La nouvelle enceinte colonne Focal Aria Evo X N°3 frappe fort avec son design audacieux et ses performances acoustiques de haut vol. Cette enceinte colonne made in France révèle une construction minutieuse, mêlant ingéniosité technique et esthétique raffinée.
Son coffrage en MDF épais, savamment renforcé et aux parois asymétriques, promet une restitution sonore d'une pureté cristalline, libérée des ondes stationnaires parasites. Les ingénieurs de la marque ont peaufiné les filtres passifs avec une précision chirurgicale, pour une cohérence de phase irréprochable.
Côté look, la Focal Aria Evo X N°3 joue la carte du luxe contemporain. Sa façade habillée d'un élégant revêtement effet cuir séduit l'œil, tandis que sa coiffe en verre apporte une touche de sophistication très "haute-couture".
Une véritable pièce de design sonore, fruit du savoir-faire français, qui ne manquera pas de faire tourner les têtes des audiophiles les plus exigeants.
Quelques spécificité techniques :
Amis mélompanes et audiophiles, attachez vos ceintures ! Nous plongeons dans l'univers fascinant de la haute-fidélité avec cette dernière création de Focal, l'Aria Evo X N°3. Cette enceinte colonne n'est pas qu'un simple appareil audio, c'est une véritable machine à émotions sonores, conçue et fabriquée avec amour dans la ville de Saint-Étienne, berceau de l'innovation acoustique française.
Imaginez-vous au premier rang d'un concert de votre artiste préféré. Les notes cristallines des aigus vous caressent les oreilles, tandis que les basses profondes vous font vibrer jusqu'au plus profond de votre être. C'est exactement ce que promet l'Aria Evo X N°3 avec sa configuration 3 voies à charge bass-reflex. Mais qu'est-ce que cela signifie pour nous, simples amateurs de musique ? En gros, c'est comme avoir un orchestre parfaitement équilibré dans votre salon !
Le secret de cette magie sonore ? Un nouveau tweeter de 25 mm qui ferait pâlir d'envie les plus grands chefs d'orchestre. Ce petit bijou technologique, baptisé TAM, arbore un dôme inversé en alliage d'aluminium et de magnésium. Ne vous inquiétez pas si ces termes vous semblent barbares, retenez simplement que ce tweeter est à l'Aria Evo X N°3 ce que Stradivarius est au violon : un gage d'excellence et de pureté sonore.
Mais Focal ne s'arrête pas là ! L'entreprise française nous épate une fois de plus avec ses haut-parleurs à membrane Flax. Non, il ne s'agit pas d'un nouveau régime alimentaire pour audiophiles, mais d'une innovation bluffante. Imaginez un sandwich, mais au lieu de jambon et de fromage, vous avez deux couches de fibre de verre qui enserrent une fine couche de lin. Oui, du lin, comme celui de vos chemises d'été ! Cette fibre naturelle, légère et rigide, offre un son d'une neutralité et d'une précision à faire pâlir les plus grands studios d'enregistrement.
Pour les amateurs de basses qui en veulent toujours plus, l'Aria Evo X N°3 ne vous décevra pas. Ses trois haut-parleurs de grave de 16,5 cm sont équipés d'une ogive centrale rigide. En termes simples, c'est comme si vos basses avaient leur propre salle de musculation : elles sont plus puissantes, mieux définies, et descendent plus bas que les sous-sols de la Cathédrale de Reims !
Quant au médium, il bénéficie d'une suspension high-tech baptisée TMD. C'est un peu comme si votre musique avait son propre système de stabilisation : adieu les distorsions, juste du pur plaisir auditif.
La Focal Aria Evo X N°3, c'est plus qu'une enceinte, c'est une invitation au voyage sonore. Que vous soyez fan de rock, accro au jazz, ou mordu de classique, elle promet de vous faire redécouvrir votre musique sous un jour nouveau. C'est comme si vous entendiez vos morceaux préférés pour la première fois, avec une clarté et une émotion jamais égalées.
Ces prouesses techniques et ces promesses marketing tiennent-elles vraiment leurs promesses lors d’écoutes prolongées, ou ne sont-elles que des mirages séduisants sans véritable impact sur l'expérience musicale ?
Caractéristiques techniques :
Enceinte 3 voies
Charge-bass reflex
Façade en effet cuir
Face supérieure en verre
Caches en tissu aimanté
- 3x haut-parleurs de grave de 16,5 cm à membrane Flax
- 1x haut-parleur de médium de 16,5 cm avec suspension TMD
- 1x tweeter de 2,5 cm à dôme inversé TAM
Puissance recommandée : de 40 W à 300 W
Réponse en fréquence (+- 3 dB) : 39 Hz à 30 kHz
Réponse à -6 dB : 32 Hz
Sensibilité : 92 dB pour 1 W à 1 m
Impédance nominale : 8 ohms
Impédance minimale : 2,8 ohms
Fréquence de coupure : 260 Hz et 3100 Hz
Dimensions (lxhxp) : 294 x 1150 x 371 mm
Poids : 29 kg (pièce)
Tarif au 01/09/2024 : 4.000 euros ttc (la paire)
Mes impressions d'écoute :
Ah, mes chers amis mélomanes, laissez-moi vous conter une histoire, une aventure sonore comme on n'en vit plus guère de nos jours ! Figurez-vous que votre vieux Fred - c'est moi, pour ceux qui auraient manqué les 25 dernières années de chroniques - s'est retrouvé l'autre jour dans une situation qui aurait fait pâlir d'envie le jeune homme que j'étais, fraîchement débarqué à la rédaction de Opus 51 en 1999.
Imaginez un peu le tableau : votre serviteur, ses rides témoins de décennies d'écoutes passionnées, ses cheveux grisonnants ayant survécu à tous les excès des concerts rock des eighties, se retrouve invité dans le Saint des Saints de l'audiophilie moderne : le Salon Jaune de Opus 51. Ah, mes amis, si vous saviez ! Ce salon, c'est un peu comme la Chapelle Sixtine pour un cardinal, le Stade de France pour un footballeur, ou le Moulin Rouge pour un danseur de french cancan !
Je m'y suis donc rendu, le cœur battant comme celui d'un jeune premier, pour y tester les nouvelles enceintes colonnes Focal Aria Evo X n°3. Ces beautés françaises, je les attendais depuis des mois, trépignant d'impatience comme un gamin devant le sapin de Noël. Et croyez-moi, j'en ai vu passer des enceintes dans ma carrière ! Des petites, des grandes, des rondes, des carrées... Mais celles-là, elles avaient peut être quelque chose de spécial, je le sentais.
Arrivé dans le Salon Jaune je me suis installé dans un fauteuil si confortable qu'il aurait pu me faire oublier pourquoi j'étais là. Mais non, rien n'aurait pu me distraire de ma mission du jour !
J'ai alors jeté mon dévolu sur le magnifique amplificateur GoldNote IS1000. Un "presque tout-en-un", comme on dit dans le jargon. Ah, si vous l'aviez vu ! Brillant, élégant, prometteur... Un peu comme ce jeune violoniste que j'avais interviewé en 2005, comment s'appelait-il déjà ? Gautier quelque chose... Enfin, peu importe.
Pour relier ces merveilles technologiques, j'ai opté pour les câbles Albedo Silver. Ces petits bijoux argentés, mes amis, c'est un peu comme les cordes vocales de Freddie Mercury : sans eux, le son ne serait tout simplement pas le même !
Et là, mes chers auditeurs, le moment de vérité est arrivé. J'ai pris une profonde inspiration, comme avant de plonger dans une eau dont on ne connaît pas la température. J'ai appuyé sur le bouton "Play" et...
Mais attendez ! Je ne vais pas tout vous dire maintenant. Ce serait comme spoiler la fin d'un bon film, n'est-ce pas ? Et puis, il faut bien que je garde un peu de suspense.
Ah, mes chers mélomanes, laissez-moi vous conter une histoire qui remonte à quelques jours à peine, une anecdote qui, j'en suis sûr, résonnera dans vos cœurs d'audiophiles passionnés.
Figurez-vous que votre serviteur, chroniqueur musical depuis plus d'années que je n'ose l'avouer, s'est vu confronté à une météo capricieuse. Les soirées, d'ordinaire propices à la dégustation d'un bon whisky sur ma terrasse - un rituel que j'affectionne particulièrement, vous vous en doutez - s'étaient soudainement parées d'une fraîcheur peu engageante. Exit donc mes contemplations habituelles du soleil couchant qui, dans sa course quotidienne, vient caresser la cime des arbres à l'horizon, peignant le ciel de teintes flamboyantes.
Que faire alors, me direz-vous ? Eh bien, votre vieux chroniqueur n'est pas du genre à se laisser abattre par les caprices de Dame Nature ! J'ai décidé de mettre à profit ce temps maussade pour mitonner ce que j'ose appeler le festin musical ultime : une playlist Qobuz, mes amis, mais pas n'importe laquelle ! Une odyssée sonore de plus de 360 minutes, soit six heures d'exploration auditive intense, rassemblant la crème de la crème de presque tous les genres musicaux imaginables.
L'objectif de cette compilation titanesque ? Me constituer un véritable terrain d'essai pour tester de nouveaux équipements HiFi. Car voyez-vous, chers lecteurs, la quête du son parfait est un peu comme la quête du Graal : interminable, parfois frustrante, mais ô combien exaltante !
Et c'est ainsi que je me suis retrouvé, en ce dimanche - jour traditionnellement dédié au repos et à la contemplation - à entamer ce qui promettait d'être un marathon d'écoute épique. Mon cobaye du jour ?
Les premières minutes d'écoute, je dois le dire, m'ont littéralement scotché sur place. Intérieurement, je me suis dit : "Nom d'un vinyle rayé ! Focal aurait-il changé son fusil d'épaule ?" Le rendu sonore semblait équilibré, agréable à l'oreille, presque caressant. J'étais transporté, emporté par les vagues sonores qui emplissaient mon salon.
Mais voilà, chers amis, le temps passant, le calme s'est installé. Ma concentration s'est accrue, et c'est là que les choses ont pris une tournure... disons, moins idyllique. Comme souvent dans notre métier, la malédiction de l'analyse pointilleuse a frappé. La musique, si prégnante au début, a commencé à s'effacer au profit d'une dissection chirurgicale des sons.
Chaque note, chaque accord, chaque vibration demandait soudain à être analysé, décortiqué, jugé. La magie des premiers instants s'est peu à peu dissipée, laissant place à un examen critique impitoyable. Et entre nous, mes chers mélomanes aguerris, vous savez comme moi que ce n'est généralement pas bon signe.
Ah, la dure vie de chroniqueur audio ! Parfois, je me dis que j'aimerais retrouver cette innocence d'antan, cette capacité à simplement profiter de la musique sans la passer au crible de mon expertise. Mais que voulez-vous, c'est ma croix, mon fardeau... et aussi ma passion !
Quoi qu'il en soit, cette expérience m'a rappelé une fois de plus que dans le monde de la haute-fidélité, les premières impressions sont souvent trompeuses. Ce n'est qu'au fil des heures d'écoute que se révèle la véritable nature d'un équipement.
Alors, mes amis, gardez toujours vos oreilles aux aguets et votre esprit ouvert. Car qui sait ? La prochaine révolution audio est peut-être juste au coin de la rue... ou au fond de votre salon !
Que dire de plus sur ces enceintes colonnes, si ce n’est que je les ai écoutées avec toute l’ouverture d’esprit et l’espoir que l’expérience serait à la hauteur de leur réputation. Mais, à un moment donné, il faut bien se rendre à l’évidence. Alors, dois-je vraiment énumérer ici les petites imperfections qui, de temps à autre, m'ont sorti de la magie de la musique ? Bon, je vais vous la faire courte, bien que vous me connaissez : je ne sais jamais vraiment faire court... Peu importe le style musical écouté – que ce soit du jazz délicat ou du rock bien lourd – au bout d'un certain temps, une forme de lassitude s’installe. Et c’est là que ça coince. Pourquoi ? Parce que le rendu sonore manque cruellement d’homogénéité. Les basses, toujours un peu trop présentes et systématiques, finissent par fatiguer l’oreille, et cela devient presque prévisible, mécanique.
Mais le vrai coupable, selon moi, c'est ce satané évent en façade ! Messieurs les fabricants, je vous en prie : arrêtez de mettre des évents à l’avant de vos enceintes. On entend le 'souffle' de vos caisses, ce bruit parasite est littéralement projeté vers l’auditeur, et ça ruine tout le plaisir d’écoute. Remettez-les à l’arrière, là où ils ne nuisent pas au rendu. Ce n’est pas compliqué, quand même !
Et puis, le plus troublant, c'est cette séparation nette, presque chirurgicale, des trois registres sonores. Vous avez les graves d’un côté, les médiums de l’autre, et les aigus qui flottent quelque part au-dessus, mais à aucun moment ils ne fusionnent en un tout cohérent. C’est comme si trois ingénieurs différents avaient réglé chaque registre séparément, sans jamais se parler. On retrouve souvent ce problème avec les enceintes conçues par les grands industriels de l’audio : c’est beau sur le papier, mais à l'écoute, on sent la fragmentation. C’est dommage, vraiment dommage, parce qu’on est tout proche d’une belle réussite. Mais voilà, une fois encore, l’espoir retombe comme un soufflé mal cuit.
Conclusions :
Ah, je m'excuse par avance auprès des charmantes équipes de la maison Focal, mais il faut bien appeler un chat un chat. Les Focal Aria Evo X n°3, avec leur tarif qui frôle aujourd'hui les 4 000 euros la paire, sont, disons-le franchement, un peu trop chères pour ce qu’elles offrent réellement en termes de qualité sonore.
Attention, je ne nie pas que leur présentation en jette : grandes, imposantes, elles feront sensation dans un salon, et en effet, elles semblent presque faites sur mesure pour ceux qui cherchent à compléter leur installation home cinéma autour d'une belle TV 4K de 65 pouces ou plus. Pour une série Netflix bien musclée ou un blockbuster hollywoodien avec des explosions à tout-va, ces enceintes rempliront parfaitement leur rôle. Elles offriront de belles sensations auditives, un effet 'wow' qui ravira sans doute les amateurs de belles images et de gros son.
Mais voilà, pour le mélomane averti, celui qui aime savourer chaque note, chaque inflexion d’une mélodie, dans le silence et la concentration... eh bien, ces Aria Evo X risquent de décevoir. L’écoute prolongée, loin de captiver, finit par lasser. On se surprend à décrocher, à ne plus prêter attention aux détails, ce qui est le comble pour un amoureux de la musique.
Ces enceintes, aussi bien finies soient-elles, manquent de cette finesse, de cette capacité à se fondre dans le paysage sonore et à laisser la musique s’exprimer avec naturel. Vous savez, quand on aime vraiment la musique, on ne cherche pas simplement à être impressionné par des basses tonitruantes ou des aigus cristallins. On veut être emporté, transporté, vivre une immersion totale dans l’œuvre, et malheureusement, les Aria Evo X n’ont pas ce petit supplément d’âme.
Alors oui, elles sont belles, elles habilleront avec élégance un grand salon, elles feront vibrer vos soirées cinéma... Mais pour le mélomane, celui qui aime s’asseoir dans le calme avec son disque favori, ces enceintes-là ne seront probablement pas les compagnes idéales. À force, elles risquent même de vous détourner de cette écoute attentive qui est l'essence même du plaisir musical. Et ça, c’est vraiment dommage.
Lu dans la Presse :
"Certaines des dernières réalisations de Focal ont été des enceintes très performantes, mais l'Aria X est de loin la plus impressionnante. Si vous disposez de l'espace nécessaire, il est très difficile de trouver une autre enceinte qui en fasse plus pour le même prix et qui soit aussi belle." (AVForums)
Les Notes :
Fabrication : 15/20
Image : 13/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 13/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51. Les avis donnés ne concernent que le produit testé.