(Lu sur le forum HCFR). Pour une fois je vais laisser un client s'exprimer. Grand merci à lui :
"Un petit compte-rendu d'écoute des Neat Ultimatum LX6, bien sûr chez Opus 51. Je tiens à souligner la qualité de l'accueil de Frédéric (Baussart) ainsi que des conditions d'écoute (dont pourraient s'inspirer plusieurs magasins).
Système: lecteur Cd Arpège d' Art et Technologie , ampli Karan KI180, câble modulation Melody de Patrick (Planeurventus sur le forum), câbles HP Abbey road en bi-cablage.
Cette écoute est la Xème d'une liste déjà fournie (Kef 205, BW 802, 803, JM Lab 1038, Atohm GT3, ...) afin de remplacer mes Proac D38.
Après quelques instants de chauffe, les choses sérieuses commencent. Les CD écoutés: Tableaux d'une exposition, Inessa Galante, Wynston Marsalis, Rodrigo et Gabriela.
Ce que je retiens d'abord, c'est une scène sonore bien large, avec un grande aération: la musique respire, chaque instrument est bien localisé et aucun n'est caché par les autres. Les voix paraissent naturelles et ont une réelle tessiture. On perçoit les inflexions et les modulations dans les voix des chanteuses, sans jamais être agressif.
Sur l'écoute du Marsalis, les instruments sont parfaitement étagés, avec un positionnement "en 3D": la trompette n'est pas au même niveau que la voix, qui n'est pas alignée avec la contrebasse, etc.. Les claquements de main sont ... claquants.
Le rythme de la guitare de Rodrigo est bien rendu (la guitare étant un peu boostée dans cette prise de son).
J'avais quelques craintes avec les tableaux de Moussorgsky: dame, l'enceinte fait moins de 1 mètre et avec les percussions de l'orchestration... Eh bien non: le grave n'est pas du tout aux abonnés absents et est convaincant par sa réactivité et sa capacité à restituer les détails (beau rendu des vibrations de peaux de grosse caisse).
Toutefois, ceux qui aiment les graves très profonds devront passer leur chemin. Moi ça me convient bien, car ma pièce d'écoute génère 1 bosse en bas qu'il vaut mieux ne pas titiller.
Globalement, c'est une écoute toute en limpidité et en homogénéité, d'une belle précision et très équilibrée. Les timbres ne sont pas en reste, offrant une belle palette sonore sans coloration. La scène sonore est spacieuse, avec un bon étagement des plans sonores. Enfin, la dynamique est parfaitement maitrisée, peut-être un peu trop si je cherche la petite bête.
Sans aucun doute figurera-t-elle dans le dernier carré au moment du choix." (gede 77)