Une qualité de fabrication exemplaire :
L'esthétique du casque HiFiMAN Ananda Stealth Magnet combine le meilleur des deux mondes : l'arceau élégant du HiFiMAN Sundara et les oreillettes du prestigieux HE-1000 V2, mais sans le bois. Le résultat est à la fois sobre et séduisant. Ce design rétro raffiné, associé à des matériaux de haute qualité et une finition impeccable, confère à ce casque une allure luxueuse.
En plus d’être visuellement attractif, le HiFiMAN Ananda Stealth Magnet offre un confort exceptionnel. Malgré ses 400 g, il est si bien équilibré que vous l’oublierez rapidement une fois la musique en marche. Il incarne le parfait équilibre entre confort et performance, pour des sessions d'écoute prolongées sans gêne.
Livré avec un câble soigneusement conçu de 1,5 m, ce casque est prêt à l’emploi. Le câble est doté de fiches mini-jack pour les oreillettes, d’une fiche mini-jack coudée, et est accompagné d’un adaptateur vers un jack 6,35 mm. Les conducteurs bénéficient d’un blindage de haute qualité, et les connecteurs plaqués or garantissent durabilité et performance, même après de multiples branchements et débranchements. En somme, un casque qui incarne le luxe et la performance jusque dans les moindres détails.
Une concentré de technologies :
Le casque HiFiMAN Ananda Stealth Magnet redéfinit l’expérience sonore avec une restitution chaleureuse, ultra-détaillée et parfaitement dénuée de distorsion.
Grâce aux membranes nanométriques NsD, les transducteurs réagissent instantanément à chaque impulsion de votre ampli, offrant une précision incomparable. Le système Stealth Magnet, exclusif à HiFiMAN, réduit drastiquement les distorsions tout en maximisant la transparence et la clarté de l'écoute. Les basses sont dynamiques et bien maîtrisées, le registre médium se distingue par sa texture et sa définition, tandis que les aigus s’étendent avec une précision exceptionnelle.
Grâce à sa conception ouverte, le casque déploie une scène sonore vaste et aérée, enrichie de micro-détails, pour une écoute immersive et naturelle, sans jamais fatiguer
Un autre atout majeur du HiFiMAN Ananda Stealth Magnet : sa sensibilité élevée de 93 dB pour 1 mW injecté, une caractéristique rare pour un casque à transducteurs Planar Magnetic. Combinée à sa faible impédance, cette sensibilité lui permet d'être aisément piloté par un smartphone ou un baladeur audiophile, sans nécessiter d’amplificateur externe.
Idéal pour accompagner un baladeur audiophile ou un smartphone, avec ou sans DAC audio portable, le Hifiman Ananda Stealth Magnet offre une reproduction sonore d’une clarté et d’une précision exceptionnelles, exploitant tout le potentiel du son Planar Magnetic. Que vous soyez chez vous ou en déplacement, vos oreilles bénéficieront d’une qualité audio haut de gamme, à chaque instant.
Caractéristiques techniques :
Type : ouvert
Couplage : circumaural
Transducteur : planar magnétique nanométrique NsD (Neo supernano Diaphragm), épaisseur comprise entre 1 et 2 microns
Arceau réglable en métal, suspension en cuir
Coques asymétriques épousant les formes naturelles de l'oreille
Grille ouverte sur l'arrière de chaque transducteur pour réduire les réflexions sonores
Larges oreillettes enveloppantes, revêtement cuir et tissu
Système magnétique Stealth Magnet
Impédance : 16 ohms
Sensibilité : 93 dB @ 1 kHz / 1 mW
Réponse en fréquence : 8 - 55 000 Hz
Poids : 398 g
Accessoires fournis :
- Support casque
- Câble mini-jack 3,5 mm (1,5 m.) + adaptateur jack 6,35 mm
Tarif au 01/10/2024 : 400 euros ttc
Lien Boutique Web : Hifiman Ananda
Mes impressions d'écoute :
Système en écoute :
Serveur Audio : Astern & Kern Accro 1000
Amplificateur casque : Astern & Kern Accro 1000
Casque : Hifiman Ananda
Vendredi 4 octobre. Le soleil brille, les oiseaux chantent, et moi, pauvre hère, je m'apprête à subir l'énième torture auditive made in China. Le Hifiman Adana, 400 euros pour du prétendu "haut de gamme". Autant se faire masser les tympans avec une râpe à fromage, non ?
Le ciel est d'un bleu écœurant de perfection, les moineaux gazouillent une symphonie que même Mozart n'aurait pas reniée, et au loin, les corbeaux croassent probablement leur désapprobation face à ma tâche du jour. Comme quoi, même les charognards ont meilleur goût que certains audiophiles.
Alors, vais-je supporter ce casque durant de longs moments ? Suspense insoutenable. J'ai déjà passé plusieurs jours à "découvrir" cet OVNI audio, et surprise : je n'ai pas encore eu envie de me jeter par la fenêtre. Un miracle, vous dis-je !
Mais attention, amis mélomanes en herbe ! Avant de vous lancer dans cette grande aventure sonore, sachez qu'il faut "roder" ce petit bijou pendant plus de 100 heures. Oui, vous avez bien lu. Sans ce rituel mystique, le casque sonne apparemment comme un sac plastique dans une tempête.
Pour ceux qui ont survécu à cette épreuve initiatique, installez-vous dans votre fauteuil préféré. Celui avec les taches de bière et l'empreinte de votre postérieur, préparez une playlist de vos morceaux préférés, ajoutez-y quelques obscurités pour impressionner vos amis inexistants, et lancez-vous dans ce voyage auditif.
Commençons ce voyage sonore avec "Satellite" de Joe Jackson, parce que visiblement, je ne peux plus tester un casque sans cette chanson.
Les cuivres débarquent, précis comme une montre suisse. La batterie fait son entrée, avec une caisse claire qui claque plus fort que les portes des bureaux de la mairie de Reims un vendredi soir. Et puis, la voix de Joe Jackson... Mon Dieu, on dirait qu'il chante directement dans mes oreilles. Chaleureux comme une accolade de grand-mère, mais avec moins de naphtaline.
Je dois admettre, à contrecœur, que pour 400 euros, ce casque ne se moque pas trop de nous. Le rendu est... comment dire... pas dégueu. Tellement pas dégueu que mon côté mélomane blasé a momentanément pris le dessus sur le critique audio cynique. J'ai même écouté toute la chanson sans avoir envie de m'arracher les tympans.
Maintenant, je quitte le confort douillet du salon jaune d'Opus 51 - oui, celui avec le fauteuil rouge qui hurle "design années 80" - pour m'aventurer dans la jungle urbaine. Destination ? Un banc en bois noir, parce que visiblement, la souffrance auditive ne suffit pas, il faut y ajouter le supplice lombaire.
Armé jusqu'aux oreilles de mon attirail audiophile - le Hifiman Ananda et le lecteur Astell & Kern, fierté de la Corée et cauchemar de mon banquier - je m'apprête à affronter le "Tzigane" de Ravel. L'interprète ? Elsa Grether, cette violoniste alsacienne qui fait vibrer les cordes comme d'autres font claquer les spätzles.
Alors que le soleil d'automne tente vainement de réchauffer mes articulations grinçantes, je plonge dans cet enregistrement vieux de deux ans. Et là, miracle ! Je reconnais ce violon comme on reconnaît la voix nasillarde d'un vieux cousin au téléphone. Son dynamisme me gifle, son grain me chatouille les tympans, sa précision chirurgicale me rappelle ma dernière visite chez le dentiste.
Mais attention, chers auditeurs blasés ! Dans les médiums, tapis entre 250 et 350 Hz, se cache une légère coloration. Est-ce agréable ? Est-ce insupportable ? C'est à vous d'en juger. Après tout, qui suis-je pour décider si cette subtile déformation sonore est un défaut ou une qualité ? Un simple chroniqueur aux oreilles fatiguées, assis sur un banc inconfortable, se demandant pourquoi diable il n'est pas resté dans son fauteuil avec un bon vieux whisky japonais dans la main.
Bref, voilà pour cette escapade sonore en plein air. Si vous me cherchez, je serai de retour dans le salon jaune, à méditer sur les choix de vie qui m'ont conduit à écouter du Ravel sur un banc public.
Conclusions :
Quelle ambition ! J'en ai vu défiler, des casques, des trucs à deux balles qui sonnent comme des boîtes de conserve jusqu'aux monstres à 50 000 euros qui vous font croire que Dieu lui-même chuchote à vos oreilles. Mais celui-là, ma foi, il a réussi à titiller mes tympans blasés.
Imaginez un peu : pour moins de 500 euros, vous avez entre les mains - pardon, sur les oreilles - ce qui pourrait bien être le meilleur rapport qualité-prix du marché. C'est comme trouver une Rolls Royce au prix d'une Twingo, mais en version auditive.
Le confort ? Pas mal du tout, à condition que votre tête ne soit pas taillée comme une pomme. Le son ? Dynamique, précis, avec une bande passante si étendue qu'on croirait entendre les ultrasons. L'image sonore est tellement holographique que j'ai cru voir des petits musiciens danser devant mes yeux. Tout ça sent bon le haut de gamme, comme un parfum de luxe dans une bouteille de soda.
Bien sûr, il a ses petits défauts. Une légère coloration dans les médiums, comme si quelqu'un avait mis un filtre Instagram sur le son. Et puis, c'est un casque ouvert. Autant dire que si vous l'utilisez en public, vous allez vite devenir la star du métro - et pas dans le bon sens du terme. Votre voisin va vous détester plus vite qu'un critique musical déteste une reprise de Johnny par un adolescent à "La Nouvelle Star".
Mais bon sang, pour 400 euros, ce petit bijou made in China nous offre une expérience sonore qui ferait presque pleurer un ingénieur du son. Presque, j'ai bien dit. Ne nous emballons pas non plus, je garde mon cynisme bien au chaud pour le prochain gadget audio qui prétendra m'en mettre plein les oreilles.
Lu dans la Presse :
"Comme son nom en sanskrit le laisse entendre, l’Ananda ouvre le chemin vers la béatitude sonore. Avec sa technologie planar magnetic avancée et sa membrane ultra fine, l'Ananda offre des performances comparables aux modèles les plus chers de la marque sur de nombreux points. Encore mieux, il convient également pour une utilisation nomade avec un smartphone ou un baladeur audio. Les performances du Ananda le placent en tête de sa gamme et lui confèrent un excellent rapport qualité/prix." (Hi-Fi +)
Les Notes :
Fabrication : 16/20
Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 19/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51. Les avis donnés ne concernent que le produit testé.