- Amplification : 2 x 50 W RMS/4-8 Ω ou 4 x 25 W RMS/4-8 Ω
- Formats audio (WiFi/RJ45) : WMA (WMA9, CBR, CBR, jusqu’ à 320kbps) PCM (16 bits-44.1kHz, 24 bits-44/48/96 kHz, fichiers .wav, .aiff, .aifc , HTTP streams) AAC-LC (up to 320 kpbs), ALAC (.m4a)FLAC (16 bits-44.1 kHz, 24 bits – 44/48/96 kHz)
- Réseau 10/100Mb Ethernet
- Wireless LAN 802.11b/g/n
- NFC
- WPS 2.0 security Digital media renderer (conforme à la norme DLNA 1.5)
- 2 x entrées RCA, 1 x micro, 1 x sortie Pre-out, 1 x sortie sub, 1 x USB
- Dimensions (h x l x p) : 91 x 218 x 190 mm
- Poids : 1,9 kg
Qu'attendons nous d'un tel produit ?
Une reproduction sonore propre sans défaut majeur permettant de prendre du plaisir à l'écoute de toute sorte d'enregistrements quelque soit la source sonore.
Nous ne lui demandons pas d'égaler ou même d'approcher une qualité de restitution digne d'un bon amplificateur Haute Fidélité à 5.000 euros, restons logique !
Si ce produit arrive à se faire oublier alors Cabasse aura réussi et nous mélomanes seront satisfaits !
Musiques écoutées :
IMAGE :
DYNAMIQUE :
La puissance de cet amplificateur, pour être correcte, n'est pas fantastique mais est suffisante pour une utilisation domestique. Avec nos enceintes (Xavian Delizia) au rendement de 92 dB, dans une pièce d'un volume de 80 m3, à une distance de 3 mètres, nous avons obtenu un volume sonore maximum de 86 dB avant distorsions audibles et gênantes. Ce type d'amplificateur, à base de modules dits "numériques" sonnent généralement un peu "mous du genou" (NAD 3020 par exemple), le Cabasse est tout le contraire, il vit !
Le riff de basse de départ qui servit à la composition du titre "My Friend Of Misery" ne fait aucunement peur à notre amplificateur Cabasse qui s'amuse à reproduire le gros son Heavy du groupe Metallica tout en respectant sa rythmique "carrée" et sa puissance sonore.
De même la dynamique, le rythme, le coté "dance" sont biens mis en valeur lors de l'écoute du titre "Give Life Back to Music" du groupe français Daft Punk. Ici tous les petits défauts de l'amplificateur disparaissent pour que l'auditeur puisse profiter de cette superbe production électronique.
La dynamique semble être, en finalité le point fort de cette petites électroniques, toutes les écoutes effectuées furent très vivantes.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Comment reprocher quelque chose à un tel appareil ? Pour 550 euros le mélomane, au sein d'un bel écrin assez luxueux mais pas "tape à l'oeil", possédera un amplificateur/réseau compatible avec tous les formats audio existants (jusqu'à 96 kHz), capable de s'adapter à son local, à ses enceintes si elles sont de marque Cabasse, et surtout délivrant une musicalité certaine sans défaut majeur.
Certains m'ont reproché de comparer l'amplificateur Cabasse au Devialet Expert 200, mais ces produits ne possèdent'ils pas la même philosophie ? Après avoir vécu avec ces deux amplificateurs durant quelques semaines, le savoir-faire Cabasse est évident alors que le savoir-faire Devialet n'est encore qu'un potentiel. Certes le Devialet, musicalement, va un peu plus loin dans tous les domaines et heureusement il ne coûte que 12,7 fois le prix du Cabasse. Personnellement, si je n'ai comme choix, pour partir en vacance qu'entre ces deux amplificateurs, je choisis le... Cabasse, plus facile à vivre et à utiliser !
Les "Pros and Cons" :
Le Système d'écoute :
Les Notes :
Fabrication : 15/20
Image : 10/20
Timbres : 09/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 10/20
Qualité/Prix : 16/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
- prix : 6900 euros
- poids : 5.9 kg
- télécommande : oui... de toute beauté et programmable via le site Devialet
DYNAMIQUE :
Lors du titre Drum Solo de Manu Katché enregistré en live, le Devialet Expert 200 développe une belle énergie, les impacts sont rapides et précis. En comparaison avec notre amplificateur intégré de référence (Fonel Emotion) seul manque au Devialet un brin d'énergie, de puissance dans l'impact, mais rien de grave. La batterie prend possession de la zone d'écoute et à fort niveau (environ -10.00 sur l'amplificateur), nous nous surprenons à sursauter lors de certaines frappes.
Il est incontestable que Bernard Haitink est l’un des plus grands mahlériens de notre époque, l’orchestre de Chicago est l’une des plus éminentes phalanges au monde, la version de la deuxième symphonie qui nous est délivrée dans cette enregistrement public est, comment le décrire, expérimentale, intellectuelle et captivante. La prise de son Haute Définition délivre, d'origine une très belle dynamique qui par moment met à mal le "pauvre" amplificateur Devialet mais, avec honnéteté je dois le reconnaître il n'est pas le seul dans ce cas. Ici pour obtenir un niveau sonore acceptable, le niveau sur la façade du Devialet Expert 200 indique 0.00 soit des pics sonores à 90 dB à 2m50 des enceintes, nous devons "monter le son" et dans les "horribles" forte(s) du grand orchestre mahlérien, l'amplificateur a tendance à s'étouffer, les sons nous sont projetés aux oreilles de manière assez peu agréable. Ces problèmes disparaissent à une écoute sonore plus normale mais moins captivante (pics à 75 dB)... Enfin ! nous avons à faire avec un orchestre de plus 80 musiciens
TRANSPARENCE :
Pour rester avec G. Mahler et sa deuxième symphonie, une écoute attentive de l'andante moderato met en valeur toutes les qualités analytiques de l'amplificateur Devialet Expert 200. Nous apprécions le fourmillement et la précision avec lesquelles sont rendues toutes les subtilités orchestrales voulues par le compositeur. L'écoute est, alors, passionnante.
Hormis le zozotement insupportable, ici, de Oxmo Puccino, l'audition de la chanson Jamais quand il faut de I. Maalouf propose des choeurs détaillés à souhait, un ensemble orchestral précis et bien en place avec une orchestration fouillée. L'amplificateur Devialet Expert 200 ne masque aucune information et fournit une écoute analytique.
Le pouvoir analytique à niveau sonore raisonnable (75 dB à 2,50 mètres des deux enceintes sur des enceintes d'un rendement de 91,5 dB) est un des points forts de cet amplificateur, la bande passante "ressentie" semble très étendue si les enceintes restent faciles à "driver" comme c'est le cas ici (pour rappel, les Fonel Eureka possèdent leur propres amplificateurs pour le grave soit de 0 à 250 Hz ce qui représente environ 80% de l'énergie musicale.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Là où le bât blesse c'est à l'affichage du prix. Pour 6.900 euros ce produit est positionné à un tarif un peu trop élevé. Si seulement Devialet vendait cet Expert 200 au prix 4.900 euros, nous serions en possession d'un rapport Qualité/Prix de 16. Au vu des fonctionnalités, de la qualité de fabrication, de certaines qualités sonores, le Devialet eût été un bon investissement... L'entreprise française est-elle un brin trop gourmande ?
Naturellement nous avons testé l'entrée phono de l'Expert 200, elle est complètement paramétrable avec une facilité incroyable, terminé les "jumpers" à monter ou à baisser. A l'écoute nous apercevons le charme du vinyle sans être toutefois subjugué, la fluidité, la micro-dynamique d'un très bon étage de prèamplification phono n'est pas tout à fait au rendez-vous.
Les Notes :
Fabrication : 18/20
Image : 13/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 10/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Lecteur CD avec DAC USB 24/192 et DSD
DAC ESS Sabre 9016S à 2x4 canaux
Contrôleur USB asynchrone avec pilotes ASIO 2.3
Mode Pure Direct
Topologie symétrique
Télécommande en aluminium
Disques lus : SA-CD, CD, CD-R/RW (MP3, WMA)
Flux audio supportés via USB : PCM jusqu'à 24 bits et 192 kHz, DSD64
Niveau de sortie : 2 V (1 kHz, 0 dB)
Rapport signal /bruit : 116 dB
Marge dynamique : 100 dB (CD) et 110 dB (SACD)
DHT : 0,002 % à 1 kHz
Réponse en fréquence : 2 Hz à 50 kHz
Entrées : 1 x USB asynchrone / 1 x S/PDIF optique / 1 x S/PDIF coaxiale
Sorties : 1 x S/PDIF optique / 1 x S/PDIF coaxiale / 1 x analogique stéréo RCA / 1 x analogique stéréo XLR
Dimensions (lxhxp) : 435 x 137 x 438 mm
Poids : 16 kg
Ecoute CD :
Toujours par rapport à notre lecteur référence pour ce test, les timbres reproduis par le Yamaha CD-S2100 sont très légèrement simplifiés, lissés et mats. Par rapport à d'autres lecteurs dans cette catégorie, le Rega Saturn-R par exemple, le Yamaha distille des timbres d'instruments qui semblent plus réalistes et mieux définis, moins colorés.
Dans le Shéhérazade de Rimsky-Korsakov, les cuivres brillent de mille feux, les cordes graves sont fermes et rugueuses, seules les percussions les plus graves manquent subtilement de tenues et d'assises, elles sont rendues avec une teinte de mollesse. Il est à noter que la version CD est de plus haute tenue que la version dématérialisée obtenue par un "rippe" du CD....
La voix de Francis Cabrel, lors l'écoute de l'album In Extremis, présente une matité assez inhabituelle. Le lecteur semble gommer, masquer quelques intonations de la voix de l'artiste. Là aussi, les timbres sont subtilement lissés et simplifiés, c'est dommage.
Ecoute Fichiers Haute Définition :
Lors de l'audition de fichiers "Haute Définition", formats DSD ou 24/192, la matité et la simplification perçus dans le rendu des différents timbres des instruments et voix tendent à disparaître. Le DAC du Yamaha CD-S2100 semble être beaucoup plus performant sur les fichiers HD que sur la musique en 16/44.1, est-ce un problème de programmation du DSP du lecteur, une volonté des ingénieurs japonais ?
Pour information : les musiques écoutées en Haute Définition proviennent des labels Opus3 pour les DSD et 2L pour les 24/192.
DYNAMIQUE :
Comme la très grande majorité des lecteurs de CD et des DAC, le ressenti dynamique, même si il reste très correct, n'est pas le point le plus fort de cette platine Yamaha. Comme nous l'écrivions précédemment, le message musical est très subtilement lissé et simplifié ce qui influe négativement sur le rendu dynamique.
L'écoute du live de Manu Katché publié chez le label allemand Act est très satisfaisante, la batterie est précise et les jeux des différentes cymbales sont rendus avec différenciations et distinction le tout dans un dynamique acceptable. L'écoute de ce même titre en haute Définition fait apparaître un haut medium plus riche et une bande passante un peu plus étendue dans les deux extrémités du spectre sonore.
Le Yamaha CD-S2100 apprécie le groupe suisse Yello, à l'écoute du titre The Expert, il fait pratiquement jeu égal avec notre CD Fonel Simplicité. C'est tout écrire... Belle image cohérente dans les trois dimensions, attaques des notes rapides et précises. Les musiques électroniques siéent à ravir à notre lecteur japonais.
TRANSPARENCE :
Ecoute CD :
Une fois admis que le rendu sonore du Yamaha, en écoute CD, est mat, certains diront sombre, alors ce lecteur présente une belle transparence. Il laisse place à de nombreuses informations. Toutes ? Non, notre CD de référence va encore un peu plus loin.
Que ce soit la salle où l'Orchestre de Minneapolis a été capté lors des séances d'enregistrement du Shéhérazade, le studio d'enregistrement de F. Cabrel, reconnaissable entre tous, le club de jazz parisien où sévit le Quartet de Manu Katché, toutes les ambiances sonores sont différentes, le Yamaha CD-S2100 réalise très bien son travail dans ce domaine. A n'en pas douter, une référence dans sa gamme de prix !
Ecoute Fichiers Haute Définition :
Lors de l'audition de fichiers "Haute Définition", formats DSD ou 24/192, la matité disparaît, le voile tombe et l'auditeur se retrouve ailleurs... où le son est meilleur
Toute blague à part, en lecture de fichiers DSD, la pureté des timbres (le violon de Rachel Podger interprétant des concertos de Vivaldi par exemple) est d'un naturel confondant. Alors on prend un vrai plaisir à écouter la musique, toute sorte de musique.
Pour information : les musiques écoutées en Haute Définition proviennent des labels Opus3 pour les DSD et 2L pour les 24/192.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Le Yamaha CD-S2100 est parmi les meilleures sources numériques dans la gamme des lecteurs et DAC à 2.500 euros. Nous lui connaissons peu de concurrent. En écoute de musiques dématérialisées "Haute Définition" il fait jeu égal avec des lecteurs CD deux fois plus onéreux.
Si votre système audio possède quelques brillances alors ce lecteur, équipé de bons câbles de modulation, symétriques de préférence, est fait pour vous. Si votre système audio est bien équilibré, à la lecture des CD, le lecteur nippon apportera une certaine matité plutôt agréable sur tous les enregistrements de musiques modernes et pour les écoutes de musiques dématérialisées vous serez sur une autre planète
Allez l'écouter, vous serez surpris et certainement enchantés !
Les Notes en écoute CD :
Fabrication : 17/20
Image : 15/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 16/20
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Les Notes en écoute fichiers Haute Définition :
Fabrication : 17/20
Image : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 16/20
Qualité/Prix : 18/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Résolution numérique (toutes entrées) : 16 à 24 bits
Fréquences reconnues : 32, 44,1, 48, 88,2, 96, 176,4, 192 KHz
Distorsions par harmoniques (toutes entrées 24 bits 96 KHz) : 0,006% @ 1 KHz
Rapport signal/bruit : -105 dB (par rapport au niveau de sortie maximum avec bande passante de 100 Hz à 22 KHz)
Entrées numériques :
- USB isolé asynchrone / 2 x entrées optique/Toslink / 2 x entrées coaxiales isolés 75 Ohms
Sorties numériques (via recepteur & PLL) - SPDIF :
- Toslink optique isolé 75 Ohms / Coaxial isolé 75 Ohms
Sortie analogique :
- RCA stéréo
Dimensions (lxhxp) : 215 x 80 x 320 mm
Poids : 4 kg
Télécommande
TIMBRES :
Même si en comparaison de notre système de référence, une écoute attentive, fait ressortir un manque d'informations dans les harmoniques des instruments, les couleurs restent plus que plausibles pour une oreille avertie.
A l'écoute du Shéhérazade, le violon solo de l'orchestre de Minneapolis garde tout son pouvoir de séduction, les cuivres restent rugueux à souhait, seul le bas du spectre sonore manque de vérité, les percussions, les contre basses sont légèrement pâteuses et manquent de profondeur et de précisions.
C'est avec grand dommage que nous retrouvons ces défauts, qui seront certes beaucoup moins présents à l'écoute d'un bon système moyen de gamme, à l'audition du live de Manu Katché, la batterie de notre percussionniste national, lors des impacts sur les gros toms (18 pouces ?) et sur la grosse caisse manquent de lisibilité. par contre la caisse claire est bielle et, "claque" presque vraie. Les interventions du saxophone sonnent cuivrées et c'est déjà très bien pour un DAC à moins de 900 euros.
DYNAMIQUE :
Manifestement, c'est ici que le bât blesse. Comme de très nombreux produits Haute Fidélité moyen/bas de gamme, le Rega DAC-R, par rapport à une source plus Haut de Gamme, affiche un tempérament très, trop nonchalant. Cela me souvient d'un constructeur d'amplificateurs français qui affirmait, à qui voulait bien l'entendre, que plus la musique reproduite était lente, mieux c'était. Je pense qu'il martelait ce discours car il était dans l'incapacité et, il semble toujours incapable, de construire des amplificateurs réactifs et musicaux... Mais cela est une autre histoire .
Pour ce convaincre de ce petit manque de dynamique, l'écoute du titre de Yello est un bon révélateur... Tout arrive un peu moins vite, un peu moins soudainement que d'habitude, certains petits effets sont alors masqués et disparaissent. Mais, au vu du tarif du Rega DAC-R, rien ici n'est rédhibitoire.
Il en va de même pour la reproduction de la batterie de Manu Katché, les impacts sont un brin moins francs, légèrement retenus, mais il est vrai que je compare ce DAC à l'un des très bons lecteurs CD du marché...
TRANSPARENCE :
La Transparence découle de tous les autres critères... En Haute-Fidélité, c'est certainement le critère le plus compliqué. Le Rega DAC-R n'échappe pas à la règle, son léger manque de vivacité, sa perte d'informations lors de la reproduction d'un message sonore ne lui permettent pas, ici, d'obtenir une bonne note.
La superbe voix du baryton allemand Dietrich Henschel dans le lieder de G. Mahler, Revelge, perd de sa puissance, de sa beauté, de sa qualité narrative, l'orchestre est repoussé au loin et manque de définition dans les notes les plus graves.
Mais, il faut sagement le reconnaître, le test est difficile et l'objectif d'une telle réalisation qu'est un DAC à moins de 1.000 euros, n'est peut être pas de reproduire un grand ensemble symphonique dans une musique fin XIXéme, ce qu'il y a certainement de plus compliqué en Hi-Fi.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Rega ne démérite pas avec ce DAC. Son savoir faire des produits peu onéreux musicaux reste vraie. Le mélomane, en se procurant le Rega DAC-R place correctement son argent. Mais il ne faut pas s'attendre à des miracles. Si vous possédez une chaîne Haute-Fidélité homogène et que vous recherchez une source à prix moyen alors le Rega DAC-R a été conçu pour vous.
Globalement, l'écoute de petits ensembles acoustiques ; musiques baroques, trio, quartet, sextet de jazz, orchestre mozartien, au travers d'un tel produit, procure de beaux moments. Quant aux autres musiques, orchestre symphonique, opéra, musiques électroniques... cela semble plus problématique, la ligne de basse reproduite par cet élément Haut Fidélité est atténuée et manque surtout de précision. Si vous recherchez des graves profonds et rapides, passez votre chemin.
Etonnamment ce manque de grave à la lecture de fichiers Haute Définition (24/96) est moins perceptible et le Rega DAC-R affiche alors un tout autre caractère... Mais, dans la grande majorité des cas, de nos jours le mélomane écoute de la musique numérique dans le format 16/44.1 !
Musiques écoutées :
Le Système d'écoute :
Les Notes en 16/44.1 :
Fabrication : 10/20
Image : 13/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 11/20
Qualité/Prix : 15/20
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Les Notes en 24/96 :
Fabrication : 10/20
Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 17/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
DAC externe S/PDIF optique
Puce Cirrus Logic CS4398, décodage PCM 24/192 et DSD 64/128
WiFi, Ethernet, AirPlay et DLNA
Compatible radios web et Spotify Connect
Lecture fichiers audio MP3, WMA, AAC, FLAC, ALAC, WAV, AIFF et DSD (.DSF)
Lecture gapless
Ampli casque
Afficheur LCD
Télécommande
Dimensions (lxhxp) : 440 x 104 x 329 mm
Poids : 6 kg
Chez Marantz ce lecteur réseau, dénommé NA-6005, arrive après le très correct NA-8005 et surtout après le superbe NA11-s1 un des meilleurs lecteur réseau du marché. Jusqu'à présent, l'objet semble plus que satisfaisant, son tarif et ses fonctionnalités semblent attractif mais, va t'il confirmer ces bonnes impressions lors de nos différentes écoutes ? "Let's go !"
Par rapport à l'écoute du CD avec le lecteur Fonel Simplicité, l'écoute du lied Revelge de G. Mahler est triste et sans relief, l'image sonore est réduite en largeur et en profondeur c'est un peu comme si nous regardions une image en format "jpeg" après avoir vu la même en format "tiff" (les photographes comprendront) sur un bel écran étalonné.
A l'écoute du titre de F. Cabrel, Le Pays d'à Côté, tiré de son album In Extremis, nous retrouvons une image légèrement rabotée sur les côtés et surtout une forte accentuation de la mise en avant de la voix du chanteur avec une mise au second plan des instrumentistes, phénomène qui n'existe pas lors de l'audition sur notre source de référence.
TIMBRES :
La rugosité, la puissance des Cuivres de l'orchestre de Minneapolis sont complètement lissées et aseptisées, à l'écoute du Shéhérazade dirigé par A. Dorati. Cet enregistrement aux timbres riches devient, ici, presque banal. Le violon solo perd de sa réalité et l'instrument ne devient plus qu'une corde sur lequel glisse un archet sans corps et sans âme.
La voix de Francis Cabrel, même si elle reste identifiable, perd de sa réalité et manque de nuance, c'est étonnant comme un grand nombre d'harmoniques (en fait des informations) disparaît. Comment un fabricant sachant construire de très beaux appareils arrive t'il à un tel résultat ? N'est-ce pas l'envie, le cahier des charges, d'obtenir un produit aseptisé apte à reproduire des fichiers compressés dans de bonnes conditions, destiné à une clientèle qui attache peu d'importance aux qualités musicales de son investissement ?
A l'actif de Marantz, il faut reconnaître que cela devient une règle dans le marché de l'audio aujourd'hui !
DYNAMIQUE :
La dynamique pêche principalement par une ligne de basse peu précise, manquant de relief et de profondeur. A l'écoute du Stevie Ray Vaughan, la ligne de basse est peu lisible et parfois brouillonne. Lorsque les cordes de la guitare du musicien doivent "claquer" le message sonore reste très, trop sage et manque de relief... L'écoute devient un brin ennuyeuse et légèrement vaporeuse
Ces mêmes défauts se retrouvent amplifiés lorsque nous décidons de déguster le titre de Yello "The Expert", non seulement l'image est réduite dans les trois dimensions mais nous perdons tout le charme de toutes ses attaques de note ultra rapides, la voix perd de sa précision et de sa compréhension.
TRANSPARENCE :
Par transparence, nous pouvons entendre "respiration", et c'est vraiment ce qui semble manquer le plus à la découverte de ce lecteur réseau. A l'écoute du grand orchestre symphonique dans l'oeuvre de Rimsky-Korsakov, la musique arrive globalement, comme dans un sac dans lequel tout serait en vrac. Certes pour faire comprendre le sujet j'exagère le trait... mais à peine.
De même le Tin Pan Alley manque d'ampleur, de respiration, d'aération, la musique est compacte, aucun instrument ne se détache, l'écoute peut paraître très plate.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Musiques écoutées :
Le Système d'écoute :
Les Notes :
Moteur : moteur à courant continue contrôlé électroniquement
Vitesse : 33.3 et 45 tpm avec ajustement précis
Dimensions : 460 x 350 mm (Largeur x Profondeur)
Poids : 9.5kg
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Les Notes :
IMAGE :
Comme tout système Haut de Gamme qui se respecte, à l'écoute attentive (!) les enceintes disparaissent réellement, sur le Stevie Ray Vaughan, par exemple, les yeux clos, il devient impossible de les positionner avec précision dans l'auditorium. La scène sonore, devant nous est réaliste autant en profondeur quand largeur, ceci devient encore plus flagrant à l'audition de l'enregistrement Mercury du Shéhérazade de 1958 qui, si par les timbres reproduits date un peu, par son image, par l'espace tridimensionnel qu'il construit devant le mélomane est exceptionnel.
Nous retrouvons ces mêmes qualités sur le très réussi dernier album de Francis Cabrel, certainement son tout meilleur depuis longtemps. L'artiste se tient devant l'auditeur entouré de ses musiciens, nous sommes plongés dans un studio assez petit en grande intimité avec les intrumentistes. Bravo !
TIMBRES :
L'orchestre de 1958, à l'écoute des Eureka est très différent de l'orchestre de 2014. Sur le Shéhérazade, les timbres sont légèrement surannés, l'interprétation de Dorati sort des sentiers battus, l'oeuvre de Rimsky Korsakov devient presque rugueuse, violente loin des clichés vaporeux des Milles et une Nuits romantiques habituels, mais malgré cela les microphones, très certainement à tubes, rendent certes parfaitement la dynamique mais impriment une coloration à tous les timbres des instruments. Cette coloration très typique des 50's disparaît à l'écoute de la magnifique oeuvre de Addinsell qui, en un peu plus de 10 minutes, vous résume tout Rachmaninov. Là, le grand piano de concert s'installe dans l'auditorium avec sa dynamique, la main gauche plaque des accords vigoureux et précis reproduits à merveille tandis que la main droite égrene une multitude de notes perlées virevoltantes dans l'espace, nous oublions complètement le système audio pour prendre un réelle plaisir à vivre la musique. Et nous n'avions encore rien entendu...
Si vous connaissez Opus 51, vous savez certainement notre attachement à la musique fin de siècle du Vienne Impérial et encore plus à celle de Gustav Mahler. L'interprétation, en soit, des Knaben Wunderhorn par J. Norman est exceptionnelle quoiqu'en disent certains experts. Ici à l'écoute du LP elle devient MAGIQUE, la voix de la Diva est... "divanesque" ! Sa présence, sa dynamique, son timbre (les chanceux qui l'ont entendue en concert le savent) sont reproduits avec vérité, c'est à tomber ! Encore Bravo !
DYNAMIQUE :
Parlons vrai, le critère "dynamique" concerne plus les sources et encore plus l'amplificateur, écoutez un Devialet et vous comprendrez... que les enceintes. Encore plus important que la dynamique est la micro-dynamique, c'est à dire la reproduction sans tassement des plus infimes écarts dans l'intensité des notes (cf encore une fois le contre exemple Devialet). Mais certaines enceintes sont conçues, mal conçues, de telle sorte que toutes les notes sont pratiquement jouées avec la même intensité sonore, comme si le rendu musical optimal était celui d'un enregistrement transformé en fichier mp3 128 K. J'ai eu cette désagréable surprise, par exemple, à l'écoute des Tannoy Turnberry ou d'autres modèles de la marque Raidho ou Scansonic, liste non exhaustive mais enceintes écoutées très récemment ayant ce grave défaut et me venant en tête.
Les Fonel Eureka sont loin de tout cela la dynamique reproduite arrive presque, j'ai bien écrit presque, à celle entendue lors de concert. La dynamique c'est la possibilité de reproduire avec silence les notes les plus faibles et avec aisance les nuances les plus fortes plus l'écart est grand, plus le respect de la réalité musicale est présente. Mais ces critères exigent des amplificateur très réactifs et costauds. Avec les Eureka se problème disparaît car elles s'occupent, avec grande maestria, elles-même de ce qui est le plus pénible pour un amplificateur, j'ai pointé cette fameuse gestion des notes les plus graves grandes consommatrices d'énergie.
TRANSPARENCE :
Ici aussi, si l'enceinte est conçue correctement avec des haut parleurs neutres, la transparence doit être de mise. Mais malheureusement, une très grande majorité des enceintes actuelles sont très colorées, les haut parleurs bien souvent utilisés qu'ils soient en céramique, en polypropylène ou tout autre matière exotique imposent aux timbres une coloration marquée c'est à dire créent des harmoniques audibles autour des sons reproduits...
Alors l'enceinte chante !
C'est étrange certaines personnes semblent être insensibles à ces harmoniques que j'estime disgracieuses pour preuve, la lecture d'un test concernant des enceintes Vienna Acoustics où le journaliste, certainement de bonne foi, concluait son article en écrivant que ces Grand Bach, puisqu'ainsi se nomme ces enceintes autrichiennes, sont des enceintes colonnes d'une très grande neutralité alors que c'est tout le contraire, tous les haut parleurs utilisés par ce constructeur impriment une coloration à la reproduction sonore de vrais instruments, et principalement des cuivres. Souvenez-vous de la trompette "en plastique" de Louis Armstrong
Fonel équipe toutes ses enceintes de haut parleurs assez simples et classiques, certains diront bon marché, utilisés dans les bandes passantes où ils s'expriment parfaitement d'où cette grande neutralité et transparence à l'écoute des réalisations du constructeur allemand. Seul souhait que nous pourrions avoir c'est une sensation encore plus grande de rapidité mais celle-ci ne se retrouve que dans certaines, très rares, réalisations très Haut de Gamme.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Musiques écoutées :
Le Système d'écoute :
Les Notes :
L'enceinte colonne Xavian Neox 2 vient d'obtenir les honneurs de la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son numéro du mois de mai 2015 (à lire ici) affirme :
"Après la bonne surprise des compactes Xavian testées dans notre numéro 202, c’est la confirmation du talent de ce constructeur tchèque que nous ont révélé les colonnes NeoX2. Dans cette tranche de prix et de produits, elles chamboulent l’ordre établi. Nous vous recommandons vivement de les écouter" (Dominique Mafrand)
Lien Boutique : Xavian Neox 2
Test paru dans le magazine Haute Fidélité n°207 (en kiosque dès aujourd'hui) et rédigé par Monsieur Philippe David.
"Lorsque nous laissons filer les plages musicales au lieu de revenir aux morceaux choisis pour évaluer tel ou tel aspect de l'écoute, c'est la preuve que nous sommes en présence d'un grand amplificateur.
Cet amplificateur mérite que l'on s'y intéresse pour ses nombreuses qualités, à commencer par sa haute musicalité. Une belle réussite."
Lien boutique : Fonel Emotion Classe AB MKII
Cantabile : Palets de découplage pour électroniques et platines vinyles conçu et fabriqué par la société française basée à Reims Dilixaudio.
En test ce mois-ci dans le Haute Fidélité n° 206.
"... le registre grave est plus défini, mieux articulé et gagne en netteté... le registre aigu paraît également plus libéré, plus aérien. Cet apport de définition profite également au suivi dynamique et aux attaques de notes...
Grâce aux Dilixaudio Cantabile, la restitution sonore gagne de manière flagrante, en définition, en intelligibilité et en musicalité sur pratiquement tous les plans !"
lien Boutique : Dilixaudio Cantabile
"... Nous n'avons pas été déçus des écoutes effectuées avec cette platine qui offre pêle-mèle une restitution libre et gracieuse, des timbres bien nuancés, des prestations dynamiques de qualité et un très bon sens du rythme. Les technologies embarquées sur ce modèle d'introduction à la marque se retrouvent également sur le haut de gamme du fabricant... Si la cellule Edwards Audio C200, (installée par le distributeur) fournit un bon travail global d'analyse, il nous a semblé qu'elle n'était pas tout à fait à la hauteur des performances dont est capable la Wow. Il ne faudra donc pas hésiter à passer au cran supérieur. Une découverte... à découvrir"
Lien Boutique : Acoustic Signature Wow
lien boutique : Edwards Audio IA1-R
Caractéristiques :
Puissance : 2 x 50 watts sous 8 ohms
Entrées : 3 x haut niveau RCA
Bande passante: 20-20.000 +/- 1.5 dB
Télécommande : oui
Musiques écoutées :
Le Système d'écoute :
Les Notes :
Le magazine "Haute Fidélité" pour son numéro 205 a commis un Hors Série Spécial Vinyle dans lequel vous pourrez lire le test du préampli-phono, que nous apprécions tant, le Fonel Appassionata.
"Cette première approche avec la marque Fonel s'est avérée de bon augure. L'Appassionata a défendu haut et fort les couleurs du tube... Autour d'un schéma exclusif, le constructeur a conçu une électronique extrêmement musicale dotée d'un pouvoir d'analyse et d'un niveau de définition particulièrement élevés... il mérite une écoute dans les meilleures conditions pour en apprécier le potentiel."
lien boutique : Fonel Appassionata
Le magazine haute Fidélité daté octobre 2014 n° 202 teste les enceintes Xavian XN125. L'article est élogieux même si les notes finales ne reflètent pas totalement le bonheur d'écoute du journaliste :
"La marque Xavian fait une première entrée sur notre territoire, entrée discrète par les dimensions réduites de la compacte 125 Junior, mais entrée remarquée par le bouquet subjectif que distille cette coquette acoustique. Au final, une belle fabrication à l'italienne et des haut-parleurs de qualité pour une restitution qui ne manque pas de charmes. Bienvenue à Xavian !"
Plus à lire au sein de magazine...
Son châssis reprend avec bonheur les lignes du Rega Elicit 2.
lien boutique : Rega Elex-R
Caractéristiques :
Puissance : 2 x 72 watts sous 8 ohms
Entrées : 1 x phono MM, 4 x haut niveau RCA
Sorties : 1 x pré-out, 1 x tape out
Télécommande : oui
Musiques écoutées :
Le Système d'écoute :
Les Notes :
Pour des raisons esthétiques, j’en avais assez d’avoir mon ampli de puissance posé à même le sol, j’ai investi dans une tablette de découplage Rogoz 3SG40, une tablette tripode, lourde, dont les pieds sont sablés, et avec une planche MDF de 40mm d’épaisseur.
Première constatation, et premier point positif, mon ampli US avec son transfo, lui aussi, US (60Hz) qui « ronronnait » de temps en temps est devenu complètement silencieux. Cela est un avantage pas si surprenant, la carcasse de l’ampli est plus stable sur un tripode et peut avoir moins tendance à vibrer.
Ensuite, comme d’habitude, je me mets à écouter de la musique. Très rapidement je suis interpellé par ce que j’entends. J’ai l’impression que la musique est encore plus belle et plus fluide que d’habitude. Le médium est encore plus joli, plus défini. Le léger creux dans le bas médium que j’ai d’habitude a disparu !
Fini l’écoute distraite, le mélomane redevient audiophile et les disques de test, bien connus, défilent …
Je suis obligé de me rendre à l’évidence, le support Rogoz intervient ! Pas d’explication, une simple constatation.
Le lendemain un ami mélomane me rend visite, on écoute les disques qu’il a amenés et lui aussi, au bout d’un moment, me demande ce que j’ai changé dans mon installation trouvant l’écoute encore plus agréable que d’habitude. Il est aussi surpris que moi quand je lui dis que le seul changement est le support de l’ampli.
Evidemment, affaire à suivre, avec des essais dans des configurations différentes, mais, en tout cas, voilà qui peut amener à choisir ce genre d’élément apparemment pas si « passif » que cela.
En vente ici : http://www.hifi-meubles.com/support-decouplage-audio/573-rogoz-audio-3sg40.html
Le préamplificateur-phono Fonel MM et MC se présente dans un superbe châssis anti-résonnant lourd et stable. Il est équipé de lampes et de transformateurs spécialement étudiés pour transmettre l'émotion musicale...
Musiques écoutées :
"L'harmonie est la combinaison judicieuse de divers éléments afin de créer un Tout. Nos créations sont en constante évolution et amélioration afin de poursuivre la conquête de la Musique. Le souci maniaque du détail démontre la passion que nous avons de notre travail. Depuis 1995, notre mission est de construire des enceintes acoustiques d'un très haut niveau d'exigence, utilisant des matériaux et composants d'origine italienne ou scandinave. Nous avons, maintenant, la chance que nos produits soient distribuées et appréciées dans le monde entier." (Roberto Balertta, fondateur de la marque Xavian)
Xavian XN125 Junior se présente comme une enceinte bibliothèque de taille et volume modeste (285 x 180 x 275 mm). Elle est équipée de deux haut-parleurs de marque Scan-Speak, un basses/madium de 15 cm conçu en collaboration avec la société Xavian et un tweeter "Ring Radiator" qui combine les avantages des technologies à dôme et "planar". Leur finition en vrai placage bois est exemplaire. Ces enceintes sont fabriquées à la main en République Tchèque
Spécifications techniques :
Systeme 2 voies accordée en bass-reflex
Cabinet : 22 mm MDF fait main doublé d'une absorption bitume
Bande passante (-3 dB dans l'axe) : 49 - 30000 Hz
Connecteurs : 1 paire acceptant câbles nus, fourches et bananes exclusivité XAVIAN
Impédance nominale : 4 ohms
Fréquence de crossover (entre les deux hp) : 2600 Hz
Sensibilité ( 2V / 1m) : 86 dB
Puissance d'amplification recommandée : 30 - 120 W
Poids : 8 kg
Musiques écoutées :
Le Système d'écoute :
Les Notes :