samedi, 13 décembre 2025 10:01

Luxman L-505Z : notre test

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Luxman L-505Z

Décembre, un samedi matin gris, l’économie Hi-Fi semble avoir appuyé sur “pause” juste avant Noël, et le climat se charge du reste.

Je m’installe donc avec une tasse de café objectivement discutable, pour écouter attentivement un amplificateur présent au magasin depuis maintenant deux mois : le Luxman L-505Z. Un intégré japonais au look délicieusement intemporel, qui a l’air de dire : « je suis poli, mais je ne suis pas venu pour faire de la figuration ».

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 Luxman : 100 ans de haute-fidélité… et toujours le même goût du beau son

Chez Luxman, la longévité n’est pas un argument marketing : c’est l’ADN. La marque démarre en 1925, au moment même où la radio prend son essor au Japon, en tant que département “radio” de Kinsuido, une entreprise… spécialisée à l’origine dans les cadres à Osaka (comme quoi on peut très bien encadrer des images avant de vouloir encadrer la musique). Dès le début, Luxman revendique une quête obstinée de qualité de timbre et de naturel, et c’est cette continuité — presque un siècle sans lâcher la proie pour l’ombre — qui explique l’attachement des audiophiles à la signature maison.

Et le plus intéressant, c’est que cette histoire ne sent pas la naphtaline : elle vit encore à travers des produits actuels très désirables, du L-590AXII (intégré Class A présenté comme un modèle “flagship” chez Luxman) au M-10X (amplificateur de puissance vitrine de la marque).

Bref : si vous aimez les électroniques construites pour durer, pensées pour servir la musique sans esbroufe, les Luxman d’aujourd’hui méritent vraiment une écoute — et bonne nouvelle, plusieurs modèles sont en démonstration chez Opus 51, prêts à vous faire oublier, au choix, la météo ou mon café médiocre de ce samedi matin.

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Ce qu’est (et n’est pas) le L-505Z

Catégorie : amplificateur stéréo intégré 100% analogique, classe AB.
→ Mission : alimenter une paire d’enceintes sérieuse, avec du courant, du contrôle… et cette touche Luxman faite de sobriété et de raffinement.
→ Positionnement : l’entrée “raisonnable” dans la série Z (tout en restant dans le monde où un potentiomètre peut avoir une présence scénique, il occupe l’espace, il impose un style).

FABRICATION : Luxman, la tradition… et la mise à jour

L'amplificateur Luxman L-505Z inaugure chez Luxman une évolution importante : le moteur de contre-réaction LIFES 1.0 (Luxman Integrated Feedback Engine System). Sur le papier, l’idée est de garder un excellent contrôle de la distorsion tout en évitant une sensation de “son raboté” : une approche qui vise la fluidité, la matière, et une écoute qui reste vivante.

Côté amplification, Luxman annonce une topologie push-pull bipolaire parallèle, avec une puissance de 100 W + 100 W sous 8 Ω et 150 W + 150 W sous 4 Ω. Bref : du sérieux, pas une promesse de plaquette marketing.

Et puis il y a ce que l’on constate dès qu’on le manipule : la qualité de fabrication paraît tout simplement irréprochable.
Le châssis inspire confiance, la façade en aluminium respire la précision, les commandes offrent une résistance parfaitement dosée, et l’ensemble donne cette sensation rare d’un appareil conçu pour durer — pas seulement pour briller sur une fiche technique. Même les détails “non essentiels” (alignements, ajustements, sérigraphies, fluidité des sélecteurs, feeling général) participent à cette impression de produit abouti, presque “horloger” dans l’esprit : on sent qu’ici, la finition n’est pas un supplément, c’est une culture.

 

LECUA : quand le volume devient (enfin) un vrai circuit audiophile

Chez Luxman, le réglage de volume n’est pas traité comme une simple molette “plus/moins” : c’est un étage clé du trajet du signal.
Le LECUA (Luxman Electrically Controlled Ultimate Attenuator) est un atténuateur à résistances fixes commutées, piloté électroniquement, qui vise un objectif très concret : garder la même qualité sonore à bas comme à haut niveau, sans que l’écoute se “décharne” quand on baisse le volume.

Sur l'amplificateur L-505Z, Luxman indique que le LECUA a été miniaturisé grâce à une configuration solid-state (IC), tout en conservant un réglage fin sur 88 pas. L’intérêt, c’est de combiner le confort d’une commande (et d’une télécommande) avec une atténuation précise, stable et très régulière.

Concrètement, pour l’audiophile, ça apporte :

→ Une meilleure cohérence tonale à faible volume : moins d’impression que le grave et la matière “s’éteignent” quand on écoute tard le soir.
Luxman
→ 
Une excellente égalité gauche/droite (suivi des canaux) : là où certains potentiomètres analogiques deviennent parfois approximatifs à très bas niveau.
→ 
Moins de variations parasites liées au contrôle de volume (impédance, bruit, micro-déséquilibres), puisque l’atténuation est réalisée par combinaisons de résistances sélectionnées avec précision, plutôt que par une piste “variable” classique.
→ 
Une fonction balance élégante : sur le L-505Z, Luxman précise que l’ajustement L/R exploite la fonction de “volume shift” du LECUA, donc sans ajouter un circuit de plus sur le chemin du signal.

Le LECUA, c’est la version Luxman de la politesse japonaise appliquée au volume — ça bouge par petits pas, mais ça évite les faux pas.

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Alimentation : le nerf de la guerre (et du grave)

Luxman annonce une alimentation sérieuse et bien régulée, articulée autour d’un transformateur EI et d’une réserve de filtrage basée sur des condensateurs “maison” de 10 000 µF (Pour le Luxman L-505Z, le transformateur d’alimentation de type EI est donné pour 540 VA). Dit autrement : avant même de parler de signature sonore, on parle ici de la capacité de l’ampli à fournir du courant quand la musique le réclame, sans s’écraser ni se crisper.

Ce que ça apporte concrètement à l’écoute

→ Une assise dans le grave : pas seulement “plus de basses”, mais un grave mieux tenu, plus lisible, avec des attaques plus nettes et moins de traînage. Quand la contrebasse ou la grosse caisse entre en scène, l’ampli ne fait pas de la figuration.
→ De la dynamique sans stress : une bonne alimentation donne cette sensation d’aisance, de marge, de “respiration” sur les écarts de niveau. Les crescendos montent sans que l’écoute se durcisse, et les impacts restent francs.
→ Un meilleur contrôle des enceintes : surtout sur des charges un peu coriaces, la stabilité de l’alimentation aide l’ampli à rester propre, stable et cohérent, au lieu de changer de caractère dès que le morceau se muscle.
→ Un fond plus silencieux : une alimentation bien pensée, c’est aussi souvent un bruit de fond plus bas, donc une meilleure perception des micro-infos : réverbérations, fins de notes, ambiance de salle… tout ce qui fait qu’on écoute “la musique” et pas seulement “le son”.

Bref, c’est typiquement le genre de base saine qui permet à un intégré de rester dense, stable, et serein quand la musique se réveille — et d’éviter le moment gênant où l’ampli demande une pause… alors que le morceau, lui, n’en a pas prévu.

 
Point technique sur les transformateurs

En classe AB, un transfo de 540 VA donne une assez bonne idée de ce que l’ampli peut tenir en continu (sur un signal sinusoïdal, les deux canaux en même temps), mais ce n’est pas une conversion “VA → watts audio” directe.

Une règle de pouce réaliste :

Pont de diodes + gros condos (alimentation “classique” d’intégré Hi-Fi)
→ la puissance DC exploitable est souvent ~ 0,6 × VA
540 VA × 0,6 = 324 W (ordre de grandeur)

Rendement DC → watts audio en classe AB à pleine puissance
→ typiquement ~0,55 à 0,65 (selon tension, polarisation, charge, etc.)
324 W × 0,6 ≈ 194 W de puissance audio totale continue

Donc, en théorie, avec 540 VA, on est très souvent dans une zone de ~180 à 220 W RMS au total en stéréo, soit grosso modo 2×90 à 2×110 W sous 8 Ω “tenus” en continu.

Et la bonne nouvelle (celle qui intéresse le mélomane) : sur de la musique, avec un facteur de crête élevé et des condos de filtrage, l’ampli peut souvent délivrer des pointes nettement plus hautes pendant un court instant — ce qui explique qu’un intégré annoncé à 2×100 W avec 540 VA paraisse très à l’aise, et puisse afficher des chiffres supérieurs sous 4 Ω… sans que le transfo soit “magique”.

 

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Connectique en bref

Le L-505Z reste un intégré “pur jus” : pas de streaming, pas de DAC intégré, pas de Wi-Fi — et c’est assumé.

♦ Entrées ligne RCA : 4
♦ 
Entrée symétrique XLR : 1
♦ 
Phono : MM / MC
♦ 
Pre-out / Main-in : oui (pratique pour évoluer, bi-amplifier, ou insérer un autre maillon)
♦ 
Casque : double sortie 6,35 mm + 4,4 mm (Pentaconn)
♦ 
Borniers enceintes : A/B
♦ 
Ergonomie & esprit Luxman : En façade : les VU-mètres (irrésistibles), un affichage du volume, une vraie logique “Hi-Fi classique” avec sélecteurs dédiés, et les réglages de tonalité si besoin — parce que parfois, ce n’est pas l’enregistrement qui est vintage… c’est la pièce.
♦ 
Puissance : 100 W (8 Ω) / 150 W (4 Ω)
♦ 
Réponse en fréquence : 20 Hz – 100 kHz
♦ 
Facteur d’amortissement : 200
♦ Dimensions : 440 × 178 × 454 mm
♦ 
Poids : 22,5 kg

→ Tarif au 01-12-2025 : 6.800 € ttc
→ Lien vers notre boutique Web : https://www.opus51.net/amplificateur/luxman-l-505z.html

Mais est-il réellement fabriqué au Japon ?

Bonne nouvelle : sur la documentation Luxman et sur le panneau arrière je trouve l'indication très claire “Made in Japan”.

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Conditions de test

L’écoute s’est déroulée dans un salon d’environ 100 m³ (25 m² avec des plafonds à 4 m.), les électroniques posées sur un meuble Spectral accompagnées de nombreux accessoires absorbants et antivibratoires (Rogoz, Dilixaudio et Neodio).

- Sources : Innuos Stream 1 + Carte DAC Performance + alimentation dédiée (en streaming local et Qobuz).
- Enceintes : Revival Audio Atalante 4Intrada Clause
- câbles : Albedo Silver, série Flat-One + AudioQuest Lone Ranger.

- Distance d’écoute : environ trois mètres.

Et que dire de ce café mauritanien extraordinaire ! À 13h30 précises, j'ai enfin cédé au plaisir de savourer ce cru remarquable, ce précieux nectar noir qui vient sublimer l'ensemble de cette expérience sensorielle.


Fauré : Nocturnes & Barcarolles par Aline Piboule
Paru le 23/08/2024 chez harmonia mundi
Artistes principaux : Aline Piboule
Genre : Classique

Aline Piboule

Aline Piboule est une pianiste française au profil aussi solide qu’ouvert : formée aux CNSMD de Lyon et Paris, passée aussi par l’Université de Montréal (classe de Jean Saulnier), elle s’est fait remarquer notamment en remportant cinq prix au Concours International de Piano d’Orléans (2014).

Pour cet album Fauré – Nocturnes & Barcarolles (harmonia mundi), la réception critique est franchement engageante : le disque affiche un Diapason d’Or, rien que cela !
Plusieurs critiques saluent aussi le choix (et la poésie) d’un piano Gaveau de 1929 : Télérama souligne la chaleur douce et l’absence d’emphase de cet instrument, au service d’un parcours pensé comme un récit.
De son côté, ResMusica évoque une lecture “crépusculaire”, très habitée, allant jusqu’à parler de passages “sublimes” dans les derniers Nocturnes et Barcarolles.

À l’écoute de l’album d’Aline Piboule, le Luxman L-505Z met superbement en valeur le grand piano Gaveau de 1929 et ses couleurs si particulières : un grave capable de descendre avec noblesse, un aigu qui scintille sans jamais virer à l’acide, et surtout cette palette de nuances qui devient très vite un révélateur implacable du système — attaque, extinction, travail de pédale, respiration de la salle… tout y passe, et tout reste lisible. Plus encore, l’instrument semble littéralement prendre place dans le salon, avec une présence tangible, presque physique. Et l’on se surprend à oublier l’analyse, à lâcher prise : on se laisse simplement envoûter par la musique de Gabriel Fauré, comme si l’amplificateur avait décidé — pour une fois — de ne pas faire le malin, mais de servir le beau.


Ravel Complete Chamber Music I (Going Home Project) par Yeol Eum Son
Paru le 05/12/2025 chez Naive
Artistes principaux : Yeol Eum Son
Genre : Classique

Yeol Eum Son

Yeol Eum Son (née en 1986 à Wonju, Corée du Sud) s’est imposée très tôt sur la scène internationale grâce à un parcours de concours impressionnant : médaille d’argent au Van Cliburn 2009 (avec un prix pour la musique de chambre) puis médaille d’argent au Concours Tchaïkovski 2011, assortie de prix spéciaux.
On la décrit souvent pour son élégance poétique, son sens des nuances et une technique très maîtrisée, au service d’un répertoire large (de Mozart jusqu’à Kapustin).

L’album : Ravel Complete Chamber Music I (Going Home Project) (Naïve, 05/12/2025). Ce volume réunit plusieurs piliers de la musique de chambre de Ravel (dont Introduction & Allegro, Quatuor, Trio avec piano, et la Sonate posthume), avec Yeol Eum Son au piano au cœur du Trio et de la Sonate, entourée d’un collectif d’artistes (Going Home Project).

L’écoute de ce magnifique album vient confirmer, avec une évidence presque insolente, les principales qualités du Luxman L-505Z. D’abord cette neutralité qui n’a rien de froid : elle s’accompagne d’un respect des timbres remarquable, avec des couleurs justes, des textures crédibles, et cette sensation que l’amplificateur n’ajoute pas “sa sauce” — il laisse parler les instruments, tout simplement.
La dynamique impressionne par sa franchise : les attaques sont nettes, les élans parfaitement tenus, mais sans dureté ni effet spectaculaire. On retrouve au contraire une énergie réaliste, très “concert”, qui donne du relief au discours musical tout en conservant une grande fluidité.
L’image sonore, elle, se déploie avec aplomb : largeur généreuse, profondeur bien structurée, plans lisibles, et une stabilité qui met immédiatement en confiance.

Au final, la musique respire, les phrases s’enchaînent avec naturel, les silences ont du poids, et tout coule avec cette aisance rare — comme un fleuve tranquille, oui, mais un fleuve qui sait exactement où il va.


Wish You Were Here 50 par Pink Floyd
Paru le 12/12/2025 chez Legacy Recordings
Artistes principaux : Pink Floyd
Genre : Rock

Pink Floyd

Pink Floyd, c’est ce groupe anglais né à Londres au milieu des années 60, d’abord porté par l’ère Syd Barrett puis par le quatuor Waters / Gilmour / Wright / Mason : des musiciens capables de construire des morceaux comme des films, avec de l’espace, du souffle, et cette manière unique de rendre l’absence… presque tangible.
Wish You Were Here (1975) est l’un de leurs sommets : hommage voilé à Barrett, radiographie acide de l’industrie musicale, et surtout disque à l’atmosphère tellement dense qu’on pourrait y garer une berline.

Wish You Were Here 50 (Legacy Recordings, 12/12/2025)

Côté réception, Qobuz en a fait son “Album de la semaine”, en parlant d’une “édition ultime” et en mettant en avant une disponibilité en 24/96 (stéréo) ainsi que, pour les éditions Blu-ray, plusieurs écoutes possibles dont un mix Dolby Atmos 2025, le 5.1 (2011), la stéréo 1975 et le quad 4.0 (1975).

La presse anglo-saxonne insiste surtout sur la richesse éditoriale et la pertinence musicale de l’anniversaire : The Guardian revient sur la dimension très personnelle du disque et sur le coffret 50e anniversaire (remasters, archives, etc.).
LouderSound détaille l’édition comme une célébration “pour fans sérieux”, avec notamment un nouveau mix stéréo et des contenus rares, dont un concert 1975 rendu enfin officiel dans certaines éditions.
Salon parle carrément d’un coffret “triomphal” pour les fidèles, bourré de remasters, outtakes et live.
Et pour l’audiophile, ce “50” a un vrai intérêt pratique : la partie immersive (Atmos/Surround/Quad) est explicitement mise en avant, avec un mix Atmos signé James Guthrie, et un live 1975 (Los Angeles) présenté comme restauré/remasterisé — de quoi transformer un album archi-connu en terrain de jeu très actuel, entre profondeur de scène, placements et textures.


Pour être honnête, le concert, ici présenté dans ce coffret, capté à Los Angeles en 1975 affiche une qualité sonore très moyenne : on ne l’écoute pas pour se rincer les oreilles façon “studio”, mais plutôt pour son intérêt musicologique et la richesse d’un programme où l’on devine déjà, en filigrane, des titres qui prendront pleinement forme quelques mois plus tard sur Animals. C’est un document, plus qu’une démonstration.

Pour ce test, j’ai surtout passé du temps avec “Shine On You Crazy Diamond (Pts. 1–9, New Stereo Mix)” : vingt-cinq minutes de pur plaisir, une fresque de rock progressif au sommet de son art, avec — et c’est assez rare pour être souligné — des moments où l’on touche presque le summum de l'enregistrement "studio" dans le sens le plus noble : texture, profondeur, maîtrise de l’espace et des nuances.
Et là, le Luxman L-505Z se révèle franchement impressionnant. Sur la Part 9, par exemple, il délivre une énergie presque inattendue, une dynamique qui surprend par sa spontanéité, et surtout une bande passante qui semble ne rencontrer aucune limite : ça monte haut sans se crisper, ça descend bas sans s’alourdir, et tout reste tenu, propre, lisible. La ligne de basse devient un vrai événement : ferme, articulée, incroyablement présente, avec ce mélange de matière et de contrôle qui donne immédiatement du “vrai” à l’écoute.
Je ne pensais pas que cet intégré nippon, au look sage et aux manières policées, était capable d’une telle présence, d’une telle vérité — cette impression que l’amplificateur ne “fait” pas le morceau, mais qu’il le laisse apparaître dans toute sa puissance et sa densité, sans rien casser de son équilibre.


Conclusion

Au fil des écoutes, le Luxman L-505Z s’impose comme un Grand Intégré stéréo, au sens le plus simple du terme : un amplificateur qui met la musique au centre, sans chercher l’effet, mais sans jamais manquer de caractère. Sa neutralité n’est pas une froideur : elle sert des timbres justes, une matière crédible, une lisibilité constante, avec une scène sonore ample et structurée qui donne envie d’enchaîner les disques plutôt que les mesures.

Ce qui frappe surtout, c’est son aisance. Le Luxman L-505Z combine une dynamique franche, une bande passante qui semble ne pas connaître de plafond ni de plancher, et un sens du contrôle qui rend l’écoute à la fois vivante et sereine. Sur des enceintes bien conçues, il montre une capacité à driver et à tenir le message musical sans aucune difficulté : grave propre, impacts nets, densité et respiration, le tout avec cette élégance Luxman qui évite la démonstration.

En résumé, le Luxman L-505Z est un amplificateur qui rassure par sa construction, séduit par sa musicalité, et convainc par sa polyvalence. Un appareil qu’on choisit autant pour ses qualités audiophiles que pour cette évidence rare : il disparaît derrière la musique… tout en vous donnant envie de le regarder.

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Les Notes  :
   Fabrication : 17/20
   Image : 16/20
   Timbres : 16/20
   Dynamique : 16/20
   Transparence : 17/20
   Naturel : 17/20 
   Qualité/Prix : 19/20
 

 Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51. Les avis donnés ne concernent que le produit testé.

 

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