Quand le jazz londonien rencontre le raga
Artistes principaux : Joe Harriott : saxophone alto, John Mayer : violon & clavecin (et direction)...
Date de parution : 1966 Atlantic
Format : CD
Genre : Jazz, World Music
Note technique : 7,5
Ecoute Qobuz : https://open.qobuz.com/album/0603497085163
Un dimanche matin de mi-août, et quel plaisir !
Oeuvres : Sarasate, De Falla, Turina, Rodrigo, Granados
Interprétes : Elsa Grether : violon, Ferenc Vizi : piano
Format : CD et HiRes (Aparte 2025)
Genre : Classique Chambre
Note technique : 8/10
Qobuz : https://open.qobuz.com/album/qd1jjgh4aiydc
Jean-François Paillard dirige Händel : un baroque qui a trop vieilli
(Attention, ce billet est teinté d’une pointe de mauvaise foi et nourri de nombreux a priori.)
Oeuvres : Georg Friedrich Händel : Music for the Royal Fireworks – Water Music
Interprétes : Jean-François Paillard -Orchestre de Chambre Jean-François Paillard
Format : CD et HiRes Éditions multiples (original années 1970, réédition CD Erato/Warner)
Genre : Classique Baroque
Note technique : 8/10
Qobuz : https://open.qobuz.com/album/s289n394onccb
Turangalîla : quand l’amour devient cathédrale sonore
Oeuvres : Olivier Messiaen – Turangalîla-Symphonie
Artistes Principaux : Orchestre de l’Opéra Bastille – Myung-Whun Chung - Yvonne Loriod (piano) – Jeanne Loriod (ondes Martenot)
Format : CD - (Deutsche Grammophon – 1991)
Genre : Classique Symphonique
Note Technique : 8.5/10
Qobuz : https://open.qobuz.com/album/0002894317812
Entre jazz et confidences
Artiste principal : Ryu Miho (voix)
Date de parution : 1976 (King Records, Japon)
Format : CD
Genre : jazz vocal
Note technique : 8.5/10
Lien Qobuz : cet album n'est pas sur Qobuz mais vous en trouverez d'autres ici : https://open.qobuz.com/artist/3249934
Un chef‑d’œuvre du jazz oublié
Artiste principal : John Lewis (piano, arrangement)
Date de parution : 1961 (enregistré en 1960, Atlantic)
Format : LP original Atlantic SD 1375 – remastered audiophile (vinyle 180 g Pure Pleasure, réédition Light in the Attic 2025)
Genre : jazz raffiné, Third Stream
Note technique : 8/10
Lien Qobuz : https://open.qobuz.com/album/k7z6k7b1m4eea
Confession d'un audiophile repenti : Quand la technologie sauve la musique
Après trente-cinq ans à traquer le Graal sonore, un vieux briscard de la Hi-Fi découvre que la perfection ne se cache peut-être pas là où il l'attendait.
Permettez-moi de commencer par une confession qui me coûte. Moi qui ai passé trois décennies et demie à courir les salons Hi-Fi, à disséquer les courbes de réponse d'enceintes hors de prix, à débattre pendant des heures de l'influence supposée d'un câble secteur sur la restitution des timbres... moi qui ai écrit des milliers de lignes sur la quête du "son juste", je dois aujourd'hui admettre que j'ai peut-être fait fausse route. Ou du moins, que j'ai obstinément ignoré une partie de l'équation. La correction numérique, cette hérésie que je fustigeais encore il y a cinq ans, pourrait bien être l'outil de rédemption que notre milieu attendait sans le savoir.
Pink Floyd - Annials (1977-2024)
Artiste principal : Pink Floyd
Parution : 1977 reédition 2024
Genre : Rock Progressif
Note Technique : 7/10
Lien Qobuz : Pink Floyd, Animals
Après plus de 45 ans de quête, d'écoutes itinérantes du Japon à Taïwan, d'Allemagne en Belgique, en passant par les nombreuses sessions chez Opus 51, j’ai touché au but : ce système que je construis depuis l’adolescence, pièce après pièce, rencontre le B.audio B.dpr EX, le bloc Ultrafide DIAS, les enceintes Lawrence Audio Harp et les câbles Albedo Silver Monolith Reference. Voici l’histoire de cette alchimie.
En Alsace, on sait faire du vin, de la choucroute… et des convertisseurs de classe mondiale. Depuis plusieurs années, la société B.audio s’impose comme un artisan d’exception dans le paysage de la haute-fidélité française. À l’image de ses fondateurs, les frères Bermann, la marque cultive une approche rigoureuse, à la croisée de la recherche scientifique, de la passion audiophile et d’une esthétique sobrement luxueuse.
Le B.dpr EX est le vaisseau amiral de la gamme. Derrière ce nom un brin ésotérique (pour B.audio Digital Preamp Reference EXtended) se cache un convertisseur/préamplificateur numérique-analogique, entièrement développé et fabriqué en interne, jusqu’à son alimentation. Un appareil « tout-en-un » audiophile dans ce que cette appellation peut avoir de plus noble – à savoir : réunir les fonctions sans jamais faire de compromis sur la qualité.
Raphaël Feuillâtre – La guitare baroque en technicolor
À 28 ans, le guitariste français Raphaël Feuillâtre s’impose comme une figure majeure de la scène classique. Né à Djibouti en 1996, formé à Cholet, Nantes puis au Conservatoire de Paris (sous l’aile de Roland Dyens et Tristan Manoukian), il remporte en 2018 le prestigieux concours de la Guitar Foundation of America. Depuis, le monde de la guitare classique ne jure plus que par lui.
En 2022, il signe chez Deutsche Grammophon, devenant l’un des rares guitaristes à rejoindre ce mythique label jaune. De quoi faire frissonner les amateurs, et frémir les vinyles.
Dans le petit monde de l’amplification pro, où l’on parle plus souvent en kiloWatts qu’en nuances de timbre, mc² audio s’est taillée une réputation de costaud élégant. Fondée au début des années 1990 dans le sud-ouest de l’Angleterre, cette marque a tout de suite choisi le camp du sérieux : pas de marketing tapageur, pas de chrome inutile, mais une obsession toute britannique pour la rigueur, la stabilité et la fiabilité.
Ses fondateurs, Terry Clarke et Ian McCarthy, venaient de chez Klark Teknik et Turbosound — autant dire qu’ils savaient souder droit. Ensemble, ils ont conçu des amplificateurs destinés aux environnements exigeants : tournées rock à décibels sans vergogne, théâtres pointilleux, studios professionnels, et autres lieux où le silence est d’or... jusqu’au premier downbeat.
Mais derrière leur façade sobre, les amplis mc² audio cachent une finesse insoupçonnée. Alimentations généreuses, circuits symétriques, topologies de qualité audiophile : tout y est pour faire rougir un ampli Hi-Fi domestique.
De là à penser qu’on pourrait détourner un T1000 de son destin de guerrier de scène pour en faire un moine zen du salon ?
C’est exactement ce que nous avons tenté.
Mercredi matin. 6 heures. Le soleil, téméraire, vient déjà pointer le bout de son nez à travers les stores, effleurant d’un rayon tiède mon mug de Nescafé refroidi. Il est là, témoin silencieux de cette routine absurde : vouloir écrire sur l’émotion sonore en pianotant sur un clavier qui fait plus de fautes que mes doigts ankylosés ne peuvent corriger. Windows rame, comme toujours, et moi aussi. Mais qu’importe : l’écoute de la veille me brûle encore les tempes, et il faut que ça sorte.
Une respiration bienvenue
Il y a des week-ends qui tombent à point nommé.
Celui-ci, après plusieurs jours d’écoute intensive organisés dans le cadre de nos Journées Portes Ouvertes, avait un goût particulier. Légèrement roussi par l’effervescence technique, les câbles qui s'entrelacent, les discussions passionnées – parfois trop – et cette sensation de passer plus de temps à parler de technique de ressenti qu’à écouter de la musique.
Mais ce dimanche-là, le magasin était soudain redevenu un salon. Le tumulte avait laissé place au silence. Et dans ce silence, j’ai installé un système prêt, disponible, serein, comme un ami patient qui vous attend au coin du feu.Ce système, c’est celui que vous pouvez aujourd’hui venir écouter chez Opus 51 :
les enceintes EQaudio EQ6, épaulées dans le registre grave par le caisson Velodyne VI-Q10, l’ensemble animé avec souplesse et rigueur par le superbe amplificateur Leema Tucana II Anniversary, et nourri en musique par le lecteur réseau Eversolo DMP-A8, le tout habillé de câbles Albedo Silver Flat One.
Une configuration sans surcharge, sans gadgets, qui ne cherche ni à impressionner, ni à séduire artificiellement. Mais une configuration qui sait faire oublier qu’elle en est une.