vendredi, 07 mars 2025 09:12

Eversolo A8 : le test

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Eversolo A8

Ah, la Chine et la hi-fi... Un couple qui, il y a encore vingt ans, inspirait autant de confiance qu’un restaurant de sushis dans une station-service. Mais les temps changent, et certains constructeurs chinois ont appris à faire autre chose que de la copie laborieuse. Parmi eux, Eversolo. Un nom qui, avouons-le, évoque davantage une marque de valises que de matériel audiophile, mais qui s’est fait un joli chemin dans le monde du numérique haut de gamme.

Eversolo, c’est la filiale premium de Zidoo, un fabricant plus connu pour ses lecteurs multimédias Android. Depuis quelques années, la marque s’amuse à titiller les ténors du DAC et du streaming, avec une approche pragmatique et une maîtrise technique indéniable. Des appareils bien finis, des circuits soignés et des interfaces utilisateur qui ne donnent pas envie de s’arracher les cheveux – ce qui, dans ce secteur, relève déjà de la performance.

Avec l’A8, Eversolo annonce la couleur : un DAC-streamer tout-en-un qui prétend rivaliser avec les ténors du genre, le tout sans vendre un rein. Promesses alléchantes, mais qu’en est-il dans les faits ? C’est ce que nous allons voir dans ce test, café en main et scepticisme en bandoulière.

 
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Eversolo A8 : Un bijou de technologie sous un air sage

Dès le déballage, l’Eversolo A8 affiche une sobriété élégante. Son châssis en aluminium brossé respire le sérieux et le soin apporté à la fabrication. Pas de fioritures inutiles ni de courbes extravagantes : c’est du fonctionnel et du solide, comme on aime. L’écran tactile couleur de 6 pouces en façade apporte une touche moderne et, surtout, une navigation intuitive, un vrai plus pour qui veut éviter de jongler avec une application bancale.​

Sous le capot, l’Eversolo A8 ne fait pas semblant. Il embarque les puces AK4191EQ et AK4499EX d'AKM, réputées pour leur technologie Velvet Sound, promettant une conversion numérique-analogique d’une précision chirurgicale. Le tout est épaulé par une alimentation linéaire à transformateur torique et des condensateurs audiophiles, histoire d’éviter les artefacts sonores et d’assurer un signal aussi pur que possible.
Ajoutez à cela une compatibilité avec les formats audio haute résolution, le DSD natif jusqu'au DSD512 et le PCM jusqu'à 768kHz en 32 bits, et vous obtenez une fiche technique qui, sur le papier, a de quoi faire rougir des modèles bien plus onéreux.

Mais l’Eversolo A8 ne s’arrête pas là. Il fait également office de préamplificateur analogique, avec un réglage de volume précis, une sortie variable de qualité audiophile et un étage de sortie symétrique XLR soigné. De quoi l’intégrer directement dans un système hi-fi sans avoir besoin d’un préampli séparé.

Côté connectique, Eversolo a vu large. On retrouve des sorties symétriques XLR et RCA, plusieurs entrées numériques (USB, coaxiale, optique) ainsi qu’un port HDMI eARC, un ajout rare à ce niveau de gamme qui permet d’exploiter l’A8 comme hub audio pour une installation multimédia. La connectivité réseau est complète avec Ethernet, Wi-Fi et Bluetooth LDAC, tandis qu’un port USB permet de brancher un disque dur ou une clé USB remplie de fichiers FLAC bien nourris. Mieux encore, l’appareil propose un slot interne pour ajouter un SSD NVMe, histoire de stocker directement sa bibliothèque musicale et d’y accéder sans dépendre d’un serveur distant.

L’Eversolo A8 fait aussi office de lecteur réseau et supporte nativement les services de streaming comme Tidal (avec MQA), Qobuz, Spotify Connect et même Roon Ready. Bref, il coche pratiquement toutes les cases du lecteur numérique moderne.

Sur le papier, donc, l’Eversolo A8 a tout pour plaire. Reste à voir s’il tient ses promesses une fois branché et mis à l’épreuve.

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Caractéristiques :
 

DAC : Puces AKM AK4191EQ + AK4499EX
Formats pris en charge : PCM jusqu’à 768kHz/32-bit, DSD natif jusqu’à DSD512, MQA (décodage complet)

Préamplificateur analogique : Sorties symétriques XLR et RCA avec contrôle de volume R2R

Alimentation : Linéaire avec transformateur torique

Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz (±0,25 dB)
Rapport signal/bruit : > 128 dB
Distorsion harmonique totale (THD+N) : < 0,00009 % (-120 dB)
Diaphonie : > -121 dB

Connectivité réseau : Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth LDAC

Entrées : USB-B, coaxial, optique, HDMI eARC, entrées analogiques XLR et RCA

Sorties : XLR symétrique, RCA asymétrique, USB-A, IIS (HDMI), optique et coaxiale

Stockage interne : Slot SSD NVMe M.2 jusqu’à 4 To

Écran : Tactile couleur 6 pouces

Streaming : Tidal, Qobuz, Spotify Connect, Roon Ready, AirPlay, DLNA

Consommation électrique : 16 W
Contrôle : Application mobile dédiée, écran tactile, télécommande IR+Bluetooth
Dimensions : 388 mm × 248 mm × 90 mm
Poids : 5 kg

 

Tarif au 01-03-2025 : 2.000 € ttc 

Lien vers notre boutique :

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LE TEST :

Les écoutes ont été réalisées dans une pièce d'un volume d' environ 80 m³. Ecartement des enceintes 2,00 m., distance du fauteuil 2,40 m.. Les enceintes sont à environ 1 m. des murs arrières et à 0,80 m des murs latéraux. Les électroniques sont installées sur un meuble Rogoz + plaques de découplage Rogoz Audio (2 Neodio Origine B2 sont positionnés dans l'auditorium).

Système en écoute :

Serveur Audio : Eversolo A8
Source lecteur ou convertisseur : Eversolo A8
Préamplificateur : Eversolo A8

Amplificateur : Ultrafide Audio, Leema Hydra, Roksan Caspian 4G (intégré)
Enceintes : Pylon Diamond 25 mkII, Pylon Jade 20, Intrada Claude, Mulidine Da Capo

Câbles pour enceintes : AlbedoSilver Blue
Cable secteur : Dilixaudio
Barrette Secteur : Isotek Elektra V5

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Mon écoute : (DSP Eversolo hors fonction - filtre position : faible dispersion délai court - musiques stockées sur SSD interne)

Premières impressions d'écoute : un voyage sonore tout en finesse

Ginkay

Une bonne tasse de café du Malawi en main, je lance un album bien connu de mes oreilles : Ginkai de Masabumi Kikuchi. Une œuvre fascinante, naviguant entre jazz d’avant-garde et expérimentations atmosphériques, portée par le piano introspectif et imprévisible du maître japonais. Ce disque, enregistré en trio avec Thomas Morgan et Paul Motian, est un condensé de nuances et d’instants suspendus, une sorte de voyage intérieur où chaque note semble résonner bien au-delà des enceintes.

Dès les premières mesures, l’Eversolo A8 impose un style fluide et détaillé. La scène sonore s’ouvre avec une belle ampleur, sans jamais forcer les contours des instruments. Le jeu de Kikuchi, parfois murmuré, parfois éclaté en éclats abrupts, est restitué avec une précision chirurgicale mais jamais froide. La contrebasse de Morgan reste bien ancrée, profonde sans être envahissante, et les balais de Motian sur la caisse claire se dessinent avec une texture presque tactile.

Ce qui frappe surtout, c’est cette capacité du A8 à ne jamais surjouer. Aucun effet de manche, aucune exagération artificielle. Tout est à sa place, dans une neutralité élégante qui laisse la musique respirer. L’écoute est immersive sans agressivité, avec une douceur naturelle qui évite l’écueil de la fatigue auditive. Un équilibre subtil, qui laisse deviner un vrai travail sur l’étage de sortie et l’alimentation.

Bref, une première session d’écoute qui donne envie d’aller plus loin…

Une présence pianistique affirmée avec My Working Class Hero de Iiro Rantala

Rantala

Pour poursuivre l'écoute, je me tourne vers My Working Class Hero de Iiro Rantala, un album entièrement consacré au piano et aux compositions de John Lennon. Avec son toucher précis et son interprétation habitée, le pianiste finlandais revisite le répertoire de Lennon avec une sensibilité à la fois respectueuse et inventive. Loin de simples transcriptions, il explore les harmonies et donne une profondeur nouvelle aux morceaux, oscillant entre lyrisme et dynamisme percussif.

Dès les premières notes, l’Eversolo A8 impressionne par la fermeté de sa restitution. La main gauche de Rantala s’ancre avec une profondeur maîtrisée, délivrant un registre grave robuste et bien défini, tandis que la main droite déploie un jeu d’une grande finesse, les médiums et aigus étant rendus avec une subtilité exemplaire. La bande passante semble parfaitement linéaire, sans mise en avant artificielle d’une quelconque plage de fréquences. Les attaques des notes sont fermes et précises, sans trainage, donnant au grand piano une majesté impériale qui impose immédiatement le respect.

Un bel équilibre, donc, qui laisse entrevoir encore d’autres surprises au fil des écoutes…

Une écoute immersive et musicale avec Cool School de Leo Sidran

Leo Sidran

L’écoute se poursuit avec Cool School de Leo Sidran, un album où le musicien revisite avec élégance et décontraction le répertoire de Michael Franks. Une sélection de chansons tout en douceur, à la croisée du jazz feutré et de la pop sophistiquée, qui évoque irrémédiablement une époque révolue, celle des années 80 où j’ai découvert Franks sous le soleil californien en 1987. Une histoire ancienne, certes, mais qui résonne encore avec cette même nostalgie teintée de chaleur.

Ici, l’Eversolo A8 brille par son équilibre subtil. Loin d’une analyse trop clinique, il propose une écoute fluide et naturelle, restituant les arrangements aériens et la voix de Sidran avec un respect exemplaire. Ce qui séduit surtout, c’est cette capacité à privilégier l’émotion et la musicalité plutôt que la simple démonstration technique. Tout est là, bien en place, sans effet de surlignage. La musique respire, et l’émotion transparaît sans effort, pour le plus grand plaisir des oreilles d’un critique qui commence à avoir quelques heures de vol.

Une scène sonore grandiose avec St. John Passion de Bob Chilcott

Bob Chilcott

En août 2016, j’ai passé quelques jours de vacances dans les Cornouailles, au sud-ouest de l’Angleterre. La radio de la BBC, fidèle à sa mission d’exploration musicale, diffusait alors des œuvres de compositeurs britanniques pratiquement inconnus en France. C’est là que j’ai découvert Bob Chilcott, une révélation inattendue. Aujourd’hui, c’est sa St. John Passion, parue en 2015 et dirigée par lui-même, qui va mettre l’Eversolo A8 à l’épreuve.

Cette œuvre, profondément ancrée dans la tradition chorale anglaise, revisite la Passion selon saint Jean avec un langage musical accessible, mais exigeant. Portée par un grand chœur, un ensemble de cuivres et un orgue majestueux, elle conjugue puissance dramatique et délicatesse harmonique, dans un équilibre qui rappelle par moments Britten et Howells.

Dès les premières envolées du chœur, l’A8 est mis sous tension. Nous ne sommes plus dans l’intimité d’un trio de jazz ou d’un piano solo, mais face à une masse sonore imposante, où chaque pupitre doit rester lisible. Et pourtant, l’appareil ne flanche pas. La spatialisation est ample, chaque voix trouve sa place sans se marcher sur les pieds, et l’orgue se déploie avec une profondeur impressionnante. Le souffle des cuivres, puissant mais jamais agressif, garde toute sa noblesse, et le chœur évolue dans une mise en scène tridimensionnelle qui confère à l’ensemble une présence presque physique.

Là où l’A8 étonne, c’est dans sa capacité à restituer à la fois la dynamique brute des passages les plus dramatiques et la subtilité des sections plus contemplatives. Le message musical reste clair, détaillé mais jamais suranalysé. Tout semble en place, avec cette aisance qui fait oublier la technique pour ne laisser place qu’à l’émotion.

Pour un appareil presque tout-en-un à 2000 euros, le résultat est bluffant. L’A8 s’impose non seulement par sa précision, mais surtout par son intelligence musicale. Il ne cherche pas à impressionner par des effets artificiels, mais restitue l’œuvre dans toute sa grandeur, avec une stabilité et une cohérence rarement rencontrées à ce niveau de prix. Une performance qui force le respect.

 

Conclusion : Un rapport qualité-prix hors normes

Que retenir de cette immersion avec l’Eversolo A8 ? Avant tout, que cet appareil n’a rien d’un gadget audiophile de plus. À 2000 euros, il parvient à combiner des prestations techniques impressionnantes avec une restitution sonore à la fois précise et naturelle. Il sait être analytique sans devenir froid, fluide sans jamais manquer d’attaque, détaillé sans se perdre dans une dissociation excessive.

L’A8 est un caméléon : jazz intimiste, piano solo, grande formation orchestrale ou chœur majestueux, il s’adapte avec une aisance déconcertante. Une rareté à ce prix, où l’on trouve souvent des appareils excellents dans un domaine précis, mais rarement aussi polyvalents.

"Sans la musique, la vie serait une erreur" ("Without music, life would be a mistake") disait Nietzsche. Et si la musique doit nous accompagner fidèlement, autant qu’elle le fasse avec grâce et intelligence. L’Eversolo A8 prouve qu’un appareil accessible peut rivaliser avec des références bien plus coûteuses. Un pari réussi, et une sacrée surprise.

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Lu dans la presse


L'Eversolo DMP-A8 a suscité l'enthousiasme de la presse spécialisée internationale pour ses performances exceptionnelles et son rapport qualité-prix remarquable. Le site américain Stereophile salue sa polyvalence exceptionnelle, le qualifiant de "petite centrale musicale d'une polyvalence exceptionnelle", affirmant qu'il "se moque des termes vaguement péjoratifs comme chi-fi, prenant avec confiance une position de leader dans la catégorie des streamers/DAC à moins de 5000 $". ​(stereophile.com)

De son côté, SoundStage! Hi-Fi a décerné au DMP-A8 le titre de "Recommended Reference Component", louant sa qualité sonore exceptionnelle, sa facilité d'utilisation et sa conception soignée, tout en soulignant son prix "presque incroyablement bas" de 1980 $. (Soundstage Hi-Fi)

En Asie, le site japonais AV Watch met en avant la flexibilité du DMP-A8, grâce à son système d'exploitation basé sur Android, sa compatibilité avec divers services de streaming et sa capacité à se connecter à des lecteurs CD externes, offrant ainsi une expérience d'écoute polyvalente. ​

Le site ON-mag.fr souligne que cet appareil "a en théorie tout pour ridiculiser la concurrence : fonctions et ergonomie complètes, composants très haut de gamme et tarif contenu".
De son côté, Son-Vidéo.com met en avant sa "musicalité exceptionnelle" et sa "transparence totale", permettant une immersion sonore de haut niveau.
Les utilisateurs, quant à eux, apprécient sa polyvalence et la qualité de son interface, comme en témoigne un avis sur HomeCineSolutions.fr : "Le EverSolo DMP-A8 est un véritable bijou pour les audiophiles exigeants, combinant une qualité sonore exceptionnelle, une polyvalence impressionnante et un design élégant."
Cependant, certains forums spécialisés notent que, bien que performant, le DMP-A8 ne remplace pas nécessairement des configurations haut de gamme dédiées, mais il offre une solution intégrée convaincante pour de nombreux audiophiles.

Ces critiques unanimes confirment la position de l'Eversolo DMP-A8 comme un choix de premier plan pour les audiophiles exigeants, alliant technologie avancée et accessibilité financière.

 

Les Notes  :
Fabrication : 16/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 20/20

 

 

 

Les notes sont données de manière absolue nonobstant le tarif du produit testé.
Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51. Les avis donnés ne concernent que le produit testé.

 

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6 Commentaires

  • Lien vers le commentaire Stéphane lundi, 10 mars 2025 13:15 Posté par Stéphane

    Bonjour Frédéric,
    L'Eversolo A8 est-il meilleur que l'Innuos Zen MK3 ?

  • Lien vers le commentaire Frederic lundi, 10 mars 2025 13:34 Posté par Frederic

    Bonjour,

    Difficile de comparer ces deux produits, tant ils jouent dans des catégories différentes. L’Innuos Zen MkIII n’est pas un convertisseur (DAC), mais un pur lecteur réseau. De son côté, l’Eversolo A8 est un tout-en-un, intégrant à la fois la lecture et la conversion. Si vous possédez un Zen, c’est que vous avez déjà un DAC quelque part dans votre système.

  • Lien vers le commentaire Stéphane lundi, 10 mars 2025 21:05 Posté par Stéphane

    Bonsoir,
    Merci pour la réponse, rapide.

    Mon DAC est celui du PMA A-110.

    Mais je n'ai pas gardé le ZEN Innuos car j'ai trouvé le son très terne. (Bon il faut préciser que je n'ai pas rodé le ZEN). Mais j'ai été un peu choqué et j'ai cru que la sortie numérique par l'USB n'était pas, par nature, aussi bonne qu'une coaxiale, ce qui s'est avéré faux par la suite en utilisant mon tout nouvel abonnement Quobuz avec un Macbook Air 2015 avec sortie en USB A couplée à un bon câble USB (Viard Audio) - le même câble USB utilisé sur le ZEN.

    Car le son a été d'une très belle qualité à partir du Macbook Air. (je l'utilise avec un filtre USB AudioQuest JitterBug FMJ) (On peut même se demander si Apple ne joue pas un peu en amont sur le signal numérique... sans nous le dire. Mais pas nécessairement. Et le son sur du classique est très transparent sur des Cabasse Alto Murano).

    Bref, d'où ma question un peu perdue, sur l'Eversolo.

  • Lien vers le commentaire Frederic mardi, 11 mars 2025 10:31 Posté par Frederic

    Je suis surpris de lire que votre Mac vous offre de meilleurs résultats sonores que le Zen... L’expérience varie sans doute selon les configurations et les attentes de chacun ! Par ailleurs, j’ai trouvé que le convertisseur du Eversolo A8 offrait une plus grande souplesse de réglages par rapport à celui du Denon, qui, pour sa part, ne propose aucun ajustement.

  • Lien vers le commentaire Stéphane mardi, 11 mars 2025 15:11 Posté par Stéphane

    Oui moi aussi.
    Mais je crois que j'aurais dû garder l'Innuos Zen un moment pour le rôder.

    Le macbook air de son côté est piloté uniquement par l'application Quobuz et a priori ça crache le signal numérique par la sortie USB sans aucune modification.

    Or le son est très bon. Et même un peu meilleur à première vue que en écoutant la même oeuvre avec la platine CD : le fichier Quobuz streamé en qualité CD est un peu meilleur !!! (J'ai écouté des symphonies de Mahlher par Abbado par exemple, ou de la chanson française : Christophe).

    Le gain par rapport à une sortie coaxiale est-il plus élevé ? En tout cas la sortie USB est en 5 volts. (Et le DAC du PMA A-110 donne peut-être le meilleur de lui-même en entrée USB - C'est, par ailleurs, uniquement par l'USB que ce DAC peut faire du 32 bit il me semble).

    Mais en augmentant un peu le volume d'un CD en sortie coaxiale, j'ai finalement un niveau de qualité aussi bon.

    Alors oui le ZEN MK3 était vraiment terne. A un point que je l'ai renvoyé. Pourtant il respirait une très belle qualité de fabrication. Indéniablement.

    Est-ce normal au déballage ? Le rodage est-il aussi crucial sur un innuos ?

    (NB : j'ai de bonnes oreilles. C'est pas un effet placebo).

  • Lien vers le commentaire Gauthier Delamarre mardi, 11 mars 2025 15:20 Posté par Gauthier Delamarre

    Bonjour Frédéric,

    je dois dire que je ne peux pas cacher ma surprise à la lecture de ton test du DMP-A8... connaissant ton franc-parler d'une part, et la machine d'autre part, je m'attendais à quelque chose de... moins dithyrambique :)

    Nos expériences avec ce DMP-A8 diffèrent manifestement, et je m'étonne chaque fois que je lis le moindre élément positif concernant cet appareil, qui m'a déçu au-delà de tout !

    Je vais finir par croire que notre exemplaire était défectueux, tant il a fait l'unanimité contre lui !

    A creuser...

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