallique, artificielle et chantante. Rien à dire, pour un tel investissement la maîtrise de la musique par ce système Haute Fidélité, ici écouté, est impressionnante.

Poursuivons, ces écoutes, avec la reprise d'un titre phare des Beatles par Anne Bisson, l'une des plus belles reprises que nous connaissons, caustique et ironique. La voix, les cordes, la guitare, la pseudo-harpe, tout est reproduit avec une grande fidélité dans les timbres, les instruments chantent vrais. La scène sonore, fabriquée en studio nous semble t'il, est large et profonde. Un régal !

Rien que pour le plaisir, dégustons en cette belle matinée de fin d'été, certainement l'oeuvre pour piano que nous préférons, Les Jeux d'eau à la Villa D'Este de F. Liszt. Le piano jubile au milieu des fontaines romaines, le thème arrive, d'un romantisme exacerbé, la main droite continue d'égrener les gouttes d'eau et sur les Delizia cela est superbe. Seul petit reproche, la main gauche (les graves) du piano auraient pu être un peu plus profonds, un peu plus denses, mais gardons à l'esprit que nous écoutons des enceintes à moins de 1.000 euros la paire... Le résultat sonore est incroyable !

L'écoute du Gospel interprété par Louis Armstrong nous permet de tester, sur la trompette, la fidélité de timbre de ces enceintes. Ici aucun reproche à formuler, la trompette du grand jazzman appartient bien à la famille des Cuivres (comprenne qui voudra Complice).

Pour conclure, nous pouvons affirmer que nous n'avons jamais entendu de telles qualités dans une enceinte colonne dont le prix est inférieur à 1.000 euros la paire. Vous désirez écouter de la musique dans de très bonnes conditions, accompagnées d'un amplificateur musical (Rega Brio-R, Marantz 6005...) les Xavian Delizia seront le délice suprême !


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Rega Brio-R
Sources : Rega Apollo-R, NAD dac D1050
Enceintes : Xavian Delizia
Câbles de modulation  : Black Rhodium Prelude
Câbles HP  : Black Rhodium Twist
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek


Notes  :

Fabrication : 12/20
Image : 13/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 19/20

dimanche, 18 août 2013 10:57

AudioSolutions Rhapsody 80 : le test

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Ces magnifiques colonnes AudioSolutions Rhapsody 80 ici présentées dans une magnifique robe blanc satiné sont équipées de deux haut parleurs grave/medium de 15 cm en polypropylène pour les mediums et graves et d'un tweeter avec dôme en soie, filtré à 2270 Hz. Afin d'obtenir une ligne de basse précise et franche (39 Hz) et un rendement assez conséquent (91 dB), ces enceintes affichent un large évent frontal. Leur prix public est de moins de 4.000 euros ttc les deux pièces. Les finitions disponibles sont nombreuses.



Caractéristiques :

     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies (1 x 25 mm et 2 x 150 mm)
     - Sensibilité : 91 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 39-25000 Hz 
     - Impedance : DC 3.6 ohms
     - Fréquence Crossover : 2.270 Hz
     - Dimensions (mm) : 1068 x 340 x 483
     - Poids : 25 kg pièce


Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Dead Can Dance : Agape (Anastasis - PIAS 2013)
  2. Gregg Allman : Rolling Stone (low country blues - rounder 2012)
  3. Will Calhoun : Love for Sale (Life in this World - membran 2013)
  4. Richard Wagner : Parsifal (D. Barenboim, Berliner Philharmoniker  - warner classics 1991)
  5. Yim Hok-Man : Poem Of Chinese Drum (Master of Chinese Percussion - Xrcd 2004)
  6. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)

audiosolutions Rhapsody 80

L'écoute des AudioSolutions Rhapsody 130, les grandes soeurs du modèle ici testé, nous a enthousiasmé. Pour nous, à ce jour, ce sont les enceintes les plus "proches de la Musique" que nous avons écoutées dans leur gamme de prix (entre 5.000 et 7.500 euros la paire), elles s'adressent plus à des mélomanes qu'à des audiophiles.

Allons-nous ressentir le même émerveillement à la découverte des AudioSolutions Rhapsody 80 ?

Tout commence avec la dernière galette studio de Dead Can Dance qui nous permet de mettre en évidence la célérité et la dynamique de ces enceintes lituaniennes. La voix de Lisa Gérard est d'une belle prestance et son originalité est préservée. L'image sonore est bien construite, son rendu holographique doit être très proche de ce que les ingénieurs ont désirés. Les attaques sont rapides, les détails nombreux, l'écoute est captivante.

La route nous mène ensuite dans le sud des Etats Unis en compagnie de l'un des plus authentiques album de Blues sorti ces dernières années ; "low country blues" du guitariste et chanteur Gregg Allman. Les Rhapsody 80, sur ce type de musique acoustique, font preuve d'une réelle aisance, les couleurs des différents instruments, guitares acoustiques, piano, batterie, cuivres, sont réalistes, la dynamique reproduite semble correspondre à ce qu'elle fut dans le studio d'enregistrement, les musiciens sont là, face à nous, et nous nous délectons de leur technicité et musicalité. Un grand moment de Blues !
audiosloutions_rhapsody80Avant de revenir sur le vieux continent, un petit détour par New York où fut réalisé l'album "Life in this World" du batteur jazz/rock Will Calhoun, qui accompagna différents artistes comme B. B. King, Mick Jagger, Jaco Pastorius, Paul Simon, Lou Reed, The Allman Brothers Band, Marcus Miller, Wayne Shorter, etc. Sur cette reprise d'une composition de Cole Porter, l'introduction à la batterie est splendide. Les ballets claquent sur la caisse claire, la grosse caisse est nettement définie et précise, la charleston est bien présente sans être envahissante et les différents toms, discrètement, tiennent leur place. Le piano et la contrebasse interviennent ensuite sans casser le charme, les trois musiciens, à l'unisson, nous tiennent en haleine et produisent un jazz moderne, technique et mélodique.

Retour à la vieille Europe et surtout à une oeuvre magistrale, certainement l'une des plus importantes de l'histoire de la Musique, Parsifal de Richard Wagner. Dix ans après la version phénoménale que nous offrait H. von Karajan et son extraordinaire orchestre berlinois, Daniel Barenboïm, en compagnie de cette même phalange, nous concocte, en 1991, une version toute en contraste et en subtilité. La prise de son réalisée alors par le français Jean Chateuret met en valeur les différents plans sonores et construit une scène sonore d'un grand réalisme que les Rhapsody 80 nous retranscrivent avec bonheur. L'écoute de cet opéra s'effectue avec facilité et intérêt, les artistes oeuvrent pour les mélomanes que nous sommes et même écoutées à des niveaux sonores très importants, les AudioSolutions ne se départissent jamais de leur unité et de leur fidélité à la musique.

Les deux derniers extraits musicaux utilisés afin de peaufiner ce test me permettent, dans un premier temps, d'analyser la capacité en dynamique et en image pour les Percussions chinoises et, dans un deuxième temps, de goutter la reproduction des timbres, voix, trompettes, pour Louis Armstrong. La trompette est superbe, la voix de Armstrong chante rauque et les sifflantes présentes ne sont pas mises en avant et restent bien intégrées à la musicalité du chanteur. Pour les percussions, fermez les yeux et vous y croyez, l'artiste est dans votre salon et ses différents tambours, dont les peaux sont frappées par des baguettes en bois, résonnent et vivent.   

En conclusion, j'oserai affirmer que les AudioSolutions Rhapsody 80 sont des enceintes à ne pas mettre entre toutes les mains. Si vous recherchez de la fluidité, de la finesse, de la précision, de la musicalité alors ces charmantes petites colonnes vous conviendront à ravir. Si vous recherchez une reproduction sonore physique avec plus de pression acoustique, des basses plus profondes, une scène sonore plus large alors passez votre chemin et découvrez d'autres produits de qualité comme les Aurelia Saphira ou les Xavian Xn Carissima par exemple.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Marantz PM11s3
Sources : Resolution Audio Opus 21 (CD), Rega RP3 (vinyls), T&A 1250 (dématérialisée)
Enceintes : AudioSolutions Rhapsody 80
Câbles de modulation  : Black Rhodium Opera DCT++ XLR
Câbles HP  : Studio Connection 
Refernce Plus
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek


Notes  :

Fabrication : 17/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 16/20

lundi, 29 juillet 2013 09:54

Beyerdynamic T 90 : le test

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Le casque ouvert T 90 appartient à la dernière génération de casques audio Haut de Gamme conçue par le fabricant allemand Beyerdynamic. Le T 90 se positionne, dans la gamme Prestige, juste en dessous du célèbre T 1, sa construction est superbe et incite à la confiance, il s'ajuste parfaitement au crâne de l'auditeur et son confort est plus que correcte, vous pourrez le porter durant de nombreuses heures.
Les transducteurs consistent en deux membranes métalliques alimentées par des moteurs annulaires au néodyme. Beyerdynamic utilise, ici, sa technologie propriétaire dite Tesla. La conception des transducteurs a ainsi été intégralement revue et ces derniers se distinguent par un aimant extrêmement puissant qui procure une efficacité optimale et un très faible taux de distorsion. Cette nouvelle technologie ouvre un champ d’applications extrêmement diversifié. La mise en œuvre de diverses impédances permet d’utiliser les appareils dans une gamme d’applications très large. En ce qui concerne le T 90, il affiche une valeur standard de 250 ohms, compatible avec un bon préamplificateur ou un bon étage de sortie casque comme celui qui équipe notre bien aimé amplificateur intégré Struss R150


Musiques écoutées :
  1. Anne Bisson : With a Little Help from My Friendsonight (Portraits & Perfums - 2011)
  2. Oscar Peterson : You look good to me (We get Requests)
  3. G. Mahler : Symphonie n°3 (Bernard Haitink)
Pour ceux qui n'ont pas l'habitude de l'écoute casque, celle-çi peut vraiment paraître étrange, la musique se situe sur l'oreille droite, sur l'oreille gauche et au milieu du crâne, l'image sonore n'existe pas, tout ce situe sur un seul plan. Déconcertant !
Le T 90 propose une écoute très définie et très détaillée. Les timbres "flirtent" avec la réalité, la bande passante paraît infinie mais la dynamique semble légèrement tassée. Contrairement à certaines écoutes sur enceintes acoustqiues, l'écoute casque privilégie le détail au détriment, peut être, de la globalité. Tous les enregistrements studios de musiques récentes, pop, rock, jazz..., semblent fort s'accommoder de ce type de retranscription, sur une oeuvre symphonique cela devient plus problématique.

Dans tous les cas le T 90 ne trahit jamais la musique et cela, pour un casque, est déjà assez exceptionnel, il ne met pas en avant telle ou telle partie de la bande passante et, surtout, il ne masque rien du travail de l'ingénieur du son.
Si je dois ou, si j'ai envie, un soir, dans la nuit très avancée, écouter de la musique alors le T 90 est le produit que je retiens. Attention de lui fournir un très bon amplificateur car alors l'écoute pourra en souffrir grandement. Merci à Struss !


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150

Sources : fichiers Haute Définition, T&A 1250
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (source)

Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes  :

Fabrication : 16/20
Image : 08/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20
Confort : 16/20
Qualité/Prix : 15/20

dimanche, 28 juillet 2013 09:28

Rega RP3 : le test

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(60 Votes)
Depuis 40 ans Rega sévit dans la monde de la Haute Fidélité. La "Planet" fut la première platine pour disques noires créée par la firme anglaise. Elle remporta, à cette époque, un succès mérité.
Rega conçoit et fabrique tous les éléments de ses platines vinyles, le maître mot des développeurs est "simplicité". Lorsque le mélomane reçoit sa platine Rega RP3 (http://www.opus51.fr/boutique/les-platines-vinyles/164-rega-rp3.html), elle est prête à l'emploi et ne devrait jamais se dérégler. Loin de tous les poncifs qui s'expriment, en Angleterre bien souvent (voir Linn, Mitchell..), autour de la conception d'une bonne platine vinyle, Rega court à contre courant en créant des platines "bon marché" d'une grande musicalité.

Musiques écoutées :

  1. Elton John : Tonight (Blue Moves - Rocket Records 1976)
  2. Janis Ian : Silly Habits (Janis Ian - Columbia 1978)
  3. Marillion : Assassing (Real to Reel - EMI 1984)
  4. M. Moussorgsky : Tableaux d'une exposition (Dusan Tadic - Circé - 1983)
Possédons nous, en cette platine Rega RP3, la source absolue à moins de 900 euros ttc, cellule comprise ? 

Avant d'effectuer ce test, et surtout avant d'avoir écouté plus de 20 vinyles depuis 2 jours, j'aurai répondu positivement à cette question. Maintenant je serai moins affirmatif. La Rega RP3 est et reste un bel objet musical mais qui exprime, tout de même, certaines limites. Certaines de ces limites sont dues à la cellule Rega Elys 2, manque de vie, de précision, d'autres à la platine elle même, basses peu profondes, haut du spectre très légèrement projeté. Malgré ces quelques légères réserves, gouttons un réel plaisir que l'écoute de vinyles sur cet objet "so British" !

Elton John, en 1976, publie ce qui devait être son dernier album et en cette occasion il réalisa son chef d'oeuvre, le titre Tonight, avec son ouverture concertante pour piano et orchestre représente la quintessence de cette époque bénie pour l'artiste anglais. La RP3 nous délivre une belle image sonore, avec les graves de l'orchestre en retrait et quelques duretés dans le haut du piano, la voix de l'artiste est tout en sensibilité et subtilité.
Janis Ian, est surtout connue en France grâce à Claude François qui repris l'un des ses titres dans les années 70, "a 17 ans". Ici elles est accompagnée d'un trio de jazz, la voix de l'artiste est rendue de fort belle manière mais la main droite du piano semble subtilement dure et projetée, dans le bas du spectre sonore, le grave, la contrebasse et la grosse caisse de la batterie ont tendance à se masquer, comme dirait mon ami Denis "le grave manque de fondamentales".
Le premier album live de Marillion, version Fish, nous permet de découvrir lors de ce concert de 1984, des jeunes anglais produisant un rock progressif, plus rock que progressif. Steve joue de sa guitare rock avec force et énergie, dans le futur il sera plus subtil et technique avec ce qui sera l'un des plus beau touché du monde progressif, Ian, derrière ces futs tape comme un forcené et invente un nouvelle manière de marquer les temps, Fish devient sa légende. Disons le de suite, sur ce type de musique qui demande une très belle assise dans le grave, la RP3 n'est pas à son aise, certe la voix de Fish est bien présente mais la reproduction sonore manque d'assise et donc devient déséquilibrée et fouillis.
Je ne connaissais pas l'interprétation des "Tableaux d'une exposition" donnée par le pianiste Dusan Tadic, elle est superbe. Le piano ressemble à un Grand piano, c'est déjà cela même si la main gauche a tendance à se faire bien légère. Le suivi de la mélodie se fait avec aisance et l'écoute globale reste agréable.

Cela fait des années que j'écoute, lors de diverses démonstrations, présentations, les platines Rega, pour une fois je me suis vraiment attablé au problème et je suis très légèrement déçu. Mais pas de conclusion hâtive, si par hasard vous avez la curiosité de changer la cellule Rega et de mettre à la place une cellule Goldring 2100, Sumiko Blue Point 2 ou même une Rega Exact, d'isoler la platine de toutes les vibrations, de mettre un poids sur votre vinyle pour le plaquer sur le plateau alors les choses se remettent en ordre et le plaisir du vinyle avec la RP3 renaît.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150

Sources : Rega RP3
Cellule : Rega Elys 2
Pré-phono : Rega Aria
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference +
Câbles HP  : Studio Solutions Monitor 
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (source)

Filtre secteurIsotek Sirius

Notes  :

Fabrication : 11/20
Image : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 14/20

jeudi, 11 juillet 2013 10:05

Roksan Xerxes 20plus : le test

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Depuis 30 ans Roksan améliore sa superbe platine vinyle Roksan Xerxès 20. Aujourd'hui le version Plus assure un niveau de performance digne des platines les plus onéreuses (Linn, Rega, Clearaudio).
La finition de la Roksan, contrairement à certains produits cités ci-dessus est assez exceptionnelle. Dans sa robe Mahogany laque piano, cette platine est l'un des plus beaux objets HiFi que nous connaissons. Enfin ceci n'est que notre avis Sourire

Musiques écoutées :

  1. The Beatles : Let it Be (Let It Be - Apple Records 1970)
  2. Police : Spirits in the Material World (Ghost in the Machine - A&M Records 1981)
  3. G. Mahler : Des Knaben Wunderhorn (Norman, Shirley-Quirk, B. Haitink - Philips 1976)
  4. Carl Nielsen : Symphonie n° 4 (Karajan - OPB - DG - 1982)
Nous sommes bien éloigné de l'écoute proposée par la platine Transrotor Dark Space (http://www.opus51.fr/le-blog/item/435-transrotor-dark-star-le-test), ici, le système joue toute en subtilité, en finnesse, en précision. A l'écoute du titre Spirits in the Material World du groupe anglais Police, nous sommes étonnés par la présence mélodieuse de la basse de Sting, qui, nous seulement, se sert de son instrument comme d'une percussion mais qui par moment le fait chanter avec grâce.
L'écoute des Knaben Wunderhorn, dans la superbe interprétation de Jessye Norman et Bernard Haitink à la tête de son somptueux orchestre néerlandais, fascine par la qualité des timbres, par la micro-dynamique au sein de l'orchestre et par la présence de la Diva.

De nombreuses autres écoutes ont été réalisées, entre autre lors du test à venir du tout nouveau pré-ampli phono Rega Aria (http://www.opus51.fr/boutique/les-pre-phono/414-rega-aria-mmmc.html). Pour nous, cette Roksan représente, certainement, pour un budget somme toute encore réaliste, l'une des sources les plus musicales du marché, la fluidité du chant musical, les détails d'une précision inouïe, la réalité de l'écoute font de la Xerxès (http://www.opus51.fr/boutique/les-platines-vinyles/293-roksan-xerxes-20-plus-tabriz.html) une très belle table de lecture à associer à une bonne cellule MC et à un très bon préampli-phono.



Le Système d'écoute :

Amplificateur : 
NAD M2

Sources : Roksan Xerxes 20Plus avec préphono Project Phono Box RS et une cellule MC Haut Niveau Sumiko Blue Point n°2
Câbles de modulation  : KimberKable KS1036
Câbles HP  : BlackRhodium ACT 3 DC++
Straps : Studio Connections (une merveille !)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (source)

Filtre secteur : Isotek Titan

Notes  :

Fabrication : 17/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 15/20

mercredi, 12 juin 2013 11:16

Xavian Bonbonus : le test

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(24 Votes)
"L'harmonie est la combinaison judicieuse de divers éléments afin de créer un Tout. Nos créations sont en constante évolution et amélioration afin de poursuivre la conquête de la Musique. Le souci maniaque du détail démontre la passion que nous avons de notre travail. Depuis 1995, notre mission est de construire des enceintes acoustiques d'un très haut niveau d'exigence, utilisant des matériaux et composants d'origine italienne ou scandinave. Nous avons, maintenant, la chance que nos produits soient distribuées et appréciées dans le monde entier." (Roberto Balertta, fondateur de la marque Xavian)

La Xavian Bonbonus se présente comme une bibliothèque de petite taille  (273 x 160 x 200 mm). Sa finition bois exemplaire permet à Xavian de la proposer en 8 teintes différentes afin de la marier parfaitement à votre intéreiur. Elle est équipée de deux haut-parleurs, un basses/madium de 13 cm et un tweeter soie de 25 mm. Ces enceintes sont fabriquées à la main, par des artisans, en République Tchèque.


Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex, évents en façade
     - Bibliothèque : 2 voies
     - Sensibilité : 87 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 59-30.000 Hz 
     - Impedance : 8 om
     - Fréquence Crossover : 3000 Hz
     - Dimensions (mm) : 273 x 160 x 200 mm
     - Poids : 6 kg pièce


Musiques écoutées :
  1. Oscar Peterson Trio - You look good to me (We Get Request - Verve 1964)
  2. Pink Floyd - Another Brick in the Wall (The Wall - EMI 1979)
  3. Händel - Comfort Ye (Le Messie - Archiv produktion 1988)
  4. Dire Straits - Private Investigation (Alchemy - Warner Bros - 1983)
  5. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  6. Daft Punk - Give Life Back to Music (Acces Random Memory - Columbia Records 2013)

Etonnantes ces bibliothèques !

L'écoute de ces superbes petites boîtes made in "Czech Republic" est très éloignée de ce que propose habituellement ce type d'enceinte à moins de 500 euros ttc la paire. Pas de bruit de caisse, des timbres fidèles, une finition exemplaire, un plaisir enjoué mais maîtrisé de retranscrire toutes les musiques. A ce jour, dans cette gamme de prix, les nouvelles Cabasse MT31 étaient nos références suivies de près par les Boston A26... Mais maintenant il n'y a plus besoin de photo finish pour départager les concurrents, les Bonbonus possèdent quelques longueurs d'avance.

Le premier mouvement de la troisième symphonie de G. Mahler est un vrai défi pour ce type d'enceintes dans cette gamme de prix... Habituellement il nous est pratiquement impossible, sous peine de déguster une purée très épaisse, d'écouter de la musique symphonique ou de l'opéra avec un tel matériel. Ici les Xavian Bonbonus, nous épatent. Nous avons pu écouter sans déplaisir tout le premier mouvement de ce chef d'oeuvre. Certes l'infra-grave était absent mais rien de réellement rédhibitoire. L'orchestre n'est pas simplifié, il reste riche d'informations, de couleurs, de dynamqiue, l'écoute s'effectue sans déplaisir.
 
Ce Pink Floyd n'est pas ma tasse de thé, je trouve la production de cet album un peu lourde, un peu surproduite ce qui enléve trop d'immédiateté, trop de vie... Là les Xavian ne trichent pas, l'hélicoptère ne fera pas trembler vos murs mais la guitare de Gilmour reste de toute beauté.

Xavian BonbonusCertes à  l'écoute de la merveille du Oscar Peterson Trio, la contrebasse manque un peu d'ampleur mais le piano n'est, quant à lui, jamais dur, jamais agressif. Merci Xavian, c'est un bel exploit car fréquemment, sur ce type d'enceinte, la main droite d'Oscar P. se transforme rapidement en calvaire.

Passons rapidement dans le dur avec l'écoute du dernier Daft Punk. Je me dois d'être franc, cette musique n'est pas mon idéal mais ici j'ai un vrai coup de coeur pour la production et les guitares de Niles Rodgers (Chic, Luther Vandross, Diana Ross, David Bowie, Madonna...). La reproduction manque un peu d'assise sonore et un peu d'ampleur, mais c'est la première fois que j'écoute ce titre sur un tel système, en effet je l'avais découvert sur les Xavian Virtuosa et le Rega Osiris ; un autre monde. Malgré ces défauts, les guitares restent vives et présentent, l'oreille goûte avec un réel plaisir au son Nile Rodgers.

Les Xavian Bonbonus sont de belles et bonnes enceintes bibliothèques précises et musicales. A aucun moment elles n'essaient de se faire plus imposantes que ce qu'elles sont mais en contre partie elles restent toujours extrêmement musicales et passionnantes. Seul bémol à prendre en compte lors de votre achat concerne le volume sonore qu'elles sont aptes à développer, ne vous attendez pas à sonoriser la cathédrale de Reims, elles chantent à merveille dans des volumes de salle inférieurs à 15 m².
 
Le Système d'écoute :

Amplificateur :
Trigon Energy, Marantz PM6004, mini chaine Denon Piccolo
Sources : T+A MP1250
EnceintesXavian Bonbonus
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Câbles HP  : Black Rhodium Samba
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius 

Notes  :

Fabrication : 13/20
Image : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 17/20
samedi, 20 avril 2013 10:15

Transrotor Dark Star : le test

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(25 Votes)
Doit on, encore, présenter le constructeur allemand de platines Transrotor ?
Pour les retardataires, ou pour les dormeurs appuyés contre le radiateur, Transrotor conçoit et fabrique en Allemagne des platines vinyles depuis 1976., avec comme principale philosophie : "ce que vous voyez, c'est ce que vous entendez..."
Maintenant, je vous dois la vérité, je n'en sais pas plus, le site Internet de cette entreprise allemande est tellement mal conçu qu'il est impossible d'obtenir des informations sur les produits proposés. C'est bien dommage ! 

La Dark Star, ici testée, est une platine assez imposante, équipée d'un lourd plateau en aluminium, d'une alimentation déportée dans un boitier externe qui permet, également, de sélectionner la bonne vitesse (33 ou 45 tours), d'un moteur désolidarisé du socle principal et d'un bras Transrotor 9.1 et d'une cellule MC (Haut Niveau) Sumiko Evo Special n° 3.
 

Musiques écoutées :
  1. Miles Davis : Tutu (Tutu - WarnerBros 1986)
  2. ACDC : For Those About to Rock We Salute You (For Those About to Rock We Salute You - Atlantic Records 1981)
  3. Marillion : The Invisible Man (Marble - Rocket Records - 2004)
  4. Carl Nielsen : Symphonie n° 4 (Karajan - OPB - DG - 1982)

La magie du vinyl ! La célérité des attaques, la fluidité de la musique, la beauté des timbres, tout est, ici, transcendé. Grâce à cette platine Transrotor, nous découvrons un plaisir vrai à redécouvrir toutes nos galettes noires et, elles sont nombreuses.

Hors toutes les qualités, ci dessus énoncées, il en est une supplémentaire qui est l'image sonore délivrée à l'auditeur. Cet espace est réellement tridimensionnel. Nous sommes immergés dans la musique, alors le "système Haute Fidélité" disparaît au profit de l'émotion.

Pour être crue, l'expérience doit être vécue, ici les mots deviennent impuissants pour exprimer ce qu'est le... réel.



Le Système d'écoute :

Amplificateur :
Struss R150

Sources : Dark Star (bras SME Série V) avec préphono Project Phono Box RS et cellule MC Haut Niveau Sumiko Evo 3
Enceintes : AudioSolutions Rhapsody 130
Câbles de modulation  : KimberKable KS1036
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Filtre secteur : Isotek Titan

Notes  :

Fabrication : 16/20
Image : 16/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 16/20

mardi, 16 avril 2013 11:29

Xavian XN Piccola : le test

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(27 Votes)
"L'harmonie est la combinaison judicieuse de divers éléments afin de créer un Tout. Nos créations sont en constante évolution et amélioration afin de poursuivre la conquête de la Musique. Le souci maniaque du détail démontre la passion que nous avons de notre travail. Depuis 1995, notre mission est de construire des enceintes acoustiques d'un très haut niveau d'exigence, utilisant des matériaux et composants d'origine italienne ou scandinave. Nous avons, maintenant, la chance que nos produits soient distribuées et appréciées dans le monde entier." (Roberto Balertta, fondateur de la marque Xavian)


Xavian XN PiccolaLa Xavian XN Piccola se présente comme une colonne de taille modeste (900 x 196 x 320 mm). Elle est équipée de deux haut-parleurs de marque Scan-Speak, un basses/madium de 18 cm conçu en collaboration avec la société Xavian et un tweeter "Ring Radiator" qui combine les avantages des technologies à dôme et "planar". Leur finition en vrai placage bois est exemplaire. Ces enceintes sont fabriquées à la main, par des artisans, en République Tchèque.



Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies
     - Sensibilité : 85 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 44-30.000 Hz 
     - Impedance : 8 om
     - Fréquence Crossover : 2600 Hz
     - Dimensions (mm) : 900 x 196 x 320 mm
     - Poids : 22 kg pièce


Musiques écoutées :
  1. Oscar Peterson Trio - You look good to me (We Get Request - Verve 1964)
  2. Pink Floyd - Another Brick in the Wall (The Wall - EMI 1979)
  3. Händel - Comfort Ye (Le Messie - Archiv produktion 1988)
  4. Dire Straits - Private Investigation (Alchemy - Warner Bros - 1983)
  5. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  6. Mahler - Symphonie n°3 (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - Live CSO 2007)

Commençons par une bonne nouvelle, avec ces enceintes la trompette de Louis Armstrong est bien un instrument appartenant à la famille des cuivres, point de plastique ici. Voilà ce n'était qu'un aparté pour les fidèles lecteurs de ce blog !
La philosophie de la marque Xavian se ressent dès les premières minutes d'audition, ici tout est mis en oeuvre pour le plus grand plaisir du mélomane. Quelque soit les musiques écoutées, les enceintes vous "caressent" dans le sens du poil et, ma foi, cette sensation est plutôt très agréable, même sur le long terme. 

Le premier mouvement de la troisième symphonie de G. Mahler est un vrai défi pour les enceintes dans cette gamme de prix... Avec les Xavian XN Piccola, nous avons l'impression d'être en présence de matériel beaucoup plus haut de gamme quant à la qualité des timbres et à la reconstruction de la scène sonore. Cette petite colonne à tout d'une Grande. Les graves sont bien maîtrisés même si, naturellement, le 20 Hz est absent ce qui, dans une pièce de 25 m², n'apporte que des avantages. L'orchestre fourmille de mille détails, l'oreille reste en éveil et l'écoute se déroule avec grand plaisir. Comment couper en son milieu une telle oeuvre ?
 
De droite à gauche, un hélicoptère traverse le salon, Pink Floyd construit son mur. Tout est magique, un petit peu trop peut être. La production de ce "remaster" est rendu avec toute sa beauté seul manque un brin de sauvagerie...

L'embonpoint voulu de la contrebasse, la subtilité des balais sur la caisse claire, la sensualité de la voix de Chantal, tout ici nous mène au paradis de l'audiophile heureux. Les Xavian XN Piccola aident à cette volupté, comment ne pas goutter avec passion ce doux bonbon ?

De même l'écoute du superbe trio de Oscar Peterson permet de découvrirr les couleurs somptueuses de la contrebasse et du piano qui chantent avec légèreté mais fermeté dans notre auditorium. Un grand moment de musique.

Dans leur gamme de prix les Xavian XN Piccola sont parmi les toutes meilleures enceintes que nous avons écoutées. Pour s'exprimer, elles demandent un amplificateur assez énergique (minimum 70 watts par canal sous 8 ohms) et des câbles d'une grande neutralité. Bien accompagnées elles pourront vous transporter loin au centre de l'univers musique.

 
Le Système d'écoute :

Amplificateur : 
Roksan Kandy II, Marantz PM15s2 Limited
Sources : T+A MP1250
Enceintes : Xavian XN Piccola
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius 

Notes  :

Fabrication : 16/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 16/20
mardi, 02 avril 2013 08:29

AudioSolutions Rhapsody 130 : le test

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(21 Votes)
Ces fières colonnes de 125 cm sont équipées de deux haut parleurs grave/medium de 17 cm de marque SB-Acoustics et d'un tweeter SEAS Excel, avec dôme en soie, filtré à 2450 Hz (filtre de troisième ordre). Afin d'obtenir une ligne de basse précise et franche (32 Hz) et un rendement assez conséquent (91 dB), ces enceintes affichent un large évent frontal. Leur prix public est de 5.500 euros ttc les deux pièces. les finitions disponibles sont nombreuses.
Elles sont élégantes et ont le mérite d'attirer le regard de la gente féminine. Cela est rare pour des enceintes de type colonne.



Caractéristiques :

     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies
     - Sensibilité : 91 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 32-25000 Hz 
     - Impedance : DC 3.4om; minimal 3.6om @ 160Hz; maximal 29om @ 60Hz;
     - Fréquence Crossover : 2450 Hz
     - Dimensions (mm) : 1244 x 399 x 566
     - Poids : 34 kg pièce


Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  2. Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - Live CSO 2007)
  3. Vivaldi - Les 4 saisons (Akademie für Alte Musik Berlin - Midori Seiler, violon - HM 2011)
  4. Conspirare - Motherless Child (HM - 2011)


AudioSolutions Rhapsody 130

Ceux qui me connaissent, savent ma grande passion pour la musique de G. Mahler. Donc, c'est en dégustant le premier mouvement de la symphonie n°3 de ce compositeur né en Bohême en 1860 que débuta l'écoute de ces enceintes lituaniennes. D'emblée je suis subjugué par le rendu des différents instruments, leurs timbres sont de toute beauté, d'un réalisme très surprenant. L'autre critère très positif est la rapidité de réaction de cette enceinte, la musique "va vite", les attaques sont subites, sans trainage, les instruments à cordes (violons, altos et violoncelles) possèdent cette finesse (comme pour de vrai) que seules des enceintes à "pas de prix" peuvent fournir, enfin, c'est ce que je croyais jusqu'à cette écoute. A l'audition de ce premier mouvement, dans la superbe version de B. Haitink et du Chicago Symphony Orchestra, comment ne pas parler du rendu des timbales ? Elles sont rapides et profondes, positionnées en fond de salle, elles en deviennent palpables, une très belle réussite.
L'écoute de la version du célèbre "Fever" par Chantal Chamberland nous permet d'assister à un concert privé. Ai-je déjà entendu plus belle voix ? La contrebasse est présente sans être enahissante et la caisse claire frappe séchement et énergiquement. Que du bonheur !
Les voix du choeur Conspirare dans le spiritual "Motherless Child" chantent avec réalisme et présence, la montée crescendo est splendide, aucun "tassement" de la dynamique n'est ressentie. La somptueuse voix de la soliste domine le choeur sans aucune projection, sans dureté, l'émotion est retranscrite, les poils se dressent au dessus de l'épiderme Sourire
Dans les 4 saisons de Vivaldi, les baroqueux jouent toujours faux (là c'est pour Didier) mais leurs timbres ne sont pas agressifs. Les violons sont de bois ainsi que les instruments à vent et cela s'entend. L'image sonore est rendue dans ses trois dimensions, la soliste se détache légèrement en avant du petit ensemble orchestral, les enceintes se font complètement oublier... Nous sommes au concert, confortablement installé à une place très privilégiée, une écoute VIP !

Vous l'avez certainement compris, j'ai "adoré" ces enceintes même si j'en suis convaincu elles ne sont pas à mettre entre les mains de tous les audiophiles. Ces AudioSolutions Rhapsody 130 sont extrêmement précises et offrent un medium et un haut du spectre très détaillés et très informant, peut-être un peu trop pour les audiophiles habitués à des écoutes plus aseptisées. L'autre grande surprise à l'audition de ces superbes colonnes est leur rapidité de réaction. Cela est un terme difficile à expliquer avec des mots mais lorsque nous sommes en présence de cette qualité nous ressentons instantanément cette rapidité d'exécution, alors tous les instruments semblent un "brin" plus vrais.



Le Système d'écoute :

Amplificateur : AVM 5.2, Struss R150, Roksan Oxygene
Sources : Marantz SA11s3 (CD et SACD), Transrotor Dark Star (vinyls), Marantz NA11s1 (dématérialisée)
Enceintes : AudioSolutions Rhapsody 130
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Câbles HP  : Studio Connection Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteurIsotek Titan

Notes  :

Fabrication : 15/20

Image : 17/20
Timbres : 17/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 17/20 
Qualité/Prix : 18/20
lundi, 25 mars 2013 17:13

AudioSolutions Euphony 90 : le test

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(21 Votes)
L'histoire de la société AudioSolutions a commencé en hiver 2003. Des ingénieurs lituaniens, peu satisfaits des enceintes acoustiques qu'ils pouvaient trouver en leur contrée, décidèrent d'assembler leurs efforts et savoir afin de concevoir et construire une enceinte acoustique de qualité à un tarif abordable. Après 8 longues années de tests et d'échecs vînt la réussite. Ainsi naquit les enceintes AudioSolutions, tout là bas à Vilnius.
L'enceinte, ici testée, l'Euphony 90 est, à ce jour, le modèle le plus imposant de la gamme Euphony. Cette colonne, haute de 100 cm est équipée de deux haut parleurs papier de 15 cm reproduisant les graves et mediums et d'un tweeter à dome en soi de 2,5 cm. Elles ont été élaborées afin d'être positionnées proche d'un mur arrière (distance minimale 15 cm), l'Euphony 90 est dynamique, rapide, neutre et précise.
 
Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies
     - Sensibilité : 90 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 37-23000 Hz 
     - Impedance : DC 3.5om; minimal 3.6om @ 4961Hz; maximal 13.82om @ 67.4Hz;
     - Fréquence Crossover : 2240 Hz
     - Dimensions (mm) : 995 x 190 x 345
     - Poids : 20 kg pièce


Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  2. Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't stand the weather - Sony 1989)
  3. Vivaldi - Les 4 saisons (Akademie für Alte Musik Berlin - Midori Seiler, violon - HM 2011)
  4. Conspirare - Motherless Child (HM - 2011)
AudioSolutions Euphony 90Chantal Chamberland est une chanteuse de jazz canadienne que j'ai découvert très récemment. Dans cette reprise du Standard Fever elle est accompagnée d'une basse, d'un saxophone et d'une batterie. L'écoute, pour une enceinte de ce prix, est étonnante de précision, de matière, la scène sonore est bien reproduite, le système fournit là une prestation de haut vol.
Sur les 4 Saisons du prêtre Vivaldi, le violon baroque de Midori Seiler était très attendu... Ouf ! Le "baroqueux" est de toute beauté, jamais crispant, aérien, l'attaque de l'archet sur les cordes est rendu avec véracité. L'ensemble orchestral est reproduit avec justesse légèrement en arrière par rapport à la soliste, l'écoute est belle et passionnante. On ne peut vraiment rien demander de plus à des enceintes situées dans cette gamme tarifaire.
La dynamique, pure et dure, est mise à rude épreuve sur le Tin Pan Alley du guitariste Stevie Ray Vaughan. Ici, c'est surtout l'amplificateur qui doit être à la hauteur. Plus l'ampli sera capable de délivrer de l'énergie, meilleur sera le rendu. Belle surprise, le Roksan Oxygene s'affirme avec fermeté et "courage". Il ne rechigne pas à la peine ! Les enceintes restent imperturbables, même à des niveaux sonores indécents.
Le choeur américain Conspirare interprétant le magnifique spiritual Motherless Child dégage à son écoute sur ces enceintes AudioSolutions une réelle émotion à vous hérisser les poils des avant-bras. L'entrée pianissimo des voix s'amplifiant tout au long de l'oeuvre crée une atmosphère presque irréelle. Un vrai bonheur, j'en frémis encore !

En conlusion, les AudioSolutions Euphony 90 s'affirment comme des Référence à positionner juste entre les Aurelia Ambera (un poil plus froides) et les Neat Acoustics Motive 1 (un poil moins précises), loin devant certaines enceintes connues et trop reconnues du marché de la hifi (pour les découvrir il vous suffit de parcourir certaines Revues dites spécialisées ou certains blog tenu par des "journalistes" peu scrupuleux).



Le Système d'écoute :

Amplificateur :
Struss R150

Sources : Marantz SA15 Limited
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Filtre secteur : Isotek Sirius 

Notes  :

Fabrication : 13/20

Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 17/20

mercredi, 27 février 2013 10:53

Un système de Référence ?

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(18 Votes)
En ce moment nous avons en écoute un système très surprenant de naturel, de fluidité et de musicalité. Nous désirions terminer le mois sur une note positive et prendre du plaisir à écouter de la Musique...
Les enceintes Neat acoustics Momentum 4i ont toujours été parmi celles que nous préférons dans cette gamme tarifaire, moins de 4.000 euros la paire. Elles offrent une écoute précise, définie et énergique, leur seule défaut c'est de demander un amplificateur" neutre et bien construit Complice.

nad c 390dd

Ici, nous les avons alimentées avec l'amplificateur "révolutionnaire (?)" NAD C 390 DD, un 2 x 150 w. entièrement numérique. Les résultats sont plus que concluant. Comme source, nous avons utilisé le drive/lecteur réseaux NAD M50 connecté, à l'amplificateur, via sa sortie numérique AES/EBU. Pour les câbles, ici eaucune hésitation, la neutralité, l'absence de coloration, la fidélité étaient indispensables, seuls les Studio Connections Référence Plus pouvaient nous apporter ce que nous désirions.
Pour les supports, nous savons maintenant depuis quelques jours, qu'ils sont un élément réellement destructeur dans le résultat sonore délivré par un système Haute Fidélité, donc fini le verre et Merci à la société 
Rogoz pour ces superbes meubles en bois.

Le système, ici, mis en oeuvre, pour notre magasin est Haut de Gamme. Pour l'acquérir le mélomane devra débourser la très modique somme d'environ 12.000 euros, hors conditionneur secteur Isotek Titan. Le budget semble pharaonique mais... quand on aime on oublie de compter et surtout on oublie d'être raisonnable Sourire


Musiques écoutées :
  1. Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - Live CSO 2007)
  2. Mumford & Sons : The Cave (Sigh No More - Universal 2009)
  3. Sting : Whenever I Say Your Name (DG - 2010)
  4. Oscar Peterson : Night Train (PWR - réédition 2013)
 
Commençons et terminons par la conclusion, tout le monde ainsi sera gagnant. La brièveté et la précision sont importantes en ces époques d'urgence.
Les principaux points positifs de ce système Haute Fidélité sont sa neutralité, sa "spacialité" (pas joli ce mot), le rendu des timbres des instruments, en un mot sa TRANSPARENCE. Tous les audiophiles qui ont goûtés à ce système depuis maintenant dix jours sont étonnés par le rendu de l'espace sonore des différents enregistrements, même lorsque le message à reproduire est complexe, la symphonie de Mahler par exemple, les plans sonores restent distincts et lisibles. Les Cuivres (Cors, Trombones et Trompettes) sont retranscris avec rudesse et puissance, les percussions sont profondes, rapides et massives, les cordes sont subtiles, la prise de son nous permet d'apprécier les dimensions de la salle du Chicago Symphony Orchestra, la musique respire.

Un système que nous conseillons sans réserve.



Le Système d'écoute :

Amplificateur 
: NAD C 390DD 

Sources : NAD M 50 (drive CD et lecteur réseau)
Enceintes : Neat Acoustics Momentum 4i
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Cables secteurs : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Filtre secteur : Isotek Titan

Notes :

Fabrication : 15/20

Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 15/20

vendredi, 22 février 2013 09:37

Tannoy Glenair 10 : le test

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(39 Votes)
Selon la définition Wikipedia l'addiction est "une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire".  Plus simplement peut-on devenir accro à l'écoute d'enceintes acoustiques très spéciales ? Pour les Glenair 10 la réponse est : oui.
Ces enceintes Tannoy représentent tout ce qu'un mélomane doit abhorrer : colorations excessives, subtilités d'un mammouth, bande passante assez réduite...Et pourtant, ce matin, je me surprend à les écouter avec plaisir, certes ce plaisir est certainement malsain car il me fait trop de bien pour être honnète mais il est tout de même présent. Quoique ?

Les écoutes se sont poursuivies avec attention, avec trop d'attention et là patatrac... Sur des titres que nous connaissons avec précision, stupéfaction ! Impossible de reconnaître nos Best Of. Tout était très différent, trop différent... Les basses sont moins précises qu'habituellement, le medium est beau mais chaud, trop chaud (?), les aigus restent discret et surtout semblent écourtés.

J'arrive à comprendre que certains audiophiles puissent aimer ce "type" de son, cette signature sonore mais je dois reconnaître que pour moi cela est difficile. Ces enceintes manquent de neutralité et de dynamique pour me permettre d'apprécier tous les types de musique que j'écoute, du moyen-Age à nos jours. De mon avis, seuls les admirateurs de Blues ou de Rock pourront écouter de longues heures, et avec, plaisir, ces Tannoy Prestige Glenair 10. Il faudra quand même m'expliquer comment le magazine Diapason a pu leur décerner il y a quelques années un Diapason d'Or. Encore un mystère à éclaircir.

Pour les sceptiques, je tiens à signaler que ces enceintes furent également écouter avec des électroniques à Tubes (KT88 ou EL34), avec des électroniques Classe A (Coda) et avec des amplificateurs numériques (NAD 390D), à chaque fois la conclusion fut la même. Pour ce test j'ai retenu l'amplificateur Marantz car tout comme le Struss 150 il ma paru être à même d'exploiter au mieux ces enceintes écossaises.


Le Système d'écoute :

Amplificateur
: Marantz PM11s3
Enceintes : Tannoy Prestige Glenair 10
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Cables secteursStudio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Titan

Notes :

Fabrication : 13/20

Image : 14/20
Timbres : 08/20
Dynamique : 09/20
Transparence : 08/20 
Qualité/Prix : 08/20

vendredi, 25 janvier 2013 17:30

Isotek : Pourquoi un conditionneur ?

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(11 Votes)

 Pourquoi ai-je acheté un conditionneur secteur ?

 

Avant toutes choses, situons mon système vis-à-vis de l’EDF. J’ai donc la chance d’avoir une pièce dédiée dans une maison située à la campagne, coincée d’un côté par le parc de la montagne de Reims et de l’autre par des vignes. Aucune entreprise donc à l’horizon et le transformateur EDF n’est qu'à 400 mètres, avec 3, 4 maisons entre lui et moi. On peut en conclure que les pollutions électriques sont réduites au minimum.
J’ai tiré une ligne directe entre mon disjoncteur et ma pièce dédiée et j’avais placé d’office un filtre secteur professionnel, de marque Secré, dans le boîtier d’arrivée. Après m’être habitué à l’acoustique de la pièce, j’avais effectué des tests avec ou sans filtres de différentes marques, Secré donc, Qed, Isotek … et j’avais fini par tout supprimer, ces éléments étant plutôt négatifs (tassement de la dynamique, attaques moins franches).


Un jour que je trainai au magasin Opus 51, le représentant de GT Audio est arrivé avec le conditionneur secteur Isotek « super titan » (8000€ la bête tout de même …). Très sceptique, j’ai attendu la démonstration, et là, je dois reconnaître que le système de haut de gamme en écoute a été transcendé : grave descendant plus bas et plus proprement, aigu libéré, image plus belle, moins de flou …

Isotek Titan

Frédéric d’Opus 51 ayant décidé de faire rentrer le « titan » (3000€, c’est plus raisonnable) ainsi qu’un Gigawatt, j’ai évidemment sauté sur l’occasion pour les tester chez moi où le Titan fît merveille, je me suis donc décidé à en commander un …

Cela fait maintenant 1 mois que le Titan est chez moi et qu’il alimente tout mon système. Bien que celui-ci me procurait déjà beaucoup de satisfactions, j’ai énormément gagné sur la beauté du grave, sur son impact, on a l’impression qu’il descend plus bas avec plus de richesse harmonique (oui, c’est possible même pour le grave), l’aigu est plus fin, moins « piquant » (CD), monte plus haut, l’image est à l

A fois plus vaste et plus stable, la microdynamique est beaucoup plus riche, plus perceptible, ce qui rend les interprétations bien plus belles, plus vivantes.

Alors avant de changer d’ampli, de préampli, de lecteur CD ou d’enceintes, si vous en avez la possibilité faites vous prêter un conditionneur et essayez-le, cela résoudra peut-être une grande partie de vos problèmes et supprimera surement cette impression d’écoute plus ou moins agréable en fonction de l’heure de la journée.

lundi, 31 décembre 2012 11:39

Arcam fmj A19 : le test

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(48 Votes)

Musiques écoutées :
  1. Mozart - Symphonie n°40 (disque vinyl - G. Wand, orch. Symph. de Cologne - Musidisc 1981)
  2. Hidden Orchestra : Reminder (Archipelago - 2012)
  3. Sting : Whenever I Say Your Name (DG - 2010)
  4. Tori Amos : Star Of Wonder (DG - 2012)
L'attente fut longue, le A18 est restée de nombreuses années au catalogue, qu'allions nous découvrir à l'écoute de ce nouvel amplificateur intégré baptisé FMJ A19 du constructeur anglais ARCAM ?
La présentation reste sobre et classique, rien de révolutionnaire en façade si ce n'est l'apparition d'une entrée mini-jack pour les baladeurs. Au dos de l'appareil les connecteurs sont de qualité et nous apercevons une entrée phono bien venue, une sortie préampli et un connecteur servant à alimenter divers accessoires Arcam dont un récepteur Bluetooth ou un DAC par exemple.
A la première écoute, après tout de même plus de 200 heures de rodage, ce qui frappe c'est la vivacité de cet amplificateur, terminées les écoutes amorphes signature du constructeur Arcam... Enfin le contrepieds est pris et ici nous sommes bien en présence d'un amplificateur dédié à la musique, à toutes les musiques...
Le premier mouvement de la 40éme de Mozart dans la très belle interprétation qu'en a donné Günter Wand et son orchetsre de Cologne, nous procure une écoute vinyle neutre, rapide et franche avec un très légére mise en avant du haut du spectre sonore ce qui nous donne l'impression d'entrapercevoir de nombreux détails jusqu'alors noyés dans la nasse.
Pour poursuivre les écoutes et pour tenter d'entraver cette remontée dans les hauts médiums je me résignais alors à changer et les enceintes et les câbles. Pour les enceintes, je jetais mon dévolu sur les nouvelles colonne Boston M250 et pour les câbles sur des Argento qui, je le savais, avaient tendance, dans ce modèle, à calmer le haut du spectre sonore. 
Et j'écoutais la superbe interprétation de "Whenever I say Your name" que donna Sting en concert à Berlin il y a deux ans. Malgré toutes mes précautions, le haut du spectre sonore est toujours légèrement détaché et mis en avant, cela risque vraiment d'être fatigant sur le long terme. L'image sonore rendue est, quant à elle, plus large que profonde mais reste assez réaliste, même si, ici, l'orchestre symphonique se fait très discret, plus discret que lors de l'écoute de ce même titre sur un système plus haut de gamme.

Cet amplificateur ARCAM FMJ A19 posséde de nombreuses qualités, précision, dynamique, vitalité mais malheureusement possède également quelques défaut rédhibitoires à mes oreilles. Les futurs acquéreurs devront faire très attention aux câbles et aux enceintes qui lui seront connectés.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Arcam fmj A19
Sources : Marantz SA Pearl Lite et platine vinyle Roksan Radius 5 mkII équipée d'une cellule Sumiko Blue Point 2
Enceintes : Aurelia Magenta et Boston M250
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes :

Fabrication : 12/20

Image : 10/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 10/20
Qualité/Prix : 13/20
mercredi, 19 décembre 2012 10:14

Struss R150 : premières impressions

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(11 Votes)

Je vous rends ci dessous les quelques lignes que vient de me "mailer" le premier acquéreur d'un amplificateur Struss R150 en France.

"Je viens de recevoir l'amplificateur Struss R150 commandé il y a quelques jours chez Opus 51.
Il remplace l'ampli Euphya 280. Je souhaitais monter en gamme afin de pouvoir gagner en musicalité.
Je vous préviens, l'ampli n'est pas rodé mais les changements sont déjà impressionnant et je mesure bien mes mots.
Présentons rapidement ce produit inconnu en nos contrées : c'est un amplificateur stéréo intégré conçu et fabriqué en Pologne. Le concepteur possède 2 modèles à son catalogue, le R150 que je viens d'acquérir et le R550 qui est le vaisseau amiral de la marque. Le R150 développe sous 8 ohms 150 watts par canal, il est de conception dual mono c'est à dire que, pour schématiser, il comporte en son sein deux amplificateurs mono ce qui lui permet de distiller en autre une magnifique scène sonore et de tenir pratiquement toutes les enceintes du marché.
Pour l'instant, je ne connaîs que l'ampli R150. Et quel ampli!!!!!
Je passe à l'écoute de celui-ci et dès les premières minutes, je me rends compte du bond que je viens de faire. Les aigus et les graves se sont élargis. Les enceintes sont tenues "enfin" surtout dans les graves. Les instruments sonnent justes et vrais surtout la batterie. Je pense que je vais pouvoir exploiter mon système, la force de cet ampli est sa musicalité, sa neutralité et sa rapidité. Toute coloration est totalement absente. Il ne fait que restituer la source. Et il permet d'écouter sans fatigue auditive.

Voilà mes impressions, je ne regrette pas mon cadeau de Noêl. Comme je le disais, pour l'instant il n'est pas rodé.

Je vais pouvoir mieux vibrer à l'écoute de mes albums favoris.

A trés bientôt.

David.

PS : Merci à Frédéric Baussart d'Opus 51 pour cette découverte et bien sur pour ses précieux conseils.
"


Le Système d'écoute :

Amplificateur: Struss R150
Enceintes : Aurélia Saphira
Source : Résolution Audio Opus 21
Cables de modulation : Studio Connections Reférence Plus
Câbles enceintes : Studio Connections Monitor bi-wire
dimanche, 09 décembre 2012 17:14

Boston M250 : le test

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Lorsque j'ai vu pour la première fois, sorties du carton dès leur réception, les Boston M250 dans leur finition noire laque piano, j'ai estimé le prix des ces enceintes à beaucoup plus que les 1.499 € la paire suffisant à les acquérir.
Allions nous être également enchanté par l'écoute de ces produits japonnais, conçus en Europe et fabriqués en Chine ?
Les Boston M250 se présentent sous la forme de colonnes étroites haute de 98 cm, elles sont de type deux voies et sont équipées d'un tweeter à dôme souple EWB de 25 mm et de deux woofer de 133 mm.

 

Boston M250


Musiques écoutées :
  1. Debussy - La Cathédrale Engloutie (Krystian Zimerman - DG 1991)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Marillion : Sugar Mice (Enregistrement Live - EMI 15-06-1994 Warsaw)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Pour "tester" ces superbes colonnes, j'ai écouté les mêmes titres que lors du test de leur grande soeur les Boston M350. Si nous devons comparer, pour faire rapide, les M250 font tout moins bien, la bande passante est moins étendue surtout dans les graves, le medium est moins riche, l'image plus étroite... Tout cela est bien compréhensible, ces colonnes sont nettement plus abordables, mais alors comparées à la concurrence, dans cette gamme de prix comment se positionnent ces petites Boston ?
Quelques modèles d'enceintes colonnes reconnues comme musicales dans cette gamme : Rega RS5, Mulidine Bagatelle, Neat acoustics Motive 2.
Notre Boston M250 peut se comparer sans aucune honte aux Rega et Mulidine, par rapport à ces deux modèles, la Boston est plus homogène et retranscrit une bande passante plus large avec, à chaque fois beaucoup plus de précision et de souplesse dans les aigus et de modulation dans les graves, seuls les timbres sur des musiques acoustiques pourront paraître moins subtils. Par contre l'anglaise Motive 2 apportera une écoute plus Haut de Gamme, plus riche en informations et plus vraie dans la reproduction des timbres.

En conclusion, les Boston M250 sont de bonnes enceintes colonnes idéales pour l'écoute des musiques modernes, variétés, rock, pop, techno... Elles sont assez vives, précises et retranscrivent une vraie image sonore. Associées à un bon amplificateur, ici le Roksan Kandy II, elles vous procureront de longues heures de plaisirs musicaux.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Roksan Kandy II
Sources : CD AVM CD 3.2
Enceintes : Boston M250
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes :

Fabrication : 15/20

Image : 13/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 14/20
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La réaction d'un client après avoir découvert les cables Studio Connections Abbey Road Monitor :

"Bonjour Mr Baussart,

 Je prends le studio connections.

Après trois jours de rodage, j'ai retrouvé un grave présent mais expressif, avec de l'impact. Tout le contraire du MÎT. Le mot qui me vient pour l'ensemble de la restitution, c'est naturel. Avec une très belle aération qui apporte beaucoup de détails à la musique. Je suis quand même assez surpris des améliorations qu'apportent un câble. Je ne cherche pas à comprendre et je profite de ce que sont capables de restituer mon ampli et les enceintes.

Même mon épouse est bluffée, ça c'est top ! ( alors qu'en sortant de chez vous jeudi dernier, c'était plutôt : "t'as encore acheté quelque chose ?" ) Je vous renvoie le TelluriumQ Black ( il m'avait bien séduit par son côté scène sonore en profondeur et sa luminosité, mais je sentais que je pouvais m'en lasser assez vite )

À+"

mardi, 27 novembre 2012 12:13

AVM a3.2 : le test

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AVM est une marque allemande dont les produits sont distribués depuis peu en France. L'amplificateur A3.2 s'installe en début de gamme, on y retrouve les mêmes technologies que celles déployées dans son aîné référencé A5.2 (voir le test ici).
Cet amplificateur intégré dit « numérique » développe une puissance maximale de 2 x 100 W. par canal sous 8 ohms, il est modulable grâce l'ajout de cartes phono, DAC ou tuner en option.


Musiques écoutées :
  1. e.s.t. : From Gargarin's Point of View (the very best of e.s.t.  - Act 2009)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Eagles : Load Road Out Of Eden (Long Road Of Eden - LROE 2008)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Pour une fois, il n'est pas de coutume, commençons par la conclusion. Cet amplificateur se marie à ravir avec les enceintes Aurelia, sa neutralité, sa transparence, sa vivacité, sa finesse et sa tenue dans le bas du spectre sonore en font l'objet idéal pour « conduire » les Saphira. Dans cette gamme tarifaire, je n'ai jamais entendu un système aussi naturel, rien de bluffant que de la musique !

La trompette de Louis Armstrong sonne comme un cuivre et non pas comme une trompette en plastique, ses interventions chantées vous prennent à la gorge. Le piano de e.s.t., malgré une prise de son « dans les cordes » sonne comme un vrai Grand Piano avec des marteaux frappant des cordes et une tables d'harmonie en Bois et non pas en métal comme c'est souvent le cas lors de l'écoute de systèmes Haute Fidélité. Les guitares du groupes américains Eagles sont d'une finesse insoupçonnée et la ligne de basse ressort avec précision sans jamais devenir envahissante. Le travail de Manset, sur son « Péplum », est titanesque, que d'heures de studio pour arriver à cette perfection, la retranscription, grâce à l'AVM a3.2 et aux enceintes Aurelia Saphira est riche d'information et nous gouttons avec délice à cette architecture musicale. La troisième de Mahler par Haitink et le CSO est, je me répète, l'une des plus belle prise de son Live d'un grand orchestre symphonique, ici nous sommes dans la salle tout là bas aux Etats Unis et oublions totalement le système Haute Fidélité pour apprécier cette œuvre universelle.



Le Système d'écoute :


Notes
:

  • Fabrication : 14/20
  • Image : 14/20
  • Timbres : 14/20
  • Dynamique : 13/20
  • Transparence : 14/20
  • Qualité/Prix : 13/20
mercredi, 14 novembre 2012 09:16

Vienna Acoustics Mozart se : le test

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Après plus de 250 heures de rodage je vous propose le test des nouvelles productions des autrichiens de Vienna Acoustics, les Mozart se.
Lors des différentes écoutes nous avons comparé ces magnifiques autrichiennes à la star des enceintes colonnes à moins de 3.500 euros  les Aurelia Saphira et aux toutes nouvelles et étonnantes Boston M 350.


Pour les faire chanter, après avoir testé différents amplificateurs dont le NAD M3, nous avons porté notre dévolu sur le tout nouveau Struss R150, une pépite polonaise que vous devez absolument découvrir et qui à le don de transcender toutes les enceintes
Ceux avec qui nous avons discuté des enceintes Vienna Acoustics savent que je trouvais de nombreux défauts aux anciennes Mozart et Beethoven baby, entre autre un grave ingérable, trop mou et surtout trop envahissant. J'ai, ici encore, tenté l'expérience Vienna parce que la fabrication de ces enceintes est magnifique. Les baffles sont de toute beauté et dignes d'intégrer les plus beaux intérieurs.

Musiques écoutées :
  1. Liszt - Les Jeux d'eau a la Villa D'Este (Claudio Arrau - Philips)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit
  4. Pink Floyd : The Great Gig in the Sky (The Dark Side Of The Moon)
  5. P. Mascagni : 'Inneggiamo' (Santuzza, Lucia, Choeur)

Image :
L'amplificateur ici excelle, et les enceintes suivent. L'image sonore reproduite est réellement tridimensionnelle. Un grand merci à Monsieur "Stéréo". Le plus étonnant est d'obtenir une écoute toute en profondeur, les cuivre sont réellement au fond de l'orchestre, lorsque la voix de Louis Armstrong envahit le premier plan sonore, les choeurs Gospel s'étagent bien de droite à gauche derrière la voix soliste qui reste étonnement stable.
Timbres :
L'écoute du piano et de cette extraordinaire pièce qu'est "Les Jeux d'eau a la Villa d'Este" est somptueuse. Le piano possède une vraie assise et n'est jamais brouillon ou agressif. Je me prête à écouter la somptueuse interprétation de Claudio Arrau et suis envahit par cette musique romantique et déjà peut être expressionniste. Par contre à l'écoute de Louis Armstrong je suis étonné par le timbre de la trompette. Les couleurs de l''instrument me semble un peu moins brillantes, un peu plus mates et ternes qu'à l'habitude. Cette impression se confirmera lors d'autres écoutes, les haut parleurs utilisés semblent imprimer une très légère coloration aux timbres naturels. Etrangement, cela ne ressent que sur certains instruments, ceux qui ont tendance à s'exprimer dans le haut medium.
Dynamique :
Certes ce ne sont pas les enceintes les plus rapides du monde, mais l'écoute est très plaisante et tout est stable et reste en place. Les graves autrefois envahissant sont aujourd'hui précis et profonds. Si vous pouvez associer ces belles colonnes à des électroniques rapides, ici le superbe Struss R150, alors la dyamique sera correcte et plausible.
Transparence:
La transparence est intimement liée aux timbres et donc vous comprenez qu'ici ce n'est pas le point fort de ces colonnes surtout lors de l'écoute de musiques acoustiques non traficotées. Maintenant sur des écoutes de Jazz, de rock/pop et autres musiques électroniques les Vienna Acoustics sont très à l'aise et procurent de réelles émotions.

En conclusion les Mozart représentent une réelle évolution et me semblent nettement plus intéressantes à l'écoute que leurs devancières.
Dans leur gamme de prix elles se positionnent plus que correctement et même si elles ne possèdent pas toutes les qualités de vivacité, de timbre, de transparence des Aurelia Saphira elles sont à l'écoute plus convaincantes que des Mulidine Cadence par exemple et mérite le détour pour le mélomane désirant acquérir de beaux objets musicaux.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150
Sources : NAD M5 et T+A 1250R
Enceintes : Vienna Acoustics Mozart se
Câbles de modulation  : Studio Connections Refrence +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1

Les Notes :


Fabrication : 16/20
Image : 14/20
Timbres : 12/20

Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 13/20
samedi, 03 novembre 2012 11:01

Legacy Classic HD : Et le Blues prend vie !

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Legacy Classic HD
A défaut d'être au salon Haute Fidélité et de m'ennuyer ferme, ce matin je me retrouve donc au magasin avec quelques idées en tête. Déjà, rendre vie à l'un de nos auditorium, le rouge à l'origine consacré au Home Cinema... Il faut se rendre à l'évidence, du matériel Home Cinéma nous n'en vendons pratiquement jamais au magasin et je ne comprends pas pourquoi. Cette salle est pourtant réellement bien aménagée et, les deux systèmes mis en action, fonctionnent à merveille... Tant pis, je vais installer un système Haute Fidélité, oui mais pas n'importe lequel. Pas un système Hi-Fi dont j'ai l'habitude et qui prône l'absolue neutralité et transparence, non je vais mettre en oeuvre pratiquement tout le contraire... Un système typé, une chaîne Haute Fidélité au plaisir immédiat et permettant le "foot clapping" à tous les coups. Là l'écoute des musiques Blues, Country et Variétés seront jouissives.

Musiques écoutées :
  1. Blues Company : Cold Rain (ré-édition inakmusik - 2011)
  2. Alison Krauss : Lie awake (paper airplane - 2011)
  3. Alain Bashung : Il voyage en solitaire
  4. Lady Antebellum : All we'd ever nedd (2008)
  5. Albert King & Steve Ray Vaughan : Call it Stormy Monday (1983)

Image :
tous les musiciens se répartissent dans un espace sonore large et profond. C'est assez réaliste et cette image reste stable, le chanteur ou la chanteuse, quelque soit la hauteur de sa voix, ne se balade pas de gauche à droite mais reste bien au centre.
Timbres :
nous écoutons un amplificateur à tubes. Le Rogue Audio Tempest n'essaie pas de nous masquer son ADN, et c'est tant mieux car quel est l'intérêt d'acquérir un "Tube" qui tente de sonner comme un transistor ? Les basses sont ici un peu rondes. Le medium est chaleureux ce qui nous permet de goutter à des timbres de voix plus sensuels que nature. L'aigu ne flirte pas avec les étoiles mais reste à sa place sans nous agresser. Les timbres sont certes enjolivés mais nous tombons vite sous le charme de cette reproduction sonore. La guitare de Albert King semble plus vrai que nature, nous avons l'impression de l'écouter "live" directement "pluger" à son ampli.
Dynamique :
ce n'est certainement pas le système le plus rapide, le plus précis et le plus dynamique que je connaisse mais cette chaine Haute Fidélité nous offre une musique vivante et agréable, les défauts laissent vite place à un plaisir immédiat et sans limite, le pied tape le sol et lors des solos de Steve Ray Vaughan nous nous trouvons dans le studio d'enregistrement parmi les quelques spectateurs ayant la chance d'assister à un grand moment de musique.
Transparence
Nous sommes en présence d'un système plus interprète que fidèle à la réalité. Mais le choix avait été fait dès sa conception où rien n'avait été laissé au hasard. Un lecteur incisif et précis, un amplificateur à tubes donc légèrement rond et chaud et des enceintes assez typées "son américain" fournissant des timbres pleins et chaleureux, jamais étriqués inspirant une "certaine joie de vivre", nous sommes sur la "Route 66", et gouttons notre plaisir sans arrière pensée.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Rogue Audio Tempest II
Sources : Denon DCD 1510
Enceintes : Legacy Classic HD
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :


Fabrication : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Image : 14/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 14/20 (voir le texte ci dessus)