À force de voir le marché de la Hi-Fi pulluler d’amplificateurs, de DACs, de streamers et autres boîtiers exotiques, certains mélomanes finissent par rêver d’une solution plus épurée, mais sans compromis.
C’est là que les Danois de Dynaudio entrent en scène avec la gamme Focus, et plus précisément le modèle Focus 30 : une paire d’enceintes actives sans fil, connectées, intelligentes... et sérieusement ambitieuses.
Une proposition qui fleure bon l’efficacité nordique, avec cette touche de rigueur technique que les scandinaves savent si bien marier à une élégance fonctionnelle.
Coup de blues du mois : Jimmy Reed at Carnegie Hall (1961)
Le faux live qui sonne vrai – surtout en SACD
Artiste principal : Jimmy Reed
Parution : 1961
Genre : Blues électrique
Note Technique : 8/10
Lien Qobuz : (Jimmy Reed)
Java est un nom qui évoque le café noir bien serré ou une île baignée de soleil… mais que les audiophiles avertis commencent à associer à autre chose : un son d’une intensité rare, capable de réveiller les tympans les plus endormis. Java Hifi débarque chez Opus 51, et on ne va pas s’endormir pendant la dégustation.
Fondée en Nouvelle-Zélande — oui, là où les moutons sont plus nombreux que les humains mais où l’on sait manifestement fabriquer des bijoux audiophiles — Java Hifi cultive une approche artisanale et radicalement différente du design audio. Loin des amplis bodybuildés à la testostérone lumineuse, leur esthétique évoque davantage le mobilier scandinave d’un architecte mélomane que la centrale électrique soviétique.
Mais ne vous fiez pas à ses airs de calme scandinave : leur amplificateur intégré Single Shot est tout sauf tiède. Et bonne nouvelle, il est en démonstration chez Opus 51, le temps de quelques jours — l’occasion de vérifier si ce petit shot néo-zélandais vaut vraiment le détour.
Bach – Les Variations Goldberg (Glenn Gould 1955)
Artistes principaux : Glenn Gould
Paru en 1956 (enregistrement juin 1955 Columbia Masterworks Records)
Genre : classique
Note Technique : 5/10
Lien Qobuz : Variations Goldberg
Amis mélomanes, il est temps de faire frétiller vos tympans avec la noble arrivée de la marque Eversolo chez Opus 51. Oui, je sais, encore une marque qui vous promet monts et merveilles pour « révolutionner » votre écoute. Mais cette fois, tenez-vous bien : Eversolo, c’est un peu le caviar de l’univers hi-fi (le prix en moins… ou en plus, selon votre banquier).
D’abord, laissez-moi vous susurrer quelques doux noms :
En somme, Eversolo se targue de déployer une précision chirurgicale, un design épuré et des composants triés sur le volet, le tout pour vous convaincre que l’extase sonore est à portée de main… ou à portée de carte bleue, c’est selon. La bonne nouvelle : tout cela est enfin disponible chez Opus 51. Alors si vous pensiez avoir fait le tour des sensations fortes en hi-fi, Eversolo vient justement vous rappeler qu’il y a toujours une nouvelle marche à gravir dans la quête de l’écoute parfaite.
Rendez-vous chez Opus 51 et, avec un peu de chance, vous sortirez conquis… ou un brin plus cynique, mais au moins votre musique n’aura jamais sonné aussi bien.
Bonne quête acoustique !
Le Rodage Hi-Fi : Mythe Audiophile ou Véritable Alchimie Sonore ?
Vous venez de casser votre tirelire pour acquérir un amplificateur Marantz Model 60n et une paire d'enceintes Pylon Jade 20, persuadé que, dès la première note, votre salon se transformera en salle de concert privée. Mauvaise nouvelle : non seulement vos nouvelles enceintes ne sonnent pas comme dans le showroom, mais en plus, on vous annonce qu'il va falloir "les roder". Ah, ce doux euphémisme pour vous faire patienter pendant que vos haut-parleurs s'assouplissent... ou que votre oreille s'habitue ?
Pylon Audio : encore une marque, mais pas n'importe laquelle
Pour ceux qui veulent se faire une idée du son Pylon sans traverser l’Europe, sachez que quelques références sont à découvrir à Reims, chez Opus 51. Une bonne occasion de juger par vous-même si cette marque polonaise mérite sa réputation.
Bon, on en a vu passer des fabricants d’enceintes, et franchement, beaucoup se ressemblent. Mais de temps en temps, une marque sort du lot, et Pylon Audio en fait partie. Une boîte polonaise, lancée en 2011, qui a décidé de faire les choses à sa façon : conception et fabrication maison, contrôle total sur la chaîne de production, et un rapport qualité/prix qui fait grincer des dents certains concurrents. Allez, voyons ce qu’ils ont dans le ventre.
Led Zeppelin – Physical Graffiti (1975)
Artistes principaux : Led Zeppelin - Robert Plant : chant, Jimmy Page : guitare, John Paul Jones : basse et claviers, John Bonham : batterie
Paru en le 24 février 1975 (Swan Song Records (le label du groupe, fondé en 1974)
Genre : Rock, Blue Rock
Note Technique : 5/10
Lien Qobuz : Led Zeppelin
Après l'énorme succès de "Houses of the Holy" (1973), Led Zeppelin, toujours plus mégalos, ont décidé de voir encore plus grand. Ils ont enregistré un tas de nouveaux morceaux en 1973-74, mais se sont retrouvés avec un excédent de matériel. Plutôt que de faire le tri, ils ont eu la "brillante" idée d'en faire un double album en y ajoutant des chutes de studio de leurs albums précédents.
"Physical Graffiti", c'est le titre de ce truc. Un titre qui se veut sans doute être une métaphore de leur ambition démesurée. On y trouve un peu de tout : du blues, du hard rock, du folk, et même des touches de progressif. Bref, un fourre-tout indigeste où le groupe semble s'éparpiller. On a l'impression qu'ils ont voulu caser toutes leurs idées, même les plus mauvaises.
Alors, chef-d'œuvre ou pétard mouillé ?
Keith Jarrett : The Köln Concert (24 janv. 1975)
Artistes principaux : K. Jarret (piano)
Paru en 1975 , Columbia Records
Genre : Jazz, Improvisation Piano
Note Technique : 8/10
Lien Qobuz : The Köln Concert
Encore un anniversaire pour ce fameux Köln Concert. Comme si on n’avait pas déjà tout entendu à propos de la soirée où Keith Jarrett, au bout du rouleau, aurait improvisé un chef-d’œuvre sur un piano de secours. On dit que les premières notes évoquent le lever de rideau de l’Opéra de Cologne, et il faut croire que certains y voient un signe du destin — pourquoi pas. L’histoire est connue : Jarrett arrive fatigué, malade du dos, et trouve un instrument qui grince plutôt qu’il ne chante. De quoi annuler le concert ? Pas du tout. Comme souvent, ce sont les pires obstacles qui nourrissent la légende.
L’avenir de la distribution audio moyen et haut de gamme en France : repenser le partenariat entre marques, distributeurs et boutiques
Depuis plus de quarante ans, le marché français de la Hi-Fi a connu des transformations profondes, tant dans les habitudes des consommateurs que dans les modèles de distribution. Jadis, les passionnés de haute fidélité arpentaient les magasins spécialisés, échangeaient avec des vendeurs experts et découvraient les nouveautés en conditions d’écoute optimales. Aujourd’hui, les enjeux sont multiples : l’e-commerce a bouleversé les schémas d’achat, les coûts de stock pèsent lourdement sur la rentabilité des indépendants, et la clientèle est désormais plus sensible au marketing des grandes marques industrielles, au point de négliger ou d’ignorer parfois les fabricants artisanaux aux produits pourtant souvent plus qualitatifs.
Dans cet article, nous dresserons un panorama des évolutions du marché, nous analyserons les difficultés rencontrées par les magasins indépendants, puis nous proposerons des pistes pour réinventer la distribution et restaurer un véritable partenariat entre les marques, les distributeurs et les points de vente. Enfin, nous verrons comment répondre aux nouvelles attentes d’une clientèle de plus en plus informée, mais aussi de plus en plus influencée par la communication des « mastodontes » du secteur.