dimanche, 06 novembre 2011 10:53

Marantz CD6004 : le test

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Marantz CD 6004
Depuis quelques jours le Marantz CD 6004 est en rodage dans l'auditorium "jaune". A priori, successeur du CD 6003 (simple update ?) je n'avais pas une envie particulière à aller plus avant dans sa découverte mais...
En ce dimanche matin, vu que la Nature nous impose ses Forces déchaînées, il m'est impossible d'enfourcher ma bicyclette et de parcourir les magnifiques routes de la montagne de Saint Thierry.

Alors, j'insérais dans ce lecteur CD, une gallette des Temptations (Masterpiece) et stupéfaction !
Pour poursuivre l'écoute, un peu de nostalgie (cela doit être du à la saison) avec un CD live des Eagles et l'un de mes titres préférés de ce groupe américain "The Last Resort". A l'écoute le ressenti est identique : précision, détails, dynamique et étendue du spectre sonore étonnant !

Alors me vint l'idée saugrenue de le comparer, dans une même configuration, à l'un de mes lecteurs de CD préférés à moins de 800 €, j'ai nommé le très primé Rega Apollo. Waouf ! La claque ! Je vais devoir ranger aux oubliettes cette platine Rega... Qui heureusement pour la fabricant anglais devrait disparaître de son catalogue produits dès le mois prochain. Le lecteur Marantz, nouvelle génération, fait tout mieux. En écoutant l'Apollo la musique manque de vie, de relief. L'image semble plate et terne, le Marantz remet des couleurs et de la vivacité. Lors de l'écoute, mille détails avalés tout crus par le Rega, apparaissent aux oreilles. La musique revit avec une pulsation interne communicative. Dans le haut du spectre sonore, lors du rendu des balais sur une caisse claire par exemple, de nombreux petits détails sont clairement exposés, chaque brin prend forme et l'interêt pour l'auditeur est alors multiplié au centuple. A l'autre extrémité de la bande sonore, toujours en comparaison avec le Rega Apollo, nous sommes surpris par la profondeur des impacts, leur énergie et leur précision.

Pour conclure, pour qui cherche à ce jour un lecteur de CD à moins de 800 euros, il n'y a aucune hésitation à avoir, le Marantz CD 6004 s'impose comme une évidence.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Marantz PM 6004, Roksan Kandy II
Sources : Marantz CD 6004
Enceintes : Neat acoustics Motive 3 et Motive 2se
Câble de modulation :Opus 1, Tellurium Q Blue
Câble HP  : Tellurium Q Blue

Les Notes :

Fabrication : 13/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Image : 12/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 16/20

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Un mélomane troyen de passage à Reims, grand merci à lui. Un bien joli compte rendu qui, peut être, vous apportera, en ces temps de grisaille, un peu de chaleur :

"J'avais dit dans un autre post que j'allais écouter l'ampli Rega Brio-R couplé aux Mulidine bagatelle et Allegretto. C'est chose faite.
Commençons tout d'abord par détailler cette compilation que j'allais transporter, grâce à une petite galette toute blanche et un car Trans-Champagne-Ardenne (partant du parvis de la gare à 11:30 ou 07:02 le matin) de Troyes à Reims. Bien que je n'ai pas la volonté de digresser, sachez, vous tous qui pourriez rejoindre la cité Tricasse pour moult raisons, que notre bonne ville de Troyes ne vend rien (quasiment rien ou peu de choses pour ne fâcher personne) qui s'apparente à de la haute fidélité. Sans être de mauvaise foi, on peut affirmer que rien n'est prévu pour écouter une enceinte dans de bonnes conditions.
Compilation, disais-je donc, faite par mes soins et susceptible de m'apporter de la joie.

Giovanni Felice Sances - Stabat Mater - Carlos Mena. Ricercar Consort. Philippe Pierlot. MIRARE.
Dietrich Buxtehude - Praeludium in F Major, BuxWV 145 - Bine Bryndorf. (Complete works for organ, Vol. 6). DACAPO.
Jean-Sébastien Bach - Goldberg variations BWV 988 - Aria - Rosalyn Tureck. (Johann Sebastian Bach Goldberg variations, CD1).DEUTSCHE GRAMMOPHON.
Jean-Sébastien Bach - Widerstehe doch der Sünde BWV 54 - Aria - Masaaki Suzuki. (J.S. Bach - Cantatas, Vol. 3). BIS.
Franz Schubert - Hungarian Melody in B minor, D817 - Alfred Brendel. (Schubert - Piano works 1822-1828, CD2). DECCA.
Franz Joseph Haydn - Hob. XV:37 in F - Adagio - Beaux Arts Trio. (Complete piano trios, CD1). PHILIPS.
Giovanni Battista Pergolesi - Questo è il piano - Aria - Marianna Pizzolato. Anna Netrebko. Antonio Pappano. (Stabat Mater - a tribute to Pergolesi). DEUTSCHE GRAMMOPHON.
Franz Schubert - Quintett A-Dur D.667 "Forellenquintett" - Thema mit Variationen (Andantino) - Alban Berg Quartett. (Schubert - String quartets Nos. 13-15 etc, CD3). EMI.

L'écoute se passe dans un local de 22 m2 doté de confortables fauteuils. Seules les enceintes que j'écoute sont présentes. D'emblée, je me sens un peu chez moi.
Le matériel mis en oeuvre : Ampli Rega Brio-R / Platine CD Rega Apollo / Mulidine Bagatelle dans un premier temps puis Allegretto ensuite.

Au cours de cette après-midi Rémoise et pluvieuse, après qu'un cocher m'ait conduit, aidé de son GPS, jusqu'au lieu de l'auditorium et allégé ma bourse de 12 € 40, ma sensibilité du jour, à peine entamée par ce transport, me portait à prêter une oreille attentive et à ouvrir mon coeur, (mon âme ?) à Schubert et Pergolesi.

Mon hôte donne au Rega ma petite galette blanche que je vois disparaître d'un trait. Nous y voilà donc, enfin.
Carlos Mena pour commencer. L'écoute est convaincante mais je trouve les douze minutes un peu longues car mon humeur n'est ni à la tristesse ni à la mélancolie...

Buxtehude ensuite... Bien sur la Bagatelle, bien mieux sur l'Allegretto, plus de poids. Et ces petits tuyaux qui chantent à merveille ! C'était la deuxième piste que j'écoutais. A l'écoute de Buxtehude joué par Bine Bryndorf sur la Bagatelle, je devinais qu'il y aurait du changement avec la grande soeur. Et je crois que déjà, je savais que j'avais trouvé ce que j'étais venu chercher.

Et Bach, le toucher subtil de Rosalyn Tureck. Et puis ce génial Suzuki. Tiens, je me souviens avoir entendu cette même cantate "Widerstehe doch der Sünde BWV 54" sur des Cantabile Suprême drivées par un Arpège Référence 10. Ce souvenir ne me trouble pas pour autant, je suis dans la musique.

Par chance, j'étais seul lorsque j'entendis Brendel interpréter la Mélodie hongroise en si mineur. Grâce soit rendue à ces deux géants de la musique de nous transmettre quelque chose de leur âme propre. Mes yeux s'humidifient. Le petit rega brio associé aux Mulidine Allegretto y est sans doute pour quelque chose. En tout cas, je ne pense pas au matériel à ce moment là. Je respire profondément simplement comme lorsque l'on se sent heureux.
Avec Haydn, je retrouve cette délicatesse que j'aime temps. La tension Schubertienne se dissipe. Le temps suit son cours, paisiblement. Je me cale dans mon fauteuil et me laisse aller à l'écoute de la musique. L'atmosphère est sereine. J'imagine alors quelque chose de convivial... prendre le thé avec quelques amis et se délecter de ces moments doux que rien ne vient compromettre.
Pergolesi... maintenant. J'avoue être particulièrement sensible au raffinement de sa musique. Autant le dire, dés les premières notes de la contralto, je suis saisi. Mon hôte est à côté, j'imagine qu'il écoute le système plus que moi. Pour ma part, je n'ai pas cette tentation... enfin, dans une moindre mesure car je me dis tout de même que je vais sûrement entendre à un moment donné quelque chose qui viendrait ternir ce moment de grâce... Finalement, non. Je reste supendu au souffle de notre contralto qui m'emmène au bout de ses vocalises. Je ne sais plus si c'est à ce moment là que je me suis dit : "ces enceintes chantent très bien" ! Déjà, à l'écoute des Bagatelle, je me disais que c'était "bien parti". A l'écoute des Allegretto, je n'ai plus aucun doute. Je sus alors que je convoquerai bientôt Pergolesi, Anna Netrebko et Marianna Pizzolato dans mon salon et avec ce même matériel.
Quelque chose de plus léger pour terminer ! Comme une truite qui vire au fil de l'eau. Au bord de ce ruisseau limpide, irradié d'un rai de soleil, je contemple cette truite incouciante aller et venir, les reflets du soleil sur l'eau m'éblouissent à peine. Non, je n'ai pas fumé. Juste un peu de Kentucky Birds, de temps à autre, mais c'est légal... enfin, jusqu'à aujourd'hui. Pour être prosaïque et revenir aux choses matérielles, j'ai écouté, le coeur léger, la musique de Schubert et je n'ai pas remarqué de défaut dans cette association ampli/enceinte.

S'il fallait faire une synthèse, pour ce qui est du matériel. Oui, le petit Rega Brio-R fonctionne très bien avec les Mulidine Bagatelle. Pour un budget serré, il s'agit d'un achat tout à fait sensé et qui permet vraiment de se faire plaisir.
Le couple Rega Brio-R / Allegretto V4 en donne plus évidemment. C'est flagrant sur la musique d'orgue, elle a plus de poids.
A l'évidence, l'Allegretto ira sûrement (je dis sûrement car je n'ai pas écouté) plus loin avec des électroniques plus chères : euphya 280 ou Stormaudio, Lavardin, Sugden... Mais, et c'est intéressant, je ne me sens pas frustré de commencer d'écouter les Allegretto avec cet ampli à 600 €. Ce qui n'est pas évident à croire à priori. Une parenthèse pour dire qu'à un moment donné, l'ampli Roksan Kandy II (deux fois plus cher) est venu remplacer le petit Rega Brio-R et je n'ai pas été meurtri par ce changement (sentiment d'acheter, au rabais, un petit appareil à 600 €).
Cela dit pour un upgrade, je le réécouterais volontiers + ceux cités plus haut.

J'entends déjà ceux qui diront qu'au vu des musiques écoutées, il y a aussi JMR et PEL. Je dirai oui. La question est toujours la même : quel budget je consens à consacrer au matériel.
Je crois que les enceintes Mulidine Allegretto, pour 2400 €, répondent à ma demande. Et cela ne gêne pas de se faire rappeler qu'il s'agit de la gamme moyenne.
En tout cas, je crois qu'à l'issue d'une écoute en auditorium, l'on ne doit plus douter et qu'il doit y avoir quelque chose de l'ordre de l'évidence : ces enceintes sont faites pour moi. Je les ai trouvées. Et je vais les commander :D

Sur la démarche adoptée par mon hôte en auditorium maintenant. Je dois dire qu'elle me paraît tout à fait adaptée. En premier lieu, j'ai apprécié de rencontrer quelqu'un qui me paraît autant mélomane que technicien connaissant ses produits. Écoute à mes côtés de la musique, pas de discours intempestif, moments partagés autour d'un petit café et simplicité.
Que dire de plus ? Vive la musique !"

Système de test :

Amplificateur : Rega Brio-R
Sources : Rega Apollo
Enceintes : Mulidine Allegretto v4
Câble de modulation : Tellurium Q Blue RCA
Câble HP  : Tellurium Q Black

mardi, 04 octobre 2011 14:12

Aurelia Saphira : Salon Hi-Fi CR

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Aurelia Saphira
Salle d'écoute du Salon Haute-Fidélité pour laquelle bien sûr je ne peux pas m'exprimer mais... j'ai lu sur un forum (hcfr), il y a quelques minutes l'intervention critique suivant d'un spécialiste son et musique dénomé "haskil" :

"J'ai trouvé que c'était l'écoute la plus satisfaisante de tout le salon en regard des moyens mis en oeuvre et, dans l'absolu, c'était une écoute remarquable en tout point.

L'aisance, l'absence de crispation, la transparence, la plénitude, la définition sur toute la bande passante n'étaient jamais prises en défaut : idem des timbres, de la spatialisation. Ces enceintes finlandaises sont l'excellente nouveauté présentée au salon... Certaines marques concurrentes vont faire la tête. L'idée du guide d'onde dans le médium aigu avec une fréquence de filtrage boomer-médium/tweeter à 1500 hz est excellente : l'aigu est repris avant le fractionnement des membranes du boomer-médium. Ces enceintes sont des produits très techniques et d'une qualité vraiment impressionnante pour le prix en regard de nombreuses autres marques.

PS. La marque des enceintes est Aurelia, je crois me souvenir."

Las suite de la discussion se trouve ici :

http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php?f=1037&t=29966698&start=120

et là :

http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php?f=1031&t=29973423

lundi, 19 septembre 2011 11:10

Marantz SA15 s2 : le test d'un mélomane

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Message reçu d'un client après avoir sélectionné avec soin un nouveau lecteur de CD en remplacement d'un Rega Apollo :

"Des nouvelles de Troyes, après une journée entière passée en compagnie de mon nouveau lecteur CD...

 Tout d'abord, je dois dire qu'ayant opté, après écoutes attentives chez vous, pour le Marantz SA15S2, j'étais quelque peu impatient au retour de vérifier la pertinence de mon choix. J'avoue que je n'aurai pas orienté mes pas vers le Marantz, pour un budget de 2.000 €, si vous ne l'aviez pas inclus dans le panel des produits écoutés.

Branché sur mon Moon 3.3 et relié aux Neat Momentum 3i ( que j'apprécie depuis deux mois pour la richesse et la précision de leur restitution ), le CD Marantz correspond parfaitement à ce que j'espérais d'une montée en gamme. Grande richesse des micro-informations (chaque CD livre immédiatement son "ambiance", son environnement, bon ou mauvais d'ailleurs ! ), les moindres nuances, inflexions sonores sont présentes, avec naturel, fluidité.

L'équilibre général que j'avais noté dans votre auditorium, par comparaison aux autres lecteurs proposés, s'est confirmé chez moi. Pour résumer une grande journée d'écoute sur mon systême, je dirai cohérence et évidence de l'écoute.

Je pense passer de nombreuses années avec ce Marantz !" (DA)

dimanche, 11 septembre 2011 18:11

Denon 2010AE : le test

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Et dire qu'en ce dimanche, sur ma bicyclette, j'aurais du parcourir les routes de la Montagne de Reims. Oui mais voilà, depuis ce matin 6h30, il tombe des larmes de pluie. Donc je me suis retranché, avec grand désespoir, dans un des auditoriums du magasin afin d'écouter de la belle musique. Le système Haute Fidélité en chauffe comprenait en son sein le tout nouvel amplificateur, pour Opus 51, Denon 2010AE. Le travail ma ratrappa, je devais le tester, je l'avais promis à mes chers lecteurs.

Présentons briévement la Bêêête : 24 kg sur la balance, c'est lourd ; une finition impeccable, à la japonnaise (Accuphase, Marantz...) ; toutes les connectiques désirées avec un petit oubli concernant au moins une entrée symétrique ; un design année 80-90 inspirant la confiance ; un prix étonnant au vu des qualités de cet amplificateur stéréo intégré soit 2.490 € ttc. En l'admirant, j'éprouve une grande souffrance pour certaines productions artisanales, certes parfois de qualité, mais loin d'inspirer une telle assurance. En ces temps de crises, prendre une assurance, une garantie pour se conforter de longues heures d'émotions musicales, cela n'a aucun prix.

Ecoutons la musique. Parce que Musiques il y a avec ce Denon 2010AE. Ici, nonobstant, son tarif, je l'ai marié à des enceintes Aurelia Graphica qui ne pardonnent guère aux électroniques leurs insuffisances. J'ai dérogé à ma règle qui veut qu'un sysème Hi-Fi, pour être performant, doit être homogène et qui dit homogénéité, dit prix équivalent pour tous les éléments de l'ensemble. En source, quoique j'ai pu lire à gauche ou à droite sur des forums audiophiles se proclamant mélomanes, l'Olive 4 HD en lecture de fichiers Haute Définition remplit avec bonheur sa fonction. Pour les câbles en O2A et TelluriumQ mon coeur balance...

Tous les types de musiques y sont passés, du rock progressif (Neal Morse, Marillion), de la variété française (Lavilliers, Brel, Manset), du jazz (Nik Bärtsch's Ronin, Oscar Peterson, Niels Landgren) aux musiques dîtes classiques (Bach, Beethoven, Mahler et Stravinsky) en passant naturellement vers l'Opéra, mon petit péché mignon.
Toutes s'écoutent avec grand plaisir. Cet amplificateur possède une réserve d'énergie stupéfiante et jusque là inconnue de votre écrivaillon dans cette gamme tarifaire. C'est réellement impressionnant, dans le grave j'ai pu découvrir des informations, des modulations que certains amplificateurs beaucoup plus onéreux sont incapables de fournir. Cet appareil est apte à retranscrire avec tranparence de très nombreuses modulations, à l'écoute de certains CD, j'ai vraiment eu l'impression d'entendre autre chose, plus de choses. Contrairement à mes craintes élaborées lors de l'écoute de certains produits entrée de gamme de ce constructeur japonnais, le haut du spectre sonore n'est jamais projetté, n'est jamais dure et aride, il est soyeux, confortable et riche. Du côté dynamique, certes j'ai déjà entendu ampli plus rapide mais généralement cette célérité s'effectue au détriment de la matière, de la richesse des timbres donc, ici, rien à regretter.
Justement abordons le sujet de la retranscription des timbres des instruments et des voix, tout est agréable, tout semble juste, la voix de Brel dans sa chanson Orly vous hérisse les poils tant l'émotion est présente. Mais là, tout est question de goût et seuls juges, je vous laisse.
Quant à la reproduction de l''image sonore elle est construite au niveau des enceintes en largeur et profondeur, elle est bien dimensionnée et reste réaliste ce qui tendrait à acréditer cet amplificateur d'une bonne gestion de la phase acoustique.

En conclusion dans cette gamme tarifaire, et en toute objectivité le DENON 2010AE est un très bon amplificateur stéréo intégré digne de s'intégrer à votre espace de vie.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Denon 2010AE
Sources : Olive 4 HD - Rega Isis
Enceintes : Aurelia Graphica
Câble de modulation : O2a Quintessence
Câble HP  : TelluriumQ Ultra Black

Les Notes :

Fabrication : 16/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Image : 14/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 16/20

mercredi, 17 août 2011 10:35

Mulidine Bagatelle + Rega Brio-R : le test

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(31 Votes)


Si vous avez lu notre test de l'amplificateur Rega Brio-R, vous savez que nous sommes tombés sous le charme de cet OVNI musical. Certes posséder une telle petite bombe d'énergie c'est bien mais... quelles enceintes doit'il alimenter ?
Là notre travail commença et de nombreuses heures d'écoute se déroulèrent...
Naturellement, notre premier réflex fut de lui donner à croquer les Rega RS-3. Le résultat fut très bon, belle dynamique, image stable, timbres propres. Ce Rega + Rega fut tout sauf une écoute de type anglais (voir ProAc), la musique vint à nous et chanta en toute liberté.
Après les enceintes anglaises, vînt le tour d'enceintes américaines, les Boston A 250. Le résultat fut bon, la dynamique était certes moins percussive que précédemment mais les timbres possédaient alors un soyeux peut être absent avec les Rega Rs-3. En finalité l'écoute, certes belle, était moins passionnante tout en restant d'une grande fidélité.
En France, nous possédons de nombreux facteurs d'enceintes acoustqiues. Certains bons, ils sont très rares à mon goût, d'autres, la majorité franchement mauvais. Il y a déjà une année, nous recevions au magasin les nouvelles Mulidine Bagatelle que nous avions fortement appréciées (voir le test ici). En un tour de main (ou surtout de dos) nous les connectâmes au Brio-R alors en fusion... Et stupéfaction... ces deux là étaient faits pour se rencontrer. Une grande histoire d'amour débutait... Alors, Beethoven déploya l'énergie, la foudre, l'art de sa musique symphonique (symph. n° 5 dirigée par P. Jarvi). Les Bagatelles nous délivrèrent tout ce génie beethovenien avec dynamisme, vivacité, précision, engouement et beauté. Impressionnant pour un système Haute Fidélité appartenant à cette gamme tarifaire ! Après Beethoven défilèrent de nombreuses (trop nombreuses ?) galettes argentées. L'écoute fut toujours aussi convaincante.

A l'écoute de cet ensemble, nous fûmes vraiment stupéfaits par le côté vivant, "live" de la musique reproduite. La dynamique était ici exceptionnelle. Les timbres n'éataient peut être pas les plus chaleureux que nous ayons entendus mais ils étaient vrais (clarinette, hautbois, cuivres et violons).
Ecouter de la musique au travers ces éléments fut un réel plaisir.

Système de test :

Amplificateur : Rega Brio-R
Sources : DAC Rega ou Olive 3 HD
Enceintes : Mulidine Bagatelle
Câble de modulation : TelluriumQ Blue
Câble HP  : TelluriumQ Blue

Les Notes :

Fabrication : 13/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 14/20
Image : 12/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20

mardi, 09 août 2011 16:48

O2A Quintessence Sublime : le test

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Ce mois d'août, au climat chaotique, est propice aux différents tests des matériels que nous avons eu entre les mains ces dernières semaines. O2A est une entreprise basée au Liechntenstein, dirigée par une ingénieure en Télécom, qui développe des câbles audio et video depuis maintenant plus de trois ans.

Entre les mains nous avons eu la gamme Expérience, la gamme Délivrance et maintenant la gamme Quintessence. Parmi les référence de cette dernière nous choisissons de vous faire découvrir le câble de modulation haut de gamme ; le Quintessence Sublime en version RCA (à savoir il existe également en version XLR).

Ce câble est composé de conducteurs cuivre pur spécialement traités argent à très large bande passante, supérieure à 6 GHz. Il possède un triple blindage par double tresse aluminium et une double isolation PTFE. Son tarif public est de 1.449 € ttc pour 1 métrès en connecteurs argent.

A l'écoute nous sommes réellement en prèsence d'un câble de modulation très Haut de Gamme et, de par son prix et, de par ses résultats musicaux. La bande passante reproduite est importante. L'infra grave est présent même si il manque un peu de précision, nerveux et rapide, les aigus modulent avec bonheur (voir les écoutes de fichiers audio Studio Master) et le medium n'est ni en retrait, ni flatteur, il est !
Au niveau dynamique, le message sonore ne semble pas tassé, la musique respire avec aissance et nature mais, un léger manque d'énergie ou plutôt une légére retenue se fait ressentir.  Les faibles signaux restent audibles sans forcer l'oreille.
L'espace sonore reproduit est tri dimensionnel. Sur certains enregistrements que nous croyions parfaitement connaître nous fûmes encore surpris par la stabilité de l'espace holographique reproduit.

En conclusion, si vous en avez les moyens, nous vous conseillons ce câble de modulation. Car malheureusement, comme la plupart des câbles O2A, sont tarif est un peu élevé par rapport à ses qualités musicales réelles.

Système de test :

Amplificateur : Art & Technologie SE50-I Référence
Sources : Art & Technologie L'Arpège
Enceintes : Aurelia Graphica
Câble HP  : TelluriumQ Ultra Black

Les Notes :

Fabrication : 12/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 15/20
Image : 16/20
Transparence : 16/20
Qualité/Prix : 12/20 (mauvais positionnement tarifaire)

vendredi, 05 août 2011 09:21

Rega Brio-R : le test d'un mélomane

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Pour commencer ce test voici le compte rendu d'une écoute effectuée par un auditeur hier au magasin (merci à lui pour cet avis) :

"J'ai pu écouter le Brio-R avec les RS3, des petites colonnes Boston A250 ainsi qu'une paire de Mordaunt Short Aviano 6, avec comme platine CD une Olive 3.
Ce "petit" ampli se comporte excellemment bien avec chacune de ces enceintes pour en tirer le meilleur parti, sa neutralité lui permettra, je pense, de s'associer avec tout type d'enceintes.
On reconnait immédiatement la sonorité si typique de Rega, les voix sont mises à l'honneur, les basses sont précises et propres, et les aigus soyeux et ciselés.
La monté du volume s’effectue plus progressivement qu'avec les anciens Brio, permettant ainsi les écoutes à faible volume.
Ceci n'empêchera pas le Brio-R de pouvoir faire chanter à volume "spectaculaire" avec aisance et Brio :mrgreen: les enceintes qui lui seront associées.
Quand à sa musicalité, elle est hors-pair ! Le plaisir d'écoute reste constant et la palette des timbres très variée.

À moins de 600€, j'oserais presque dire qu'il est à acheter les yeux fermés ! :wink:"

Naturellement lors des écoutes effectuées par cet auditeur nous étions présent est nos conclusions ne sont pas très éloignées des siennes :

Brunos Coulais : Himalaya - Norbu

  • scéne sonore d'une belle largeur et d'une profondeur acceptable,
  • basses rapides sans trainées, avec un léger manque dans le bas du spectre sonore mais rien de bien dérangeant surtout avec ce type d'enceinte (Rega RS3),
  • beau médium, les voix semblent réalistes et les sifflantes ne sont jamais ni effacées, ni accentuées.

Dire Straits : Money for Nothing

  • ici le Rega Brio R excelle dans le rendu des transitoires (caisse claire par exemple),
  • scéne sonore toujours plus large que profonde,
  • certaines distorsions sont entendues sur le long crescendo d'introduction, mais tous les amplis à moins de 1.000 €, enfin tous ceux que j'ai écouté, ont d'énormes difficultés à reproduire correctement ce passage "quadruple forte",
  • là aussi les voix de Sting et de Knopfler sont très bien reproduites.

Puccini : Tosca fin de l'acte I (version studio EMI avec maria Callas)

  • belle assise sonore, l'orchestre n'est pas étouffé et respire librement dans un espace bien rendu. Les basses de l'orchestre sont présentent mais n'étouffent pas la musique,
  • très belle voix du chanteur et des choeurs
  • dans les grands ensembles (orgues, orchestre, choeurs) là aussi, comme sur le dire Straits, on atteint les limites de ce type d'amplificateur mais rien de rédhibitoire.

Conclusions

Au prix proposé par Rega ce Brio-R (R pour télécommande) est réellement exceptionnel. Sa joie de musique est communicative. Son rendu rythmique est dansant. Sa voix touche au sublime.
Pour le mélomane averti ne désirant pas investir des mille et des cents le Rega Brio-R est une vraie opportunité à ne pas laisser au bord du chemin. 

Système de test :

Amplificateur : Rega Brio-R
Sources : DAC Rega ou Olive 3 HD
Enceintes : Rega RS3 - Boston A26
Câble de modulation : O2a Expérience
Câble HP  : TelluriumQ Black
 

Les Notes :

Fabrication : 10/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 17/20

mardi, 02 août 2011 09:07

Home Cinéma : Audyssey MultiEQ XT®

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Audyssey XT

La gamme des amplificateurs Audio/Video Marantz 2011-2012 est équipée des systèmes de correction Audyssey. L'Audyssey  MultEQ® XT rectifie les problèmes d’égalisation qui déséquilibrent les systèmes audios. Alors nous obtenons une qualité d’écoute maximale pour tous les auditeurs d'une zone d’écoute définie. Sur la base de plusieurs mesures, MultEQ® XT calcule une solution d’égalisation qui rectifie les problèmes de temps et de réponse dans cette zone d’écoute mais effectue aussi une configuration automatique et complète du système surround.

Pour en savoir plus sur ce système voir le site du concepteur Audyssey...

Pour tester ce système de réglage nous avons installé un amplificateur Marantz SR5006 accompagné d'enceintes Boston Acoustics. Les réglages furent effectués dans les règles de l'art (comme nous l'avons étudié lors de notre stage Audyssey) sur 6 positions précises autour de la zone d'écoute et les tests commencèrent. Il faut avouer que jusqu'à présent les réglages automatiques (principalement effectués avec des amplificateurs Onkyo) ne nous avaient pas convaincu et que, souvent, si ce n'est toujours, nous finalisions ces réglages à l'oreille.

Au premier BluRay glissé dans le lecteur (Quantum of Solace), nous fumes bluffés, tous les sons voltigeaient dans l'espace avec un grand naturel sans aucune exagération. Le caisson de basses était enfin à sa place discret mais présent sans boursouflure, il restituait une ligne de basse franche, profonde et rapide. Cette première écoute fut très concluante et, finalement, nous devons avouer qu'ils nous auraient été impossible d'effectuer un tel réglage à l'oreille. Bravo aux ingénieurs de Audyssey.

Deuxième épreuve, bien plus compliquée celle là, l'écoute de la piste sonore LPCM stéréo d'un concert. Le système Audissey allait'il se montrer aussi concluant en correction de salle sur de la musique que sur les bandes sons d'un film d'action ?
Ne maintenons pas ce suspens insoutenable plus longtemps... Le système Audyssey est, là aussi, très performant. L'écoute fut tout à fait satisfaisante digne de certains amplificateurs intégré stéréo à prix équivalent au SR5006. Une vraie et heureuse surprise. Ici le système Audissey MultEQ® XT fut réglé en position "flat" c'est à dire que la correction effectuée par l'amplificateur propose une courbe  musicale très linéaire, très neutre digne d'une installation Haute Fidélité. La scéne sonore est retransmise avec un grand réalisme, les timbres sonnent justes et la bande passante subjective semble très étendue sans aucune mise en avant soit des basses, soit du medium, soit de l'aigü. Enfin il est possible de se faire plaisir en écoutant de la musique avec uns installation Home Cinéma d'un budget tout à fait accessible (environ 3.500 euros 5 enceintes + 1 caisson + 1 ampli).

Maintenant nous attendons avec impatience, mais là nous ne possèdons aucune information exclusive, des amplisficateurs stéréo Haute Fidélité équipés du système de correction Audissey. Nous, les mélomanes, pourrions avoir de belles surprises !

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Suite à son achat des Neat Acoustics Momentum 3i après des écoutes faites en magasins, brut "de pomme" les commentaires délivrés par mail d'un client breton mélomane :

"Comment promis, un message après l'achat des NEAT...

Je ne referai pas le débat, vous savez mieux que moi ce qu'elles peuvent apporter de plus par rapport aux PROAC précédentes (Tablette Signature 8).
Après une journée entière passée à l'écoute des NEAT, elles vont au delà de ce que j'espérais d'un changement d'enceintes pour le budget fixé au départ. Et c'est bien là l'essentiel !
Il va me falloir un certain temps pour repasser à l'écoute une partie de ma discothèque, impatient que je suis de redécouvrir les musiques que j'affectionne, avec une nouvelle assise, une transparence et une ampleur qui faisaient défaut auparavant. Bref, que du plaisir en perspective.
 
Seul bémol, depuis vendredi soir et leur installation dans le salon, mon épouse n'est pas avare en commentaires du genre: "elles ne passent pas inaperçu !" ou, "c'est moche tes haut-parleurs noirs !". Moi, je trouve que leur couleur claire s'harmonise bien à mon salon, mais bon..." (D. A.)
 

Système d'écoute :
  • Amplificateur Sim Audio Moon 3.3
  • Lecteur CD Rega Apollo
samedi, 14 mai 2011 08:24

Heil AMT Aulos Bookshelf : le test

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Pour quelques jours (et peut être plus si affinités) nous avons dans notre auditorium en écoute les nouvelles enceintes suisses Heil Aulos. Elles viennent d'être encensées par la presse :

"Bien que connaissant les extraordinaires possibilités du transducteur Heil, nous n'en sommes pas encore revenus de son intégration totalement réussie dans cette enceinte compacte Aulos Bookshelf, avec cet exceptionnel 17 cm. En effet, la clarté, la netteté, la justesse de transcription de cette enceinte fixent de nouveaux critères de musicalité liés à un pouvoir d'analyse hors pair. A écouter de toute urgence, une véritable nouvelle référence est née dans cette catégorie (2.100 € ttc la paire)... Un véritable concentré d'énergie et de justesse musicale" (Stereo et Images - Avril 2011)

LE TEST :

Ecoute en tout point assez exceptionnelle à la hauteur de la réputation de ces formidables enceintes bibliothèques.
Après avoir tâtonné quant à l'amplificateur à utiliser, c'est avec le Roksan Caspian que nous arrivons à la plus belle transparence et à une rapidité tout à fait inattendue, le tout avec une très grande musicalité.
Je suis vraiment emballé par l'écoute que je viens de réaliser ce matin...
A découvrir !

Comparaison Heil AUlos vs Fischer & Fischer SN70 :

Voilà j'ai écouté et comparé...  La Fischer& Fischer SN70 est plus énergique, peut être un peu plus précise et beaucoup plus "physique". L'énergie musicale est transmise, sans être amortie à l'auditeur. Cela doit provenir de l'ardoise, très inerte, qui constitue la matière premiére de cette enceinte.
La Heil Aulos propose une écoute plus enveloppante, un peu plus "tranquille" mais un peu moins vivante. Les timbres sont peut être un tout peu plus chatoyant que ceux reproduit par la SN70.
Ces deux bibliothèques sont des enceintes de qualité mais, dès que l'auditeur désire de l'énergie, de la vie, une écoute plus "live" la Fischer SN70 me semble être un choix préférable. Maintenant pour le passionné de musiques acoustiques aux timbres riches et somptueux, la Heil Aulos mérite l'attention.

Système de test :

  • Amplificateur Roksan Caspian M2
  • DAC Rega
  • Câble de modulation Odeion
  • Câble HP TelluriumQ Black

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 14/20
Image : 15/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 15/20

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Merci à Hervé pour ce Compte Rendu d'Ecoute suite à l'acquisition de ce superbe lecteur CD Haut de gamme français Art & Technologie Arpège.

"ETAPE 1 :

voilà le petit commentaire , en cours d’écoute de mon Arpege , que j'attendais depuis un certain temps , pas de la part de Fred , mais de la part de mon ministre des finances ! Je pense que chacun a le sien !!!
Bref , il est là, il tourne en continu depuis le milieu de l’après midi et je commence déja à bien apprécier l'animal !
J'ai commencé par ma drole de musique , comme dit >Fred : cad Ch lloyd en live avec Hartland et Hussain .

Le reste du système pour cadrer c'est un Icos Elsberg 270 et 2 Focus Audio Signature 888.
Sur ce cd live , on est là devant la scéne , un peu en retrait, avec toutes les percussions à fleur de peau de doigts. Hartland qui tape sur sa batterie avec ses mains avec une verité de son, à en couper le souffle , qq chose de charnel , d'humain !
Je ne me rendais pas compte du grave sur ce disque ! Je découvre un autre cd de celui que j'avais l'habitude d’écouter .
Ensuite une compilation du label de P Gabriel avec des musiques pop et folklorique Big Blue Ball ,, alors là je découvre de nouvelles choses , passées inaperçues ou trop noyées dans la masse jusqu’à présent . Une présence dans le grave qui vient au top .

je poursuis apres la promenade des chiens

ETAPE 2 :

me voilà revenu , les 4 pattes vont me laisser cool, pour savourer ce nouveau lecteur
C'est au tour de J Saval avec le cd Orient Occident , avec toutes ses richesses venues d'ailleurs ; ah oui , tiens , c'est bien le mot ; la musique vient bien de là bas , d'ailleurs , bien de l autre coté de méditerranée . Les cordes de Savall prennent bien à la gorge , parfois de très près , surtout lors des ouvertures en solo .Les percussions sont d'une profondeur que je n'avais jamais entendu ! Le volume prend tout son sens , ça respire bien dans la salle .
Puis Chopin, avec Planes sur piano Pleyel : piano bien dimensionné , riche en harmoniques avec une belle fin de notes . Un vrai régal !

Vous aurez la suite un plus tard .

Comme quoi nos petits cd ont bien des merveilles dans leurs sillons à condition de bien les extraire et de bien les traiter .
Certains savent que je suis possesseur d'un Marantz 7004 avec NAS , dont je ne cesse de venter les qualités . On n'est pas dans la même approche , je dirai simplement que les deux se complètent , un peu une réponse de normand ; mais je dirai que les deux sont au service de la musique , celle qui fait beaucoup de bien au cerveau, qui en a bien besoin

ETAPE 3 :

voilà un petit complément de ce soir / c'est avec Art Mengo en live au Mandala , excellent cd live , avec une prise desons qui met au placard beaucoup de studio !!!

Attaques franches , basse puissante mais bien distincte , très clair , une voix chaude , plus q chaude , moins nasillarde que d'habitude , des cymbales ............................aériennes
on se surprend à taper du pieds , sans s'en rendre compte !

au décours de cette première soirée , je me rends mieux compte du potentiel du matériel présent , Fred me l'a avit annoncé : il m' avait dit tu vas voir ton Icos et tes Focus vont beaucoup progresser !! Je le confirme , mais je ne me rendais pas compte du pas en avant !!

Mais les choses bougent et je pense que je ne vais pas m' arrêter en chemin, encore un peu de patience , mais mon ministre des fiances ne me tiendra pas aussi longtemps que ce coup ci! Sourire " (Hervé "Ledoc")

lundi, 04 avril 2011 09:33

Aurelia Cerica : le test

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Les Aurelia Cerica sont des enceintes de type "bibliothèques" élaborées en Finlande appartenant à la famille XO. Elles sont commercialisées, en France, au prix de 3.990 € ttc la paire, pieds compris.

Ce sont des enceintes 2 voix, bass-réflex, évent arrière devant être prositionnées à environ 40 cm du mur arrière afin d'obtenir une écoute aérée et naturelle. Ces "étranges" objets sont au magasin depuis plus d'un mois, et nous avons eu le temps de les tester sur divers électroniques afin de nous construire une opinion quant à leurs possibilités et qualités musicales. Pour ce test nous avons choisi le "petit"amplificateur intégré de la gamme Premium de Marantz, électronique trop méconnue des audiophiles mais de grande qualité et au rapport Qualité/Prix très stupéfiant (1.990 € ttc).

Count Basie : CB Express

  • premier point, on oublie l'infrabasse, ces enceintes sont données, par le constructeur, descendre à 40 Hz à -3dB, c'est ce qu'elles produisent. C'est à la fois une qualité car cela permet de les placer plus facilement dans une pièce de taille "normale" et un petit défaut pour qui désire fendre le béton...
  • les basses sont rapides, précises et physiques, les Aurelia Cerica distillent une écoute réellement "Live", rapidement le pied bat la mesure... C'est vraiment bon signe,
  • dès l'arrivée des Cuivres la scéne sonore s'étage devant l'auditeur et les enceintes disparaissent réellement. La batterie est positionnée bien au centre légérement sur l'arrière et les solistes enregistrés un peu ping-pong arrivent sur le devant de la scène pour produire leurs soli.
  • par contre, gare, ces "bibliothèques" ne pardonnent absolument rien et si l'enregistrement est un poil dur, les duretés apparaîtront comme ici sur certains tutti orchestraux.

Conclusions :

Sur tous les types de musiques ces Cerica s'imposent commes des enceintes vivantes, neutres et dynamiques. Certes elles ne plairont pas à tous les audiophiles mais les mélomanes apprécieront le fait que ces bibliothèques s'effacent complètement derrière la musique et laissent place à l'émotion.

Système de test:

  • Amplificateur intégré Marantz PM-15s2,
  • Lecteur de CD Resolution Audio Opus 21,
  • Cables Enceintes Abbey Road Reference,
  • Cable de modulation Nordost Baldur,

Les notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 15/20
Image : 17/20
Transparence : 16/20
Qualité/Prix : 18/20

mercredi, 30 mars 2011 10:14

Leane Etnik M : le test

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Les enceintes colonnes Leane Etnik M sont hautes de 165 cm et sont recouvertes d'une finition "vrai cuir" assez exceptionnelle. Leur design dénote dans le petit monde des enceintes acoustiques françaises et cela pour le plus grand plaisir de nos intérieurs.
Leane est une toute nouvelle entreprise installée en Alsace, toute proche des usines Bugatti. Les enceintes sont conçues et réalisées entièrement en France, seuls les Haut Parleurs proviennent de Norvége.
Revenons au modèle qui nous intéresse les Etnik "M", dans la gamme elles viennent juste après les "S" et se positionnent juste avant les "L". Il est possible de se les procurer dans différentes teintes de cuir et même en laque blache ou noire. Leur tarif est de 4.990 euros ttc la paire en offre de lancement. Ce sont des enceintes de type colonne basses Réflex trois voix. Elles sont équipées de 2 boomers de 17 cm SEAS, d'un medium de 10 cm en papier SEAS et d'un tweeter SEAS.

Count Basie : CB Express

  • comme souvent sur ce titre notre première impression concerne les basses, ici elles sont précises et rapides même si l'infra basse est pratiquement absent, il a la grâce de ne pas venir nuire à l'écoute,
  • rapidement notre oreille est attirée par les cimbales de la batterie qui sont ici légérement mises en avant mais sont reproduites sans dureté avec leur vérité métallique,
  • les cuivre entrent en action et là nous sommes étonnés par la superbe image sonore reproduite. L'image horizontale est commune à pratiquement toutes les enceintes correctement conçues mais ici ce qui frappe c'est l'image verticale. L'orchestre est large, haut et profond,

Jessica Pilnas + Nils Landgren : The Winner Takes it All

  • ici, pour une rare fois, la chanteuse chante réllement debout. cela rappelle un peu l'image reproduite par de grands panneaux acoustiques, un règal,
  • la reproduction sonore semble transparente, précise et fouillée... Attention cette impression est peut être due à une légére remontée du haut du spectre (sans aucune projection et dureté) et à un très léger creux dans le bas medium ? Dans tous les cas l'écoute est extrêmement agréable et l'émotion musicale est palpable,
  • le solo au trombone de Nils Landgren est rendu avec toute sa beauté cuivrée, d'une grande présence et d'une profondeur abyssale.

S. Rachmaninov : Concerto n°2 (V. Ashkenazy + B. Haitink)

  • l'introduction du piano à la main gauche est un pur bonheur ensuite viennent les cordes de l'orchestre qui remplissent la salle d'écoute, grande émotion. Etrangement, avec les Leane la salle devient plus profonde que large,
  • certes nous aurions pu souhaiter un tout petit peu plus de matière dans les timbres des cordes basses par exemple mais n'oublions pas que nous sommes en présence d'enceintes mileu de gamme, et qu'ici sur ce type de musique l'écoute est vraiment très plaisante,

Système de test:

  • Amplificateur intégré Rogue Audio Tempest (KT88),
  • Lecteur de CD Resolution Audio Opus 21,
  • Cables Enceintes Abbey Road Reference,
  • Cable de modulation AudioQuest Columbia,

Les notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 13/20
Image : 12/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 12/20

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(11 Votes)



Un passant sachant écouté vient de rédiger un test d'écoute très élogieux des enceintes Vienna Acoustics "The Kiss". Grand merçi à lui pour ce beau travail :

"Un bon café , qqs chouquettes et qqs CD et nous voilà devant ces beaux objets . En effet , c'est important aussi et en plus c'est original . C'est orientable dans tous les sens pour le médium aigu, donc on doit pouvoir optimiser dans toutes les salles , je pense .
Je ne reviendrai pas sur la première configuration, pour ne fâcher personne ; cela reste un secret entre Fred et moi .

Bref , on a branché les bons outils et cela me parait un élément fondamental . Fred s'est orienté sur l'ensemble lecteur cd et ampli Art et Technologie et je dois dire que ce mariage ( de raison ) m' a enthousiasmé avec ma "drôle de musique " .

Présence , douceur , clarté et précision . qualificatifs qui lui vont bien.
Sur l'album Mineapolis de Portal avec un son studio travaillé, beaucoup de fermeté , de détails que j'avais un peu oublié chez moi . La voix de P Barber en live est très chaude et sensuelle. Percussions prises en analogique avec une chaleur , une épaisseur qui fait plaisir .
L album de M Benita , pas mal electro montre la solidité de cette enceinte , on se croirait sur un dance floor !
Baron et Haden, en live avec une atmosphère très intimiste , presque charnel avec des bruits de bar , à coté de la scène !
B Assad , la guitariste brésilienne avec sa fraicheur de voix, des percussions très cinglantes . Du jazz, tradition avec l'album de S Huchard et percussions africaines en plus : en live , on s'y croirait , des cuivres très chaud , en particulier le bugle de Tassel , un son très chaud , une sonorité qui fait plaisir à l'oreille .
Allez , pour vous faire plaisir , on s'est quand écouté le requiem de Mozart par Savall , pour revenir à une "moins drôle " musique et là aussi, tout est en place, flamboyant proche de nous.

Mon avis n'est que mon avis, mais juge le système dans son entier , cela me parait important à préciser . On se rend compte à quel point l'assemble est important et ce n'est pas notre ami Doyard , le vigneron, qui me dira le contraire ! ;-)" (Hervé R.)

vendredi, 18 mars 2011 17:17

Euphya DAC Jonction 1.10 : le test

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Je viens de passer une journée avec ce superbe DAC français Euphya Jonction 1.10.

Ce nouveau convertisseur dans le paysage de Haute Fidélité française est équipé d'une entrée USB (16/44 Khz), d'une entrée numérique toslink (optique), d'une entrée numérique RCA (24/192 kHz), d'une entrée BNC (24/192 kHz) et naturellement d'une sortie analogique sur fiche RCA (prochainement des sorties XLR, en option, seront probablement possibles). Le prix de ce DAC entièrement conçu et fabriqué en France est de 1.795 € ttc.

Pour tester cet appareil, j'ai connecté, dans l'ordre de passage, un ordinateur via son entrée usb, un lecteur de CD Haut de Gamme Art & Technologie l'Arpège via son entrée numérique RCA, un lecteur réseau Marantz NA7004 toujours par l'entrée RCA.
Toutes ces écoutes furent de qualité, étonnamment l'écoute par ordianteur de fichiers stockés sur un NAS (disque dur réseau) furent de meilleure qualité lorsque l'ordinateur était connecté sur le réseau en Wifi. Pour tester les rélles qualités musicales de cet élément Euphya, je décidais d'effectuer mes écoutes tests avec le Jonction 1.10 servit par l'Arpège.

Count Basie : CB Express

  • la première impression concerne la gestion des basses, celles ci sont rapides, franches et incisives. Etonnant !
  • la deuxième sensation concerne le rendu des cuivres de ce superbe orchestre. Les cuivres pssèdent de la matière, des couleurs sombres et mystérieuses. Envoutant !
  • le troisième bonheur est pour le rendu de la scéne sonore. Celle-ci est large et profonde. Tous les instruments sont à leur place, tous sont présents et ensembles swinguent avec bonheur. Enchanteur !

Gustav Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink + CSO)

  • la dynamique dans cette symphonique gigantesque, grâce ce magnifique enregistrement, est bien rendu. A aucun moment je ne constate des tassements dans le rendu dynamique, même lors des triples "forte", le rendu musical reste précis et d'une belle lisibilité,
  • les timbres des divers instruments (cordes, bois et cuivres en passant par les vents) semblent réalistes et fidèles. Au bout de plusieurs heures d'écoute je n'ai ressenti aucune fatigue ou lassitude,
  • l'image tout comme lors de l'écoute du Count Basie est holographique, la phase acoustique est respectée... Nous avons vraiment l'impression d'assister à ce superbe concert captée dans la superbe salle de l'Orchestre Symphonique de Chicago.

Jessica Pilnas (trio de jazz + voix)

  • de même ici nous avons un beau respect de la phase donc une construction d'une belle image sonore avec une chanteuse bien centrée qui quelque soit la hauteur des notes chantées ne bouge pas dans l'espace holographique perçu,
  • l'émotion musicale est présente même si un léger surplus de matière dans le bas médium eut été apprécié,

Conclusions

J'ai également testé ce DAC Euphya accompagné d'un lecteur Rega Apollo. Dans cette configuration je comprends réellement l'intérêt d'un tel élément. Ici il transfigure le lecteur CD, celui ci devient un vrai élément Haute Fidélité Haut de Gamme et propose des écoutes dignes d'un lecteur CD bien plus onéreux.
L'entrée USB reste, à mon avis, un gadget qui peut convaincre les adeptes de la musique dématiérialisée.
Le DAC devient-il aujourd'hui la solution ultime à qui recherche une source de qualité ? La question est ouverte mais, suivant mes tests, je pense que pour tout mélomane ne désirant pas investir plus de 3.500 euros ttc dans un lecteur CD ce DAC Euphya devient alors pratiquement nécessaire afin de posséder une source de grandes qualités musicales.

Système de test :

  • Amplificateur intégré Art et Technologie SE50-I,
  • Cables de modulation Kimber Kable KS1036,
  • Cables numériques Euphya et AudioQuest VDM-5
  • Enceintes Fischer & Fischer SN370,

Les notes :

Fabrication : 12/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 13/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 12/20

lundi, 14 février 2011 09:35

Stormaudio Vertigo 35 v2 : le test

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(88 Votes)

 

Avant toute chose je tiens à signaler que j'appréciais, malgré ces quelques petits défauts, la première mouture de cet amplificateur. Même si le Vertigo 35 de première génération n'était pas l'amplificateur le plus transparent du marché, à son écoute il se passait quelque chose, une émotion, une sensibilité, un caractère... impressions que je n'ai absolument pas retrouvées à l'écoute de cette deuxième mouture.

Tous les critères d'écoute sont supérieurs sur cette deuxième génération sauf, à mon avis, l'émotion musicale. Il me souvient, il y a quelques années, ce slogan, « l'émotion musicale », était utilisé par une marque française qui fabriquait des électroniques précises, rapides mais rêches, sans âme, incapables de transmettre justement cette émotion... J'ai malheureusement l'impression que Stormaudio se dirige vers ce type d'écoute avec, sur bien des critères, une qualité bien supérieure à ce que YBA a pu produire.

 

Mozart : Requiem (J. Savall)

  • Ce qui marque de suite c'est la grande transparence de l'écoute,
  • Les écarts de dynamique sont très bien reproduits,
  • Les timbres semblent justes mais un peu froids, sur les chœurs dans les voix d'homme par exemple, un peu plus de chaleur aurait emporté l'adhésion,
  • La scène sonore est parfaitement reproduite, l'orchestre, les solistes et les chœurs se positionnent correctement dans l'auditorium tant en profondeur, qu'en largeur.

Patricia Barber : C'est magnifique

  • L'introduction à la guitare sèche présente de belles attaques sur les cordes avec beaucoup d'informations fournies à l'auditeur,
  • La voix de P. Barber est bien présente au centre légèrement en avant mais elle reste froide sans émotion enfin me semble t'il.
  • Il en est de même pour le saxophone arrivant bien à sa place décalé à gauche, le son est riche mais manque un peu de « gras », il est peut être un peu trop ciselé et précis,

Count Basie : CB Express

  • De suite nous sommes surpris encore une fois par la grande transparence de cet amplificateur,
  • La scène sonore reproduite et stupéfiante de véracité,
  • Les musiciens sont bien distincts, très belle aération autour des instruments,
  • La dynamique est bien reproduite, les cuivres explosent comme au naturel,
  • La bande passante est très large, l’infra-basse est bien rendue au début de ce titre, avec beaucoup de profondeur et de fermeté,
  • La seule petite réserve concerne le swing qui ici ne saute pas aux oreilles, c'est bizarre...

Fish : Circle Line

  • Sur ce titre rock, les musiciens sont tous bien positionnés dans l'espace avec le chanteur au devant de la scène sonore,
  • Les guitares électriques sont agressives (manque un poil de suavité), et les attaques sur la caisse claire sont franches, rapides et sèches,
  • Dynamique, rapide et puissant le V35 est très à l'aise sur ce type de message sonore complexe et difficile à reproduire.

Pour conclure, le Stormaudio V35 v2 est un amplificateur intégré qui appréciera, me semble t'il, les enceintes un peu « grasses » délivrant un medium et bas medium légérement charnu (ProAc par exemple). De même il devra être fait très attention au choix des câbles (modulation, hp et secteur) car ce Stormaudio à tendance à exacerber le haut du spectre sonore et à devenir "un poil" agressif.

Système de test :

  • Amplificateur intégré Stormaudio V35 v2 (celui qui fut entre les mains de Lionel S.)
  • Source Marantz NA7004 + NAS Netgear et fichier wav
  • Enceintes Aurelia Cerica
  • Modulation RCA Studio Connections Reference
  • Câble HP Art & Technologie

Les Notes :

Fabrication : 13/20
Timbres : 11/20
Dynamique : 13/20
Image : 13/20
Transparence : 11/20
Qualité/Prix : 10/20

dimanche, 13 février 2011 18:54

Aurelia Magenta : le test

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(53 Votes)

Les enceintes Aurelia Magenta se présentent comme de petites bibliothèques dont les dimensions (30 cm de haut sur 15 cm de large pour une profondeur de 26 cm) inférieures à celles d'une feuille standard A4 en font un objet très facile à positionner dans une pièce telle un bureau, une chambre ou même un salon ou un séjour. Le tout est de leur trouver de beaux pieds bien stables d'une hauteur d'environ 70 cm pour les exploiter dans leur entière potentialité. Sinon question connectique, là aucun problème les fiches mono câblage au dos des enceintes acceptent les bananes, les fourches ou les câbles "nus"... Les bananes, en magasin, ont notre préférence.

Je gardais le meilleur pour le fin, c'est enceinte en finition peinture sont proposées à moins de 900 euros la paire même si elles proviennent de loin (Finlande).

A la suite d'un rodage assez long (150-200 heures) nous avons pu effectuer nos écoutes habituelles.

J.S. Bach : Concert Brandenburg n°5 - Akademie für Alte Musik Berlin

  • Première constatation, la spatialisation est impressionnante. L'orchestre est avec nous dans la pièce d'écoute, tous les instruments possèdent un emplacement précis et stable avec beaucoup d'aération autour de chacun d'eux,
  • Les timbres semblent juste, la flûte est en bois c'est certain, elle monte haut mais n'est jamais dure. Les cordes basses sont précises et rapides, le violon est bien un instrument ancien mais ne sonne pas comme un crin-crin comme c'est souvent le cas sur des enceintes de cette gamme.

A. Bashung : Suzanne

  • Image impressionnante avec un vrai rendu 3D très stable, Bashung est bien centré et ne bouge pas. La voix du chanteur est très aéré et respire donc très librement sans contrainte d'aucune sorte
  • La ligne de basse est franche et précise avec une belle présence malgré la taille « ridicule » de ces enceintes bibliothèques

Count Basie : CB Express

  • La spatialisation du Big Band exceptionnelle, les musiciens sont positionnés très au delà des enceintes tant en largeur qu'en profondeur.
  • Grand respect de la phase acoustique
  • Même si au début du morceau l’infra-basse est absente (comme sur la très grande majorité des enceintes) le reste de la bande passante est bien rendue avec une présence saisissante.
  • Les timbres sont respectés sans aucun apport d'une once de chaleur (absence d'harmonique de caisse) mais sans aucune froideur, ils restent, finalement très naturels.

Fish : Circle Line

  • Malgré la grande complexité de ce titre du dernier album en date de Fish avec des guitares saturées et une batterie très présente le tout sur une ligne de basse profonde, les Magenta ne paniquent pas et restent très précises et détaillées, et tout cela sans aucune dureté,
  • Ecoute presque physique, c'est vraiment étonnant comparé à des Athom GT1 par exemple, je trouve les Aurelia bien plus vivantes et ouvertes et précises.

Mozart : Requiem (J. Savall)

  • Tout est là à la bonne place sans aucune dureté avec des timbres bien ciselés et diversifiés. Le chœur est reproduit dans son ensemble, l'orchestre est vivant et dynamique, les solistes sont devant nous chacun à une place bien déterminée.

A la lecture de ce bref test d'écoute vous comprendrez aisément que je suis tombé sous le charme de ces enceintes qui pour un budget serré proposent une écoute de grande qualité. Je sais que l'expression est souvent galvaudée mais sincèrement à l'écoute de ces bibliothèques il est impossible d'imaginer leur taille réelle.

Les Finlandais d'Aurelia ont ici produit un remarquable travail... Si le reste de la gamme est à ce niveau cela promet beaucoup !

Système de test :

  • Amplificateur intégré Moon I 0.5
  • Source DAC Rega
  • Modulation RCA AudioQuest DiamondBack
  • Câble HP Real Cable 3D TDC

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Image : 15/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 18/20

samedi, 05 février 2011 09:35

Roksan Kandy II : le test d'un mélomane

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A ce jour dans leur gamme de prix (moins de 1.300 euros par élément) l'amplificateur intégré et le lecteur de CD Roksan de la gamme Kandy II représentent, à mes oreilles, ce qui se fait de mieux sur le marché... Ci dessous le ressenti d'un client qui vient de faire l'acquisition de l'amplificateur (Grand merci à lui) :

" Le Roksan a transcendé le reste de la chaîne ! Un pas en avant ? Non plusieurs à la fois!
Je n'avais jamais entendu mes B&W P6 de cette façon!
Une très belle musicalité cet ampli , des détails dans les aigus sans aucune agressivité!
Une basse bien présente ! Un régal ! La première écoute s'est terminée à 0030 hrs !
C'est tout dire ! Après une demi journée de "rodage" les détails sont devenus encore plus audibles !
Le tout s'améliorant progressivement!
Bien sûr les B&W n'ont pas cette sonorité des Neat Motive 1, moins de légèreté, moins aérien, des basses moins tranchantes et des timbres un peu moins cristallins, mais malgré tout le plaisir est là !
Merci de m'avoir fait découvrir cette marque !
Grâce à cet ampli et le câblage (Audioquest DiamondBack) , mon cd Marantz donne sans doute toutes ses (belles) capacités!
Comme on dit la suite au prochain épisode! Se dire que l'on va encore améliorer cette qualité d'écoute,c'est impressionnant! " (BR)

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(Lu sur le forum HCFR). Pour une fois je vais laisser un client s'exprimer. Grand merci à lui :

"Un petit compte-rendu d'écoute des Neat Ultimatum LX6, bien sûr chez Opus 51. Je tiens à souligner la qualité de l'accueil de Frédéric (Baussart) ainsi que des conditions d'écoute (dont pourraient s'inspirer plusieurs magasins).
Système: lecteur Cd Arpège d' Art et Technologie , ampli Karan KI180, câble modulation Melody de Patrick (Planeurventus sur le forum), câbles HP Abbey road en bi-cablage.

Cette écoute est la Xème d'une liste déjà fournie (Kef 205, BW 802, 803, JM Lab 1038, Atohm GT3, ...) afin de remplacer mes Proac D38.

Après quelques instants de chauffe, les choses sérieuses commencent. Les CD écoutés: Tableaux d'une exposition, Inessa Galante, Wynston Marsalis, Rodrigo et Gabriela.

Ce que je retiens d'abord, c'est une scène sonore bien large, avec un grande aération: la musique respire, chaque instrument est bien localisé et aucun n'est caché par les autres. Les voix paraissent naturelles et ont une réelle tessiture. On perçoit les inflexions et les modulations dans les voix des chanteuses, sans jamais être agressif.
Sur l'écoute du Marsalis, les instruments sont parfaitement étagés, avec un positionnement "en 3D": la trompette n'est pas au même niveau que la voix, qui n'est pas alignée avec la contrebasse, etc.. Les claquements de main sont ... claquants.
Le rythme de la guitare de Rodrigo est bien rendu (la guitare étant un peu boostée dans cette prise de son).

J'avais quelques craintes avec les tableaux de Moussorgsky: dame, l'enceinte fait moins de 1 mètre et avec les percussions de l'orchestration... Eh bien non: le grave n'est pas du tout aux abonnés absents et est convaincant par sa réactivité et sa capacité à restituer les détails (beau rendu des vibrations de peaux de grosse caisse).
Toutefois, ceux qui aiment les graves très profonds devront passer leur chemin. Moi ça me convient bien, car ma pièce d'écoute génère 1 bosse en bas qu'il vaut mieux ne pas titiller.

Globalement, c'est une écoute toute en limpidité et en homogénéité, d'une belle précision et très équilibrée. Les timbres ne sont pas en reste, offrant une belle palette sonore sans coloration. La scène sonore est spacieuse, avec un bon étagement des plans sonores. Enfin, la dynamique est parfaitement maitrisée, peut-être un peu trop si je cherche la petite bête.

Sans aucun doute figurera-t-elle dans le dernier carré au moment du choix." (gede 77)

jeudi, 30 décembre 2010 10:57

Rega DAC : le test

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Première surprise, le DAC pèse son poids... Après avoir eu à de nombreuses reprises le Cambridge DAC Magic entre les mains, je fus vraiment étonné par celui du DAC Rega. L'objet est beau, sa robe argentée en métal est d'une belle fabrication. Le Logo Rouge rapellant celui qui trône fièrement à la base du lecteur ISIS ,est du plus bel effet.

Le DAC possède 5 entrées numériques dont 2 optiques, 2 RCA et 1 USB. Il travaille sur plusieurs fréquences allant du 44.1 kHz au 192 kHz avec différents taux d'échantillonnage allant de 16 bits à 24 bits. Ce Convertisseur Numérique/Analogique me semble tout à fait complet. Seul petit bémol le connecteur secteur qui n'est pas standard... Dommage le choix des câbles d'alimentation ne sera pas pléthorique.

Au niveau filtrage, le DAC possède 5 possibilités, malheureusement les courbes de ces filtrages ne sont pas décrites dans le manuel donc à vos oreilles...

Après les présentations, le rendu sonore...

Etape n° 1 : Apollo contre "Apollo + DAC"

Ici il n'y a pas photo sur la ligne d'arrivée, l'apport du DAC apporte plus de présence, une plus grande fluidité, une bande passante beaucoup plus étendue, moults détails que l'Apollo effacait élégamment lors de la lecture du CD.
L'acquisition du DAC me paraît indispensable pour qui désirerait, à moindre coût, faire évoluer sa source alors qu'il dispose d'un lecteur à moins de 1.000 euros.

Etape n° 2 : Ordinateur + USB +DAC

Ce qui frappe en premier lors de ces écoutes ce sont et la dynamique, et la précision de l'image sonore. Par contre, étonnamment pour retrouver mes repéres j'ai du modifier le filtre du DAC passant de la position 1 à la position 5. Le Filtre 1, qui était de mise avec comme source le lecteur Apollo, ne me permettait d'obtenir une écoute fluide, tout était beaucoup trop sec. Les attaques était franches mais les notes n'étaient pas tenues.
Après plusieurs essais, il s'avère que la qualité du câble USB servant de liaison entre l'ordinateur et le DAC a son importance, en final, ici j'ai utilisé le Carbon de Audioquest.
Ici encore, le DAC Rega procure des écoutes d'une grande musicalité.

CONCLUSIONS :

Au prix auquel il est proposé le DAC Rega est un très bon investissement. Sa musicalité ne fait aucun doute, il apportera un Grand Plus lorsqu'il sera connecté à un lecteur de CD entréee/moyenne gamme, à un ordinateur via un port USB ou à un lecteur video vous permettant ainsi de profiter d'une écoute de Grande Classe sur des concerts ou des films.

Seuls petits bémols, il ne possède pas de télécommande donc il est impossible sans bouger de son siège de jouer avec les différents filtres et le manque d'informations sur ces différents filtres, qui modifient grandement le rendu sonore, est vraiment dommageable et autre petit soucis son connecteur secteur qui ne permettra pas de lui adjoindre un bon câble secteur pourtant grandement nécessaire sur ce type de produit.

Vous possèdez un lecteur Rega Apollo, ce DAC est réellement fait pour vous, alors vous obtiendrez une écoute digne des meilleurs lecteurs de CD à condition d'investir dans de très bons câbles (numérique et modulation).

Système de test : amplificateur Euphya 280 + son alimentation externe, enceintes Mulidine Cadence, câble numérique Studio Connections Reference et câble de modulation Nordost Baldur

Pour les mélomanes éloignés de nos bases rémoises, vous pouvez faire l'acquisition du Rega DAC sur notre boutique.