lien boutique : XAVIAN AMBRA
FABRICATION :
Le système "mosaïque" servant à la fabrication du coffret des enceintes Ambra permet d'obtenir grâce aux lames collées de Noyer italien, une qualité de fabrication assez exceptionnelle.
Les deux haut-parleurs équipant ces belles enceintes bibliothèques sont fabriqués par la société italienne AudioBerletta, créée par Monsieur "Xavian" lui-même.
Les borniers arriéres, de type monocablage, sont de conception Xavian et acceptent aussi les câbles nus de belle section que les connecteurs bananes ou fourches.
L'évent avant fait des ces enceintes des produits faciles à installer dans votre salle d'écoute, même accolées à un mur, elles donneront le meilleur d'elle-même, seule alors l'image perdra un peu de profondeur.
Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 22 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 4 mètres. Les enceintes ont été installées sur des pieds Rogoz spécialement conçus pour la gamme Natura de Xavian.
Musiques écoutées :
IMAGE :
TIMBRES :
Souvenirs d'une écoute effroyable réalisée lors d'un salon Hi-Fi parisien du dernier automne, des JMR actives s'essayaient à reproduire la richesse harmonique de l'orchestre de Stravinsky ; même les néophytes devaient souffrir !
Ce superbe enregistrement du Sacre du Printemps proposé par Sony Classical nous permet de succomber à l'interprétation que nous offre T. Currentzis et son ensemble MusicAeterna. Les Xavian Ambra accompagnées de l'exceptionnel amplificateur Fonel Avalon nous remettent les "couleurs en place"... L'orchestre de Stravinsky est digne des "Mille et une couleurs", la palette orchestrale, ici déployée ravit nos oreilles, les vents, les bois et les cuivres sonnent vrais et harmonisent notre espace musical.
Osons un tout petit regret ; la légéreté des contrebasses et des timbales... ces instruments sont bien présents mais semblent manquer d'ampleur. Attention, les Xavian Ambra sont des enceintes compactes moyen de gamme qui au vu de leurs nombreuses qualités nous entraînent vers des sommets qu'elles ne peuvent pas toujours atteindre alors, tournons-nous vers les Xavian Orféo.
DYNAMIQUE :
Amateurs de jazz vocal féminin original, l'album de Natalia Mateo "Heart of Darkness" est pour vous. Depuis maintenant plus de vingt ans, vingt quatre années exactement, le label munichois Act Music permet à de nombreux musiciens de grand talent de prendre leur envol et, pour cela, nous l'en remercions.
Sur la piste qui nous intéresse, la magnifique reprise du titre phare de Lou Reed "Take a Walk on the Wild Side" nous constatons une belle rapidité et légéreté sur toutes les attaques (batterie, piano, et autres percussions), les enceintes répondent aux moindres injonctions de l'amplificateur.
Mais là aussi, la petite virgule négative, qui nous vient à l'oreille, est le léger manque d'ampleur au niveau des graves reproduits. Comment vous expliquer clairement ce ressenti ? Les graves de la grosse caisse ou de la contrebasse sont bien présents mais ils sont légers, leurs poids ne correspondent peut être pas tout à fait à leurs puissances. Mais attention, notre exigence, ici, est élevée parce-que dans les mediums et dans les aigüs, les Xavian Ambra sont remarquables.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Encore une fois, le facteur d'enceintes acoustiques Tchèque Xavian a tout bon. Sa trilogie d'enceintes compactes est exceptionnelle. Même si nous étions sceptiques quant à la réelle utilité commerciale de l'Ambra, nous devons contaster qu'à son prix elle "chatouille" de par ses grandes qualités des enceintes colonnes et compactes bien plus onéreuses. Les gros faiseurs d'enceintes industrielles et de nombreux petits artisans français ou autres n'ont plus qu'à rester cloitrer chez eux en pleurant à l'écoute de leurs réalisations bien médiocres. Pourquoi acquérir, par exemple, une paire d'enceinte B&W CM10 lorsque la Xavian Ambra existe ?
Les "Pros and Cons" :
Amplificateurs : Fonel Avalon, Melody EL34
Sources : Leema Elements DAC
Enceintes : Xavian Ambra
Pieds support : Rogoz
Câbles de modulation : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Filtre secteur : ISOL-8
Les Notes :
Fabrication : 16/20
Image : 16/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 16/20
Qualité/Prix : 17/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Ne vous fiez pas aux apparences, le mini système triphonique audio Fonel "La Viva" est une une vraie chaîne Haute Fidélité qui vous accompagnera durant vos longues pérégrinations musicales
Des systèmes audio 2.1 (deux point un), depuis de nombreuses années, nous en avons écouté. Dans 99% des cas ils sont loin d'atteindre les objectifs musicaux demandés pour intégrer la noble famille des chaînons Haute Fidélité.
Dès son installation, le système tout-en-un du fabricant allemand Fonel nous a séduit, l'écoute rapide et neutre méritait un test plus approfondi.
lien boutique : FONEL LA VIVA
FABRICATION :
Le système Fonel "La Viva" se compose de deux satellites et d'un caisson clos dans lequel est logé les amplificateurs, le convertisseur audio et toutes les connexions.
Chaque satellite mesure environ les 2/3 d"une page format A4 soit une hauteur de 25 cm sur une largeur de 17 cm. Ils sont clos, sans évent ce qui permet de les installer, par exemple, sur une étagère contre un mur. Nous y trouvons deux haut-parleurs Vifa gérant le medium et les aigüs. Aucun filtre pour ces haut parleurs ne vient encombrer le superbe châssis en bois et cuir (synthétique) d'un design somme toute assez original.
A la vue de la photo ci-dessous, vous remarquerez la forme assez spéciale de la face avant des satellites avec le tweeter positionné vers le bas et formant un angle de 150° (environ) avec le haut-parleur medium. L'objectif d'un tel dispositif et de créer une seule zone d'émission du son pour les deux haut-parleurs afin de "travailler" comme un haut-parleur large bande ou coaxial, l'image sonore ainsi formée pour l'auditeur s'en trouve, théoriquement, améliorée.
Le caisson d'une hauteur de 41 cm et d'une largeur de 35 cm embarque un très beau haut-parleur de grave de 24 cm, des amplificateurs en classe AB (grave et mediums) et en classe A (tweeters) pour chaque haut-parleur du système, un étage de préamplification comportant un volume analogique Alps, un Convertisseur Cirrus Logic 24-192 kHz possédant une horloge haute précision propriétaire et un système sans fil de type HiFace.
Une superbe télécommande en bois est fournit avec le système "La Viva", elle permet de sélectionner les sources, de gérer le volume et posséde une touche "mute" afin de positionner le volume à zéro lors d'un appel téléphonique par exemple.
Pour terminer ce petit tour d'horizon, précisons que ce mini-système audio signé Fonel vous sera livré avec des câbles pour les satellites d'une longueur standard de 3 mètres. D'autres dimensions, à la commande, sont possibles.
Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 22 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 3,60 mètres.
pour ce test nous avons, pour sources, principalement utilisé un micro-ordinateur sous système Daphile (www.daphile.com) relié au système par un câble USB BlackRhodium Star.
Musiques écoutées :
IMAGE :
En ce début février 2016, le guitariste jazz, Bill Frisell commet son nouveau millésime. When You Wish Upon A Star, se compose de 16 plages toutes des reprises de musiques de Film. Qobuz, ne livrant pas le livret lors de l'achat des fichiers Haute Définition je ne pourrais pas vous en dire plus quant aux superbes musiciens qui accompagne le jazzman américain.
Quoiqu'il en soit l'enregistrement est de toute beauté et à son écoute, au travers du système Fonel "La Viva", les yeux clos, il nous est impossible d'affirmer que nous écoutons un système tri-phonique composé de si petits satellites. Sur un des thémes que E. Morricone composa pour le film "Once Upon a Time in the West", As a Judgement, nous écoutons sur notre droite une batterie puissante et profonde, sur la gauche la guitare de B. Frisell et au centre une contrebasse qui sera ensuite rejointe par un violon électrique. Tout ce beau monde est positionné parfaitement dans un espace tridimensionnel réaliste et surtout aucun flottement, aucune incertitude n'est ressentie même lorsque nous poussons le volume sonore à des niveaux déraisonables.
Cet enregistrement de la cinquième symphonie de L. van Beethoven capté lors d'un concert donné à Vienne en juin 2015 sera certainement l'un des testaments musicaux du grand chef N. Harnoncourt. Ici, le chef autrichien dirige l'orchestre qu'il a créé en 1953, le Concentus Musicus Wien qui joue sur instruments anciens. Si les violons paraissent encore un peu "verts", les cordes graves sont magnifiques et les pupitres des vents et des cuivres reconquièrent la place que le génie allemand leur avait dédiée. "Sony Classique" nous livre un enregistrement assez naturelle, à la dynamique presque respectée et à la scéné sonore réaliste. Tous ces éléments sont parfaitement gérés par le système Fonel "La Viva", cela en devient très étonnnant, peu de système audio à moins de 10.000 euros peuvent fournir de telles prestations.
TIMBRES :
DYNAMIQUE :
Comme vous l'avez certainement deviné, à la lecture des précédents paragraphes, le système Haute-Fidélité Fonel "La Viva" est d'une grande transparence et d'une belle neutralité. A ces qualités s'ajoute une dynamique hors paire pour un système à ce tarif.
L'écoute du troisième album de Roger Waters (ex-bassiste et tête pensante du Pink Floyd), Amused to Death, révéle généralement tous les défauts et manquements d'un système Hi-Fi. Ici quelles surprises ! La mise en phase des petits satellites à la forme si particulière est excellente et les effets de spatialisation sont rendus avec une précision chirurgicale, le moindre écarts de dynamique et instantanément retranscrit et ceçi sans tassement même à haut volume d'écoute, la moindre petite nuance dans la voix de Roger Waters est livrée avec réalisme.
Etonnant, à écouter absolument pour y croire !
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Si nous devions partir sur une île déserte et que pour seul budget audio nous ayons 5.000 euros, alors le système Fonel "La Viva" serait de la partie car, marié à un ordinateur et à un gros disque dur, nous pourrions jouir de nos musiques durant de nombreuses années. C'est tout dire !
Avec "La Viva" nous sommes en présence d'un vrai système ACTIF et cela s'entend. Nous avons du mal à comprendre l'engouement pour les enceintes passives qui proposent quelquesoit leurs tarifs des écoutes légèrement aseptisées. Comme mélomane et après avoir gouté aux enceintes actives et, de Fonel et, de B&M il ne me viendrait plus à l'idée, si le budget était en ma possession, d'acquérir d'autres types d'enceintes et d'électroniques. Grâce à Fonel, le droit d'entrée dans l'univers de l'Actif de qualité devient un brin plus accessible et c'est tant mieux !
Les "Pros and Cons" :
Préamplificateur :
Amplificateurs : Fonel La Viva
Sources : micro-ordinateur Daphile
Enceintes : Fonel La Viva
Câbles de modulation :
Câbles HP : Fonel La Viva
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Conditionneur secteur : Isol-8
Les Notes :
Fabrication : 15/20
Image : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 17/20
Qualité/Prix : 18/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
L'amplificateur intégré Haut de Gamme Fonel Avalon vient d'être écouté et testé par la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son daté février/mars 2016, n° 215, relève :
"L'intégré Fonel dispose d'atouts technologiques incontestables (puissance, classe A, schéma hybride) et d'une musicalité de belle authenticité... Les voix sonnent avec une justesse tonale vraiment convaincante. La remarquable structure harmonique des notes contribue à une certaine similitude tonale avec les éléments séparés de notre système rerpére de haut de gamme, ce qui en soi est une véritable performance."
lien boutique : FONEL AVALON
Le Préampli / DAC Haut de Gamme Leema Libra vient d'obtenir les honneurs de la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son daté décembre/janvier 2016, n° 214, affirme :
"Les grandes qualités musicales de ce DAC s'illustrent sur tous les aspects de nos tests sans complaisance, sachant que de nombreux enregistrements présentent des passages pouvant mettre en difficulté bien des électroniques. Le Leema surmonte tous ces pièges avec une grande facilité... La conception électronique, assez complexe sous le capot et très professionnelle, ne présente aucune difficulté d'exploitation, en raison d'une ergonomie trés intuitive... Leema Acoustics gagne à être connue, ce que ne dément pas ce fabuleux Libra." (P. David)
lien boutique : LEEMA LIBRA
Les grandes enceintes colonnes Iroise 3 sont le haut de gamme de la série Altura MC du fabricant breton Cabasse.
En toute honnéteté je n'imaginais pas vous proposer le test de ces enceintes Cabasse mais, en les associant hier, par hasard, à des électroniques Haut de Gamme (blocs de puissance monophoniques) dans le grand auditorium du magasin Opus 51, je fus surpris du résultat et voulais partager avec vous mon ressenti.
Avec 150 Watts de puissance admissible (1000 Watts en crête), et des haut-parleurs de haute qualité, la Cabasse Iroise 3 fait dans le Haut de Gamme.
lien boutique : CABASSE IROISE 3
FABRICATION :
Les Cabasse Iroise 3 se présentent comme de grandes colonnes, environ d'une hauteur de 1,20 m., aux belles finitions laquées. Ce sont des enceintes 3 voies composées du transducteur aigu-médium BC13 coaxial à la pointe de la technologie de de deux haut-parleurs de grave de 21 cm composés d'une membrane en Duocell permettant, notamment grâce à son profil exponentiel, d'utiliser au mieux les qualités dynamiques des moteurs à grande course. Nous remarquons que la face avant de l'enceinte ne montre aucun trou de fixation : le cadre qui dissimule les haut-parleurs s'accroche magnétiquement au corps de l'Iroise 3 !
Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 50 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 3,30 mètres.
Musiques écoutées :
IMAGE :
Les symphonies de Gustav Mahler constituent un ensemble sans précédent dans l’histoire de la musique, tant par leurs dimensions colossales que par l’originalité de leur propos. À travers elles, Mahler disait vouloir « exprimer tout le contenu de ma vie » et « créer un univers avec tous les moyens à ma disposition ».
Lorsque Mahler est mort, seul le premier mouvement de la Symphonie n° 10 était complété et orchestré dans sa totalité. Cela dit, les esquisses des autres mouvements étaient très avancées : elles en présentent un déroulement complet à l’exception de deux pages manquantes sur 166. Les deuxième et troisième mouvements y sont partiellement orchestrés. Mais telle qu’elle se présente, la Symphonie no 10 n’en demeure pas moins un chef-d’oeuvre testamentaire d’une valeur inestimable.
La prise de son du label canadien ATMA (ingénieurs du son : Carlos Prieto, François Goupil) met particulièrement en valeur ce qui est ici la principale qualité des enceintes Cabasse Iroise 3 ; leur capacité à restituer une image sonore holographique. Elles disparaissent, et ce terme n'est pas galvaudé, réellement de notre salon d'écoute et laisse la place à un grand orchestre symphonique installé dans la grande salle canadienne de la Maison symphonique à Montréal.
Que ce soit en largeur, profondeur ou hauteur l'auditeur restera "bluffé" par le savoir-construire de ces enceintes en ce qui concerne l'image sonore à reproduire.
TIMBRES :
"La nuit semble douce et magique,
Ça ressemble aux Amériques,"
Francopholies de la Rochelle, juillet 2015, les microphones de Radio France sont présents pour capter un moment magique. Le chanteur Raphaël "revisite" quelques titres de Manset, c'est une rare réussite. Accompagné d’un quatuor à cordes et d’une formation rock emmenée par l’excellent guitariste Yann Péchin, il sait trouver la bonne distance et le ton juste.
Les Cabasse Iroise 3 nous permettent de participer à la fête en nous plongeant dans la salle du spectacle et en nous offrant, sur la chanson Solitude des Latitudes, la beauté du quatuor à cordes et du travail assez exceptionnel de l'artiste principal, quelles modulations sur la voix.
En approfondissant, un tout petit peu nos écoutes afin de bien percevoir ces belles Cabasse, à l'écoute du trompettiste Louis Armstrong accompagné de Duke Ellington, quelques harmoniques artificielles, très légères et certainement dûes aux matériaux employés à la fabrication des haut-parleurs, viennent tempérer notre beau plaisir d'écoute.
Autre petit bémol, il nous semble que le haut du spectre sonore aurait mérité un peu plus d'attention, à l'écoute du célèbre Prélude de J.S. Bach interprété par Céline Frisch, le clavecin, instrument riche en harmoniques (couleurs) nous paraît un peu bridé, rien de rédhibitoire mais tout de même...
DYNAMIQUE :
Du haut de ses 93 db de rendement, les écarts de dynamique produits par la musique n'effraient pas les Cabasse Iroise 3. Avec des enceintes acoustiques d'un tel rendement, la dynamique "pure" n'est jamais une difficulté, ce qui peut poser problème, c'est la micro-dynamique ; le rendu des plus infimes variations internes à la musique.
Les Bandes Sons des films à grands spectacles sont souvent des enregistrements à grand écart dynamique. A l'écoute de la BOF du dernier 007, Spectre nous constatons que les Iroise 3 s'en donnent à coeur joie. Aucun tassement, du plus infime son aux masses sonores les plus impressionnantes, toute la musique est rendue dans ses véritables dimensions. Nous ne ressentons aucune crispation et la moindre nuance de l'orchestre est fidélement retranscrite.
Les graves sont propres, rapides et tendus même si ils manquent de profondeur, une quinte supplémentaire dans le bas du spectre sonore aurait été appréciées. Cela se ressent particulièrement à l'écoute de la très célèbre Toccata de J.S. Bach interprétée par Masaaki Suzuki sur les Orgues de Groningen (Pays-Bas XVIIéme siècle), les jeux du pédalier, certainement un 32 pieds (?), n'affirment pas leurs fondamentales, pour être simple la note jouée n'est pas reproduite par les enceintes, seules ses harmoniques sont présentes.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Les enceintes Cabasse Iroise 3, associées à des électroniques neutres, dynamiques et puissantes, permettent d'écouter toutes les sortes de musique dans de bonne condition, sans lassitude et avec plaisir. Pour s'exprimer pleinement elles réclament des pièces aux dimensions généreuses, plus de 30 m².
Les quelques petits points négatifs constatés, ici ou là, sont aisément tolérables au vu du tarif proposé.
Les "Pros and Cons" :
Préamplificateur : Leema Libra
Amplificateurs : Blocs de Puissance Lemma Hydra II
Sources : Melco NA1 + Leema Libra
Enceintes : Cabasse Iroise 3
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Conditionneur secteur : Isotek
Les Notes :
Fabrication : 16/20
Image : 17/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 15/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Les enceintes de type colonne Rega RX5 sont des modèles 2 voies 1/2 bass reflex équipés de haut-parleurs et de filtres conçus par Rega et assemblés à la main.
Les enceintes colonne Rega RX5 sont munies d’un haut-parleur de grave latéral. L’image stéréo et le niveau de grave peuvent être ajustés en variant la distance entre les enceintes et les murs arrières et latéraux. Si les graves deviennent trop envahissants, placez les enceintes de telle sorte que les haut-parleurs latéraux soient orientés vers l’intérieur.
La position idéale des enceintes dans une pièce mérite un travail de patience et de précision ; zapper cette étape, c'est passer à côté de son matériel Haute-Fidélité.
lien boutique : Rega RX5
FABRICATION :
Le haut-parleur médium-grave Rega DX-125 qui se trouve au cœur de toute la gamme RX utilise une membrane en papier recouvert d'un traitement spécifique. Il devrait se marier parfaitement avec le tweeter Rega ZRR.
Les basses fréquences sont confiées à un transducteur maison de 18 cm implanté sur le côté de l'enceinte : le Rega RR7.8.
Ces transducteurs sont montés dans un coffret réalisé en MDF de 18 mm d’épaisseur et orné d’un plaquage en bois véritable.
Son impédance nominale mesurée à 6 Ohms, sa sensibilité de 89 dB et sa puissance admissible de 110 Watts rendent les Rega RX5 assez simple à marier avec la majorité des amplificateurs stéréo du marché, 50 watts de qualité suffiront !
Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 22 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 4 mètres.
Musiques écoutées :
IMAGE :
TIMBRES :
"Je me suis fermée la nuit,
Me suis réveillée vieillie"
En 1995 Natacha Atlas se fît connaitre grâce à son premier album, très World Fusion, Diaspora (titre prémonitoire ?) mais, depuis que de chemin parcouru. 20 ans plus tard la chanteuse égyptienne nous revient avec un album très jazz. « Ce retour, commente d’ailleurs I. Maalouf, risque de désorienter ceux qui voient encore en Natacha celle qui murmure Mon amie la rose, se déhanchant dans l'une de ces robes multicolores à paillettes. Mais pour tous ceux qui n'ont pas de mal à imaginer un Orient différent, plus en phase avec le monde d'aujourd'hui, cet album semblera tout à fait évident. » Sur le titre "These Things", elle est accompagnée de la magnifique trompette d' I. Maalouf qui ici ressemble à s'y méprendre, au niveau couleurs, à une... vraie trompette. Merci Rega ! La voix de l'artiste se compose de belles harmoniques qui nous plonge dans un monde de déserts et de pyramides.
Globalement tout ce qui se passe au dessus du grave est d'un bon niveau, les problèmes arrivent lorsque nous tendons l'oreille et essayons de comprendre ce qui se déroule dans le bas du spectre sonore. Comme me le dit souvent un ami "mais ton enceinte dans le grave, elle ne sait reproduire qu'une seule note", et malheureusement, en exagérant un peu, avec les Rega RX5, c'est ce qui se produit. Elles ont des difficultés à moduler un grave profond et rapide. Attention, cela n'a rien de dramatique et elles font bien mieux que de nombreuses enceintes reconnues du marché car ici nous évitons les trop nombreux bruits de caisse des enceintes moyenne gamme (Focal, Dali, Davis, Dali, Magnat...).
DYNAMIQUE :
"Ce disque du maître du Chicago blues est un disque majeur du blues acoustique. Car malgré son titre c'est bien de blues qu'il s'agit. Et quel blues!!! Du 100% authentique. Le début des années 60 a vu un regain d'intérêt pour cette musique aux USA, et c'est à ce moment là que des vieux musiciens ayant survécu à leur dure double condition de noir et d'artiste ont eu l'opportunité d'enregistrer des albums, et de faire des concerts. Pour cet enregistrement Muddy Waters a imposé aux producteurs un jeune guitariste inconnu, Buddy Guy. Son art de l'accompagnement et du solo en acoustique atteint ici des sommets jamais égalés dans la dicographie."
Les Rega RX5 nous régalent sur ce type de musiques acoustiques voix guitare. La présence et la force du chant de Muddy Waters nous sont rendues dans toute leur grandeur, à aucun moment nous ne ressentons ni tassement de la dynamique, ni distorsion ou harmoniques désagréables dans le haut du spectre sonore. Du bien bel ouvrage de la part des ingénieurs anglais !
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Dois-je le reconnaître, c'est à reculons que j'entamai le test des enceintes Rega RX5 car, il me faut l'admettre, les anciennes Rega RS5 ou RS7 ne m'avaient jamais emballé et je ne comprenais pas, d'ailleurs je ne comprend toujours pas, les éloges dithyrambiques lues dans la presse spécialisée à leur propos.
Ici, nous sommes en présence d'enceintes agréables à écouter et sortant du lot habituel des enceintes produites par les grands faiseurs industriels du marché (Focal, B&W, Dali, Monitor Audio...), enceintes trop souvent bien peu dignes du mot "Haute Fidélité".
J'ai passé une journée agréable en compagnie des Rega RX5 même si il est vrai elles semblent beaucoup plus à leur aise sur des musiques acoustiques jazz ou blues, que sur des musiques symphoniques ou opéra. Les rockers et les rappeurs devront également passer leur chemin...
Après de nombreux tests, nous vous conseillons vivement de les accompagner d'électroniques Rega, amplificateur Rega Elex-R ou mieux encore Rega Elicit-R.
Les "Pros and Cons" :
Amplificateurs : Rega Elelicit-R
Sources : Onix M35
Enceintes : Rega RX5
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor Plus
Câbles HP : BlackRhodium Iris
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Conditionneur secteur : ISOL-8
Les Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 13/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 14/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
"Le Naturel dans toute chose est bon."
Telle pourrait être la devise des nouvelles créations de Xavian, les enceintes de bibliothèque Perla. Ces enceintes de petit format, à peine plus hautes qu'un format A4 et légèrement moins larges que celui-ci, appartiennent à la famille Natura du fabricant tchèque. Dans un très proche avenir cette gamme se développera autour d'autres modèles, bibliothèques et colonnes, dans ce même type de réalisation, haut de gamme au tarif accessible pour tous les mélomanes audiophiles.
Avec la conception de la Perla, Xavian s'est astreint à l'impossible. Utilisant des matériaux nobles et naturels comme le noyer italien, Roberto Barletta, a exigé de ses équipes une enceinte à l'écoute très naturelle et vivante.
Les objectifs ont'ils été atteints ?
lien boutique : XAVIAN PERLA
FABRICATION :
Le système "mosaïque" servant à la fabrication du coffret des enceintes Perla permet d'obtenir grâce aux lames collées de Noyer italien, une qualité de fabrication jamais constatée dans cette gamme tarifaire ; rigide et beau.
Les deux haut-parleurs équipant ces petites enceintes bibliothèques sont fabriqués selon un cahier des charges très stricte fourni par Xavian ; papier et soie.
Les borniers arriéres, en simple montage, sont de conception Xavian et permettent de positionner ces enceintes contre un mur arrière.
L'évent avant fait des ces enceintes de vraies enceintes de bibliothèque, vous pourrez, si vous le désirez, les poser simplement sur une étagère ou entre deux livres au sein d'une bibliothèque.
Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 22 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 4 mètres. Les enceintes ont été installées sur des pieds Rogoz spécialement conçus pour la gamme Natura de Xavian.
Musiques écoutées :
IMAGE :
TIMBRES :
En 1959 un tout jeune chef d'orchestre américain, Lorin Maazel, invité par H. von Karajan, dirigeait et enregistrait avec le célébre orchestre berlinois, les Berliner Phlharmoniker. De ces séances d'enregistrement pour le label allemand Deutsche Grammophon nous avons retenu pour ce test la célébre ouverture de M. Moussorgsky "Une nuit sur le mont Chauve" ici dans l'orchestration de Rimsky Korsakov.
DYNAMIQUE :
A l'écoute des Perla sur Douce de I. Maalouf ce qui impressionne, c'est la qualité des attaques sur les diverses percussions. Les peaux réagissent instantanément aux moindre injonctions des doigts et paumes des musiciens, la dynamique ne semble jamais tassée. Ces petites enceintes répondent au quart de tour, la dégustation de la musique en devient un régal...
Passons à une musique plus "root", plus sauvage avec l'enregistrement live réalisé en 2015 par la guitariste Popa Chubby (ne traduisons pas son nom, svp). Les Xavian Perla étonnent et, de par leur vivacité et, de par leur capacité à reproduire un grave tendu et rapide même si il n'est pas abyssale. Là encore, nous sommes enchantés par le fait que ces enceintes ne soient à aucun moment aggressives car cet enregistrement sur d'autres "produits" (Davis, Triangle, Magnat...) doit vite devenir insupportable. Les différents "riffs" de Popa gardent leur colère interne intacte, la rage de ce Blues des bas-fonds New-Yorkais n'est pas estompée, les Perla nous permettent de la toucher, de la ressentir et de la vivre avec, il est vrai un certain confort d'écoute assez agréable.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
La découverte de ces petites Xavian Perla nous a enthousiasmés. Il est formidable de constater qu'en 2015, il est possible d'écouter de la musique, toutes les musiques, au travers d'enceintes acoustiques (appelées baffles par certains) plus petites qu'une feuille en papier de format A4.
Attention tout de même aux électroniques, à l'amplificateur qui sera utilisé. Celui-çi doit être vif et neutre sans aucune matité. Pour en croire notre expérience, il sera préférable de les associer à un Yamaha A-S2100 qu'à un Marantz PM-14s1, l'idéal étant certainement, pour rester dans la gamme des amplificateurs à 2.000 euros le Leema Elements.
Comme toutes les enceintes compactes, les Xavian Perla réclament des supports de qualité. Nous avons demandé à Rogoz de nous concevoir un pied adapté. Ce qui fut fait et, le plus à l'écoute, par rapport à des pieds lambda (Atacama, Sonorous, De Conti et même Custom design) est indéniable.
Les Xavian Perla possédent à l'écoute un zest de la magie que nous avons ressentie lors du test des superbes enceintes Xavian Orféo, et c'est déjà beaucoup...
Les "Pros and Cons" :
Amplificateurs : Fonel Emotion AB et Leema Tucana II
Sources : Yamaha CD S3000- Platine vinyle Soulines Elgar + étage phono Elements Leema
Enceintes : Xavian Perla
Câbles de modulation : BlackRhodium Sonata
Câbles HP : BlackRhodium Iris
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Les Notes :
Fabrication : 16/20
Image : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 17/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
L'enceinte bibliothèque Xavian Perla vient d'obtenir les honneurs de la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son daté décembre/janvier 2015 affirme :
"Belle surprise, dans tous les sens du terme, que ces Xavian Perla qui rappellent une fois de plus qu'une compacte bien pensée vaut souvent mieux qu'une grosse enceinte plus spectaculaire mais moins fidèle. Des prestations sonores très enviables et une fabrication très noble font de la Perla une enceinte de mélomane esthéte. Xavian, un construsteur à suivre." (Dominique Mafrand)
lien boutique internet : XAVIAN PERLA
Que d'éloges pour l'enceinte mobile Yamaha ISX-80 qui s'intégre au système multiroom, MusicCast, du constructeur nippon. Cette enceinte est à écouter chez Opus 51.
"Image sonore limpide et transparente. L'excellence de la restitution, qui tranche avec la plupart des modèles concurrents, est surprenante. Le piano se révèle de premier ordre ; les voix parlées sont remarquables. Quant à l'écoute du Concerto pour violon de Tchaïkovski, nous nous sommes aller à prendre un réel plaisir : le plus beau des compliments..." (Diapason déc. 2015)
Mieux que Bose, plus performant et musical que Sonos, Yamaha MusicCast !
Depuis, mantenant plus de deux ans, nous écoutons et apprécions les enceintes du construteur italo-tchèque Xavian. Sa gamme d'enceintes XN Series, aux superbes finitions, à la musicalité chaleureuse plaît aux mélomanes de tout bord. Notre surprise fut grande lorsque nous écoutâmes pour la première fois les toutes nouvelles Orféo.
Ces magnifiques enceintes compactes Xavian Orféo sont l'aboutissement d'un travail de 25 années de recherches, de tests, d'essais dans l'univers de l'audio Haut de Gamme. L'objectif affiché par Roberto Barletta, fondateur de la marque Xavian était de créer une enceinte aux performances exceptionnelles : musicalité, naturel, cohérence, dynamique, précision...
lien boutique : Xavian Orféo
FABRICATION :
Jusqu'à ce jour, les produits Xavian étaient façonnés autour des haut-parleurs conçus spécifiquement pour la marque par le fabricant scandinave ScanSpeak. Mais Roberto désirait encore un peu plus de performance et, pour atteindre ce but, il a créé sa propre fabrique de haut-parleurs, AudioBarletta, et utilise ces "drivers" haut de gamme, boomer et tweeter, dans cet aboutissement qu'est l'enceinte Xavian Orféo.
Le "Corpus" des enceintes compactes Xavian Orféo est réalisé, fait exceptionnel dans le monde de la Haute-Fidélité, en bois de Noyer Italien sélectionné avec grand soin par Roberto lui même. Avant d'être travaillé ce bois doit mûrir plus de trois semaines, ensuite d'habiles menuisiers au sein de l'usine Tchèque de Xavian façonne le magnifique châssis de l'Orféo.
Le filtre est constitué des meilleurs composants fabriqués par Mundorf . Ces "éléments" ont été choisi exclusivement pour leur très grande musicalité. Le filtre interne à l'enceinte fonctionne selon le processus "Fase Zéro" propre à Xavian, permettant une cohérence parfaite de la phase.
Musiques écoutées :
Ces beaux objets sonores que sont les Xavian Orféo "chantent" chez Opus 51 depuis plus d'un mois. Un mois d'écoutes intensives, près de 500 heures de fonctionnement. De jour en jour, elles se sont bonifiées et, pour ce test, nous décidâmes de les exploiter à 1000%. A cet effet, au diable l'avarice, nous les avons connectées aux, nous ne trouvons pas l'adjectif adéquat... aux puissants blocs stéréo, bridgés en mono Leema Hydra II, eux mêmes servis par le très musical préamplificateur/DAC Fonel Renaissance. Soit plus de 17.500 euros d'électronique pour alimenter des enceintes à environ 6.000 euros la paire. Une folie ?
Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 30 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 4 mètres.
IMAGE :
TIMBRES :
Igor Stravinsky, en 1913 quand il composait son oeuvre "Le Sacre du Printemps", savait-il qu'il marquerait de son empreinte indélébile l'histoire de la Musique ? "Le Sacre" est l'une des oeuvres musicales les plus importantes du XXéme siècle. L'enregistrement que nous en donne Reference Recording est exceptionel, peut être l'un des enregistrements d'orchestre symphonique les plus aboutis. La plage dynamique est ici très étendue, l'image sonore est d'une profondeur rarement connue et les timbres sont subtilement rendus. L'introduction de l'oeuvre, où les multiples instruments de la famille des bois interviennent en solo et à l'unisson est de toute beauté, chaque instrument est bien différencié, nous dégustons avec un délice extrême toutes ses couleurs savamment orchestrées par Stravinsky. Les enceintes Xavian Orféo nous délectent d'un ravissement de tout instant, nos oreilles sont aux aguets et se surprennent à des timbres et des harmonies que trop rarement restitués dans le monde de la Haute Fidélité.
DYNAMIQUE :
Friday Night in San Francisco est un album des trois virtuoses de la guitare que sont Paco de Lucía, John McLaughlin et d'Al Di Meola. Il a été édité en 1981, et fut enregistré lors d'un concert au Théâtre Warfield de San Francisco, le 5 décembre 1980. Ce jour là et les musiciens, et les techniciens étaient touchés par la Grâce. Sur la plage écoutée, seuls de Lucia (canal gauche) et Di Meola (canal droit) interviennent, les attaques sur les cordes des guitares sont saisissantes de vérité, de réalisme, la vitesse des musiciens/techniciens est rendue avec une très grande maîtrise par les Xavian Orféo qui jamais ne trainent, et permettent une écoute "live" vive et véridique. Nous avons l'impression d'écouter un haut parleur large bande très haut de gamme ou, plutôt, une enceinte électrostatique possédant une bande passante sans limite. Les moindres détails, les plus subtiles variations dynamiques sont transmises avec facilité et fluidité. Cela représente, certainement, une des plus belles écoutes que nous ayons jamais faites de cet album magistral, il est vraiment dommage que sa transcription numérique sur CD ou en HiRes soit si lamentable... Mais ceçi est une autre histoire !
Le grand piano de concert est certainement l'instrument de musique acoustique qui posséde la plage dynamique la plus large. Franz Liszt dans sa pièce maitresse qu'est sa sonate en si en exploita toute l'étendue et l'interprétation de Roger Muraro nous rend cette puissance presque sans limite.
Sur ce type d'enregistrement, les Xavian Orféo nous ont bluffées. 95% des enceintes compactes, nonobstant leurs tarifs, que nous avons écoutées dans notre longue vie de mélomane finissent par "tasser" la dynamique d'une belle prise de son, certaines le fond avec bonheur d'autres se "ramassent" lamentablement... Nous ne citerons aucun nom... Ici nous avons pu écouter à un niveau sonore réellement indécent avec des pics à plus de 100 dB sans ressentir aucune compression dynamique, aucune distorsion sonore. Un bonheur pour mélomane fou !
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Intrinsèquement 6.000 euros pour une paire d'enceintes compactes c'est beaucoup d'argent mais... 6.000 euros pour une paire d'enceintes proposant autant de qualité sonore c'est rare, très rare dans le monde de la Haute Fidélité Haut de Gamme qui ces dernières années est devenu un peu fou en proposant des produits sans prix avec des qualités sonores indignes. Mais ceci est un autre débat.
Avec les Orféo, le constructeur Tchèque Xavian continue à nous surprendre et propose des produits de plus en plus neutres et agréables à vivre. Roberto a gagné son pari haut la main, les Orféo appartiennent à la famille très restreinte des enceintes compactes Haut de Gamme réellement musicales et elles sont les moins onéreuses de cette famille malgré une construction tout à fait exceptionnelle.
Les Orféo sont un gros coup de coeur !
Mais attention pour en profiter pleinement elles devront être associées à des électroniques de grande qualité et disposant de ressources en courant importantes. N'ayez pas peur de faire comme nous et de les "driver" avec des blocs de puissance Haut de Gamme, elles ne s'en porteront que mieux.
Les "Pros and Cons" :
Pré-Amplificateur : Fonel Renaissance
Amplificateurs : 2 blocs de puissance Leema Hydra II bridgés
Sources : Fonel Renaissance
Enceintes : Xavian Orféo
Câbles de modulation : Studio Connections Platinum
Câbles HP : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Les Notes :
Fabrication : 18/20
Image : 16/20
Timbres : 18/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 17/20
Qualité/Prix : 18/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Souvent lors de nos écoutes en magasin, lorsque nos clients recherchent des enceintes entrée/moyenne gamme nous utilisons comme amplificateur le "petit" Edwards Audio IA2-R. Cela s'est fait naturellement sans acte volontaire de notre part, cet anglais s'est imposé de par son naturel, son dynamisme, sa musicalité et son tarif abordable...
Quelques mois après avoir fait sa connaissance, il était temps que nous nous mettions au travail et que nous vous le présentions.
FABRICATION :
Sa fabrication est à l'anglaise (voir les produits Rega), simple et efficace.
Ses dimensions, boîte à chaussure, lui permettent de ne pas envahir vos meubles et étagères.
Sa face avant en "Plexiglas" procure à cet amplificateur un côté haut de gamme, surtout lorsque vous le mettrez sous tension.
Sa face arrière propose toutes les connexions, 4 entrées ligne, 3 en RCA et une mini-jack 3.5mm, une entrée phono MM en option (+100 euros) et 2 sorties pour enceintes exclusivement avec connecteurs bananes, à l'anglaise. Rien de superflu, que du nécessaire et... c'est bien suffisant pour écouter de la Musique !
Musiques écoutées :
J'ai entendu dire que lors de notre précédent test, nous parlions trop Musique et pas assez Technique... Nous allons essayés de corriger le tir mais avouons, cela va nous être bien difficile car pour nous la finalité de tous les produits que nous testons est d'écouter de la musique, des musiques... de découvrir et de partager .
D'ailleurs pour prouver notre bonne volonté, tous les enregistrements CD écoutés pour ce test ont été pris dans le superbe, que disons-nous magnifique coffret "The Originals" édité par la Deutsche Grammophon il y a une année déjà.
Soit, 50 galettes à déguster sans modération, proposant une synthèse de l’écurie Deutsche Grammophon : dans leurs atours réactualisés, où chaque compact disc est réhabillé comme s’il s’agissait du vinyle d’époque (avec visuel de couverture originale). Les interprétations légendaires s’y bousculent faisant de cette nouvelle somme, un coffret discographique à acquérir ABSOLUMENT.
Attention : cet amplificateur est assez sensible à la phase du secteur... Cela signifie que lorsque la phase est connectée "du bon côté", le son du Edwards Audio IA2-R s'en trouvera comme bonifié. La qualité des graves et des aigus, le relief de l'image stéréo seront directement affectés par cette "phase", et l'impression globale, à l'écoute, sera meilleure.
IMAGE :
Tester la bande passante d'un système audio cela devient un brin plus compliqué. La meilleure solution, à notre avis, c'est d'écouter un enregistrement bien réalisé d'une oeuvre du XXéme siècle pour grand orchestre : une symphonie de Mahler, de Shostakovitch ou une musique de film (J. Williams, H. Zimer, J. Horner...) par exemple. Ici nous écouterons une oeuvre rendue ô combien célèbre par le cinéma, un poème symphonique composé en 1896 par le munichois Richard Strauss, Also Sprach Zarathustra. La version que nous en offre H. von Karajan, à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Berlin, certainement le plus beau son du monde, démontre les capacités et les limites de notre amplificateur. L'amplificateur Edwards Audio IA2-R, propose une bande passante légèrement atténuée aux deux extrémités du spectre, atténuation plutôt moins importantes que certains concurrents. est-ce un point négatif ? Oui et... Non. Un tel amplificateur est dédié à des enceintes qui sont incapables de reproduire correctement une fréquence grave de 35 Hz et encore moins une fréquence à plus 16 kHz. Donc cette limite est même bien venue car quelle est l'utilité d'exciter des haut-parleurs dans des fréquences qu'ils maîtrisent mal ?
Globalement l'image construite par l'amplificateur Edwards Audio IA2-R est plus profonde que large ce qui nous déroute un peu car c'est bien la première fois que nous rencontrons ce phénomène.
TIMBRES :
DYNAMIQUE :
La dynamique : que serez la musique sans le rythme ? Voilà ce que nous allons essayer d'éprouver à l'écoute d'un élément Haute Fidélité ; sa capacité à respecter le rythme, c'est à dire principalement sa capacité à gérer les écarts micro-dynamiques. Cela peut sembler abscons mais en finalité cela est très simple. De nombreux systèmes Haute Fidélité lissent, simplifient la musique, ils soustraient une grande partie du relief musical... Voilà c'est la dynamique qui disparaît. D'autres, par contre, souvent des amplificateurs à Lampes en rajoutent mais cela nous paraît moins catastrophiques...
Comment tester cette dynamique ? Avec des pressages CD récents cela devient très difficiles car tous sont compressés, la dynamique est atténuée afin de facilité l'écoute, nous avons l'impression d'entendre de nombreuses informations mais en réalité tous les sons, nous exagérons un peu mais à peine, sont au même niveau sonore. Cela est très pratique lors d'écoutes en milieu bruyant (voiture par exemple) ou via des systèmes sonores entrées de gamme (mini chaines, systèmes multiroom...) mais cela devient insupportable en écoute Haute-Fidélité. Que cela soit dit !
Certains label discographique s'honorent, et ils ont bien raison, de proposer des enregistrements naturels, non retouchés. C'est eux que vous devez privilégier pour ce type de test : Chesky records, Challenge Records, Reference Recording, Stockfish Records, 2L, Exton et bien d'autres maisons de disque travaillent biens... A vous de choisir.
Dans le Blue traditionnel de David Johansen and the Harry Smiths enregistré par l'équipe Chesky en 2000, la dynamique de chaque instrument et de la voix masculine sont bien respectées lorsque nous l'écoutons au travers l'amplificateur Edwards Audio IA2-R. Notre élément audio anglais se sort bien de ce test, à aucun moment il ne tasse la dynamique. Les moindres nuances des percussions, les belles attaques sur les cordes de la contrebasse sont retranscrites avec véracité. Certes sa puissance est limitée mais à écoute domestique tout se déroule ma foi plutôt bien.
Reference Recordings est un label californien basé à San Francisco qui propose des enregistrements de grande qualité. Pas d'esbroufe mais la vérité, tel pourrait être leur slogan. Dans cet enregistrement où Dick Hyman (piano) est accompagné de 6 superbes musiciens "old school" dont K. Peplowski à la clarinette, nous succombons à la richesse des timbres et à la dynamique des instruments entendus. Un peu d'enthousiasme ne fait jamais de mal. Sur un système audio plus haut de gamme, l'écoute d'un tel enregistrement possède un nous-ne-savons-quoi qui vous transporte ailleurs. Mais, là, avec l'amplificateur Edwards Audio IA2-R s'est franchement déjà bien !
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Les quelques limites que nous avons ressenties lors de nos écoutes sont assez logiques pour un amplificateur intégré stéréo de cette gamme de prix, elles ne sont pas rédhibitoires pour qui veut se faire plaisir à écouter de la musique.
Nous avons comparé le Edwards Audio IA2-R à quelques leader du marché et, il n'a pas de quoi rougir. Ils sont très, trop rares les amplificateurs entrée/moyen gamme capables de reproduire la musique dans de telles conditions qualitatives. Naturellement, et nous ne vous mentirons pas, cet amplificateur, comme tous les amplificateurs à moins de 1.500 euros est plus apte à reproduire les petits ensembles orchestraux, les musiques modernes que de grands ensembles symphoniques. Pour qui est amoureux des musiques jazz, des musiques baroques alors le Edwards Audio IA2-R est une belle acquisition (les musiques commerciales modernes passeront aussi sans aucune difficulté sur ce type de produit, mais là nous écrasons des évidences).
Les résultats sonores obtenus en compagnie des enceintes de la marque Xavian série Neox sont d'un grand intérêt, attention de ne pas relier cet amplificateur à des enceintes qui auraient tendance à être "sèches" et à trop exposer le haut du spectre sonore.
Les "Pros and Cons" :
Amplificateur : Edwards Audio IA2-R
Sources : Leema Elements CD
Enceintes : Xavian Neox 2
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor Plus
Câbles HP : Studio Connections Reference Plus
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Les Notes :
Fabrication : 13/20
Image : 13/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 16/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Ne revenons pas sur l'historique de la société Leema créée au Pays de Galle en 1998 par deux ingénieurs de la BBC Lee Taylor et Mallory Nicholls.
Le Convertisseur (DAC) préamplificateur testé ici est issu de la gamme Elements et vient compléter un lecteur CD, un amplificateur intégré stéréo, un bloc de puissance stéréo, un préamplificateur analogique et un superbe préphono MM et MC.
FABRICATION :
Ce test va nous permettre, vous permettre de découvrir le savoir faire "numérique" de la firme galloise. Ce DAC/préamplificateur se présente sous un un format inhabituel de 21,7 cm de large contre 43 cm pour le format standard, le châssis est rigide, la face avant est réalisée en aluminium de forte épaisseur. Le DAC Elements est disponible en finition noire ou argent-blanc du plus bel effet. Une fois en main les produits Leema Elements inspirent confiances.
DAC: Quattro 24bit/192kHz with multiple CS 4351 converters and Wolfson WM8805 low jitter receiver. Leema USB-M1 24/192 Module
Bande passante : 20Hz to 20kHz (+/- 0.25dB)
Distortion : inférieur à 0.001% (@ 1kHz)
THD : 0.005% (@ 0dBFs)
Jitter : moins de 50ps (@ 1kHz)
Sorties disponibles (niveau fixe ou variable) :
- 1 x RCA stéréo
- 1 x XLR stéréo
Entrées disponibles :
- 1 x RCA stéréo (analogique)
- 1 x mini jack 3.5 mm en façade (analogique)
Entrées numériques :
- 3 x S/PDIF Coaxiale
- 3 x S/PDIF Opticale
- 1 x USB asynchrone
Sortie casque (3.5mm jack): 1
Télécommande : oui
Musiques écoutées :
IMAGE :
DYNAMIQUE :
Hector Berlioz est le compositeur Romantique français. En 1830, six ans après la composition par Beethoven de sa 9éme symphonie, il va établir les jalons de ce que devrait devenir la Symphonie musicale. Il crée, en quelque sorte, la musique descriptive. Reconnu comme un Grand maître, et cela de son vivant, dans l'art de l'orchestration musical il déploie tout son savoir et son génie dès cette première grande composition qu'est la Symphonie Fantastique. "Dans cette oeuvre Le traitement expressif de l'orchestre est sans précédent. La musique exprime alternativement la beauté (au début), l'élégance (de la scène de bal), le pastoral (les champs), les ténèbres (l'échafaud), le démoniaque (le sabbat) ; une révolution dans l'art de l'orchestration : les anciens recherchaient une musique claire et distincte et utilisaient pour cela la sonorité native des instruments, mais Berlioz ordonnait à l'orchestre de murmurer, de chanter, de crier et même de hurler". Pour ce test nous nous contenterons de la partie Démoniaque "Marche au Supplice". L'interprétation qu'en donna en 1959 Sir Eugen Goossens n'est pas une Référence, l'orchestre Londonien et le chef sont incapables d'insuffler de la vie, de l'énergie, de la folie à leur interprétation et même la fanfare (1'39-) résonne indolemment, sans la moindre précision rythmique. Mais, parce qu'il y a un mais, l'enregistrement est somptueux de réalisme tant dans l'image réellement holographique que dans les timbres reproduits. Cette version parue en septembre 1959 bénéficiait de la stéréo et d'une captation à trois micros sur bande 35 mm, assurant une définition et un relief sonores qui fondent aujourd'hui encore l'orgueil du label Everest et justifie cette nouvelle réédition remasterisée en Haute Définition 24/192. Le Leema Elements DAC nous étonne, nous subjugue, par ce qui est sans doute son point fort, son rendu dynamique. Aucun tassement, aucune compression ne sont remarqués. Vous en voulez, vous en aurez, telle est sa définition. Sur cet enregistrement à la dynamique exacerbée, réelle en quelque sorte, comme dans une salle de concert, du pianississimo ou fortississimo, toutes les nuances dynamiques nous sont parfaitement offertes, le bruit de fond est repoussé très loin et malgré un volume sonore élevé aucune limite n'est ressentie.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Si vous avez lu, dans son entièreté, ce test, et nous louons votre courage, vous avez compris que nous avons apprécié ce Leema Elements DAC. C'est peut être la première fois que l'apport d'un DAC, à moins de 3.000 euros, apporte vraiment un gros plus, lors de nos écoutes, par rapport à un lecteur de CD moyen/haut de gamme (Marantz SA14s1, Rega Saturn-R, Yamaha CD-S2100. Roksan Caspian M2, Leema Elements CD...). Comme tous les produits Leema que nous connaissons, ce qui frappe dès les premières notes, les premiers accords, lors de nos longues heures de plaisirs musicaux en compagnie de DAC Elements, ce sont et, sa neutralité et, sa dynamique... Galvaudons, galvaudons ! Un voile s'est levé devant notre système Haute-Fidélité
Autre grand étonnement, les écoutes de musiques dématérialisées en Haute Définition, sont de toute beauté, dynamiques, vivantes, précises et fluides.
Vous possédez déjà un lecteur de CD entrée/moyen de gamme d'une valeur dans une fourchette allant de 500 à 3500 euros, il a déjà quelques années, vous voulez l'"upgrader", y ajouter des fonctions comme une entrée USB par exemple, le Leema Elements DAC est fait pour vous. Allez le découvrir en magasin, vous serez bluffé !
Les "Pros and Cons" :
Amplificateur : Leema Tucana II
Sources : Leema Elements DAC - Yamaha CD S3000
Enceintes : Xavian Carisma
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus XLR
Câbles HP : Bleck Rhodium Isis
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Les Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 16/20
Qualité/Prix : 18/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Puissance admissible : 80W
Haut parleurs :
- 1 x 17 cm SB Acoustics (fibres naturelles)
- 1 x 2,9 mm SB Acoustics
Bande passante : 49Hz - 28kHz @ +/-2.5dB
Sensibilité (rendement) : 86 dB @ 1W @ 1m
Impédance : 8 Ohm
Dimensions (H, L, P.) : 370 x 190 x 310 mm
Poids : 9 kg pièce.
Musiques écoutées :
IMAGE :
Qui n'a jamais entendu Julie London chanter, susurrer Black Coffee ne connaît pas l'extase musicale
Sa voix sensuelle et grave, rendue à merveille par les Sounddeco Alpha M2 vous transporte ailleurs. La blonde californienne est présente, là juste au devant de nous, debout, peut être sise sur un tabouret haut, au milieu de notre salon, entre les deux enceintes, choyée d'un écrin de cuivres. L'image construite par le système audio semble véridique et nous abandonne à nos émotions.
Pour demeurer au sein de l'univers des chanteuses depuis longtemps délaissées, écoutons certainement l'une des plus belles versions de la chanson Tea for two. Loin de la démonstration de Ella Fitzgerald accompagnée de l'orchestre de Count Basie, Blossom Dearie propose une interprétation toute en finesse et subtilité s'accompagnant de quelques accords distillés par son piano. Le quartet (piano, basse, guitare, batterie) prend possession de notre "auditorium" et le système audio disparaît afin de laisser vivre la musique, chaque musicien par de très discrètes interventions construit un univers attachant et passionnant.
Les Sounddeco Alpha M2 sur tous les enregistrements écoutés s'attachent à construire une image sonore réaliste et stable digne des plus belles réalisations du marché dans une gamme de prix inférieur à 2500 euros (les deux enceintes).
TIMBRES :
L'interprétation que propose E. Leinsdorf pour DECCA Phase 4 en 1972 à la tête du Royal Philharmonic Orchestra de la Première Symphonie de Gustav Mahler n'est pas une référence et ne restera certainement pas dans l'histoire de la Musique. Mais l'enregistrement qu'en propose DECCA et sa technologie Phase 4 est stupéfiant. La Symphonie prend un relief régénéré où tous les pupitres sont quasiment traités à égalité, avec une précision et une définition accrues. Un spectre détaillé qui n’existe pas pour l’auditeur dans une salle de concert : une démonstration de clarté qui présente toutes les ressources de l’orchestre, ses facettes combinées, comme un acte de pédagogie instrumentale. Les enceintes compactes Sounddeco Alpha M2 révèlent ici une transparence rarement rencontrée dans ce type de produit, les vents et les bois sonnent avec vérité et nous prenons un grand plaisir au voyage que nous conte le grand compositeur autrichien. Autre exemple de plaisir audiophile, l'écoute de la marche funèbre du troisième mouvement et de la fanfare décrite par Mahler, les cuivres sont somptueux de réalisme, un vrai bonheur inimaginable pour un mélomane ayant si peu investi (même si des enceintes à plus de 1200 euros restent un vrai investissement).
Les Notes :
Fabrication : 15/20
Image : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 18/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Pourquoi effectuer en ce mois d'août 2015 le test d'un produit mis sur le marché fin 2013 ?
Parce-que certains mélomanes nous réclament ce test ? Parce-que tout produit Rega mérite un test ? Parce-que l'amplificateur Elicit-R est devenu une référence dans sa gamme ?
Toutes ces raisons sont bonnes mais aucune ne justifie de passer, durant nos congés annuels plus de 8 heures sur cet amplificateur stéréo qui certes propose une écoute correcte mais qui est loin d'être exceptionnelle. La vraie raison est d'avoir une bonne excuse pour écouter de la musique, beaucoup de musique ?
FABRICATION :
L'amplificateur Rega Elicit-R délivre 2x105 Watts de puissance sous 8 Ohms et possède de nombreuses entrées analogiques, dont une entrée Phono MM. Il combine des circuits de puissance similaires à ceux implantés sur l'ampli Rega Brio-R et des entrées Ligne issue de l'Elicit II. Le contrôle de volume est assuré par un circuit intégré composé de 1024 résistances. Elles seules interviennent dans le circuit audio. L'étage de sortie en classe A fait intervenir des transistors Darlington SANKEN.
Côté connectique, le Rega Elicit-R mise tout sur l'analogique et est équipé de ; une entrée phono MM, quatre entrées ligne de niveau d'entrée standard (pour lecteur CD, tuner, DAC, Blu-ray, etc.), une entrée/sortie ligne dédiée à l'enregistrement (Record Input/Output) et une sortie Record Output Link (niveau fixe) parallèle à la sortie tape qui peut être utilisée pour alimenter un ampli casque, par exemple. Enfin, l'entrée directe permet de connecter par exemple la sortie Pre-Out des canaux avant gauche et droit d'un ampli home-cinéma ou les sorties pré-amplifiées gauche et droite d'un pré-ampli stéréo, pour bénéficier de l'ampli de puissance du Rega. Quant à la sortie Pre-Out, elle permet au choix de connecter un caisson de basses ou un ampli de puissance externe.
En façade, l'ampli Rega Elicit-R présente un bouton de mise sous tension, un sélecteur de source, un potentiomètre de volume ainsi que les commutateurs des fonctions Record, Direct et Mute. Le réglage du volume fonctionne par incréments de 1dB, avec une course totale de 80dB. L'affichage du niveau de volume sonore est assuré par une vingtaine de diodes rouges placées autour du potentiomètre, chaque diode représentant 4 dB. L'ampli Rega Elicit-R est pilotable avec la télécommande Rega Solaris, compatible également avec d'autres appareils Rega.
Musiques écoutées :
IMAGE :
DYNAMIQUE :
Pour tester la dynamique d'un amplificateur rien ne vaut un bon Blues, c'est ce que nous offre le groupe allemand Blues Company magistralement produit par le label in-akustik avec leur composition Invitation to the Blues. Hormis la gestion improbable de la ligne de basse et de la grosse caisse, le Rega Elicit-R fait correctement ce que nous lui demandons. Il manque certainement un petit brin de folie à la retranscription musicale mais tout est en place et c'est déjà pas mal.
Les critiques seront les mêmes lors de l'audition de la belle production de l'artiste français Woodkid, Iron. Tous les éléments de cette réalisation musicale sont en place, la reproduction est sage, trop sage peut être mais la dynamique de l'ensemble est, pour un tel amplificateur, respectée.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Depuis plusieurs mois sont arrivés sur le marché français plusieurs amplificateurs stéréo de qualité, proposés à un tarif inférieur à 2.500 euros. Dans cette liste à la Prévert, nous allons certainement en oublier mais les principaux seront nommés : Yamaha A S2100, Marantz PM14s1, Leema Elements, Audia Flight Three S, Denon 2020AE... Le Rega Elicit-R était à la vente en France avant tous ces produits et fin 2013 il représentait un bon compromis. Aujourd'hui il faut bien le reconnaître, l'acquisition de ce produit, affiché à un prix public de 2.350 euros, ne s'impose plus. Ce produit est rentré dans le rang.
Mais si vous êtes aficionados de la marque anglaise, ce que nous comprenons, nous vous conseillons d'associer cet amplificateur Rega Elicit-R à des enceintes faciles à "driver" et "légères" dans le bas du spectre sonore. Des enceintes bibliothèques telles le Souddeco Alpha M2 ou Xavian XN125 Junior nous semble être un choix judicieux.
Les "Pros and Cons" :
Amplificateur : Rega Elicit-R
Sources : Yamaha CD S3000, Onix M35
Enceintes : Xavian Carisma, Sounddeco Alpha F2
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus
Câbles HP : Black Rhodium Solo DCT++
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Les Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 12/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 11/20
Qualité/Prix : 12/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Le Système d'écoute :
Amplificateur : Denon PMA-50
Sources : Ordinateur MAC USB
Enceintes : Aurelia Magenta
Câbles HP : Black Rhodium Twist
La société Leema fut créée en 1998 par deux ingénieurs de la BBC Lee Taylor et Mallory Nicholls qui avaient pour objectif la conception d'une enceinte "miniature" capable de rivaliser avec des systèmes audio beaucoup plus imposants et coûteux. Il leur fallut quatre années de laborieuses recherches pour finaliser l'enceinte Xen qui rencontra un fabuleux succès. Dans la foulée, Lee et Mallory développèrent leur premier amplificateur le Tucana qui reçu en 2007 la distinction en Grande Bretagne d'"amplificateur de l'année". L'aventure Leema était sur de bons rails... Aujourd'hui ces superbes produits "gallois" sont distribués en France par la société Exclusive-Audio et sont à découvrir entre autre chez Opus 51.
FABRICATION :
En 2015 Leema propose trois gammes d'électroniques ; Constellation, Spectrum et Elements, quatres modèles d'enceintes acoustiques et trois gammes de câbles audio.
Pour la première fois nous plongeons dans cet univers celtique et commençons notre quête par la découverte de la gamme Elements. Ici, nous découvrons un Amplificateur Stéréo Intégré, un DAC, un pré-amplicateur (analogique), un bloc de puissance stéréo, un étage de préamplification Phono et naturellement un lecteur CD. Tous les produits de la famille Elements se présente dans un un format inhabituel de 21,7 cm de large contre 43 cm pour le format standard, leur châssis est rigide, de qualité et la face avant de tous ces "éléments" est réalisée en aluminium de forte épaisseur, les finitions noire ou argent-blanc du plus bel effet sont disponibles. Une fois en main les produits Leema Elements inspirent confiance.
L'amplificateur Stéréo Intégré de la gamme Elements, sujet de ce test, annonce fièrement une puissance de 56 watts par canal sous 8 ohms. Nous constaterons que cette puissance, liée à une bonne capacité en courant semble réelle. C'est déjà un bon point pour ce produit.
Cet "Elements" est équipé de toutes les entrées analogiques nécessaires, et possède des sorties pour deux enceintes acceptant exclusivement les terminaisons bananes... à la mode anglaise. De série, Leema a eu l'intelligence de lui adjoindre un DAC 24/192 Haut de Gamme et asynchrone pour son entrée USB. Encore un bon point pour cet amplificateur !
Une sortie casque et une entrée analogique sous jack 3.5 mm équipent la façade de cet amplificateur à la gauche d'un bel afficheur "led" indiquant et la source, et le volume, et la fréquence de fonctionnement du DAC.
Le tour du propriétaire est complet, commençons les écoutes... Celles-çi s'effectuèrent dans un pièce de 23 m² assez claire avec un temps de réverbération d'environ 0.8 seconde.
- Puissance sous 8 Ω - 2 x 56 W RMS - sous 4 Ω - 2 x 105 W RMS - sous 2 Ω - 2 x 155 W RMS
- Entrées analogiques :
- 3 x asymétriques RCA
- 1 x symétrique XLR
- 1 x 3.5 mm mini jack on front panel
- Entrées numériques :
- 3 x SPDIF optique 24 bit / 192 kHz
- 1 x SPDIF co-axiale RCA 24 bit / 192 kHz
- 1 x USB Asynchrone 24 bit / 192 kHz
- Dimensions (L x H x P) - 217 mm x 90 mm x 375 mm
Musiques écoutées :
IMAGE :
DYNAMIQUE :
Restons en compagnie de Schubert et constatons que le label allemand Tacet nous propose avec cet enregistrement aucunement trafiqué une écoute à la dynamique digne, enfin presque, d'un concert. Entre le fortissimo des 6 instruments à l'unisson et le pianissimo du violon solo les écarts de dynamique sont gigantesque. l'amplificateur ne tasse jamais le fortissimo et le pianissimo n'ai jamais noyé dans un bruit électronique.
Tarja est une chanteuse soprano finlandaise de Métal-Symphonique à la mode lyrique. Elle débuta sa carrière en "frontwoman" du groupe à succès Nightwish qu'elle quitta, pour une carrière solo, en 2005 (en réalité elle fut démissionnée du groupe). Son dernier album studio dont est extrait le titre Victim Of Ritual date de 2013. Cette composition ultra produite est introduite par le boléro de Ravel arrangé à la mode orientale et dérive assez rapidement vers un rock Métal FM d'assez bonne qualité. Le Leema Elements ne se démonte jamais, pendant toute cette avalanche de sons parfois sauvages et tel un fantassin de l'armée napoléonienne il reste droit dans ses bottes.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Vous aurez compris à la lecture des différentes analyses précédentes que nous sommes tombés sous le charme de ce petit amplificateur. Pour être honnête, il nous a fallu un certain temps pour l'adopter. pour l'apprivoiser. Sa transparence, sa neutralité nous ont obligé à porter une très grande attention à tous les éléments qui lui étaient joints. L'idéal est de l'accompagner de câbles et d'enceintes d'une grande neutralité et d'une belle définition afin de ne jamais perdre aucune information, et de laisser la musique vivre.
Sa partie DAC est très correcte et permet de se passer de tout élément externe, branchez lui un serveur audio à (InnuOs par exemple) à son entrée USB et laissez vous transporter. Mieux encore, adjoignez lui le petit DAC Elements de chez Leema et là... Plaisirs garantis.
Le rapport Qualité/Prix/Musique de cet amplificateur Leema est excellent. Une belle découverte.
Les "Pros and Cons" :
Amplificateur : Leema Elements Integrated Amplifier
Sources : Leema Elements DAC - DAC interne - Soulines Elgar DCX
Enceintes : Xavian Piccola - Sounddeco Alpha F1 - Sounddeco Alpha F2
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus XLR
Câbles HP : Black Rhodium Iris (Sounddeco) - Absolue Créations Op-Tim (Xavian) - Studio Connections Reference + (Sounddeco F2)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Les Notes :
Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 16/20
Qualité/Prix : 18/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
"Ce banc d’essai nous a permis de faire connaissance avec la
marque Soulines. Il aurait été vraiment dommage de passer à
côté de cette platine Elgar DCX très bien conçue qui insuffle
une véritable dose d’énergie à la restitution du vinyle.
Sérieusement construite à partir de matériaux nobles
savamment associés, elle dégage une élégance futuriste
dénuée d’extravagance. De cette rigueur du design découle une
écoute réaliste. Une découverte"
- Amplification : 2 x 50 W RMS/4-8 Ω ou 4 x 25 W RMS/4-8 Ω
- Formats audio (WiFi/RJ45) : WMA (WMA9, CBR, CBR, jusqu’ à 320kbps) PCM (16 bits-44.1kHz, 24 bits-44/48/96 kHz, fichiers .wav, .aiff, .aifc , HTTP streams) AAC-LC (up to 320 kpbs), ALAC (.m4a)FLAC (16 bits-44.1 kHz, 24 bits – 44/48/96 kHz)
- Réseau 10/100Mb Ethernet
- Wireless LAN 802.11b/g/n
- NFC
- WPS 2.0 security Digital media renderer (conforme à la norme DLNA 1.5)
- 2 x entrées RCA, 1 x micro, 1 x sortie Pre-out, 1 x sortie sub, 1 x USB
- Dimensions (h x l x p) : 91 x 218 x 190 mm
- Poids : 1,9 kg
Qu'attendons nous d'un tel produit ?
Une reproduction sonore propre sans défaut majeur permettant de prendre du plaisir à l'écoute de toute sorte d'enregistrements quelque soit la source sonore.
Nous ne lui demandons pas d'égaler ou même d'approcher une qualité de restitution digne d'un bon amplificateur Haute Fidélité à 5.000 euros, restons logique !
Si ce produit arrive à se faire oublier alors Cabasse aura réussi et nous mélomanes seront satisfaits !
Musiques écoutées :
IMAGE :
DYNAMIQUE :
La puissance de cet amplificateur, pour être correcte, n'est pas fantastique mais est suffisante pour une utilisation domestique. Avec nos enceintes (Xavian Delizia) au rendement de 92 dB, dans une pièce d'un volume de 80 m3, à une distance de 3 mètres, nous avons obtenu un volume sonore maximum de 86 dB avant distorsions audibles et gênantes. Ce type d'amplificateur, à base de modules dits "numériques" sonnent généralement un peu "mous du genou" (NAD 3020 par exemple), le Cabasse est tout le contraire, il vit !
Le riff de basse de départ qui servit à la composition du titre "My Friend Of Misery" ne fait aucunement peur à notre amplificateur Cabasse qui s'amuse à reproduire le gros son Heavy du groupe Metallica tout en respectant sa rythmique "carrée" et sa puissance sonore.
De même la dynamique, le rythme, le coté "dance" sont biens mis en valeur lors de l'écoute du titre "Give Life Back to Music" du groupe français Daft Punk. Ici tous les petits défauts de l'amplificateur disparaissent pour que l'auditeur puisse profiter de cette superbe production électronique.
La dynamique semble être, en finalité le point fort de cette petites électroniques, toutes les écoutes effectuées furent très vivantes.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Comment reprocher quelque chose à un tel appareil ? Pour 550 euros le mélomane, au sein d'un bel écrin assez luxueux mais pas "tape à l'oeil", possédera un amplificateur/réseau compatible avec tous les formats audio existants (jusqu'à 96 kHz), capable de s'adapter à son local, à ses enceintes si elles sont de marque Cabasse, et surtout délivrant une musicalité certaine sans défaut majeur.
Certains m'ont reproché de comparer l'amplificateur Cabasse au Devialet Expert 200, mais ces produits ne possèdent'ils pas la même philosophie ? Après avoir vécu avec ces deux amplificateurs durant quelques semaines, le savoir-faire Cabasse est évident alors que le savoir-faire Devialet n'est encore qu'un potentiel. Certes le Devialet, musicalement, va un peu plus loin dans tous les domaines et heureusement il ne coûte que 12,7 fois le prix du Cabasse. Personnellement, si je n'ai comme choix, pour partir en vacance qu'entre ces deux amplificateurs, je choisis le... Cabasse, plus facile à vivre et à utiliser !
Les "Pros and Cons" :
Le Système d'écoute :
Les Notes :
Fabrication : 15/20
Image : 10/20
Timbres : 09/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 10/20
Qualité/Prix : 16/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
- prix : 6900 euros
- poids : 5.9 kg
- télécommande : oui... de toute beauté et programmable via le site Devialet
DYNAMIQUE :
Lors du titre Drum Solo de Manu Katché enregistré en live, le Devialet Expert 200 développe une belle énergie, les impacts sont rapides et précis. En comparaison avec notre amplificateur intégré de référence (Fonel Emotion) seul manque au Devialet un brin d'énergie, de puissance dans l'impact, mais rien de grave. La batterie prend possession de la zone d'écoute et à fort niveau (environ -10.00 sur l'amplificateur), nous nous surprenons à sursauter lors de certaines frappes.
Il est incontestable que Bernard Haitink est l’un des plus grands mahlériens de notre époque, l’orchestre de Chicago est l’une des plus éminentes phalanges au monde, la version de la deuxième symphonie qui nous est délivrée dans cette enregistrement public est, comment le décrire, expérimentale, intellectuelle et captivante. La prise de son Haute Définition délivre, d'origine une très belle dynamique qui par moment met à mal le "pauvre" amplificateur Devialet mais, avec honnéteté je dois le reconnaître il n'est pas le seul dans ce cas. Ici pour obtenir un niveau sonore acceptable, le niveau sur la façade du Devialet Expert 200 indique 0.00 soit des pics sonores à 90 dB à 2m50 des enceintes, nous devons "monter le son" et dans les "horribles" forte(s) du grand orchestre mahlérien, l'amplificateur a tendance à s'étouffer, les sons nous sont projetés aux oreilles de manière assez peu agréable. Ces problèmes disparaissent à une écoute sonore plus normale mais moins captivante (pics à 75 dB)... Enfin ! nous avons à faire avec un orchestre de plus 80 musiciens
TRANSPARENCE :
Pour rester avec G. Mahler et sa deuxième symphonie, une écoute attentive de l'andante moderato met en valeur toutes les qualités analytiques de l'amplificateur Devialet Expert 200. Nous apprécions le fourmillement et la précision avec lesquelles sont rendues toutes les subtilités orchestrales voulues par le compositeur. L'écoute est, alors, passionnante.
Hormis le zozotement insupportable, ici, de Oxmo Puccino, l'audition de la chanson Jamais quand il faut de I. Maalouf propose des choeurs détaillés à souhait, un ensemble orchestral précis et bien en place avec une orchestration fouillée. L'amplificateur Devialet Expert 200 ne masque aucune information et fournit une écoute analytique.
Le pouvoir analytique à niveau sonore raisonnable (75 dB à 2,50 mètres des deux enceintes sur des enceintes d'un rendement de 91,5 dB) est un des points forts de cet amplificateur, la bande passante "ressentie" semble très étendue si les enceintes restent faciles à "driver" comme c'est le cas ici (pour rappel, les Fonel Eureka possèdent leur propres amplificateurs pour le grave soit de 0 à 250 Hz ce qui représente environ 80% de l'énergie musicale.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Là où le bât blesse c'est à l'affichage du prix. Pour 6.900 euros ce produit est positionné à un tarif un peu trop élevé. Si seulement Devialet vendait cet Expert 200 au prix 4.900 euros, nous serions en possession d'un rapport Qualité/Prix de 16. Au vu des fonctionnalités, de la qualité de fabrication, de certaines qualités sonores, le Devialet eût été un bon investissement... L'entreprise française est-elle un brin trop gourmande ?
Naturellement nous avons testé l'entrée phono de l'Expert 200, elle est complètement paramétrable avec une facilité incroyable, terminé les "jumpers" à monter ou à baisser. A l'écoute nous apercevons le charme du vinyle sans être toutefois subjugué, la fluidité, la micro-dynamique d'un très bon étage de prèamplification phono n'est pas tout à fait au rendez-vous.
Les Notes :
Fabrication : 18/20
Image : 13/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 10/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Lecteur CD avec DAC USB 24/192 et DSD
DAC ESS Sabre 9016S à 2x4 canaux
Contrôleur USB asynchrone avec pilotes ASIO 2.3
Mode Pure Direct
Topologie symétrique
Télécommande en aluminium
Disques lus : SA-CD, CD, CD-R/RW (MP3, WMA)
Flux audio supportés via USB : PCM jusqu'à 24 bits et 192 kHz, DSD64
Niveau de sortie : 2 V (1 kHz, 0 dB)
Rapport signal /bruit : 116 dB
Marge dynamique : 100 dB (CD) et 110 dB (SACD)
DHT : 0,002 % à 1 kHz
Réponse en fréquence : 2 Hz à 50 kHz
Entrées : 1 x USB asynchrone / 1 x S/PDIF optique / 1 x S/PDIF coaxiale
Sorties : 1 x S/PDIF optique / 1 x S/PDIF coaxiale / 1 x analogique stéréo RCA / 1 x analogique stéréo XLR
Dimensions (lxhxp) : 435 x 137 x 438 mm
Poids : 16 kg
Ecoute CD :
Toujours par rapport à notre lecteur référence pour ce test, les timbres reproduis par le Yamaha CD-S2100 sont très légèrement simplifiés, lissés et mats. Par rapport à d'autres lecteurs dans cette catégorie, le Rega Saturn-R par exemple, le Yamaha distille des timbres d'instruments qui semblent plus réalistes et mieux définis, moins colorés.
Dans le Shéhérazade de Rimsky-Korsakov, les cuivres brillent de mille feux, les cordes graves sont fermes et rugueuses, seules les percussions les plus graves manquent subtilement de tenues et d'assises, elles sont rendues avec une teinte de mollesse. Il est à noter que la version CD est de plus haute tenue que la version dématérialisée obtenue par un "rippe" du CD....
La voix de Francis Cabrel, lors l'écoute de l'album In Extremis, présente une matité assez inhabituelle. Le lecteur semble gommer, masquer quelques intonations de la voix de l'artiste. Là aussi, les timbres sont subtilement lissés et simplifiés, c'est dommage.
Ecoute Fichiers Haute Définition :
Lors de l'audition de fichiers "Haute Définition", formats DSD ou 24/192, la matité et la simplification perçus dans le rendu des différents timbres des instruments et voix tendent à disparaître. Le DAC du Yamaha CD-S2100 semble être beaucoup plus performant sur les fichiers HD que sur la musique en 16/44.1, est-ce un problème de programmation du DSP du lecteur, une volonté des ingénieurs japonais ?
Pour information : les musiques écoutées en Haute Définition proviennent des labels Opus3 pour les DSD et 2L pour les 24/192.
DYNAMIQUE :
Comme la très grande majorité des lecteurs de CD et des DAC, le ressenti dynamique, même si il reste très correct, n'est pas le point le plus fort de cette platine Yamaha. Comme nous l'écrivions précédemment, le message musical est très subtilement lissé et simplifié ce qui influe négativement sur le rendu dynamique.
L'écoute du live de Manu Katché publié chez le label allemand Act est très satisfaisante, la batterie est précise et les jeux des différentes cymbales sont rendus avec différenciations et distinction le tout dans un dynamique acceptable. L'écoute de ce même titre en haute Définition fait apparaître un haut medium plus riche et une bande passante un peu plus étendue dans les deux extrémités du spectre sonore.
Le Yamaha CD-S2100 apprécie le groupe suisse Yello, à l'écoute du titre The Expert, il fait pratiquement jeu égal avec notre CD Fonel Simplicité. C'est tout écrire... Belle image cohérente dans les trois dimensions, attaques des notes rapides et précises. Les musiques électroniques siéent à ravir à notre lecteur japonais.
TRANSPARENCE :
Ecoute CD :
Une fois admis que le rendu sonore du Yamaha, en écoute CD, est mat, certains diront sombre, alors ce lecteur présente une belle transparence. Il laisse place à de nombreuses informations. Toutes ? Non, notre CD de référence va encore un peu plus loin.
Que ce soit la salle où l'Orchestre de Minneapolis a été capté lors des séances d'enregistrement du Shéhérazade, le studio d'enregistrement de F. Cabrel, reconnaissable entre tous, le club de jazz parisien où sévit le Quartet de Manu Katché, toutes les ambiances sonores sont différentes, le Yamaha CD-S2100 réalise très bien son travail dans ce domaine. A n'en pas douter, une référence dans sa gamme de prix !
Ecoute Fichiers Haute Définition :
Lors de l'audition de fichiers "Haute Définition", formats DSD ou 24/192, la matité disparaît, le voile tombe et l'auditeur se retrouve ailleurs... où le son est meilleur
Toute blague à part, en lecture de fichiers DSD, la pureté des timbres (le violon de Rachel Podger interprétant des concertos de Vivaldi par exemple) est d'un naturel confondant. Alors on prend un vrai plaisir à écouter la musique, toute sorte de musique.
Pour information : les musiques écoutées en Haute Définition proviennent des labels Opus3 pour les DSD et 2L pour les 24/192.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Le Yamaha CD-S2100 est parmi les meilleures sources numériques dans la gamme des lecteurs et DAC à 2.500 euros. Nous lui connaissons peu de concurrent. En écoute de musiques dématérialisées "Haute Définition" il fait jeu égal avec des lecteurs CD deux fois plus onéreux.
Si votre système audio possède quelques brillances alors ce lecteur, équipé de bons câbles de modulation, symétriques de préférence, est fait pour vous. Si votre système audio est bien équilibré, à la lecture des CD, le lecteur nippon apportera une certaine matité plutôt agréable sur tous les enregistrements de musiques modernes et pour les écoutes de musiques dématérialisées vous serez sur une autre planète
Allez l'écouter, vous serez surpris et certainement enchantés !
Les Notes en écoute CD :
Fabrication : 17/20
Image : 15/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 16/20
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Les Notes en écoute fichiers Haute Définition :
Fabrication : 17/20
Image : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 16/20
Qualité/Prix : 18/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Résolution numérique (toutes entrées) : 16 à 24 bits
Fréquences reconnues : 32, 44,1, 48, 88,2, 96, 176,4, 192 KHz
Distorsions par harmoniques (toutes entrées 24 bits 96 KHz) : 0,006% @ 1 KHz
Rapport signal/bruit : -105 dB (par rapport au niveau de sortie maximum avec bande passante de 100 Hz à 22 KHz)
Entrées numériques :
- USB isolé asynchrone / 2 x entrées optique/Toslink / 2 x entrées coaxiales isolés 75 Ohms
Sorties numériques (via recepteur & PLL) - SPDIF :
- Toslink optique isolé 75 Ohms / Coaxial isolé 75 Ohms
Sortie analogique :
- RCA stéréo
Dimensions (lxhxp) : 215 x 80 x 320 mm
Poids : 4 kg
Télécommande
TIMBRES :
Même si en comparaison de notre système de référence, une écoute attentive, fait ressortir un manque d'informations dans les harmoniques des instruments, les couleurs restent plus que plausibles pour une oreille avertie.
A l'écoute du Shéhérazade, le violon solo de l'orchestre de Minneapolis garde tout son pouvoir de séduction, les cuivres restent rugueux à souhait, seul le bas du spectre sonore manque de vérité, les percussions, les contre basses sont légèrement pâteuses et manquent de profondeur et de précisions.
C'est avec grand dommage que nous retrouvons ces défauts, qui seront certes beaucoup moins présents à l'écoute d'un bon système moyen de gamme, à l'audition du live de Manu Katché, la batterie de notre percussionniste national, lors des impacts sur les gros toms (18 pouces ?) et sur la grosse caisse manquent de lisibilité. par contre la caisse claire est bielle et, "claque" presque vraie. Les interventions du saxophone sonnent cuivrées et c'est déjà très bien pour un DAC à moins de 900 euros.
DYNAMIQUE :
Manifestement, c'est ici que le bât blesse. Comme de très nombreux produits Haute Fidélité moyen/bas de gamme, le Rega DAC-R, par rapport à une source plus Haut de Gamme, affiche un tempérament très, trop nonchalant. Cela me souvient d'un constructeur d'amplificateurs français qui affirmait, à qui voulait bien l'entendre, que plus la musique reproduite était lente, mieux c'était. Je pense qu'il martelait ce discours car il était dans l'incapacité et, il semble toujours incapable, de construire des amplificateurs réactifs et musicaux... Mais cela est une autre histoire .
Pour ce convaincre de ce petit manque de dynamique, l'écoute du titre de Yello est un bon révélateur... Tout arrive un peu moins vite, un peu moins soudainement que d'habitude, certains petits effets sont alors masqués et disparaissent. Mais, au vu du tarif du Rega DAC-R, rien ici n'est rédhibitoire.
Il en va de même pour la reproduction de la batterie de Manu Katché, les impacts sont un brin moins francs, légèrement retenus, mais il est vrai que je compare ce DAC à l'un des très bons lecteurs CD du marché...
TRANSPARENCE :
La Transparence découle de tous les autres critères... En Haute-Fidélité, c'est certainement le critère le plus compliqué. Le Rega DAC-R n'échappe pas à la règle, son léger manque de vivacité, sa perte d'informations lors de la reproduction d'un message sonore ne lui permettent pas, ici, d'obtenir une bonne note.
La superbe voix du baryton allemand Dietrich Henschel dans le lieder de G. Mahler, Revelge, perd de sa puissance, de sa beauté, de sa qualité narrative, l'orchestre est repoussé au loin et manque de définition dans les notes les plus graves.
Mais, il faut sagement le reconnaître, le test est difficile et l'objectif d'une telle réalisation qu'est un DAC à moins de 1.000 euros, n'est peut être pas de reproduire un grand ensemble symphonique dans une musique fin XIXéme, ce qu'il y a certainement de plus compliqué en Hi-Fi.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Rega ne démérite pas avec ce DAC. Son savoir faire des produits peu onéreux musicaux reste vraie. Le mélomane, en se procurant le Rega DAC-R place correctement son argent. Mais il ne faut pas s'attendre à des miracles. Si vous possédez une chaîne Haute-Fidélité homogène et que vous recherchez une source à prix moyen alors le Rega DAC-R a été conçu pour vous.
Globalement, l'écoute de petits ensembles acoustiques ; musiques baroques, trio, quartet, sextet de jazz, orchestre mozartien, au travers d'un tel produit, procure de beaux moments. Quant aux autres musiques, orchestre symphonique, opéra, musiques électroniques... cela semble plus problématique, la ligne de basse reproduite par cet élément Haut Fidélité est atténuée et manque surtout de précision. Si vous recherchez des graves profonds et rapides, passez votre chemin.
Etonnamment ce manque de grave à la lecture de fichiers Haute Définition (24/96) est moins perceptible et le Rega DAC-R affiche alors un tout autre caractère... Mais, dans la grande majorité des cas, de nos jours le mélomane écoute de la musique numérique dans le format 16/44.1 !
Musiques écoutées :
Le Système d'écoute :
Les Notes en 16/44.1 :
Fabrication : 10/20
Image : 13/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 11/20
Qualité/Prix : 15/20
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Les Notes en 24/96 :
Fabrication : 10/20
Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 17/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51