Frederic

Frederic

Monk : Live At the It Club (oct. 1964)

Artistes principaux : T. Monk (piano), Charlie Rouse (saxophone ténor), Larry Gales (contrebasse), Ben Riley (batterie)
Paru en 1982 , Columbia Records
Genre : Jazz, Quartet
Note Technique : 7.5/10
Lien Qobuz : T. Monk

lundi, 28 octobre 2024 13:14

Paris Audio Video Show 2024

"Le Paris Audio Video Show 2024 : Chronique d'un naufrage annoncé"

Chronique non sollicitée d'un visiteur qui préfère garder l'anonymat, pour éviter d'être banni à vie du monde audiophile

En ce dimanche d'été indien où les Parisiens brunissaient aux terrasses des cafés, je m'engouffrais dans ma berline électrique - parce qu'il faut bien jouer le jeu de la vertu écologique contemporaine - direction la Mecque annuelle de l'esbroufe acoustique : le Palais des Congrès de Paris. Un bâtiment aussi adapté à la haute-fidélité qu'une patinoire l'est à un concours de château de sable.

Accompagné de Jérémy, rapidement évaporé dans la nature (sans doute a-t-il eu un sixième sens), je me suis armé de mon appareil photo pour documenter ce que j'anticipais déjà comme le Titanic de l'audio 2024. Trois heures durant, tel un anthropologue en territoire hostile, j'ai arpenté les coursives de ce paquebot à la dérive, où les watts se comptent en millions et le bon sens en milligrammes.

Parlons-en, de ces démonstrations qui donnent envie de se reconvertir dans l'écoute de transistors AM. Dans des salles aux propriétés acoustiques dignes d'une cabine téléphonique, des systèmes audio valant le PIB d'un petit État insulaire s'égosillent lamentablement. Imaginez Pavarotti chantant dans votre salle de bains, avec l'acoustique qui va bien, mais en cent fois plus cher. Le plus fascinant ? Voir les visiteurs hocher gravement la tête devant ces aberrations sonores, comme des sommeliers approuvant du Château Margaux coupé à l'eau du robinet.

PAVS2024 Opus51 02

Le royaume de la vidéo n'est pas en reste. Hisense et TCL, ces géants chinois qui réinventent le noir chaque année, présentent fièrement leurs derniers écrans - déjà obsolètes le temps d'écrire cette phrase. Les commerciaux s'époumonent sur des "innovations révolutionnaires" qui seront bradées dès novembre sur tous les sites de e-commerce. C'est le cycle éternel de la tech : aujourd'hui révolutionnaire, demain obsolète.

La grande innovation 2024 ? Son & Video, dans sa sagesse infinie, a décidé de confronter les mondes en réservant un étage aux sonos et aux instruments. Imaginez le tableau : des audiophiles sexagénaires dissertant sur la chaleur des lampes croisent des DJ post-adolescents parlant compression maximale. Un choc des cultures qui aurait fait sourire Claude Lévi-Strauss.

Après 25 ans de salons puristes, je me retrouve plongé dans cette soupe postmoderne où l'excellence audio se noie dans un bouillon de culture marketing. Les murs du Palais des Congrès résonnent désormais autant des basses des caissons de sono que des soupirs des puristes désabusés.


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Je ne peux m'empêcher de rêver à un salon différent. Un événement où la musique ne serait pas qu'un prétexte à exhiber des châssis en aluminium massif et des façades en acrylique rétroéclairées. Un lieu où l'on pourrait réellement apprécier ce pourquoi tout ce matériel est censé exister : l'émotion musicale.

En attendant cette utopie, je continuerai probablement à fréquenter ces salons, tel un masochiste audiophile, espérant secrètement qu'un jour, quelqu'un comprendra qu'un système à 200.000€ mérite mieux qu'une salle de réunion reconvertie.

Si d'aventure certains exposants se reconnaissent dans ces lignes, sachez que je n'ai rien contre vous personnellement. C'est juste que parfois, l'amour de la musique fait mal. Très mal.

Post-scriptum pour les éco-anxieux : ma voiture électrique est rentrée à Reims avec encore 18% de batterie, preuve qu'il reste un peu d'espoir dans ce monde de brutes. C'est probablement la seule performance véritablement impressionnante de cette journée, si l'on excepte la capacité des exposants à garder leur sérieux en annonçant leurs tarifs.

Une dernière pensée teintée d'ironie : pendant que certains débattaient de câbles à 1000€ le mètre, quelque part dans Paris, un musicien de rue faisait probablement vibrer plus d'âmes avec sa guitare désaccordée que toutes les installations du salon réunies.

L'auteur de ces lignes préfère rester anonyme, ses stocks de câbles secteur en argent massif et de cônes d'isolation en béryllium pourraient en souffrir.

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Lien Facebook vers nos photos : PAVS 2024

dimanche, 06 octobre 2024 16:15

Mulidine et Melody : mon écoute

Système en écoute :

Amplificateur : Mélody dark EL34
Serveur Audio : système complet mini Zen InnuOS + Alimentation + Phoenix USB 
Convertisseur : Marantz CD50
Enceintes : Mulidine Da Capo

Cables : AlbedoSilber Blue

 

Ce dimanche après-midi, poussé par une étrange envie de m’autoflageller, je décide de m’installer devant un système HiFi que je devrais normalement fuir comme la peste. Un amplificateur à lampes Melody Dark, des enceintes Mulidine Daccapo, une source Marantz CD50 et des câbles AlbedoSilver Blue, autant dire un cauchemar technophile sur le papier. L’ensemble respire cette prétention audiophile qui, habituellement, me hérisse le poil. Alors pourquoi ? Peut-être par ennui, ou par pur goût de l’absurde.
Après tout, à quoi bon prendre la vie au sérieux quand on peut la prendre avec un soupçon d’ironie ?

Et pourtant... Alors que défilent Marillion, Pink Floyd, Genesis, Prince et Roger Waters, dans ce dimanche automnal aussi gris que l'humeur du ciel, je m’étonne à m’abandonner à l’expérience.
Un café, puis deux, puis trois. J’écoute, et contre toute attente, je prends un pied monumental. Ça en devient presque embarrassant. Si je m’arrête pour réfléchir, tout cloche : le rendu sonore est outrancier, presque vulgaire dans sa puissance, les basses font trembler les murs, et ce système me balance un son qui devrait normalement me faire grimacer.
Mais si je lâche prise, c’est une vague qui me submerge. L’énergie brute et indomptée de cet ensemble me contamine. Le volume est absolument scandaleux, comme une fête qui a mal tourné, mais qu’importe ?
Je suis seul chez Opus 51, et je savoure ce moment, comme on savoure un cocktail bien trop fort. C’est un shoot inattendu, une drogue sonore qui, d’un coup, m’envoie dans les étoiles. Waouh ! Et le plus sidérant dans tout ça ? En ce jour sacré, je n’ai même pas touché au whisky. Saint miracle !

Puis vient le retour à la réalité, comme après toute bonne cuite existentielle.
Il est passé 16 heures, cela fait deux heures que je m'abrutis volontairement dans ce déluge sonore. Lentement, je commence à sentir mon cerveau se rebeller, comme un corps qui en a trop vu. Je coupe tout, sort de la pièce, et dans un éclair de lucidité cynique, je me dis que c’était bien trop beau pour durer. Mon esprit m’a sans doute joué un sale tour. Et à la réflexion, qui pourrait raisonnablement vivre avec un tel système à long terme ? Certainement pas moi.
Mais, tout comme une virée au pub un vendredi soir, c’était amusant, absurde, et totalement déraisonnable. Un plaisir coupable, comme une mauvaise habitude qu'on aime à retrouver... mais jamais trop souvent.

dimanche, 06 octobre 2024 13:31

Le coin Vinyles : Rachmaninov, concerto n° 2

Rachmaninoff Rubinstein

Rachmaninov : Concerto pour piano et orchestre n° 2

Artistes principaux : Artur Rubinstein (piano), Eugen Ormandy (direction), Philadelphia Orchestra
Paru le 1973 , RCA records
Genre : Classique, musique concertante pour piano
Note Technique : 8/10
Lien Qobuz : pas trouvé ???

jeudi, 03 octobre 2024 11:44

ADAC Reims : Trio Johannes

Il était une fois, dans une salle de concert prestigieuse, un orchestre symphonique renommé qui s'apprêtait à jouer "Le Carnaval des animaux" de Saint-Saëns. Le premier violon, un virtuose imbu de lui-même, avait passé des semaines à perfectionner son interprétation du célèbre "Cygne".
Le soir de la représentation, notre ami le violoniste s'élança dans son solo, convaincu qu'il allait éblouir l'audience. Mais au moment le plus délicat du morceau, un canard égaré - probablement attiré par l'odeur du lac artificiel installé sur scène pour l'ambiance - fit irruption en plein milieu de l'orchestre.
Le volatile, visiblement mélomane, se mit à cancaner en rythme avec la musique. L'audience, d'abord surprise, éclata de rire. Le chef d'orchestre, un brin désemparé, tenta de garder son sérieux tandis que le premier violon virait au rouge écarlate.
Le lendemain, les critiques ne parlaient que de ça. "Une interprétation rafraîchissante", "Un duo homme-canard inattendu mais brillant", pouvait-on lire. Le canard fut invité sur tous les plateaux de télévision, tandis que notre pauvre violoniste ruminait sa défaite dans les coulisses.
Moralité : dans le monde de la musique classique, parfois il vaut mieux être un canard chanceux qu'un virtuose malchanceux. Et n'oubliez pas, chers mélomanes : quand la vie vous donne des canards, faites-en un concert.

Trio Johannes opus51 blog

Le CRRR de Reims, ce temple de la musique où même les murs semblent fredonner. Mardi soir, le Trio Johannes nous a offert un voyage musical aussi varié qu'une boîte de chocolats de lego.

Commençons par l'opus 120 de G. Fauré, version clarinette, un choix audacieux. Notre clarinettiste, visiblement, a pris ce morceau comme un échauffement. 

Puis vint le plat de résistance contemporain : le Trio Lirico de Nicolas Bacri. Une œuvre aussi dense qu'une potée champenoise, mais heureusement plus digeste. Le public a semblé conquis. Peut-être ont-ils apprécié de pouvoir écouter une pièce contemporaine sans avoir besoin d'un décodeur ou d'une boussole.

Pour le dessert, Brahms et son trio. Ah, Brahms, ce vieux romantique ! Malheureusement, notre Trio Johannes a décidé de jouer la carte de la sagesse. C'était du Brahms en pantoufles, du romantisme allemand version tisane de camomille. On aurait presque pu entendre les musiciens chuchoter "Doucement, ne réveillons pas le public" entre deux mouvements.

Néanmoins, ne soyons pas trop durs. Peut-être que le Trio Johannes essayait simplement de nous montrer que même Brahms avait ses moments zen.

En fin de compte, ce fut une soirée pleine de surprises, comme une boîte de chocolats musicaux où l'on ne sait jamais sur quelle saveur on va tomber. Du Fauré épicé au Brahms édulcoré, en passant par le Bacri intense, il y en avait pour tous les goûts.

 

Les musiciens :

Dominique VIDAL, clarinette
Véronique MARIN, violoncelle
Emmanuelle MORIAT, piano

mercredi, 25 septembre 2024 11:12

ADAC Reims : Début de saison très Jazz

Ah, hier soir au conservatoire de Reims, l'ADAC Saison de concerts à Reims a daigné ouvrir sa saison avec, tenez-vous bien, un concert de jazz. Oui, du jazz, mes amis... une entorse à leurs habitudes bien policées. Ce fut "Jazz in Harlem", un clin d'œil faussement vintage, comme si l'on osait croire que l'esprit de Basie ou d'Ellington pouvait s'incarner entre ces murs feutrés.

Cinq musiciens, certes talentueux, nous ont offert 75 minutes d’un jazz, comment dire... impeccable, propre, trop propre même. Les amateurs de classicisme y ont sans doute trouvé leur compte, bercés par des harmonies sans surprise. Mais pour ma part, j’espérais un brin de folie, un éclat de liberté, quelque chose qui me sortirait de ma douce torpeur. Hélas, ce beau quintet a préféré rester bien sage, et moi, je suis resté sur ma faim.

 Jazz In Harlem Opus51 Blog

Je dois tout de même accorder un compliment bien mérité : la sonorisation, orchestrée par un technicien du conservatoire de Reims, frôlait la perfection. Chaque note, chaque nuance, chaque souffle de cuivre et de bois était magnifié avec une clarté et une précision exemplaires.

Enfin, rendez-vous la semaine prochaine pour des "choses plus sérieuses", paraît-il... avec Gabriel Fauré et Johannes Brahms. Mais là encore, faut-il vraiment s'attendre à quelque chose de plus transcendant ? Je vous laisse juges.

Les musiciens :

Aurélien HOLL, guitare, direction artistique
Guillaume GUEDIN,saxophones
Mathias NEISS, batterie
Hugo BARRE, contrebasse
Jean-Christian Le COZ, piano

mardi, 24 septembre 2024 11:23

Une écoute de rêve

Ah, mon cher, laissez-moi vous conter cette escapade sonore qui m'a transporté, moi, vieux barbon désabusé, dans les méandres d'un week-end musical dont la réminiscence me hante encore en ce morne mardi.

Figurez-vous que je me suis offert le luxe, que dis-je, l'extravagance, de m'entourer d'un système HiFi qui ferait pâlir d'envie les anges eux-mêmes. Petit par la taille, certes, mais titanesque par l'ambition. Le B.audio Alpha One, ce bijou alsacien conçu par ces malins Bermann, trône désormais dans mon modeste salon de 20 m², marié aux graciles colonnes Lawrence Audio Dove.

Pendant deux jours, j'ai plongé corps et âme dans un océan musical, m'abreuvant sans retenue de plus de 12 heures d'écoute attentive. Du violon solo de J.S. Bach, austère et majestueux, à la débauche sonore de la Turangalîla de Messiaen, en passant par les improvisations de Jarrett et les envolées de Miles Davis, sans oublier ce diablotin finlandais d'Iiro Rantala, chaque note était une révélation.

Ce système, loin d'être un doux rêveur romantique, est un implacable témoin de la réalité sonore. Violon, piano, clarinette, hautbois, trompette - tous rendus avec une fidélité à faire pleurer un luthier. Et dire que j'étais encore sobre ! Imaginez donc l'expérience après quelques flûtes de notre divin nectar champenois...

Non, mes amis, point de défaut à l'horizon. C'est le Graal audiophile, l'Eldorado des mélomanes, loin des sentiers battus d'un marketing qui nous fait trop souvent préférer l'étiquette au contenu de la bouteille.

Voilà, je vous livre ici cette modeste épître, témoignage de mon euphorie face à ce prodige sonore. Un système qui, j'ose le dire, réconcilierait même un sourd avec la musique. Et maintenant, si vous le permettez, je vais retourner à mes écoutes. La journée est encore jeune, et Bach m'appelle.

Système audio écouté :

Amplificateur : B.audio Alpha One (amplificateur intégré, stremer et DAC)
Enceintes acoustiques : Lawrence Audio Dove
Câble réseaux : AudioQuest Diamond
Câble secteur : Dilixaudio
câbles enceintes : AlbedoSilver Monolith 

Zappa JazzFromHell opus51

Frank Zappa : Jazz From Hell

Artistes principaux : Frank Zappa
Paru le 15/11/1986 , EMI
Genre : Rock, Fusion (?)
Note Technique : 10/10
Lien Qobuz : Jazz From Hell

Malgré les récentes allégations d'un détracteur de mauvaise foi (me semble t'il), qui a affirmé que mes tests n'ont aucune valeur en raison de mes activités commerciales, je réaffirme avec conviction l'intégrité de ma démarche. Bien loin de céder aux sirènes trompeuses de la publicité et du mercantilisme qui séduisent pourtant nombre des intervenants dans les médias (je les comprend, il faut bien vivre), je demeure fidèle à ma vocation première : transmettre avec ferveur l'ardeur qui m'anime pour la musique et guider les mélomanes et audiophiles dans leur quête incessante du son parfait.

En effet, c'est il y a près d'un quart de siècle maintenant que j'ai fait le choix d'abandonner toute ambition professionnelle conventionnelle pour me consacrer pleinement à cette passion qui me charme depuis mon plus jeune âge. Loin de me laisser abuser par les artifices tape-à-l'œil de l'industrie du home-cinéma, qui séduisaient pourtant tant de consommateurs, je me suis alors résolument lancé dans l'aventure de la vente de matériel haute-fidélité, bien décidé à offrir à ma clientèle une expérience d'écoute authentique, nourrie de mes propres découvertes, de mon savoir accumulé au fil des années et de mon expertise musicale aiguisée.


Car pour moi, la qualité d'un produit audio ne saurait se résumer à ses seules caractéristiques techniques, si impressionnantes soient-elles sur le papier. C'est avant tout à l'aune de ses qualités musicales, révélées par une écoute attentive et experte, qu'un composant HiFi mérite véritablement d'être distingué et recommandé. Aussi prends-je soin de soumettre chaque nouvelle référence à un minutieux processus de rodage et d'évaluation approfondie, afin d'en cerner avec la plus grande justesse les subtilités sonores, avant de me lancer dans la rédaction d'un test détaillé destiné à éclairer mes lecteurs intéressés (je l'espère).

Loin de viser un quelconque profit à court terme, ces tests constituent pour moi un véritable plaisir, une manière de partager les joies intenses de l'écoute musicale dans un esprit de sincérité et d'indépendance totale. Bien que parfaitement conscient des limites de leur impact commercial réel, je persiste inlassablement dans cette voie, animé par ma seule soif de transmettre mon savoir et ma passion, dans un monde de l'audio haute-fidélité où l'authenticité et le dévouement semblent parfois faire cruellement défaut.

A qui et à quoi servent les tests que je rédige ?

Je les écris pour les mélomanes curieux, ceux qui cherchent à découvrir de nouveaux produits et à se forger une opinion. Bien sûr, le distributeur (et le fabricant) en bénéficie aussi, mais il n'en a jamais la reconnaissance qu'il mériterait. C'est le prix à payer pour assouvir ma passion.

Car ces tests ne me rapporteront pas d'argent. Je le sais pertinemment. Ils ne feront pas vendre des produits à grande échelle. Pourtant, j'y prends un immense plaisir. Le week-end, tranquillement installé dans mon salon, je me laisse bercer par la musique tout en rédigeant ces chroniques. C'est une véritable tranche de vie, une fenêtre ouverte sur près de quinze années de passion.

Oui, ces tests sont un acte d'amour pour la musique, un moyen de partager mes découvertes avec d'autres mélomanes. Et même si cela ne me rapporte pas financièrement, je continuerai à les écrire, car c'est ma manière de vivre ma passion au quotidien.

dimanche, 08 septembre 2024 10:57

Le coin Vinyles : Manfred Mann's Earth Band

2024 Mannfred Mann Vinyle opus51

Manfred Mann's Earth Band : The Roaring Silence

Artistes principaux : Manfred Mann, Chris Thompson...
Paru le 27/08/1976 , Creature Music
Genre : Rock Progressif (?)
Note Technique : 7/10
Lien Qobuz : The Roaring Silence