Le préamplificateur-phono Fonel MM et MC se présente dans un superbe châssis anti-résonnant lourd et stable. Il est équipé de lampes et de transformateurs spécialement étudiés pour transmettre l'émotion musicale...
Musiques écoutées :
- Stravinsky - Le sacre du printemps Cleveland Maazel Telarc
- Brahms - Un requiem allemand Vienne Giulini DG
- Tchaikovky - Symphonie 6 Leningrad Mrawinsky DG
- Berlioz - Symphonie fantastique Boston Munch Living Stereo
- Mendelssohn - Octuor op.20 St Martin in the field Philips
- Prokofiev - Alexandre Newsky Londres Abbado DG
- Borodine - Quatuor n°2 quatuor Borodine Decca
- Moussorgsky - Tableaux d’une exposition Chicago Reiner Living Stereo
- Bill Evans - at the Montreux jazz festival Verve
- Keith Jarret - the Koln concert ECM
- Codona - 1 et 3 ECM
- Kari Bremnes - “Reise” enregistrement public
- Pink Floyd - The final cut Pathe Marconi
- Et plein d’autres, pour le plaisir, pendant 15 jours d’écoute purement vinyle, ce qui ne m’était pas arrivé depuis de nombreuses années …
Evidemment, il y a maintenant de nombreuses années (plus de 45 ans…) que j’écoute du vinyle. De plus, je n’ai jamais arrêté, le CD venant en complément à partir de 1991.
Au fil du temps et des platines, j’en suis arrivé à une Le Tallec Stad S avec un bras Unitrac 1 et un SME 3012. Le SME me permet de tester et de changer relativement rapidement de cellules. Ensuite, celle considérée comme la meilleure du moment est installée sur l’Unitrac 1.
Au fil des années et des écoutes (et des moyens grandissants) je me suis « spécialisé » sur les bobines mobiles (MC).
Actuellement sont encore fonctionnelles deux Mayware, une MC4 et une MC7V, une DL103, une Supex 900 et une Benz ACE, soit deux cellules demandant une charge d’environ 40 ohms (DL103, ACE) et trois autres une charge d’environ dix ohms.
Jusqu’à maintenant l’écoute de différent pré-pré MM ou MC m’avait amené à toujours préférer l’adaptation d’impédance des MC par un transfo : meilleure dynamique, meilleur rapport S/B, surtout pour les dix ohms dont l’adaptation purement électronique est toujours un problème.
Actuellement j’ai donc plusieurs transfo, deux pré-pré MM fixe en impédance (un à JFET, un à ampli op) et un pré-pré à tubes à impédance variable (10 ohms à 47 k, 10 valeurs), donc universel (MM, MC) qui me permet, en plus, de « dégrossir » l’impédance de charge optimale des cellules essayées.
Jusqu’à présent les différents pré-pré que j’avais pu essayer apportaient leurs propres « couleurs » sonores, images et dynamique plus ou moins prononcées et si certains m’ont plu, aucun ne m’a amené à l’achat.
Mon premier contact avec l’Appassionata a tout de suite confirmé tout le bien que je pense des produits Fonel et cette première impression m’a poussé à ramener l’appareil chez moi.
En MC l’entrée est équipée de transfos et c’est un pré-pré à tubes. N’ayant pas voulu l’ouvrir je ne saurais dire si ces transfos sont « made in Fonel » ou sous-traités. L’Appassionata « MC » est optimisé pour la Benz Wood, donc 40 ohms. La partie électronique comprend cinq tubes. Comme toujours la finition est exceptionnelle. La première prise en main est sidérante par son poids conséquent (largement aussi lourd qu’un intégré de deux fois cent watt). On n’a pas dû lésiner sur les alimentations HT et BT.
Ce qui frappe d’emblée, c’est la profondeur, la qualité de l’image stéréophonique, la richesse des détails (surtout des micro-détails) et l’incroyable définition qui va avec. On se retrouve au plus près de la musique grâce à une beauté des timbres sidérante.
Puis au fil des disques écoutés, on découvre un grave exceptionnel de tenu, de profondeur et de différenciation des hauteurs tonales (timbales et percussions du Sacre). Malgré ses tranfos d’entrée, aucune limitation de bande passante dans le grave, visiblement Fonel a fait l’impasse sur les risques de « rumble » et c’est tant mieux !
On remarque aussi un aigu chatoyant et très diversifié qui permet de reconnaître les différents timbres des cymbales (jazz).
La dynamique est « Kolossal » mais naturelle, la montée en puissance des orchestres symphoniques est sidérante. On retrouve ici la « vie » donnée par des tubes bien utilisés.
Mais ce qui est également stupéfiant c’est de découvrir des micro-détails passés inaperçu jusqu’à maintenant sur des disques hyper connus. C’est incroyable la richesse des vinyles dont une partie passe à la trappe avec d’autre pré-pré pourtant, soi-disant, sophistiqué et porté aux nues par les revues …
Nous sommes en 2014 et le vinyle n’a pas encore fini de nous étonner.
Vous aurez compris que, pour moi, cet Appassionata est incontournable pour tout amateur de lecture vinyle et que je connais maintenant mon prochain achat …
Remarque : J’ai effectué également des écoutes en position MM avec un transfo externe et la Supex 900 et j’ai retrouvé les mêmes impressions