mercredi, 27 mai 2015 09:30

Marantz NA-6005 : le test

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Le Marantz NA-6005 est un lecteur audio réseau  équipé d'un DAC 24 bits / 192 kHz et DSD, de contrôleurs réseau WiFi et Ethernet compatibles AirPlay et DLNA, et permet l'écoute des radios web et du service de musique en ligne Spotify.
Nous avons de la chance il est également, via son port USB, compatible avec les iPhone, iPod et iPad tandis que son entrée numérique optique permet d'y connecter un téléviseur HD ou  tout autre source numérique, une Box ou une console de jeux par exemple. Ce lecteur réseau est équipé d'un récepteur Bluetooth, pour une écoute directe avec tout smartphone ou tablette.

Est-ce un produit Haute-Fidélité ?

C'est ce que nous allons essayer d'établir avec ce test.


FABRICATION :



Le Marantz NA-6005 bénéficie d'un châssis en métal avec une façade en aluminium et plastique, il est disponible en deux teintes noire et argent.
Il intégre, pour décoder tous les formats audio, une puce de conversion numérique-analogique Cirrus Logic CS4398, capable de prendre en charge les flux PCM stéréo jusqu'à 24 bits / 192 kHz, ainsi que les flux DSD 2,8 et 5,6 MHz. Ce DAC est servi par un étage de sortie à composants discrets HDAM SA2, une exclusivité Marantz.Le grand intérêt de ce lecteur est la lecture de multiples formats de fichiers audio, partagés sur un réseau domestique. En effet le NA-6005 est compatible DLNA / UPnP (Devialet devrait s'en inspirer). Ce lecteur est donc pilotable via une application pour smartphone ou tablette. Au regard de la façade arrière, nous regrettons amèrement le sortie numérique spdif coaxiale qui aurait permis d'utiliser ce lecteur réseau conjointement à un DAC Haut de Gamme. Pour nous, c'est indiscutablement une erreur grossière pour un produit à près de 600 euros !

Caractéristiques principales 
:

DAC externe S/PDIF optique
Puce Cirrus Logic CS4398, décodage PCM 24/192 et DSD 64/128
WiFi, Ethernet, AirPlay et DLNA
Compatible radios web et Spotify Connect
Lecture fichiers audio MP3, WMA, AAC, FLAC, ALAC, WAV, AIFF et DSD (.DSF)
Lecture gapless
Ampli casque
Afficheur LCD
Télécommande
Dimensions (lxhxp) : 440 x 104 x 329 mm
Poids : 6 kg

IMAGE :

Chez Marantz ce lecteur réseau, dénommé NA-6005, arrive après le très correct NA-8005 et surtout après le superbe NA11-s1 un des meilleurs lecteur réseau du marché. Jusqu'à présent, l'objet semble plus que satisfaisant, son tarif et ses fonctionnalités semblent attractif mais, va t'il confirmer ces bonnes impressions lors de nos différentes écoutes ? "Let's go !"

Par rapport à l'écoute du CD avec le lecteur Fonel Simplicité, l'écoute du lied Revelge de G. Mahler est triste et sans relief, l'image sonore est réduite en largeur et en profondeur c'est un peu comme si nous regardions une image en format "jpeg" après avoir vu la même en format "tiff" (les photographes comprendront) sur un bel écran étalonné. 

A l'écoute du titre de F. Cabrel, Le Pays d'à Côté, tiré de son album In Extremis, nous retrouvons une image légèrement rabotée sur les côtés et surtout une forte accentuation de la mise en avant de la voix du chanteur avec une mise au second plan des instrumentistes, phénomène qui n'existe pas lors de l'audition sur notre source de référence.

TIMBRES :

La rugosité, la puissance des Cuivres de l'orchestre de Minneapolis sont complètement lissées et aseptisées, à l'écoute du Shéhérazade dirigé par A. Dorati. Cet enregistrement aux timbres riches devient, ici, presque banal. Le violon solo perd de sa réalité et l'instrument ne devient plus qu'une corde sur lequel glisse un archet sans corps et sans âme.

La voix de Francis Cabrel, même si elle reste identifiable, perd de sa réalité et manque de nuance, c'est étonnant comme un grand nombre d'harmoniques (en fait des informations) disparaît. Comment un fabricant sachant construire de très beaux appareils arrive t'il à un tel résultat ? N'est-ce pas l'envie, le cahier des charges, d'obtenir un produit aseptisé apte à reproduire des fichiers compressés dans de bonnes conditions, destiné à une clientèle qui attache peu d'importance aux qualités musicales de son investissement ?

A l'actif de Marantz, il faut reconnaître que cela devient une règle dans le marché de l'audio aujourd'hui ! 

DYNAMIQUE :

La dynamique pêche principalement par une ligne de basse peu précise, manquant de relief et de profondeur. A l'écoute du Stevie Ray Vaughan, la ligne de basse est peu lisible et parfois brouillonne. Lorsque les cordes de la guitare du musicien doivent "claquer" le message sonore reste très, trop sage et manque de relief... L'écoute devient un brin ennuyeuse et légèrement vaporeuse Complice
Ces mêmes défauts se retrouvent amplifiés lorsque nous décidons de déguster le titre de Yello "The Expert", non seulement l'image est réduite dans les trois dimensions mais nous perdons tout le charme de toutes ses attaques de note ultra rapides, la voix perd de sa précision et de sa compréhension.


TRANSPARENCE :

Par transparence, nous pouvons entendre "respiration", et c'est vraiment ce qui semble manquer le plus à la découverte de ce lecteur réseau. A l'écoute du grand orchestre symphonique dans l'oeuvre de Rimsky-Korsakov, la musique arrive globalement, comme dans un sac dans lequel tout serait en vrac. Certes pour faire comprendre le sujet j'exagère le trait... mais à peine.
De même le Tin Pan Alley manque d'ampleur, de respiration, d'aération, la musique est compacte, aucun instrument ne se détache, l'écoute peut paraître très plate.

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Sorti du carton le Marantz NA-6005 est pratiquement inaudible, tout commence à se mettre en place, ou presque, après 20 heures de fonctionnement. Maintenant la vraie question est-ce que le client, pour l'achat de ce produit à 600 euros, en a pour son argent ?
Les fonctionnalités attendues sont présentes, le produit est simple et pratique à utiliser. Un petit bémol, son afficheur LCD est bien tristounet,  par exemple il aurait vraiment été intéressant d'afficher la photo de l'album écouté.
Au niveau son, le NA-6005 est, pour moi, fort moyen, son écoute ne procure guère de plaisir et comporte trop de points négatifs. Son acquisition dépendra de vos besoins, mais un tarif de 449 euros, pour un tel produit eut été plus réaliste.

Marantz NA6005


Les "Pros and Cons"  : 

     + fonctionnalités , 
     - qualités musicales,
     - afficheur LCD,
     - son prix,

 

Musiques écoutées :

  1. SD - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  2. SD - F. Cabrel - Le pays d'à côté (In extremis - Sony Music 2015)
  3. SD - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)
  4. SD - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  5. HD - Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't Stand The Weather - Epic 1984)
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion A,
Sources : Marantz NA-6005 - Fonel CD Simplicité
Enceintes : Fonel Eureka
Câbles de modulation : Studio Connections Référence RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)
 

Les Notes :

Fabrication : 12/20
Image : 10/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 09/20
Transparence : 09/20 
Qualité/Prix : 12/20

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
lundi, 25 mai 2015 10:04

Soulines Dostoyevsky DCX : le test

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Aucun dilemme ce matin, il pleut... Les Fonel Eureka sont si plaisantes à écouter... Profitons que le système soit encore installé pour écrire un test au sujet de cette très belle platine Soulines Dostoyevsky DCX.
L'amplificateur connecté aux enceintes, pour débuter les écoutes est le Yamaha A-S3000 accompagné de la platine CD et SACD Yamaha CD-S3000. En écoute CD, rien d'extraordinaire, la restitution sonore est assez plate, elle manque de relief, de dynamique, de joie musicale, globalement elle n'a aucun intérêt donc la surprise fut grande lorsque je décidai d'écouter, via l'étage phono de l'amplificateur Yamaha, quelques vinyles.
Par contre comment réaliser un test pertinent d'une platine vinyle ?
J'ai beau réfléchir, je n'entrevois aucune solution. Il existe tellement de paramètres qui interviennent lors de l'écoute de nos vieilles et beaucoup moins vieilles galettes noires. Les principaux paramètres sont le bras, la cellule et, l'étage de prèamplification et de correction RIAA, tous ces paramètres sont indépendants de la platine et pourtant indispensables afin de tester cette platine. Oh! toutes mes excuses, j'allais complètement "zapper" un des paramètres les plus importants, le support sur lequel repose la platine vinyle, ne jamais oublier que les principaux ennemis d'une belle écoute analogique sont les vibrations...

Pour ce test, plutôt cette écoute le bras installé sur la Soulines Dostoyevsky DCX. est le très fameux Rega RB303 que nous retrouvons sur un grand nombre de platines dont le prix s'étage de 750 euros à 3500 euros. Ce bras, d'une longeur de 9 pouces, a pour lui l'avantage de son prix, de sa facilité d'installation et de réglage, de sa fiabilité et de ses belles qualités de suivi de sillon. La cellule choisie est une MC ; une MC (Magnet Coil)  parce que à ce jour il m'est devenu pratiquement impossible d'écouter une MM, même haut de gamme, l'Ortofon Quintet Blue, pour son prix, ses qualités dynamiques, tout en gardant à l'esprit que cette cellule, plus adapté aux musiques rock, jazz et variété, manque un peu de finesse et de subtilité, elle ressemble à une Denon DL103 mais en beaucoup mieux, vous me direz que cela n'est pas très difficile Complice Les supports sont les Dilixaudio Cantabile sur lesquels j'ai disposé une plaque anti résonnante Rogoz.

Après avoir écouté quelques LP avec le Yamaha (voir liste ci-dessous), je décidai, à l'écoute du potentiel ressenti, de changer d'amplificateur et donc d'étage de prèamplification. J'installai un système Haute Fidélité "full" Fonel avec l'amplificateur Fonel Emotion Classe AB et le sublime, le terme n'est, ici, pas galvaudé, étage de préamplification phono Fonel Symphony (et dire que la presse spécialisée française n'a rien compris à ce produit).

 
FABRICATION :

La Dostoyevsky DCX a été conçue comme une platine vinyle «classique», elles se compose de deux châssis en bois de bouleau balte. Le premier, carré, supporte le plateau et le porte bras, le second, de moindre format, complètement indépendant (voir photo), possède le moteur et le système d'entrainement de la courroie. Ce classicisme cache la volonté du constructeur d'intégrer à sa platine les technologies les plus performantes équipant ses modèles haut de Gamme. Sur une platine vinyle tout repose sur l'axe centrale qui permet au plateau d'obtenir une rotation régulière sans à-coups et surtout sans aucune vibration, Soulines conçoit cet axe en laiton et en acier inoxydable en employant des machines outils de haute précision, tout ce travail permet d'éviter le "rumbling" qui sévissait sur un grand nombre de platines vinyles construites au siècle dernier.
Le plateau est en polypropylène, d'une hauteur de 40 mm et d'un poids de 2,4 kg, il assure une bonne stabilité de la vitesse et évite ces micro variations de vitesse si désagréable à l'écoute.
La platine est livrée avec un capot anti-poussières et trois systèmes de fixation de bras :
     - pour les bras Rega et origineLive (222 mm)
     - pour les bras SME (204-239 mm)
     - pour les bras Jelco (214 mm)

Caractéristiques
 :

Moteur : moteur à courant continue contrôlé électroniquement
Vitesse : 33.3 et 45 tpm avec ajustement précis
Dimensions : 460 x 350 mm (Largeur x Profondeur)
Poids : 9.5kg

IMAGE - TIMBRES - DYNAMIQUE - TRANSPARENCE :

Au seigneur du blues électrique revient les honneurs de débuter cette écoute, le très fameux Tin Pan Alley de Stevie Ray Vaughan se déguste avec grande satisfaction, pour ceux qui connaissent ce titre, allez l'installer sur votre système Hi-Fi, écoutez le et continuez la lecture de ce test, la ligne de basse, du début à la fin, reste très lisible et précise, manque seulement par rapport à une platine très Haut de Gamme ce déploiement extraordinaire dans l'infra basse (ne cherchez pas il n'existe pas sur le CD), les attaques sur les cordes de la guitare sont fantastiques et font sursauter l'auditeur à tous les coups, la voix du guitariste est bien plantée au milieu des deux enceintes alors que la batterie procure des éclairs d'énergie dans les quatre coins de l'auditorium. Un vrai spectacle en cinémascope. me revient en souvenir une écoute bien terne réalisée au dernier salon Haute-Fidélité à Munich sur un système Haut Rendement datant des année 50...

Remontons encore un peu plus le temps, la "nostalgie camarade", à l'écoute du One Of These Days du Pink Floyd, dans mes souvenirs, lorsque j'étais jeune, ici, la batterie m'impressionnait, aujourd'hui mon oreille est attirée par  le travail des deux basses doublées à l'unisson par une chambre d'écho (Roger Waters et David Gilmour), les vibrations des cordes sont rendues avec subtilité et précision, les deux instruments sont très distincts l'un de l'autre et leurs sons puissants délivrent une pression acoustique digne des plus belles écoutes. La cellule Ortofon Quintet Blue excelle sur ce type de musique !

Humblement, je le reconnais, je pensais, honte à moi, que Christian Vander ne s'intéressait pas du tout au son des productions sonores de son groupe Magma et quelle ne fut pas ma surprise à l'écoute du LP Wurdah Ïtah. La dynamique, par rapport au CD que j'écoute régulièrement, est incroyable. Les attaques des notes du piano, la précision et la dynamique caisse clair, le rendu des voix, homme et femme, tout est superbe, direct, franc sans aucune traînée, la première face du 33 tours ne semble durer que temps d'un coup de vent tellement l'écoute est fascinante.

Les canons de ACDC ne semblent pas être à la hauteur dynamique, de la batterie et des guitares, le producteur de ce We Salute You a du craindre pour les systèmes Hi-Fi de ses clients Sourire. Par contre la production du groupe (guitares, basses, batterie) m'étonne à chaque fois que j'écoute une partie de ce LP, deux titres de ACDC par jour est la dose maximale que je m'octroie lors des tests, un bon système Haute Fidélité doit rendre l'énergie de cette musique tout en gardant précision et justesse.

Ce qui étonne avec la platine Soulines est, justement, cette capacité à être extrêmement dynamique tout en fournissant une ligne de basse profonde et précise et surtout en ne tombant jamais dans la caricature. 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Cette platine est, pour son prix, vraiment étonnante. Elle possède à la fois les qualités d'une Rega RP10, légèreté du rendu musical, rapidité, dynamisme, et les qualités d'une Transrotor Zeit 1, ligne de basse précise, silence de fonctionnement.
Si je n'avais pas la chance, oui j'écris bien la chance, d'écouter régulièrement d'exceptionnelles platines vinyles au tarif trois fois supérieur, l'écoute de la Soulines Dostoyevsky DCX me satisferait entièrement et j'aurai vraiment beaucoup de mal à imaginer que nos chères galettes noires peuvent apporter encore un peu plus d'émotions et de plaisirs.

Les "Pros and Cons" : 
     + la beauté de l'objet classique et moderne à la fois, 
     + la qualité des matériaux employés, le superbe bouleau balte,
     + le rapport Qualité/prix,
     - à ce tarif rien,
 
Musiques écoutées :
  1. LP - Magma - Wurdah Ïtah (Wurdah Ïtah - Seventh Records ré-édition 2015)
  2. LP - Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't Stand The Weather - Epic 1984)
  3. LP - ACDC - For Those About To Rock (We Salute You - Atlantic 1981)
  4. LP - Pink Floyd - One Of These Days (A Collection Of Great Dance Song - Pathé Marconi EMI 1981) 
 
Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion AB, Yamaha A-S3000
Sources Soulines Dostoyevsky DCX - Ortofon Quintet Blue MC - Fonel Symphony
Enceintes : Fonel Eureka
Câbles de modulation : Studio Connections Platinum XLR et RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)

Lien BoutiqueSoulines Dostoyevsky DCX
 

Les Notes :

Fabrication : 17/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 19/20

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
dimanche, 24 mai 2015 11:03

Fonel Eureka : le test

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(40 Votes)
En ce très beau dimanche printanier, un choix cornélien se posait, que devais-je faire ? Enfourcher le vélo et me balader dans la campagne champenoise ou écouter un peu de musique et tester enfin ces superbes colonnes semi-actives (chaque enceinte est équipée d'un amplificateur en classe AB alimentant les woofer) que sont les Fonel Eureka.

Se replonger dans la musique à l'écoute d'un système d'une très grande musicalité, une semaine après le salon Haute-Fidélité de Munich fut un grand plaisir. Le système écouté, quoique très onéreux (environ 25.000 euros) procure beaucoup plus de plaisir que certains systèmes écoutés outre-Rhin dix fois plus voire vingt fois plus onéreux.
Pour débuter ce test, l'amplificateur sélectionné fut l'exceptionnel Fonel Emotion Classe A, il n'y a pas de mal à se faire du bien. Ensuite les écoutes furent confirmées avec le beaucoup plus neutre, plus droit amplificateur Leema Tucana II et le plus grand public Yamaha A-S3000.

FABRICATION :

Ces colonnes, très logeables dans un intérieur domestique, d'une hauteur de 1 mètre, présentent une superbe façade en vrai bois d'arbre (Complice) équipées chacune de quatre haut parleurs de marque Vifa, un grave "papier" de 20 cm alimenté par son propre amplificateur de 260 w., deux médiums "papier" de 10 cm et d'un tweeter dual-ring. Ce sont des enceintes closes donc, dans l'absolu, faciles à positionner mais comme pour toutes les enceintes réellement Haut de Gamme, les murs trop proches seront leur ennemis.

Caractéristiques
 :
Sensibilité 91,5 dB
Enceinte trois voies passive cde type close
bande passante : 22 - 35000 Hz
Puissance amplificateur AB pour la partie grave : 260 W
Ajustement du grave :  ± 3 dB
Dimensions : 1050 x 330 x 250 mm
Poids : 32 Kg (l'enceinte)


IMAGE :


Comme tout système Haut de Gamme qui se respecte, à l'écoute attentive (!) les enceintes disparaissent réellement, sur le Stevie Ray Vaughan, par exemple, les yeux clos, il devient impossible de les positionner avec précision dans l'auditorium. La scène sonore, devant nous est réaliste autant en profondeur quand largeur, ceci devient encore plus flagrant à l'audition de l'enregistrement Mercury du Shéhérazade de 1958 qui, si par les timbres reproduits date un peu, par son image, par l'espace tridimensionnel qu'il construit devant le mélomane est exceptionnel.
Nous retrouvons ces mêmes qualités sur le très réussi dernier album de Francis Cabrel, certainement son tout meilleur depuis longtemps. L'artiste se tient devant l'auditeur entouré de ses musiciens, nous sommes plongés dans un studio assez petit en grande intimité avec les intrumentistes. Bravo !

TIMBRES :

L'orchestre de 1958, à l'écoute des Eureka est très différent de l'orchestre de 2014. Sur le Shéhérazade, les timbres sont légèrement surannés, l'interprétation de Dorati sort des sentiers battus, l'oeuvre de Rimsky Korsakov devient presque rugueuse, violente loin des clichés vaporeux des Milles et une Nuits romantiques habituels, mais malgré cela les microphones, très certainement à tubes, rendent certes parfaitement la dynamique mais impriment une coloration à tous les timbres des instruments. Cette coloration très typique des 50's disparaît à l'écoute de la magnifique oeuvre de Addinsell qui, en un peu plus de 10 minutes, vous résume tout Rachmaninov. Là, le grand piano de concert s'installe dans l'auditorium avec sa dynamique, la main gauche plaque des accords vigoureux et précis reproduits à merveille tandis que la main droite égrene une multitude de notes perlées virevoltantes dans l'espace, nous oublions complètement le système audio pour prendre un réelle plaisir à vivre la musique. Et nous n'avions encore rien entendu...
Si vous connaissez Opus 51, vous savez certainement notre attachement à la musique fin de siècle du Vienne Impérial et encore plus à celle de Gustav Mahler. L'interprétation, en soit, des Knaben Wunderhorn par J. Norman est exceptionnelle quoiqu'en disent certains experts. Ici à l'écoute du LP elle devient MAGIQUE, la voix de la Diva est... "divanesque" ! Sa présence, sa dynamique, son timbre (les chanceux qui l'ont entendue en concert le savent) sont reproduits avec vérité, c'est à tomber ! Encore Bravo !


DYNAMIQUE :

Parlons vrai, le critère "dynamique" concerne plus les sources et encore plus l'amplificateur, écoutez un Devialet et vous comprendrez... que les enceintes. Encore plus important que la dynamique est la micro-dynamique, c'est à dire la reproduction sans tassement des plus infimes écarts dans l'intensité des notes (cf encore une fois le contre exemple Devialet). Mais certaines enceintes sont conçues, mal conçues, de telle sorte que toutes les notes sont pratiquement jouées avec la même intensité sonore, comme si le rendu musical optimal était celui d'un enregistrement transformé en fichier mp3 128 K. J'ai eu cette désagréable surprise, par exemple, à l'écoute des Tannoy Turnberry ou d'autres modèles de la marque Raidho ou  Scansonic, liste non exhaustive mais enceintes écoutées très récemment ayant ce grave défaut et me venant en tête.
Les Fonel Eureka sont loin de tout cela la dynamique reproduite arrive presque, j'ai bien écrit presque, à celle entendue lors de concert. La dynamique c'est la possibilité de reproduire avec silence les notes les plus faibles et avec aisance les nuances les plus fortes plus l'écart est grand, plus le respect de la réalité musicale est présente. Mais ces critères exigent des amplificateur très réactifs et costauds. Avec les Eureka se problème disparaît car elles s'occupent, avec grande maestria, elles-même de ce qui est le plus pénible pour un amplificateur, j'ai pointé cette fameuse gestion des notes les plus graves grandes consommatrices d'énergie.

TRANSPARENCE :

Ici aussi, si l'enceinte est conçue correctement avec des haut parleurs neutres, la transparence doit être de mise. Mais malheureusement, une très grande majorité des enceintes actuelles sont très colorées, les haut parleurs bien souvent utilisés qu'ils soient en céramique, en polypropylène ou tout autre matière exotique imposent aux timbres une coloration marquée c'est à dire créent des harmoniques audibles autour des sons reproduits...
Alors l'enceinte chante !
C'est étrange certaines personnes semblent être insensibles à ces harmoniques que j'estime disgracieuses pour preuve, la lecture d'un test concernant des enceintes Vienna Acoustics où le journaliste, certainement de bonne foi, concluait son article en écrivant que ces Grand Bach, puisqu'ainsi se nomme ces enceintes autrichiennes, sont des enceintes colonnes d'une très grande neutralité alors que c'est tout le contraire, tous les haut parleurs utilisés par ce constructeur impriment une coloration à la reproduction sonore de vrais instruments, et principalement des cuivres. Souvenez-vous de la trompette "en plastique" de Louis Armstrong Sourire

Fonel équipe toutes ses enceintes de haut parleurs assez simples et classiques, certains diront bon marché, utilisés dans les bandes passantes où ils s'expriment parfaitement d'où cette grande neutralité et transparence à l'écoute des réalisations du constructeur allemand. Seul souhait que nous pourrions avoir c'est une sensation encore plus grande de rapidité mais celle-ci ne se retrouve que dans certaines, très rares, réalisations très Haut de Gamme.

 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Arrêtons de rêver et retour sur Terre, en France, en Champagne et constatons qu'une paire d'enceinte à 9.500 euros ce n'est pas rien mais... Le mélomane, l'audiophile en a, pour une fois dans le monde de la Hi-Fi Haut de Gamme, pour son argent. L'écoute de ces enceintes, si vous possédez une vraie bonne et musicale électronique, est exceptionnelle. Des heures entières sans ressentir la moindre fatigue, l'envie de "galoper" d'une galette à une autre, le plaisir des émotions, la puissance d'un riff, le sursaut à l'attaque franche et décisive d'une caisse claire, la frayeur au triple forte d'un orchestre symphonique, tout ici est Magie.

Les "Pros and Cons" - hommage à Roger Waters Complice  : 
     + la beauté de la finition, vrai bois des façades des enceintes, 
     + les vraies qualités musicales,
     + la facilité d'emploi,
     - guère (je n'ai jamais compris ce qu'entendait pas là un trop célèbre journaliste),
     - le prix mais réellement justifié
 

Musiques écoutées :

  1. CD - Francis Cabrel - Dur comme Fer (In extremis - Sony Music 2015)
  2. CD - Addinsell - Warsaw Concerto (Piano Concerto, D. Angatsehewa - Ars production 2015)
  3. CD - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)
  4. LP - Mahler - Des Knaben Wunderhorn (J. Norman - J. Shirley-Quirk - B. Haitink - Philips 1976)
  5. LP - Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't Stand The Weather - Epic 1984)
  6. LP - ACDC - For Those About To Rock (We Salute You - Atlantic 1981)
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion A, Leema Tucana II et yamaha A-S3000
Sources : Fonel CD Simplicité - Soulines Dostoyevsky DCX - Ortofon Quintet Blue MC - Fonel Symphony
Enceintes : Fonel Eureka
Câbles de modulation : Studio Connections Platinum XLR et RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)
 

Les Notes :

Fabrication : 16/20
Image : 17/20
Timbres : 17/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 17/20 
Qualité/Prix : 18/20

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
jeudi, 07 mai 2015 10:39

Xavian Neox2 : lu dans la presse

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L'enceinte colonne Xavian Neox 2 vient d'obtenir les honneurs de la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son numéro du mois de mai 2015 (à lire ici) affirme :

"Après la bonne surprise des compactes Xavian testées dans notre numéro 202, c’est la confirmation du talent de ce constructeur tchèque que nous ont révélé les colonnes NeoX2. Dans cette tranche de prix et de produits, elles chamboulent l’ordre établi. Nous vous recommandons vivement de les écouter" (Dominique Mafrand)

Lien Boutique : Xavian Neox 2

 

samedi, 25 avril 2015 10:50

Ortofon MC Quintet Blue MC : une écoute

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Comme par inadvertance, depuis quelques jours, après m'être séparé de la superbe platine Soulines Edgar, reprise par le distributeur Exclusive Audio afin de permettre au magazine Haute Fidélité de la tester, j'écoute, je découvre la cellule Ortofon Quintet Blue MC installée sur un bras Jelco 750 et une platine Acoustic Signature.

Des cellules, depuis de nombreuses années, j'en ai écouté, de bonnes et malheureusement de nombreuses moins intéressantes. Là, cette cellule, pour le tarif d'une bonne MM, apporte tout le plaisir d'écoute d'une MC, d'une vraie MC : dynamique, précise, détaillée, fluidité... Dans cette gamme tarifaire, à ce jour, je pensais la Sumiko Blue imbattable, je me trompai, l'Ortofon en tout point est plus passionnante à écouter, elle repousse assez loin les bruits de surface des vieilles galettes noires et apporte cette écoute naturelle très rarement obtenue avec des cellules à moins de 500 euros.

Attention cette cellule est une MC (bobines mobiles) donc elle possède un niveau de sortie très faible, 0,5 mV à 1000 Hz, et nécessite pour être bien exploitée un préamplificateur phono de qualité, comme l'Edwards Audio MC1 par exemple.

Lien Boutique : Ortofon MC Quintet Blue MC

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Test paru dans le magazine Haute Fidélité n°207 (en kiosque dès aujourd'hui) et rédigé par Monsieur Philippe David.

"Lorsque nous laissons filer les plages musicales au lieu de revenir aux morceaux choisis pour évaluer tel ou tel aspect de l'écoute, c'est la preuve que nous sommes en présence d'un grand amplificateur.

Cet amplificateur mérite que l'on s'y intéresse pour ses nombreuses qualités, à commencer par sa haute musicalité. Une belle réussite."

Lien boutique : Fonel Emotion Classe AB MKII

mardi, 03 février 2015 10:25

Cantabile : lu dans la presse

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Cantabile : Palets de découplage pour électroniques et platines vinyles conçu et fabriqué par la société française basée à Reims Dilixaudio.
En test ce mois-ci dans le Haute Fidélité n° 206.

"... le registre grave est plus défini, mieux articulé et gagne en netteté... le registre aigu paraît également plus libéré, plus aérien. Cet apport de définition profite également au suivi dynamique et aux attaques de notes...
Grâce aux Dilixaudio Cantabile, la restitution sonore gagne de manière flagrante, en définition, en intelligibilité et en musicalité sur pratiquement tous les plans !"

lien Boutique : Dilixaudio Cantabile

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Dans le choix des câbles, comme dans le reste de mon installation, je privilégie toujours la neutralité. C’est pour moi la meilleure solution, car on fini toujours par se lasser des colorations que l’on trouvait pourtant agréable au début. J’en étais donc arrivé à acquérir des câbles de modularion « Studio Connections Monitor » qui correspondaient à mes attentes tout en restant dans des tarifs raisonnables, surtout que ma liaison préampli-ampli est longue de 8 mètres, XLR de surcroît, ce qui en fait vite une liaison onéreuse.

Après écoute, j’ai remplacé, ensuite, petit à petit, mes liaisons CD-préampli et pré RIAA-préampli par des « Studio Connections Référence » et, si le gain était sensible, je restais, maintenant je le sais, "bridé" par mes câbles Studio Connections Monitor de 2x8 m.

Dernièrement, grâce à une opportunité bien agréable, (merci à Opus 51 et à Studio Connections) j’ai pu remplacer mes 8m XLR.

Le remplacement du Monitor par le Référence Plus est un régal. Tout est meilleur, les détails ressortent mieux, les dernières petites duretés sont gommées, la micro-dynamique est plus perceptible, l’image est superbe, les plans sonores plus précis, plus stables, bien mis en valeur, la position des divers interprètes est facile à imaginer, c'est beaucoup plus joli dans l'aigu qui devient plus cristallin, surtout avec les vinyles et les SACD. On retrouve tous les infimes scintillements, toutes les signatures des différentes cymbales.
Les graves sont plus tendus, mieux définis et cela contribue à l’assise des masses orchestrales, elle aussi d’une stabilité exemplaire.
La neutralité est respectée et je retrouve ce qui m'avait plu dans le Monitor mais toutes les qualités sont exacerbées.

Lien Boutique : Studio Connections Reference Plus
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(8 Votes)
Dans son numéro Hors Série Spécial Vinyle le magazine "Haute Fidélité" a testé la belle platine allemande Acoustic Signature Wow, vous retrouverez, naturellement l'intégralité de ce test dans cette revue dont le numéro est le 205. En voici un extrait de la conclusion, article rédigé par monsieur Dominique Mafrand : 



"... Nous n'avons pas été déçus des écoutes effectuées avec cette platine qui offre pêle-mèle une restitution libre et gracieuse, des timbres bien nuancés, des prestations dynamiques de qualité et un très bon sens du rythme. Les technologies embarquées sur ce modèle d'introduction à la marque se retrouvent également sur le haut de gamme du fabricant... Si la cellule Edwards Audio C200, (installée par le distributeur) fournit  un bon travail global d'analyse, il nous a semblé qu'elle n'était pas tout à fait à la hauteur des performances dont est capable la Wow. Il ne faudra donc pas hésiter à passer au cran supérieur. Une découverte... à découvrir"


Lien Boutique : Acoustic Signature Wow 

dimanche, 28 décembre 2014 16:42

Edwards Audio IA1-R mk2 : le test

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(23 Votes)
Depuis maintenant plusieurs mois, nous avons l'occasion lors de démonstrations en compagnie de nos clients (ou visiteurs) d'écouter et de comparer, bien souvent avec le Rega Brio-R, cet amplificateur anglais. Les conclusions sont toujours les mêmes, les clients trouvent l'Edwards Audio vivant, dynamique et détaillé, il vous apporte la musique, les musiciens sortent des enceintes et vos pieds commencent à battre le rythme de la musique...

Sa présentation est à l'anglaise, simple et efficace. Il peut se voir ajouter, en option, une carte phono pour cellules MM


lien boutique : Edwards Audio IA1-R

Caractéristiques
 :

Puissance : 2 x 50 watts sous 8 ohms
Entrées : 3 x haut niveau RCA
Bande passante: 20-20.000 +/- 1.5 dB
Télécommande : oui

Musiques écoutées :

  1. CD - Michel Jonasz- Unis vers l'Uni (Unis vers l'Uni - Atlantic 1985)
  2. SACD - Keiko Lee - Fever (Delight - EMI 2008)
  3. CD - Elton John - Tonight (Live in Australia - MCA 1987)
  4. CD - Star Wars - Main Title (Star Wars - Sony 2004)
 
A l'écoute de la superbe interprétation de Fever par la japonaise Keiko Lee, nous sommes surpris par la reproduction de la dynamique. Le Edwards Audio IA1-R mk2, contrairement à la très grande généralité des petits amplificateurs stéréo, possède cette capacité à l'explosivité lorsque la musique le réclame et, c'est un vrai plaisir, nous avons l'impression d'écouter, ici, un gros amplificateur, bien plus onéreux.

Star Wars propose l'écoute d'un très grand orchestre symphonique composé de nombreux instruments aux timbres bien spécifiques et, là également, l'IA1-R s'en sort avec les honneurs, le hautbois reste un hautbois, les clarinettes possèdent leurs couleurs si marquées, les violons ont de la matière et les contrebasses de la définition, l'écoute est agréable et détaillée. L'orchestre se déploie et en largeur et en profondeur. 

Ces mêmes qualités sont retrouvées lors de l'écoute du Tonight en concert de Elton John. L'orchestre Australien envahit le fond de la salle d'écoute alors que le piano, mis légèrement en avant, garde ce côté dynamique et percutant que lui impose l'artiste.  

Edwards Audio IA1
 
Les écoutes se sont poursuivies, avec un vrai plaisir en utilisant bien d'autres enceintes (Monitor Audio Silver 6, AudioSolutions Euphony 90, Xavian Neox 1...), globalement les conclusions furent toujours identiques : 
     + qualités musicales très rares pour un amplificateur à ce tarif, 
     + puissance ressentie délivrée hors norme,
     + bande passante assez étendue, graves profonds et fermes, haut du spectre très détaillé sans agressivité,
     - finition à l'anglaise,
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Edwards Audio IA1-R mk2
Sources : Marantz SA-8005
Enceintes : Xavian delizia
Câbles de modulation : Black Rhodium Sonata
Câble Numérique : Black Rhodium Star USB
Câbles HP : Black Rhodium Solo DCT++
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
 

Les Notes :

Fabrication : 12/20
Image : 12/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 18/20
dimanche, 21 décembre 2014 17:56

Fonel Appassionata : lu dans la presse

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(11 Votes)

Le magazine "Haute Fidélité" pour son numéro 205 a commis un Hors Série Spécial Vinyle dans lequel vous pourrez lire le test du préampli-phono, que nous apprécions tant, le Fonel Appassionata. 

"Cette première approche avec la marque Fonel s'est avérée de bon augure. L'Appassionata a défendu haut et fort les couleurs du tube... Autour d'un schéma exclusif, le constructeur a conçu une électronique extrêmement musicale dotée d'un pouvoir d'analyse et d'un niveau de définition particulièrement élevés... il mérite une écoute dans les meilleures conditions pour en apprécier le potentiel."


lien boutique : Fonel Appassionata

mercredi, 08 octobre 2014 11:45

Xavian XN125 Junior : le test

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(11 Votes)

Le magazine haute Fidélité daté octobre 2014 n° 202 teste les enceintes Xavian XN125. L'article est élogieux même si les notes finales ne reflètent pas totalement le bonheur d'écoute du journaliste :

"La marque Xavian fait une première entrée sur notre territoire, entrée discrète par les dimensions réduites de la compacte 125 Junior, mais entrée remarquée par le bouquet subjectif que distille cette coquette acoustique. Au final, une belle fabrication à l'italienne et des haut-parleurs de qualité pour une restitution qui ne manque pas de charmes. Bienvenue à Xavian !"

Plus à lire au sein de magazine...

vendredi, 01 août 2014 12:18

Cantabile : le test

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(20 Votes)
J’ai eu la chance de participer à la mise au point de ces supports de découplage et j’ai donc suivi les différentes étapes de la conception et j’ai eu largement le temps d’apprécier les modifications et bienfaits apportés à la restitution sonore par les Cantabile.
Je possède 3 jeux des versions définitives, 1 sous les platines CD et vinyle et un sous le préampli.

Je vis donc avec les Cantabile depuis un bon moment maintenant et les gains qu’ils apportent sont nombreux :
  • les graves sont plus propres, plus définis, plus tendus, moins caoutchouteux.
  • Les voies humaines sont moins projetées.
  • La musique orchestrale est plus fluide, plus naturelle, plus « chantante ».
  • De nombreuses duretés disparaissent.


Sur mon système, les différences les plus flagrantes, d’une manière assez étonnante, sont pour le préampli. Ce préampli est un Coda 05X qui est très léger mais qui possède pourtant d’origine des pieds amortisseurs bien conçus.
Ou j’ai été le plus surpris c’est sous ma platine vinyle qui malgré ses 50 kilos a apprécié la présence des supports.

Par contre, sous l’ampli, aucune influence, mais celui-ci avait déjà été « sublimé » par la tablette de découplage Rogoz 3SG40.

Les appareils doivent être très fermement accouplés avec les supports (il faut appuyer très fortement sur les appareils tout en leur faisant subir des petits mouvements de translation pour que les pieds des appareils fassent « corps » avec les Cantabile).

A emprunter et à essayer car, à mon avis, le jeu en vaut la chandelle.

Lien boutique : Cantabile
lundi, 14 juillet 2014 12:31

Rega Elex-R : le test

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(108 Votes)
Depuis maintenant plusieurs semaines, nous "vivons" avec cet amplificateur anglais. Les premières heures, furent pénibles, très pénibles... Après trois jours de rodage intensif, tout se mit en place ou... presque tout.

Pour les futurs acquéreurs de ce produit Rega, faîtes très attention à la phase secteur, ce produit y est très sensible

L'amplificateur Rega Elex-R est le grand frère du superbe Rega Brio-R. Il développe plus de puissance (2 x 90 w sous 6 ohms) tout en gardant cette énergie, cette musicalité qui a fait du Brio-R un best seller mondial.


Son châssis reprend avec bonheur les lignes du Rega Elicit 2.

lien boutique : Rega Elex-R

Caractéristiques :

Puissance : 2 x 72 watts sous 8 ohms
Entrées : 1 x phono MM, 4 x haut niveau RCA
Sorties : 1 x pré-out, 1 x tape out
Télécommande : oui

Musiques écoutées :

  1. HD - Bill Cobham- Stratus (Spectrum - Atlantic 1973)
  2. HD - Goldfrapp - Jo (Tales Of Us - Mute Records 2013)
  3. HD - Haendel G. F. - Cleopatra, Arias de J. César (Natalie Dessay, Haendel Cleopatra, Giulio Cesare - Virgin 2011)
  4. CD - Gov't Mule - Captured (Shout! - Provogue Records 2013)
 
A l'écoute du légendaire "Stratus" de Bill Cobham, où nous pouvons nous délecter de la superbe guitare de Tommy Bolin (future et éphémére "lead guitar"  de Deep Purple), nous sommes impressionnés par la dynamique et le rendu vif et rapide de la batterie de Bill Cobham, cette musique jazz-électrique qui demande beaucoup à l'amplificateur n'effraie pas l'Elex-R. Notre seule réserve sur ce type de musique, très dynamique, est la présence de quelques duretés dans le haut du spectre sonore et, quoique nous fassions, changement, des câbles, changement des enceintes, ces duretés furent persistantes mais globalement, ici, peu dérangeantes.

Golfrapp est un groupe britannique apparenté à l'électropop. En 2013 sort un album assez planant dont le titre Jo raisonne en écho à une chanson très connue du chanteur Belge Jacques Brel ! Et là, à l'écoute de l'Elex-R les affaires se gâtent... un peu. La voix d'Alison Goldfrapp, dans le haut du spectre est retransmise avec quelques duretés inhabituelles. Le rendu sonore, quoique très dynamique, pour un amplificateur Rega, rappelons nous le Mira 3 qui était d'une nonchalance renversante, a tendance à être orientée vers le haut du spectre, donc il faudra faire très attention aux câbles et surtout aux enceintes associés à cet amplificateur. Les câbles Rega, qui tronquent légèrement la bande passante devraient lui convenir à ravir.

En 2011, Natalie Dessay et Emmanuelle Haïm ont commis un bel album d'airs de Haendel. A l'écoute de l'air "Tutto puo Donna Vezzosa" le Rega Elex-R montre quelques limites. Si toutes les attaques sont fidèlement rendues, les timbres quant à eux sont trop simplifiés, les violons sonnent "creux", un peu synthétiques et là également le haut du spectre sonore possède une légère tendance à être mis en avant et à être difficile à supporter, tout du moins pour nos oreilles.
 
Les écoutes se sont poursuivies, avec très peu de plaisir, durant de nombreuses heures en utilisant bien d'autres enceintes (Cabasse, Monitor Audio, Xavian, Neat acoustics...), globalement les conclusions furent toujours identiques : 
     + finition et design de l'appareil de qualité, 
     + dynamique surprenante pour un amplificateur Rega surtout lorsque nous nous souvenons du Mira,
     + bande passante assez étendue, grave bien reproduit avec fermeté et célérité,
     - scène sonore légèrement étriquée, la musique a du mal à se développer dans le pièce d'écoute,
     - timbres des instruments acoustiques simplifiés
     - quelques duretés persistantes dans le haut du spectre sonore.

ATTENTION : il nous faudra confirmer ce test avec un autre Rega Elex-r car il est plausible, enfin nous l'espérons, que le modèle testé possède quelques défauts car à écouter le distributeur Rega en France, l'Elex-R n'est pas ce que nous avons entendu ! 


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Rega Elex-R
Sources : DAC Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Aurelia Ambera
Câbles de modulation : Black Rhodium Phantom DCT++ RCA
Câble Numérique : Studio Connections Monitor
Câbles HP : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
 

Les Notes :

Fabrication : 15/20
Image : 11/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 11/20 
Qualité/Prix : 11/20
vendredi, 30 mai 2014 10:36

Rogoz Audio 3SG40 : le test

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(10 Votes)

Pour des raisons esthétiques, j’en avais assez d’avoir mon ampli de puissance posé à même le sol, j’ai investi dans une tablette de découplage Rogoz 3SG40, une tablette tripode, lourde, dont les pieds sont sablés, et avec une planche MDF de 40mm d’épaisseur.

Première constatation, et premier point positif, mon ampli US avec son transfo, lui aussi, US (60Hz) qui « ronronnait » de temps en temps est devenu complètement silencieux. Cela est un avantage pas si surprenant, la carcasse de l’ampli est plus stable sur un tripode et peut avoir moins tendance à vibrer.

Ensuite, comme d’habitude, je me mets à écouter de la musique. Très rapidement je suis interpellé par ce que j’entends. J’ai l’impression que la musique est encore plus belle et plus fluide que d’habitude. Le médium est encore plus joli, plus défini. Le léger creux dans le bas médium que j’ai d’habitude a disparu !

Fini l’écoute distraite, le mélomane redevient audiophile et les disques de test, bien connus, défilent …

Je suis obligé de me rendre à l’évidence, le support Rogoz intervient ! Pas d’explication, une simple constatation.

Le lendemain un ami mélomane me rend visite, on écoute les disques qu’il a amenés et lui aussi, au bout d’un moment, me demande ce que j’ai changé dans mon installation trouvant l’écoute encore plus agréable que d’habitude. Il est aussi surpris que moi quand je lui dis que le seul changement est le support de l’ampli.

Evidemment, affaire à suivre, avec des essais dans des configurations différentes, mais, en tout cas, voilà qui peut amener à choisir ce genre d’élément apparemment pas si « passif » que cela.

En vente ici : http://www.hifi-meubles.com/support-decouplage-audio/573-rogoz-audio-3sg40.html

mardi, 20 mai 2014 08:01

Fonel Appassionata : le test

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(20 Votes)

Le préamplificateur-phono Fonel MM et MC se présente dans un superbe châssis anti-résonnant lourd et stable. Il est équipé de lampes et de transformateurs spécialement étudiés pour transmettre l'émotion musicale...


Musiques écoutées :

  1. Stravinsky - Le sacre du printemps Cleveland Maazel Telarc
  2. Brahms - Un requiem allemand Vienne Giulini DG
  3. Tchaikovky - Symphonie 6 Leningrad Mrawinsky DG
  4. Berlioz - Symphonie fantastique Boston Munch Living Stereo
  5. Mendelssohn - Octuor op.20 St Martin in the field Philips
  6. Prokofiev - Alexandre Newsky Londres Abbado DG
  7. Borodine - Quatuor n°2 quatuor Borodine Decca
  8. Moussorgsky - Tableaux d’une exposition Chicago Reiner Living Stereo
  9. Bill Evans - at the Montreux jazz festival Verve
  10. Keith Jarret - the Koln concert ECM
  11. Codona - 1 et 3 ECM
  12. Kari Bremnes - “Reise” enregistrement public
  13. Pink Floyd - The final cut Pathe Marconi
  14. Et plein d’autres, pour le plaisir, pendant 15 jours d’écoute purement vinyle, ce qui ne m’était pas arrivé depuis de nombreuses années …


Evidemment, il y a maintenant de nombreuses années (plus de 45 ans…) que j’écoute du vinyle. De plus, je n’ai jamais arrêté, le CD venant en complément à partir de 1991.
Au fil du temps et des platines, j’en suis arrivé à une Le Tallec Stad S avec un bras Unitrac 1 et un SME 3012. Le SME me permet de tester et de changer relativement rapidement de cellules. Ensuite, celle considérée comme la meilleure du moment est installée sur l’Unitrac 1.

Au fil des années et des écoutes (et des moyens grandissants) je me suis « spécialisé » sur les bobines mobiles (MC).
Actuellement sont encore fonctionnelles deux Mayware, une MC4 et une MC7V, une DL103, une Supex 900 et une Benz ACE, soit deux cellules demandant une charge d’environ 40 ohms (DL103, ACE) et trois autres une charge d’environ dix ohms.

Jusqu’à maintenant l’écoute de différent pré-pré MM ou MC m’avait amené à toujours préférer l’adaptation d’impédance des MC par un transfo : meilleure dynamique, meilleur rapport S/B, surtout pour les dix ohms dont l’adaptation purement électronique est toujours un problème.
Actuellement j’ai donc plusieurs transfo, deux pré-pré MM fixe en impédance (un à JFET, un à ampli op) et un pré-pré à tubes à impédance variable (10 ohms à 47 k, 10 valeurs), donc universel (MM, MC) qui me permet, en plus, de « dégrossir » l’impédance de charge optimale des cellules essayées.
Jusqu’à présent les différents pré-pré que j’avais pu essayer apportaient leurs propres « couleurs » sonores, images et dynamique plus ou moins prononcées et si certains m’ont plu, aucun ne m’a amené à l’achat.
Mon premier contact avec l’Appassionata a tout de suite confirmé tout le bien que je pense des produits Fonel et cette première impression m’a poussé à ramener l’appareil chez moi.
L’Appassionata qui m’a été confié est un modèle muni d’un interrupteur MM/MC, mais il existe en version soit MM "Sonata", soit MC "Symphony".
En MC l’entrée est équipée de transfos et c’est un pré-pré à tubes. N’ayant pas voulu l’ouvrir je ne saurais dire si ces transfos sont « made in Fonel » ou sous-traités. L’Appassionata « MC » est optimisé pour la Benz Wood, donc 40 ohms. La partie électronique comprend cinq tubes. Comme toujours la finition est exceptionnelle. La première prise en main est sidérante par son poids conséquent (largement aussi lourd qu’un intégré de deux fois cent watt). On n’a pas dû lésiner sur les alimentations HT et BT.

L’écoute proprement dite a été effectuée sur plusieurs jours et avec la Benz ACE, après vérification qu’en MC, l’optimisation d’impédance était bel et bien à 40 ohms (la Supex était sur amortie et son côté vivant étouffé).
Ce qui frappe d’emblée, c’est la profondeur, la qualité de l’image stéréophonique, la richesse des détails (surtout des micro-détails) et l’incroyable définition qui va avec. On se retrouve au plus près de la musique grâce à une beauté des timbres sidérante.

Puis au fil des disques écoutés, on découvre un grave exceptionnel de tenu, de profondeur et de différenciation des hauteurs tonales (timbales et percussions du Sacre). Malgré ses tranfos d’entrée, aucune limitation de bande passante dans le grave, visiblement Fonel a fait l’impasse sur les risques de « rumble » et c’est tant mieux !
On remarque aussi un aigu chatoyant et très diversifié qui permet de reconnaître les différents timbres des cymbales (jazz).
La dynamique est « Kolossal » mais naturelle, la montée en puissance des orchestres symphoniques est sidérante. On retrouve ici la « vie » donnée par des tubes bien utilisés.
Mais ce qui est également stupéfiant c’est de découvrir des micro-détails passés inaperçu jusqu’à maintenant sur des disques hyper connus. C’est incroyable la richesse des vinyles dont une partie passe à la trappe avec d’autre pré-pré pourtant, soi-disant, sophistiqué et porté aux nues par les revues …
Nous sommes en 2014 et le vinyle n’a pas encore fini de nous étonner.
Vous aurez compris que, pour moi, cet Appassionata est incontournable pour tout amateur de lecture vinyle et que je connais maintenant mon prochain achat …

Remarque : J’ai effectué également des écoutes en position MM avec un transfo externe et la Supex 900 et j’ai retrouvé les mêmes impressions
 
dimanche, 30 mars 2014 17:43

Xavian XN125 Junior : le test

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"L'harmonie est la combinaison judicieuse de divers éléments afin de créer un Tout. Nos créations sont en constante évolution et amélioration afin de poursuivre la conquête de la Musique. Le souci maniaque du détail démontre la passion que nous avons de notre travail. Depuis 1995, notre mission est de construire des enceintes acoustiques d'un très haut niveau d'exigence, utilisant des matériaux et composants d'origine italienne ou scandinave. Nous avons, maintenant, la chance que nos produits soient distribuées et appréciées dans le monde entier." (Roberto Balertta, fondateur de la marque Xavian)


Xavian XN125 Junior se présente comme une enceinte bibliothèque de taille et volume modeste (285 x 180 x 275 mm). Elle est équipée de deux haut-parleurs de marque Scan-Speak, un basses/madium de 15 cm conçu en collaboration avec la société Xavian et un tweeter "Ring Radiator" qui combine les avantages des technologies à dôme et "planar". Leur finition en vrai placage bois est exemplaire. Ces enceintes sont fabriquées à la main en République Tchèque

Spécifications techniques :

Systeme 2 voies accordée en bass-reflex
Cabinet : 22 mm MDF fait main doublé d'une absorption bitume
Bande passante (-3 dB dans l'axe) : 49 - 30000 Hz
Connecteurs : 1 paire acceptant câbles nus, fourches et bananes exclusivité XAVIAN
Impédance nominale : 4 ohms
Fréquence de crossover (entre les deux hp) : 2600 Hz
Sensibilité ( 2V / 1m) : 86 dB
Puissance d'amplification recommandée : 30 - 120 W
Poids : 8 kg


Musiques écoutées :

  1. CD - Rock Candy Funk Party - Octopus-e (Takes New Yorkl - Provogue 2014)
  2. CD - John DeFrancesco - House Of the Rising Sun (Jazz goes Pop - HighNote 2008)
  3. HD - Conspirare - Motherless Child (Sing Freedom African American Spirituals - HM 2012)
  4. CD - Gov't Mule - Captured (Shout! - Provogue Records 2013)
Quel son ! Rock Candy Funk Party est un super groupe composé de musiciens rock, jazz d'exception (pour en savoir plus un petit clic ici). Le son que nous retransmet les petites bibliothèques Xavian XN 125 Junior fixées à leurs pieds Xavian est ahurissant de puissance, de fermeté et de détails. une révélation ! Certes l'infra-basse est absente mais le reste de la bande passante de 70 Hz à 20.000 Hz est bien présent sans aucune boursouflure, avec une très belle linéarité. Sur cet enregistrement "live" la scène sonore reconstruite (?) par l'ingénieur son est profonde et large, les instruments respirent et nous suivons ce concert exceptionnel avec un grand bonheur.

Tout autre registre qu'est l'interprétation des "Portes du Pénitencier" par l'organiste (électrique) jazz John DeFrancesco. Les points importants à remarquer dans cet enregistrement, ce sont les attaques des notes par l'orgue électrique qui contrairement à son grand frère acoustique (?) impose des transitoires difficiles à reproduire pour des enceintes médiocres, elles doivent être riches en harmoniques et franches sans bavure, les Xavian XN 125 Junior excellent à cet exercice. Elles sont rapides, enjouées et riches en matière.

Le choeur américain Conspirare est parmi ce qui se fait de mieux aujourd'hui, leur interprétation du Spiritual Motherless Child est de toute "beautée". Les Xavian XN125 Junior rendent justice à la dynamique du choeur du tripe piano de l'introduction aux triple forte de la soliste. La qualité des voix nous est retransmis avec beaucoup de réalisme. Ici nous ne distinguons aucun tassement de la dynamique, seul l'infra basse est en retrait, en ajoutant le caisson Xavian New Basso, la différence à l'écoute est flagrante surtout quant au niveau de la scène sonore qui gagne énormément en profondeur et en largeur, les murs du salon d'écoute disparaissent.


Au vu de leur tarif, nous ne voyons pas ce que nous pouvons demander de plus au Xavian XN125 Junior, à notre connaissance et en toute objectivité leurs seules concurrentes que nous leur connaissons sont les Aurelia Magenta qui proposent une écoute plus analytique mais moins distinguée.

Si vous recherchez de très bonnes enceintes bibliothèques alors vous devez écouter les Xavian ! 

 
 


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Onix A65
Sources : Onix cd15a
Enceintes : Xavian XN125 Junior
Câbles de modulation : Studio ConnectionsMonitor RCA
Câble Numérique : Studio Connections Monitor
Câbles HP : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
 

Les Notes :

Fabrication : 17/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 18/20
jeudi, 27 mars 2014 10:18

Onix A65 : le test

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(42 Votes)
L'amplificateur stéréo Onix A65 nous arrive tout auréolé de son titre Diapason d'Or 2013, nous regardons la bête dans les... boutons, elle a fière allure, sa construction est irréprochable en sera t'il de même de sa musicalité ?



Spécifications techniques :

Conception interne : Double mono
Composants : Transistors de puissance Sanken / Condensateurs Nichicon Gold Tune (4x10 000uF/63v) / Diodes 8 x MUR8100 / Transfo torique 420VA
Séparation pré-ampli / ampli : Oui (entrée By-pass)
Puissance : 2x66 Watts RMS sous 8 Ohms / 2x125 Watts sous 4 Ohms
Taux de distorsion : < 0,003 %
Rapport Signal/Bruit : >91 dB
Bande passante : 10 Hz - 30 kHz
Entrées Audio : RCA (x6, dont Bypass)
Sorties Audio : RCA / Casque
Sortie Haut-Parleurs : 1 paire d'enceintes
Télécommande : Télécommande fournie
Dimensions (L x H x P) : 430 x 109 x 401 mm
Poids : 10,5 kg


Musiques écoutées :

  1. CD - Thomas Newman - Grand Bazar istanbul (Skyfall - Sony 2012)
  2. HD - Karl Seglem - Aret Hallar (Norskjazz.no - Ozella 2013)
  3. CD - A. Vivaldi - Concerto pour violon RV 234 (D. Hope et le Chamber Orchestra Of Europe - DG 2008)
  4. CD - Gov't Mule - Captured (Shout! - Provogue Records 2013)
 
A défaut de regarder un film, pour débuter ce test, écoutons la Bande Originale du James Bond 007 Skyfall et surtout son tout début qui décrit une course poursuite ahurissante dans le Grand Bazar d'Istanbul où on peut entendre quelques instruments typiques de l'orient. Fermons les yeux et les enceintes disparaissent, la musique envahit l'auditorium, il y en a un peu partout, du vrai 70 mm sonore. Les graves abyssaux sont très bien gérés par  cetamplificateur qui tient à merveille les enceintes. Malgré le haut volume sonore de l'écoute nous ne percevons jamais d'agressivité dans le haut du spectre, deux très bons points à mettre au crédit de l'Onix A65.

"Aret Hallar" du saxophoniste norvégien Karl Seglem propose une introduction à la l'archet de la Contrebasse d'une beauté surprenante sur un thème folklorique typique des pays nordiques. Il se poursuit par l'arrivée de la batterie, du saxophone et du piano. Cet enregistrement est magistral (ici en version Haute Définitiion, distribué par Linn) de par la qualité des timbres et la dynamique qu'il restitue. L'amplificateur Onix A65 ne se plaint pas et nous délivre, en particulier sur les impacts de la caisse claire et des toms de la batterie une énergie hors du commun proche (sic) de la "vraie vie". Quant aux timbres, il semblent eux aussi véridiques. Le saxophone est à la foi suave et vigoureux, le piano boisé et métallique, la contrebasse tout en rondeur et fermeté. Une réussite !
 
A l'écoute du concerto de Vivaldi interprété par la star Daniel Hope et son Gagliano de 1769, nous sommes émerveillés par les couleurs de ce magnifique instrument équipé de cordes en boyaux filées de métal. Cet enregistrement nous offre, via l'amplificateur  Onix A65, un pur moment pure instant d'émotions musicales, la musique de Vivaldi coule avec bonheur et joie de vivre.

Faut-il encore présenter le groupe américain Gov't Mule, ce jam band issu des rangs des Allman Brothers ? Ici, nous changeons de registre et nous essayons à la musique électrique (sic), guitares, Warren Haynes, un régal, claviers, basse électrique et batterie. L'amplificateur de conception anglo/italienne est toujours autant à son aise, son énergie, en réalité, la grande qualité de son alimentation (420 va pour 2 x 65 w., il y a de la marge) lui permet de tenir avec facilité les enceintes même de belles colonnes comme les AudioSolutions Euphony 140 qui restituent sans broncher le 40 Hz.  Rien n'est brouillon, tous les instruments trouvent leur emplacement et cela respire, nous pouvons nous amuser à suivre les méandres de la basse parmi les coups de grosse caisse. Là encore un sans faute pour l'Onix A 65

Pour conclure, nous pouvons affirmer sans crainte et arrières pensées que l'amplificateur Onix A65 représente ce qui existe de plus performant, de plus musical, de plus neutre dans une gamme de prix allant de 1.500 à 2.500 euros. Il est très agréable à écouter sur tous les types de musique, de Vivaldi à Daft Punk. Il est, à ce jour, pour nos oreilles, sans concurrence, que ce soit un Naim, un Roksan, un Marantz... aucun n'affirme cette neutralité, ce dynamisme et surtout cette bande passante virtuose.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Onix A65
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
 

Les Notes :

Fabrication : 15/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 18/20
 
mercredi, 05 mars 2014 11:52

Acoustic Signature Wow : le test

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Acoustic Signature, société allemande, conçoit et fabrique en Allemagne des platines vinyles depuis de nombreuses années. Pour cela, elle a investi dans les fraises les plus modernes (voir le petit film ci dessous). La qualité des éléments Haute Fidélité produit est exceptionnelle. 



Effectuer le test d'une platine vinyle est quelque chose d'un peu compliqué... Car que testons-nous ? La platine ? Le bras ? La cellule ? Le préamplificateur phono ? Et si nous testions le tout !

Présentation de ce très bel objet : plateau en aluminium de 24 mm d'épaisseur et d'un poids de près de 4,5 kg, chassis de 25 mm d'épaisseur lourd et stable, 3 pieds réglables en hauteur, moteur synchrone géré électroniquement (mircoprocesseur à une fréquence de 20 MHz) utilisant la technologie "small ALPHA", bras Rega RB202, cellule MM Nagaoka MP150 et préamplificateur-phono Acoustic Signature Tango Mk3. 


Musiques écoutées :

  1. Charlie Byrd - At Seventeen (Direct To Disk Limited Edition - 45 rpm - 1977)
  2. Johnny Cash - Rowboat (Unchained - American Recording 1996)
  3. Paolo Conte - Hemingway (Concerti - CGD 1986)
  4. Joe Jackson -  Shanghai Sky (Big World - A&M 1986)
A la première écoute, l'oreille et le corps sont impressionnés par le suivi rythmique que propose cette platine vinyle, surtout pour une platine dont le prix est nettement inférieur à 2.000 euros. Jusqu'à ce jour, nous pensions que seule la Roksan Radius, dans cette même gamme de prix quoique ayant un tarif un peu supérieur, était la seule platine à assurer ce type de qualité, nous étions dans l'erreur, l'Acoustic Signature Wow va encore plus loin...
La musique, ici distillée par cette allemande, possède toutes les qualités que possèdent des systèmes "vinyles" bien plus onéreux ; dynamique, subtilité, finesse, précision, scène sonore.

A l'audition de l'admirable album live de Joe Jackson, Big World, nous sommes agréablement surpris par la stabilité et l'homogénéité de l'image sonore, tous les instruments règnent sur leur espace et la voix de l'artiste occupe le devant de la scène. L'autre point très positif est la linéarité de la bande passante proposée, rien n'est mis en avant, rien n'est oublié, la ligne de basse n'est jamais boursouflée mais la basse électrique de Rick Ford est facile à suivre et surtout propose une belle diversité dans ses interventions. Les notes aiguës du piano de Joe jackson sont rapides, précises, ciselées mais pas agressives ; un beau moment de musique !

Toujours ces charmes retrouvés à la dégustation du "live" de Paolo Conte. La voix du charmeur italien prend ici toute sa dimension et nous nous laissons bercer par les superbes compositions du jazzman italien. Rien à redire l'émotion transpire...

Certains d'entre vous se souviennent peut être des premiers albums de samba brésilienne (pléonasme ?) "jazzifiant", dans les années 60 qui en "guest stars" annoncés Stan Getz et le guitariste Charlie Byrd ? Nous retrouvons sur le standard "At seventeen", ce même guitariste qui dans une édition vinyle audiophile en 45 tours/minute distille une version où les cordes de son instrument sont à la fois douces, percutantes et subtiles. La Wow, comme tout bon système vinyle, excelle dans les transitoires, les attaques sur les cordes sont absolument divines, le guitariste est là devant nous et il nous suffit de clore les yeux et nous sommes transporté dans la salle de concert en compagnie des musiciens. 

Vous l'aurez certainement deviné, nous sommes conquis. La Wow s'affirme, dans sa gamme tarifaire, comme la meilleure platine vinyle que nous avons écouté jusqu'à ce jour. Par curiosité, nous avons fait quelques modifications et avons changé le câble de modulation, celui qui va du bras au préamplificateur phono, le gain fut immédiat ; plus de détails, dynamique accentuée, graves plus profonds, scène sonore encore plus vaste. Une merveille pour quelques dollars de plus...


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel "Emotion"
Sources : Acoustic Signature Wow et Acoustic Signature Tango MK3
Enceintes : Audes Excellence 3
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

Les Notes :

Fabrication : 15/20
Image : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 18/20

samedi, 11 janvier 2014 11:04

Trigon Recall II : le test

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En septembre 1996 deux ingénieurs allemands décidèrent de s'associer afin de créer une entreprise qui allait concevoir et commercialiser du matériel Haute Fidélité Moyen-Haut de Gamme à prix réaliste. Trigon était né et se situe, aujourd'hui, proche de la commune de Cassel.
Trigon
c'est le "made in Germany" dans toute sa splendeur. Les électroniques sont construites comme des chars d'assaut donc de ce côté il n'y aura pas de soucis de longévité.

Pour évaluer les qualités musicales du lecteur "entrée de gamme" du constructeur allemand, nous l'avons comparé à deux des platines de référence, au moins à nos oreilles, situées dans la même gamme tarifaire : le lecteur/DAC Rega Saturn-R  et la platine CD-DAC Marantz SA14s1.

En avant la musique...
 


Musiques écoutées :

  1. CD - Bernard Lavilliers - L'empire du milieu (Arrêt sur image - Universal 2002)
  2. CD - CW Gluck - Orfeo ed Euridice (Che Puro Ciel - Harmonia Mundi 2013)
  3. CD - Hilary Kole - The Snake (Haunted Heart - Justin Time Records 2009)
  4. CD - Steven Richman - Nutcracker Suite (The Nutcracker Suites - Harmonia Mundi 2013)
 
Dès les premières minutes d'écoute ce lecteur Trigon impose des qualités musicales similaires à celles exposées par le lecteur de CD Roksan Caspian M2, la même clarté, la même légèreté dans le grave mais il distille plus d'informations et donc plus de détails. L'image sonore est précise mais manque un peu et de largeur et de profondeur, surtout par rapport à ce que présente la platine Marantz SA14s1 qui elle dispense une écoute plus fluide, plus précise encore et surtout décortique une ligne de basse plus profonde et rapide.
Par rapport au Rega Saturn-R le Trigon est plus lumineux et sa courbe de réponse a une légère propension à s'accentuer vers le haut medium ce qui le destine, de préférence, à des systèmes Haute Fidélité possédant une écoute sombre et un peu terne. Comme son concurrent anglais, le Trigon, par rapport au Marantz est un peu nonchalant, les attaques sur les percussions par exemple sont un peu plus paresseuses, moins immédiates, mais il vrai, qu'ici, le nouveau Marantz SA14s1 excelle.
Quant au rendu des timbres, il n'y a rien à signaler de particulier, les cuivres, les cordes, les vents sonnent vrai, les voix ne semblent pas voilées et la présence des instrumentistes est correctement rendue.

En conclusion, le Trigon est un lecteur de CD correct qui propose l'avantage de posséder des sorties symétriques. Son acquéreur ne se sentira pas floué et profitera des qualités musicales de cet "allemand" durant de nombreuses saisons. Son seul gros défaut, à ce jour en France, est son tarif. Un repositionnement à moins de 2000 euros en ferait un très bon rapport Qualité/Prix.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel "Emotion"
Enceintes : PSB Synchrony One
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

 

Les Notes :

Fabrication : 13/20
Image : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 13/20
lundi, 06 janvier 2014 10:26

Rega Saturn-R : le test

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(34 Votes)
Est-il encore nécessaire de présenter l'entreprise anglaise Rega, spécialisée dans les éléments Haute Fidélité au rapport Qualité/Prix/Musique impressionnant ? La réponse se découvre dans la question. L'entreprise sise dans le comté de l'Essex vient de nous délivrer sa nouvelle platine CD Saturn-R qui remplace, avantageusement nous l'espérons, la feue platine CD Saturn.
Petit tour du propriétaire ; comme toutes les platines CD Rega, la Saturn-R se voit dotée, sur son dessus, d'une trappe CD, son châssis est identique à celui de l'amplificateur Rega Elicit-R, sa présentation est sobre mais qualitative ce qui, chez Rega, est un événement. La surprise la plus attendue, nous la trouvons en découvrant l'arrière de l'appareil : la Saturn-R fait également office de DAC, elle possède plusieurs entrées numériques (spdif) et une entrée USB asynchrone (24-192 kHz). Ces sorties analogiques sont exclusivement sur connecteur RCA, ici pas de XLR donc pas de symétrique... Cela saurait-il être une petite erreur de conception pour les platines/DAC de ce prix ?
Pour évaluer les qualités musicales de cette nouvelle née, nous l'avons comparée à deux des platines références, au moins pour nous, situées dans la même gamme tarifaire : le lecteur de CD Roksan Caspian M2 et la platine CD-DAC Marantz SA14s1.

En avant la musique...
 


Musiques écoutées :

  1. CD - Bernard Lavilliers - L'empire du milieu (Arrêt sur image - Universal 2002)
  2. CD - CW Gluck - Orfeo ed Euridice (Che Puro Ciel - Harmonia Mundi 2013)
  3. CD - Hilary Kole - The Snake (Haunted Heart - Justin Time Records 2009)
  4. CD - Steven Richman - Nutcracker Suite (The Nutcracker Suites - Harmonia Mundi 2013)
Le Saturn-R est un bon lecteur de CD, sa bande passante est étendue, le rendu des graves est précis, les aigus ne sont jamais ni mordants, ni agressifs.

Comparé au lecteur Roksan Caspian M2, le Rega distille une sonorité un peu plus mate et naturelle, le haut du spectre possède alors plus de subtilité et de finesse sans une once d'agressivité ce qui n'est pas toujours le cas du Roksan (attention aux câbles). Pour le registre grave, là il n'y a pas photo, les fondations de la construction musicale sont beaucoup plus structurées à l'écoute du Rega. Alors que sur les passages complexes, le Saturn-R propose une image plus holographique, plus réaliste.

Ce qui enchante à l'écoute de la platine Rega c'est le côté très naturel du rendu musical, les timbres (voix, cuivres, cordes...) paraissent vrais et ne lassent jamais malgré peut être une légère coloration type "analogique". L'image sonore est bien construite et la musique communique avec l'auditeur qui n'a jamais à fournir d'efforts pour apprécier les artistes qui jouent rien que pour lui, quelle chance !

Le seul petit bémol que nous avons constaté lors de ces longues heures musicales et le léger manque de rapidité sur les transitoires. Cela devient flagrant lorsque nous comparons le Saturn-R avec le tout nouveau Marantz SA14s1 qui propose une écoute un brin plus vivante, plus dynamique et plus précise mais à un tarif supérieur.



Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel "Emotion"
Sources : Rega Saturn-R
Enceintes : PSB Synchrony One
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

 

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 14/20