Opus 51 - Filtrer les éléments par date : octobre 2024
samedi, 12 octobre 2024 10:38

Intrada Josquin : le test

Ces dernnières semaines, tel un explorateur des mondes sonores oubliés, je me suis abandonné à une odyssée musicale aussi intime que délicieuse.

Pour accompagner cette plongée dans le passé, mon passé, j’ai convoqué les Intrada Josquin, ces enceintes que j’avais longuement admirées sur le site web de leur créateur polonais, mais dont la véritable magie ne s’est révélée à moi qu’en les retrouvant dans mon salon, dans l’intimité. Comme de vieilles amies, elles m’avaient manqué sans que je ne m’en rende compte, et leur écoute fut un baume à mes oreilles.

Dans cette gamme de prix, malheureusement, rares sont les enceintes capables de délivrer une telle intensité émotionnelle. Avec un prix haut de gamme avoisinant les 18.000 euros, les Intrada Josquin offrent un ravissement auditif inégalé, comme des traductrices fidèles et émouvantes de la moindre note. Dans les lignes qui suivent, je tenterai de capter pour vous les nuances et la beauté de ces merveilles acoustiques, qui ont su faire vibrer mon âme mélomane.

 

Publié dans Intrada
dimanche, 06 octobre 2024 16:15

Mulidine et Melody : mon écoute

Système en écoute :

Amplificateur : Mélody dark EL34
Serveur Audio : système complet mini Zen InnuOS + Alimentation + Phoenix USB 
Convertisseur : Marantz CD50
Enceintes : Mulidine Da Capo

Cables : AlbedoSilber Blue

 

Ce dimanche après-midi, poussé par une étrange envie de m’autoflageller, je décide de m’installer devant un système HiFi que je devrais normalement fuir comme la peste. Un amplificateur à lampes Melody Dark, des enceintes Mulidine Daccapo, une source Marantz CD50 et des câbles AlbedoSilver Blue, autant dire un cauchemar technophile sur le papier. L’ensemble respire cette prétention audiophile qui, habituellement, me hérisse le poil. Alors pourquoi ? Peut-être par ennui, ou par pur goût de l’absurde.
Après tout, à quoi bon prendre la vie au sérieux quand on peut la prendre avec un soupçon d’ironie ?

Et pourtant... Alors que défilent Marillion, Pink Floyd, Genesis, Prince et Roger Waters, dans ce dimanche automnal aussi gris que l'humeur du ciel, je m’étonne à m’abandonner à l’expérience.
Un café, puis deux, puis trois. J’écoute, et contre toute attente, je prends un pied monumental. Ça en devient presque embarrassant. Si je m’arrête pour réfléchir, tout cloche : le rendu sonore est outrancier, presque vulgaire dans sa puissance, les basses font trembler les murs, et ce système me balance un son qui devrait normalement me faire grimacer.
Mais si je lâche prise, c’est une vague qui me submerge. L’énergie brute et indomptée de cet ensemble me contamine. Le volume est absolument scandaleux, comme une fête qui a mal tourné, mais qu’importe ?
Je suis seul chez Opus 51, et je savoure ce moment, comme on savoure un cocktail bien trop fort. C’est un shoot inattendu, une drogue sonore qui, d’un coup, m’envoie dans les étoiles. Waouh ! Et le plus sidérant dans tout ça ? En ce jour sacré, je n’ai même pas touché au whisky. Saint miracle !

Puis vient le retour à la réalité, comme après toute bonne cuite existentielle.
Il est passé 16 heures, cela fait deux heures que je m'abrutis volontairement dans ce déluge sonore. Lentement, je commence à sentir mon cerveau se rebeller, comme un corps qui en a trop vu. Je coupe tout, sort de la pièce, et dans un éclair de lucidité cynique, je me dis que c’était bien trop beau pour durer. Mon esprit m’a sans doute joué un sale tour. Et à la réflexion, qui pourrait raisonnablement vivre avec un tel système à long terme ? Certainement pas moi.
Mais, tout comme une virée au pub un vendredi soir, c’était amusant, absurde, et totalement déraisonnable. Un plaisir coupable, comme une mauvaise habitude qu'on aime à retrouver... mais jamais trop souvent.

Publié dans Systèmes Hifi
dimanche, 06 octobre 2024 13:31

Le coin Vinyles : rachmaninov, concerto n° 2

Rachmaninoff Rubinstein

Rachmaninov : Concerto pour piano et orchestre n° 2

Artistes principaux : Artur Rubinstein (piano), Eugen Ormandy (direction), Philadelphia Orchestra
Paru le 1973 , RCA records
Genre : Classique, musique concertante pour piano
Note Technique : 8/10
Lien Qobuz : pas trouvé ???

Publié dans Côté musique
vendredi, 04 octobre 2024 09:50

Hifiman, Ananda : mon écoute

Le casque HiFiMAN Ananda Stealth Magnet (V3) est un véritable concentré d'innovation audio, conçu pour offrir une expérience d'écoute exceptionnelle. Doté de transducteurs Planar Magnetic nanométriques, ce modèle circumaural ouvert couvre une bande passante étendue de 8 Hz à 55 kHz, garantissant des basses profondes et des aigus cristallins. Les transducteurs NsD (Neo Supernano Diaphragm) ultra-fins assurent une réactivité et une précision remarquables, pour des détails sonores inégalés.

Mais ce qui distingue vraiment l'Ananda Stealth Magnet, c'est sa sensibilité élevée et sa faible impédance, un atout rare dans le monde des casques orthodynamiques. Que vous soyez un audiophile passionné ou simplement un amateur de musique exigeant, vous pourrez l’utiliser aussi bien avec un smartphone qu'avec un baladeur audiophile, sans nécessiter d’amplificateur dédié. Un casque aussi polyvalent qu'efficace, conçu pour sublimer chaque note, où que vous soyez.

 

Publié dans Divers
jeudi, 03 octobre 2024 11:44

ADAC Reims : Trio Johannes

Il était une fois, dans une salle de concert prestigieuse, un orchestre symphonique renommé qui s'apprêtait à jouer "Le Carnaval des animaux" de Saint-Saëns. Le premier violon, un virtuose imbu de lui-même, avait passé des semaines à perfectionner son interprétation du célèbre "Cygne".
Le soir de la représentation, notre ami le violoniste s'élança dans son solo, convaincu qu'il allait éblouir l'audience. Mais au moment le plus délicat du morceau, un canard égaré - probablement attiré par l'odeur du lac artificiel installé sur scène pour l'ambiance - fit irruption en plein milieu de l'orchestre.
Le volatile, visiblement mélomane, se mit à cancaner en rythme avec la musique. L'audience, d'abord surprise, éclata de rire. Le chef d'orchestre, un brin désemparé, tenta de garder son sérieux tandis que le premier violon virait au rouge écarlate.
Le lendemain, les critiques ne parlaient que de ça. "Une interprétation rafraîchissante", "Un duo homme-canard inattendu mais brillant", pouvait-on lire. Le canard fut invité sur tous les plateaux de télévision, tandis que notre pauvre violoniste ruminait sa défaite dans les coulisses.
Moralité : dans le monde de la musique classique, parfois il vaut mieux être un canard chanceux qu'un virtuose malchanceux. Et n'oubliez pas, chers mélomanes : quand la vie vous donne des canards, faites-en un concert.

Trio Johannes opus51 blog

Le CRRR de Reims, ce temple de la musique où même les murs semblent fredonner. Mardi soir, le Trio Johannes nous a offert un voyage musical aussi varié qu'une boîte de chocolats de lego.

Commençons par l'opus 120 de G. Fauré, version clarinette, un choix audacieux. Notre clarinettiste, visiblement, a pris ce morceau comme un échauffement. 

Puis vint le plat de résistance contemporain : le Trio Lirico de Nicolas Bacri. Une œuvre aussi dense qu'une potée champenoise, mais heureusement plus digeste. Le public a semblé conquis. Peut-être ont-ils apprécié de pouvoir écouter une pièce contemporaine sans avoir besoin d'un décodeur ou d'une boussole.

Pour le dessert, Brahms et son trio. Ah, Brahms, ce vieux romantique ! Malheureusement, notre Trio Johannes a décidé de jouer la carte de la sagesse. C'était du Brahms en pantoufles, du romantisme allemand version tisane de camomille. On aurait presque pu entendre les musiciens chuchoter "Doucement, ne réveillons pas le public" entre deux mouvements.

Néanmoins, ne soyons pas trop durs. Peut-être que le Trio Johannes essayait simplement de nous montrer que même Brahms avait ses moments zen.

En fin de compte, ce fut une soirée pleine de surprises, comme une boîte de chocolats musicaux où l'on ne sait jamais sur quelle saveur on va tomber. Du Fauré épicé au Brahms édulcoré, en passant par le Bacri intense, il y en avait pour tous les goûts.

 

Les musiciens :

Dominique VIDAL, clarinette
Véronique MARIN, violoncelle
Emmanuelle MORIAT, piano

Publié dans Côté musique

Marantz et Opus 51 vous proposent une reprise de votre équipement (quelle que soit la marque, peu importe l'état) contre une belle remise afin de faire l’acquisition d’un nouveau produit Marantz de la référence suivante :

- Marantz MODEL50N
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- Marantz PM12SE
- Marantz SA12SE
- Marantz TT15S1

Cette offre est uniquement valable du 1er octobre au 31 décembre.

 
Publié dans Nouveautés HiFi