Le Bluesound NODE ICON se distingue par un design industriel audacieux, conçu pour la nouvelle génération de la haute-fidélité.
Son châssis en aluminium de haute qualité, associé à une finition noire brillante, lui confère une allure à la fois moderne et élégante, s'intégrant harmonieusement dans tout environnement audio.
La façade est agrémentée d'un écran HD couleur de 5 pouces, offrant une interface visuelle intuitive pour naviguer aisément entre les morceaux et visualiser les informations des pistes en cours de lecture.
Les commandes tactiles rétroéclairées sur le panneau supérieur ajoutent une touche de sophistication tout en facilitant l'accès aux principales fonctions de l'appareil.
À l'arrière, le NODE ICON est équipé de sorties symétriques XLR, reflétant son orientation audiophile et sa capacité à fournir une connectivité de haute qualité pour les systèmes audio exigeants.
Caractéristiques principales :
-
Conception Dual-Mono DAC : Équipé de deux DAC ESS Sabre ES9039Q2M, le NODE ICON offre une plage dynamique exceptionnelle et une distorsion ultra-faible, garantissant une restitution sonore fidèle et détaillée.
-
Amplificateur pour casque THX AAA™ : Intégré avec la technologie THX AAA™, il propose deux prises jack 6,35 mm pour une écoute au casque de haute qualité, offrant une réponse linéaire et une distorsion minimale pour une clarté sonore remarquable.
-
Connectivité étendue : Le NODE ICON dispose de sorties analogiques XLR symétriques et RCA, ainsi que de sorties numériques coaxiales et optiques. Il est également doté d'entrées HDMI eARC, optique, analogique et USB-C, offrant une grande flexibilité pour se connecter à divers appareils audio et vidéo.
-
Streaming et compatibilité multiroom : Grâce à la plateforme BluOS, il prend en charge le streaming haute résolution et peut se connecter sans fil à d'autres enceintes et composants Bluesound pour créer un système audio multiroom complet. Il est compatible avec Apple AirPlay 2 et le Bluetooth aptX Adaptive pour une diffusion sans fil depuis divers appareils.
-
Prêt pour Dirac Live : Le NODE ICON est prêt pour l'intégration de Dirac Live, une technologie de correction acoustique de pièce, disponible via une mise à jour logicielle future. Cette fonctionnalité nécessite l'achat d'une licence logicielle et d'un microphone de calibration.
Spécifications Techniques :
Lecteur réseau Compatible multiroom AirPlay 2 et Bluesound
Double DAC ESS Sabre ES9039Q2M
Processeur Quad-Core 1.8 Ghz ARM Cortex A53
Ampli casque THX AAA 78
Compatible calibrage Dirac Live (licence payante auprès de Dirac)
Formats audio compatibles : MP3, AAC, WMA, WMA-L, OGG, FLAC, ALAC, OPUS, WAV, AIFF, MQA, MPEG-4 SLS, DSD, MQA
Fréquences d'échantillonnage prise en charge : jusqu'à 24 bits / 192 kHz
Quantification : 16 bits, 24 bits
Lecture Gapless
Services de musique en ligne compatibles
WiMP, Rdio, Slacker Radio, Qobuz, HighResAudio, JUKE, Deezer, Murfie, HDTracks, Spotify, Amazon Music, TIDAL, Napster, Rhapsody, Apple Music
Radio Internet
TuneIn Radio, iHeartRadio
Contrôleur Bluetooth 5.2 bi-directionnel
Compatible aptX Adaptativ
Contrôleur WiFi 5 802.11ac, 2.4/5GHz
Apple AirPlay 2
Port Ethernet Gigabit RJ45
2x USB type-A (clé USB, disque dur externe)
Sortie audio stéréo RCA
Sortie audio stéréo XLR
Entrée audio optique
Entrée audio RCA
Sortie audio numérique optique
Sortie audio numérique coaxiale
2x sorties casque jack 6,35 mm
Sortie caisson de basses
Port HDMI eARC
Entrée et sortie trigger
Connecteur d'alimentation
Accessoires inclus
Câble d'alimentation
Câble RCA
Tarif au 01-01-2025 : 1.100 ttc
Lien vers notre boutique : Bluesound Node Icon
Bluesound NODE ICON : L’ultime mirage audiophile ou un vrai maître du son ?
Le café est noir, dense, aussi opaque que mon scepticisme face aux mille et une promesses de l’industrie audiophile. Les grandes déclarations sur la « révolution du son » me lassent autant qu’un vin trop capiteux un lendemain de fête. Et pourtant, me voilà, assis dans mon fauteuil usé, une tasse de Lao Ban brûlant entre les mains, les yeux rivés sur le Bluesound NODE ICON. Il trône là, élégant, avec son châssis en aluminium brossé et son écran HD couleur de 5 pouces, affichant les métadonnées de l’album qui s’apprête à envahir la pièce. Un design léché, moderne, sans fioritures inutiles. Du sérieux.
Les premières notes tombent, et je m’attarde.
Dès que le NODE ICON s’anime, c’est une autre histoire. Ce lecteur réseau a du coffre et, surtout, un DAC ESS Sabre dual-mono qui n’a rien d’un simple argument marketing. La restitution sonore est d’une propreté clinique, mais jamais stérile. La scène sonore s’ouvre avec une largeur inattendue, chaque instrument s’installe avec naturel, sans empiéter sur son voisin. Les basses sont tendues, profondes sans boursouflure, les médiums soyeux, et les aigus filent sans dureté. Rien ne déborde, rien ne manque. Un bel équilibre, qui ne cherche pas à flatter l’oreille avec un excès de détails, mais plutôt à rendre hommage à l’œuvre enregistrée.
Première écoute : Thierry Maillard - "Maman"
Pour tester la dynamique, il me fallait un album aux silences habités, aux émotions brutes, où la musique respire et se déploie sans artifice. "Maman", du pianiste Thierry Maillard, s’impose naturellement.
Dès "2023-07-27", le NODE ICON me prouve qu’il est capable de préserver l’intimité d’une prise de son. Chaque note de piano résonne avec une justesse troublante, les harmoniques flottent dans l’espace, et la tension du jeu de Maillard se ressent presque physiquement. Sur les morceaux plus denses, où la batterie de Yoann Schmidt tisse un groove délicat et où la basse de Dominique Di Piazza vient poser des fondations solides, le NODE ICON préserve chaque nuance, chaque micro-détail. Pas d’effet « loudness » artificiel, pas d’embellissement flatteur. La restitution est organique, fluide, et surtout cohérente.
Et puis vient "Des larmes sur le clavier", un morceau qui porte bien son nom. Le synthétiseur, en contrepoint du piano, crée une atmosphère suspendue, où le moindre souffle, la moindre résonance est rendue avec une précision chirurgicale. La guitare de Philippe Gaillot, douce mais expressive, s’imbrique parfaitement dans cette alchimie, et je me surprends à oublier l’électronique entre moi et la musique. Un exploit.
Seconde écoute : María Dueñas - "Beethoven and Beyond"
Je change de registre, car un bon lecteur réseau doit être capable de rendre justice aussi bien au jazz contemporain qu’aux exigences de la musique classique. Je lance alors "Beethoven and Beyond" de María Dueñas, un album exigeant, où le violon se doit d’être restitué avec toute sa subtilité harmonique, sa tension, ses nuances les plus infimes.
Le Concerto pour violon de Beethoven, enregistré au Musikverein de Vienne, commence dans une spatialisation exemplaire. Le Wiener Symphoniker, sous la direction de Manfred Honeck, déroule une trame orchestrale riche et détaillée. Dueñas attaque, et là, c’est une gifle sonore. Chaque frottement d’archet, chaque attaque de note est vivante, incarnée, avec une texture organique rarement entendue sur un lecteur réseau de cette gamme. Le NODE ICON capte non seulement l’ampleur de la salle, mais aussi la façon dont chaque note se détache dans l’espace.
Les cadences originales, écrites par la violoniste elle-même, sont un régal. Le NODE ICON se plie avec souplesse aux montées en tension, aux contrastes subtils, aux explosions sonores. Puis viennent les pièces annexes, comme la "Havanaise" de Saint-Saëns ou le "Liebesleid" de Kreisler, où le violon se fait plus lyrique, presque murmuré. Là encore, le NODE ICON évite le piège de l’artificialité : la chaleur est bien présente, mais jamais au détriment du naturel. Les aigus filent, sans acidité, sans crispation.
Troisième écoute : Kate Bush - "Hounds of Love"
Parce qu’un bon lecteur réseau ne se juge pas seulement sur les enregistrements audiophiles léchés, mais aussi sur sa capacité à sublimer des productions plus anciennes, il me fallait un album où l’ambition sonore côtoie une production d’époque. Rien de mieux que "Hounds of Love" de Kate Bush, chef-d’œuvre avant-gardiste des années 80.
Dès les premières secondes de "Running Up That Hill", je suis frappé par la profondeur de la scène sonore. Le NODE ICON isole chaque texture synthétique, chaque couche vocale, sans jamais les détacher artificiellement. Les percussions électroniques, denses et enveloppantes, résonnent avec une ampleur impressionnante, tandis que la voix de Kate Bush reste ancrée au centre, aérienne, poignante.
Sur "Cloudbusting", les arrangements de cordes de Michael Kamen prennent une dimension presque cinématographique. La réverbération typique des années 80, parfois excessive sur des systèmes trop analytiques, est ici maîtrisée, jamais étouffante.
Et puis arrive "The Ninth Wave", cette seconde face conceptuelle et immersive, où la production s’amuse avec les effets sonores et les superpositions vocales. Le NODE ICON suit sans broncher, sculptant chaque nuance, préservant la tension narrative. Rien n’est écrasé, la dynamique reste vivante, les détails foisonnent sans s’imposer de force. C’est bien la version ultime de cet album, celle qu’on aimerait toujours entendre.
Verdict : Mirage ou révélation ?
Je repose ma tasse. Le café est froid, mais l’enthousiasme reste.
Ce Bluesound NODE ICON a réussi là où tant d’autres lecteurs réseau ont échoué. Il n’impose rien, ne cherche pas à en mettre plein la vue avec un étalage artificiel de détails ou une signature sonore trafiquée. Il respecte la musique, point final. Un exploit, à une époque où l’on confond souvent démonstration technique et vraie émotion musicale.
Alors, oui, j’étais sceptique. Oui, j’ai vu passer des wagons de prétendants au trône du streaming haute-fidélité. Mais force est de constater que Bluesound a compris quelque chose d’essentiel : le son parfait n’est pas celui qui brille le plus, mais celui qui disparaît pour ne laisser que la musique.
Un autre café ? Allez, encore une écoute.
Conclusion : 2025, l’âge d’or de l’audio accessible ?
Si l’on m’avait dit, il y a dix ans, qu’un lecteur réseau dans la gamme de prix du Bluesound NODE ICON offrirait un tel niveau de restitution, j’aurais éclaté de rire, en reposant mon café, un brin moqueur. À cette époque, pour atteindre un tel niveau de clarté, de dynamique et de spatialisation, il fallait allonger au bas mot quatre à cinq fois le budget. Les grands noms de la hi-fi nous avaient habitués à des tarifs élitistes, justifiant des milliers d’euros par des circuits ésotériques et des châssis aux finitions d’orfèvre.
Mais voilà, nous sommes en 2025. Et l’univers de l’audio haute-fidélité a changé de visage. On trouve désormais dans la gamme tarifaire du NODE ICON des appareils rivalisant sans peine avec des mastodontes d’antan. Des concurrents sérieux existent, parfois avec des signatures sonores légèrement différentes, mais proposant une transparence et une finesse impensables à prix raisonnable il y a à peine une décennie.
Et il faut bien le dire : si Bluesound reste une marque respectée, à la croisée du monde audiophile et du grand public exigeant, la révolution vient surtout d’ailleurs. Les Chinois, avec leur puissance industrielle, leur optimisation des circuits numériques, et surtout, leur absence de complexes face aux grandes références historiques, nous ont ouvert les portes d’un audio de haute volée à des prix accessibles. Des marques autrefois méprisées par les puristes imposent aujourd’hui des designs raffinés, des DACs haut de gamme, des alimentations surdimensionnées, et le tout sans nécessiter un prêt bancaire.
Alors oui, le NODE ICON est un excellent produit, cohérent, musical, bien construit, avec une interface fluide et intuitive. Mais il n’est pas seul, loin de là. En 2025, l’offre est foisonnante, et c’est une bénédiction pour les mélomanes au budget serré. Désormais, le streaming haute-résolution n’est plus un luxe réservé à une élite, mais une évidence pour quiconque veut goûter à la musique sans se ruiner.
Le vrai luxe, aujourd’hui, c’est d’avoir le choix.
Allez, encore un café. Et peut-être un tour sur les forums pour voir ce que les petits génies du streaming chinois nous réservent pour demain.
Lu dans la Presse :
" Le Bluesound Node Icon constitue un excellent ticket d'entrée dans le monde du streaming haute-fidélité. Il possède suffisamment de qualités musicales pour nous permettre de le recommander comme source principale dans un système d'entrée de gamme ou de milieu de gamme, ou encore comme source additionnelle dans une installation plus sophistiquée. Les résultats que nous avons obtenus en alimentant un DAC haut de gamme avec le Node Icon ont révélé que la sortie numérique est parfaitement en mesure de répondre aux besoins des utilisateurs qui souhaiteraient s'équiper d'un DAC plus performant à l’avenir. Le Node Icon pourrait bien être le meilleur lecteur réseau de moins de 1 200 € du marché, alors que la concurrence est rude." (ear)
Les Notes :
Fabrication : 15/20
Image : 16/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 18/20
|
Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51. Les avis donnés ne concernent que le produit testé.