Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)
Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)
Amplificateur : Marantz PM11 s3
Sources : T+A1250R - AVM CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP : TelluriumQ Ultra Black
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1
Les Notes :
Fabrication : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Image : 15/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 14/20
Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)
W. A. Mozart : Concerto pour piano n°21 (Paul Lewis, piano - Jiří Bělohlávek, direction - BBC Symph. Orch. - Harmonia Mundi )
e.s.t. : Three Falling Free Part II (album 301 - Act 9029-2 )
Le Système d'écoute :
Amplificateur : AVM Evolution A 5.2
Sources : AVM Evolution CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP : Studio Connections Reference+
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1
Les Notes :
Fabrication : 15/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Image : 18/20
Transparence : 16/20
Qualité/Prix : 17/20
Merci à David pour sa première contribution au Blog et à ce test des câbles Studio Connections :
"Je voulais partager avec vous mon expérience sur l'importance des câbles de modulation et d'enceintes. Lors de l’acquisition d'un système audio, on ne prend pas conscience de l'importance des câbles et pourtant c'est un élément très important, car il peut dégrader l'écoute.
Je suis bien placé pour en parler, j'ai fait l'erreur.
Lorsque j'ai changé mon système audio, j'ai gardé mes anciens câbles d'enceintes LINN K20 et de modulation LINN SILVER et je ne retrouvais pas l'écoute faite au magasin chez Opus 51.
Pourtant, Frédéric m'avait mis en garde.
Finalement après plusieurs mois, j'ai fait l'acquisition d'un câble modulation Studio Connections Reference + et des câbles enceintes Studio Connections "Abbey Road" Monitor.
Ayant entre les mains les nouveaux et les anciens câbles, j'ai souhaité faire un petit comparatif.
1) Je commence mon test avec les anciens câbles LINN:
Sur le plan sonore, ce câble s'illustre principalement par une très grande dureté et un grave plein et très nerveux mais un peu trop.
Les enceintes Aurelia Saphira de nature transparente mettent en évidence ses caractéristiques. La musique est plus agressive et moins naturel. L'écoute finit par être fatigante.
2) J'installe les câbles Studio Connections.
Je suis immédiatement surpris par la différence d'écoute. La dureté a disparu. Les Studio Connections brillent ici par leur transparence qui laisse à volonté s'exprimer la musique sans imposer quoi que ce soit, cela respire. Leur droiture et leur respect des timbres permettent de tirer la substantifique moelle du message musical. Les extinctions de notes sont plus naturelles, et le détourage des instruments de musique et des voix sont mieux appréhendés : ils confirment le côté neutre. L'image stéréo est excellente et équilibrée, les instruments sont parfaitement dissociés. Je peux l'affirmer, on tire la quintessence de son système audio.
La conclusion:
Vous l'aurez compris les câbles LINN ne s'adapte pas du tout à mon système audio. Les Studio Connections me redonnent le plaisir d'écouter de la musique.
Je vous conseille lors de l'acquisition de nouveaux matériels Haute Fidélité de ne pas négliger la partie câbles et de les changer si besoin en même temps car sinon, vous garderez l'handicap du mauvais câble.
Le système audio s'aligne sur le maillon faible et donc vous le répercute sur votre écoute.
Je vous laisse et je retourne écouter de la musique."
Le Système d'écoute :
Amplificateur : Euphya Alliance 280
Enceintes : Aurelia Saphira
Sources : Resolution Audio Opus 21
De l'Importance d'un bon câblage
Tous ceux qui connaissent le magasin savent le soin que nous prenons à utilser dans nos configurations en démonstration des câbles de qualité au juste prix.
Il y a 3 ans nous avions découvert les câbles Abbey Road et en avions acquis la distribution en France... Et puis cette distribution nous a été retirée.. D'autres ont promis au fabricant anglais de meilleurs résultats...
Depuis le début 2012, le concepteur anglais nous a demandé de reprendre la commercialisation des produits, désormais nommés Studio Connections. Ces câbles, d'une grande neutralité, d'une merveilleuse fidélité aux timbres et à la dynamique sont à découvrir chez opus 51.
Si vous désirez les tester au sein de votre système Haute Fidélité, nous pouvons vous les prêter contre un simple chèque de caution et une participation aux frais d'expédition.
A lire le test écrit par un client mélomane ICI
A la demande de nombreux clients ou utilisateurs, voici ci dessous un retour d'expérience d'écoute de musiques dématérialisées sur Apple MAC. Ce Compte Rendu est de B. Doyard. Grand merci à lui. Ici dans cet exemple le Mac est directement connecté à un DAC.
Pure Music :
Juste un petit retour d’info pour les utilisateurs de musique dématérialisée avec du Mac avec qui je crois bon de faire profiter d’une expérience très positive que j’ai avec le petit logiciel américain « Pure Music » de chez Channel D
Musicalement : Apporte un plus indéniable sur l’ensemble de la restitution et notamment sur en termes d’aération, de précision du phrasé et de la scène sonore… Surtout pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un DAC ou lecteur réseau qui met en mémoire tampon le fichier avant la lecture…
Utilisation : Extrêmement simple d’utilisation. Vous gardez la convivialité et la simplicité d’iTunes ainsi que les possibilités de commander votre bibliothèque musicale à distance via iPhone, iPad, etc…
Vous étendez les possibilités d’iTunes puisque vous pouvez lire via iTunes les fichiers Flac, Haute Définition et DSD. Chose qui n’est pas possible (sauf erreur de ma part) sur iTunes classique.
Vous pouvez lire en Gapless.
Un peu plus de technique : En fait Pure Music « prend la main » sur iTunes et sur la couche de la carte son de votre Mac. Pour l’utilisation, vous avez l’impression d’utiliser iTunes qui est en fait devenu un logiciel « fantôme » et une simple interface…
Il met en mémoire tampon les fichiers à lire et vous affranchit de certains problèmes d’accès disque dur qui arrivent parfois. Ce qui effectivement demande quelques micro-secondes de plus avant la lecture selon le nombre de fichiers que vous lui ordonnez de lire et la capacité de votre RAM.
Vous avez éventuellement la possibilité de mettre le processeur en utilisation exclusive (HogMode), c'est-à-dire que Pure Music bloque tous les accès ou les requêtes d’interruption au processeur qui devient dédié exclusivement à la carte son…
Pour les bidouilleurs, dont je ne fais pas partie donc sans opportunité de commenter, sachez que vous avez également la possibilité de :
Prix : Après 15 jours d’essais gratuit. Il vous en coutera 120$. A vous de surveiller les taux de change $/€ pour gagner quelques euros ;-)
Conclusion : Pour un budget qui me paraît somme toute raisonnable, le gain qualitatif de restitution est vraiment significatif. Je n’ai pas pu comparer sur mon système avec le grand concurrent « Amarra » (d’une centaine de $ plus cher) que par contre j’ai vu fonctionner et qui est nettement, mais alors nettement, moins simple d’utilisation et qui s’adresse beaucoup plus aux geek et autres amateurs de bidouillage informatique…
Ce test a été réalisé par un heureux acquéreur de ce magnifique produit. Grand merci à lui. Il signe ses interventions sur ce blog du pseudonyme "ledoc".
Maintenant les choses sérieuses commencent . Il est à la maison, il prend un peu de place avec son alimentation séparée, son ampli séparé en classe A qui chauffe bien.
On peut le brancher en direct sur le lecteur de CD, mais à la maision, il est sur la sortie tape out de l'ampli Rega Osiris. Le lecteur CD est l'Arpège de Art & Technologie, vous savez l'excellent lecteur avec un service commercial .............................
J'ai commencé par A Jamal , CD Bblue Moon , enregistré dans l'endroit top en ce moment, j'ai dit le studio Avatar à NY, qui a l'air d'être le studio tip top en ce moment . Tout le monde y va Jamal, Abercrombie etc . Piano au premier plan, dont les cordes sonnent de toute leur splendeur , riche en harmoniques, un peu au premier plan, mais le maître a donné les ordres. Les percussions de Badrena pernnent leur vraie place. La rythmique bien présente, une basse pulsante et discrète contrairement à ses disques précédents où la basse était devant ; la batterie est sèche à souhait, et donne une nouvelle impulsion au "vieux" maître . Jamal est inusable , on dirait un vrai gamin, plein de désinvolture !! Un disque remarquable , une prise de sons assez proche des instruments, mais l'espace est bien rendu cependant . On est dans le studio , pas au concert ; tout est bien à sa place .
Passons J Savall dans Altre Follia : les personnes qui disent que les cordes du baroque leur hérissent les poils, doivent acheter ce casque de toute urgence. La justesse des instruments, très variés dans ce disque est remarquable de vérité et de douceur, presque. Les différents violons, violoncelles, violes de gambe, guitares théorbe, tout est là dans une acoustique superbe de la collégiale de Cardona ; je ne la connais pas, mais j'ai une magnifique idée de son acoustique et on comprend pourquoi J Savall en a fait son lieu de travail. Tout parait apaisé malgré la brillance naturelle des instruments. Un grand moment de communion ; ça donne envie de tout réécouter pour voir sur les autres enregistrements ce que cela va donner ; il y aura donc d'autre Savall dans les jours à venir, car je suis en vacances 15 jours, alors vous n'avez pas fini de me lire ;-))
Après cela, me voilà reparti dans ma drôle de musique, j'ai nommé Ch Lloyd dans Sangam et là, j'y suis encore ; j'appréhendai un peu car je le connais tellement !!!
On est au premier rang c'est clair, tous les instruments sont là et E Hartland, le batteur est un peu plus en avant que d'habitude : dans les plages 5-6-7, il reprend une ampleur, une force que Hussain avait un peu tendance à lui prendre ; en fait, les deux ont une même force d'impulsion pour Ch Lloyd. Tout le monde est à la même auteur. En ce moment sur une impulsion donnée sur le bord de la caisse claire, on est là, c'est charnel, on est en pleine communion, ça vibre, ça rentre dans la tête, c'est aéré, léger et ça pénètre pourtant profondément dans l'esprit ; on est emmené loin par la chaleur du sax ténor, très suave, découvrant son âme sur un balai de tablas et de cymbales tenues à la main ; la grosse caisse, très mâte, sonne comme un tambourin primitif, Hartland est un primitif dans ce disque et c'est beau et charnel. On ressent son coté impulsif. Sur la palge 8, le dialogue LLoyd Hussain sonne avec Hussain un peu devant, la richesse des peaux est hallucinante de nuance et de chaleur ; jamais entendu aussi présent. Les mains de Hartland sur ses peaux de batterie donne un caractère vivant et vital à cette musique essentielle. La voix de Hussain sur la plage est humaine, pas vampire, pas chaude, pas froide, un peu comme sur les Aurelia (les grandes). Sur la palge 9, dialogue entre Hussain et Hartland qui emporte la foule et moi avec !!! On est dedans, c'est incroyable .
Je viens à en oublier que je porte un casque depuis 45 minutes. Il s'efface, il se fait oublier, on n'est pas prisonnier des oreillettes.
Passons à Haddouk Trio et Dragon de Lune au cabaret sauvage, même si la prise de son n'est aussi top que l' album FIP. C'est l'ampleur de la musique qui surprend, on est véritablement envahi par la richesse de ce morceau, on est transporté. Il n' y a pas 3 musiciens, mais une musique ; le solo de percussions de Shehan est bien en arrière de la scène mais largement présent avec une richesse de peau magnifique ; sur la plage, on apprécie la chaleur du doudouk de Malherbe. Sur la palge 13, la gumbass D' Ehrlich montre bien que le Ergo AMT sait aussi donner des basses!!!
Un peu de recueillement avec Vivaldi sonate e minor, CD Accent : richesse du médium, somptueux, ample avec la double basse en soutien et l'orgue en nappe qui donne une ambiance méditative rare à cette musique. Enregistrement à la fois proche pour la richesse des sonorités, mais ne coupant pas une petite réverbération bienfaisante de l'église où la prise de son fut faire. Grande légèreté des coups d'arches dans la deuxième plage. Un violoncelle presque guttural.
Voici donc mes premières impressions; il y en aura d'autres dans les jours à venir.
Vous avez compris que nous sommes dans un autre monde, rarement atteint dans d'autres circonstances. Le problème est que ce casque a tendance à vous absorber et à vous déconnecter du reste du monde (des fois, ça fait le plus grand bien). Il est difficile de lire et faire autre chose ! donc je vous laisse car j'ai déjà fait de gros efforts en écoutant et en commentant presque en direct .
A+
Depuis plusieurs jours j'écoute le nouvel ensemble Cambridge Audio composé du lecteur de CD 651C et de l'amplificateur stéréo 651A, j'étais sur le point de rédiger un Test quand, ce matin, j'eus l'idée de brancher le tout nouveau lecteur réseau Cambridge Audio Stream Magic 6 sur l'ensemble Haut de Gamme Coda + Aurelia Graphica. La surprise fut ENORME.
Les écoutes ont été effectuées à partir de fichiers stockés sur un NAS et tous "rippés" par dbpoweramp en 24 bit 44.1 kHz. Certains fichiers sont d'origine en Haute Définition.
Count Basie : CB Express
Michel Jonasz : Le Millénaire
Antonio Vivaldi : Les 4 saisons - Estate
En conclusion, pour moins de 1.000 euros le Cambridge Audio Stream Magic 6 est un superbe lecteur réseau, un poil plus dynamique et vivant que le Marantz NA7004. Les seuls petits reproches que nous pourrions lui faire sont :
Le Système d'écoute :
Amplificateur : préampli Coda 05X + Amplificateur Code CX
Sources : Cambridge Audio Stream Magic 6 - Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP : Studio Connections Platinum (le must !)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Conditionneur secteur : Isotek Titan
Les Notes :
Fabrication : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Image : 15/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20
Grande décision hier soir, je me suis rendu chez un ami qui posséde, oh! le chanceux, un système Haute Fidélité assez exceptionnel, afin de tester, de découvrir le conditionneur anglais Isotek Titan.
Pour le tester, un simple sacd ; le Sacre du Printemps par l'Orchestre Philharmonique de Los Angeles, un enregistrement Deutsche Gramophon dynamique, précis et possédant une spatialité exceptionnelle.
Ecoute avec le conditionneur :
Conclusion : comment déconnecter l'Isotek Titan après y avoir goutté sur une longue période ? La réponse est simple ; partez longuement en vacances, oubliez durant quelques jours, quelques semaines la musique, les musiques reproduites et alors, peut être, au retour vous retrouverez le bonheur d'écouter de la musique grâce à votre système Haute Fidélité mais... au bout de quelques heures le Titan se rappellera à votre bon souvenir...
Le Système d'écoute :
Pré amplificateur : Coda CX05
Amplificateur : PBN
Sources : T+A D10
Enceintes : Montana EPX (merci Hervé)
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor
Câbles HP : Argento
Cable secteur : Isotek
Les Notes :
Qualité/Prix : 18/20
Lu sur le forum HomeCinema-Fr.com :
"Bonjour à vous tous,
Ce message pour vous témoigner de mon achat des enceintes Aurelia Saphira, les colonnes 2 voies à 4 HP medium/graves.
Je tiens également à remercier la boutique Opus 51 de Reims pour la qualité de leurs conseils que j'ai trouvé très pertinents.
Les enceintes sont amplifiées par un ensemble Roksan Caspian M-1 préampli + 2 blocs de puissance mono de 2x100w. Le lecteur CD est un Roksan Caspian M-2.
La première écoute est très prometteuse. Le timbre de ces enceintes est très juste, les enceintes font preuve d'une excellente homogénité des Hautes Fréquences aux Basses Fréquences et chose toujours surprenantes aux vues des petits HP de medium/grave qui la composent, c'est leur capacité à descendre dans les basses fréquences en produisant des basses propres/nettes et tendues. Au fil des premières heures d'écoute, je sens que le phasage se développe, le scène sonore se dessine de plus en plus. Je tien à préciser que lors de mes écoutes en magasin, comparées à des Neat Elite, Mulidine Cadence, les Aurelia Saphira sont les enceintes qui ont représenté la plus large scène sonore. Les enceintes font preuve d'un dynamisme et d'une définition sonore remarquable, idéal pour de la musique rock dans mon cas. C'est un plaisir d'écouter clairement la batterie qui sait faire preuve de présence dans un live tout en distinguant nettement chacun des instruments et surtout en écoutant la voix du chanteur fidèlement reproduite, nous donnant cette impression d'avoir l'artiste en face de soit.
En comparaison, les autres écoutes étaient soit moins détaillées (ex. des Neat Elite) ou soit moins détaillées et moins dynamique (c'était le cas des Mulidine Cadence, trop plate) à mon goût.
Vous l'aurez donc compris, mes première impressions sont basées sur 5 premières heures d'écoute en début de rodage et me plaisent déjà énornément.
Marc"
Chose promise... Chose dûe... Voici le test des enceintes bibliothèques trois voies Cabasse Minorca. Ces enceintes sont commercialisées à moins de 800 euros la paire, elles sont équipées de trois haut parleurs par enceinte : le très fameux coaxial BC10 deux voies (medium et aigus) et un boomer de 15 cm. Pour fêter ce test, durant tout le mois d'Avril, ces enceintes vous sont proposées à la vente avec une remise de 15% (achat Internet via notre site ICI).
Ces bibliothèques sont assez imposantes (L130xH400xP280 mm) et apprécient les pieds rigides et stables. Le produit inspire confiance, elles sont relativement lourdes (env. 9 kg pièce) et malgré une finition vinyle, la fabrication est de qualité. Les Minorca sont aisées à mettre en oeuvre et ne réclament pas d'électroniques puissantes pour s'exprimer pleinement.
Count Basie : CB Express
Dire Straits : Money for Nothing
Michel Jonasz : Le Millénaire
Antonio Vivaldi : Les 4 saisons - Estate
CONCLUSIONS
A vous passionnés de musiques acoustiques, nous vous conseillons de passer votre chemin. Sinon, si vous appréciez le Rock, la Pop et la Variété, pour un investissement assez modeste, les Cabasse Minorca, dans un volume de salle de moins de 25 m², proposent une écoute dynamique et vivante sans agressivité.
Le Système d'écoute :
Amplificateur : Marantz PM11s2
Sources : Audia Flight CD Three, Marantz NA 7004
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP : Tellurium Q Black
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Les Notes :
Fabrication : 12/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 11/20
Image : 13/20
Transparence : 11/20
Qualité/Prix : 13/20
En introduction de ce compte rendu d'écoute je vais reprendre à l'identique le ressenti que je donnais lors de la découverte de ce superbe intégré Haut de Gamme Coda CSi Limited : "Ce modèle a été réalisé pour satisfaire un large éventail de goûts. Il présente une puissance moins élevée que les CSiB, mais possède une plage de fonctionnement en classe A plus étendue et un son encore plus doux. Cet amplificateur possède une filiation sonore de type “tube”. Son écoute n'est jamais fatigante et de suite le mélomane est subjugué par la beauté des timbres reproduits."
Ce produit est en magasin maintenant depuis près de 6 semaines, je commence à bien le connaître et je sais qu'il a la particularité de transcender les bonnes enceintes se situant dans une fourchette de prix allant de 2.000 € à 6.000 €. Il rafole également des bibliothèques Haut de Gamme comme ici, pour cette écoute les très musicales Aurelia Cerica.
Par rapport au Coda CSib, l'autre amplificateur de la marque américaine, la polarisation des transistors sur le CSi Limited est plus élevée, il fonctionne en Classe A jusqu'à 2 x 25 w. et sa puissance totale est moins forte, elles est limitée à 2 x 220 w. sous 8 Ohms, ce qui semble tout à fait raisonnable. Le Coda CSi Limited ne posséde pas d'entrée symétrique mais cela n'est pas rédhibitoire. Voilà pour les principales différences entre les deux beaux bébés ricains. Pour rappel ces amplificateurs sont capables de fournir des pointes de courant dépassant les 100 ampères avec un degré de linéarité et de vitesse inégalé.
G. Mahler : Symphonie n° 3 - B. Haitink - Orchestre Symph. de Chicago (version CD)
El Cant de la Sibil-La : Montserrat Figueras - Jordi Savall - chœur La Capella Reial (version SACD)
Sébastien Bach : Variations Goldberg - Irma Issakadze, piano (version SACD)
Le Système d'écoute :
Amplificateur : Coda CSi Limited
Sources : Roksan CD Caspian M2 - Marantz SA 15s2 Limited
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+ - Neutral Cable Fascino
Câbles HP : Tellurium Q Green
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Les Notes :
Fabrication : 14/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 14/20
Image : 14/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 15/20
Voilà, à le demande de nombreuses personnes (une petite dizaine), je me lance. J'espère que la chute ne sera pas trop rude. Je dois tester ces gros "bébés" américains que sont les Legacy Audio HD.
Petit tour du propriétaire, ces enceintes colonne culminent à 115 cm du sol, ce sont des 3 voies équipées de deux haut parleurs de grave (21 cm), d'un haut parleur (17 cm) dédié aux fréquences mediums et haut mediums (450 Hz - 4 kHz) et d'un tweeter ruban permettant de reproduire avec délicatesse les fréquences hautes jusqu'à 30 kHz. Ces enceintes pésent environ 40 kg pièce et apprécient les grands espaces. Tous les haut parleurs sont de conception Legacy je crois, tous, sauf le tweeter, sont équipés de membranes argent/graphite (Fils d’argent tissés sur une membrane en fibres de carbone renforcée par une couche de Rohacell® ultralégère). Le tarif, environ 6.000 € ttc la paire suivant la finition désirée.
Bon ça va, assez de technique... Tous ces détails sont-ils réellement intéressant ? L'objectif d'une enceinte acoustique n'est-il pas, nonobstant toutes ses qualités techniques, de retransmettre de la meilleure manière possible toutes les informations fournies par l'amplificateur qui les "drive" ?
Après une bonne semaine de fonctionnement non-stop, et après avoir essayé quelques amplificateurs bien différents, pour ce test mon dévolu s'est porté sur une électronique américaine à tube (4 x KT88) : le Rogue Audio Tempest.
Shinta : They can't take that away from me (guitares acoustiques + voix)
Dire Straits : Money for Nothing
Le Système d'écoute :
Amplificateur : Coda CSib, Marantz PM15s2 Limited, Rogue Audio Tempest
Sources : Marantz SA11s2, Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Legacy Audio Classic HD
Câbles de modulation : Tellurium Q Graphite
Câbles HP : Tellurium Q Graphite
Filtre secteur : Isotek Sigmas
Cable secteur : Isotek Synchro
Les Notes :
Fabrication : 14/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 14/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 12/20
Ci-dessous, le Compte Rendu d'écoute d'un fidèle client B.D. suite à l'acquisition d'un amplificateur CODA CSib :
« Coda Csib : Premières impressions
A peine quelques heures de rodage pour le Coda Csib et il me fait déjà forte impression…Je n’ai pas résisté à la tentation de le confronter à mon Moon i7 et il y a faillit avoir KO !
Dynamique : Le Coda gagne par KO. Que cela soit sur les transitoires et percussions de la Tosca ou sur les attaques de lignes de basse de Marcus Miller, le Coda impressionne par sa rapidité, son « instantanéité » à délivrer le message…
Transparence : Sur les médiums/aigus, je dirais égalité. Très belle fluidité et précision du Coda sur ce registre. Aucune coloration non plus et pourtant c’est déjà ce qui me plaisait chez Moon…
Sur les basses, net avantage au Coda qui reproduit avec une aisance incroyable l’assise et la modulation sur ce registre…
Scène sonore : Egalité. Dans ce registre où les Montana Spi peuvent exceller, si l’amplificateur les y invite et le permet, aucuns problèmes non plus. La scène sonore est large et profonde, l’impression de réalisme est excellente…
Bref j’ai adoré mes premières heures d’écoutes (et dire qu’il n’est pas du tout rodé!!!) Que ce soit pour la qualité des timbres et la scène sonore le Coda Csib fait très bien son travail et quand il s’agit de rythmique, de rapidité et de gestion des basses : Il excelle ! J’insiste sur ces points car je trouve que le Csib est scotchant à ce tarif…
Je ne dis pas que le Moon est mauvais, ni qu’il est à jeter, mais le Coda est plus de 3000€ moins cher et il soutient largement la comparaison sur certains plans et il lui est supérieur sur d’autres… Alors soit il y en a un qui est trop cher, soit c’est l’autre qui ne l’est pas assez ! ;-) Mais tout ceci n’est que mon humble avis
En tous cas, je ne regrette absolument pas mon achat et je me demande, ainsi que mes Enceintes Montana Spi ;-), jusqu’ou cet ampli va m’emmener après une vraie période de rodage… »
La Project Stream Box est un lecteur réseau équipé d'un convertisseur Numérique vers Analogique (DAC) capable de décoder les différents formats audio jusqu'au 24/192.
Elle est équipée de 2 entrées USB cpmpatibles "Apple", du Wi-Fi et d'une connexion RJ45 afin d'être reliée à un réseau informatique permettant entre autre d'extraire des données audio d'un ordinateur ou d'un NAS (disque dur réseau). Naturellement, comme tous les appareils de ce type aujourd'hui, elle permet de "recevoir" toutes les radios Internet. Son prix est de 769 € ttc, là est le premier problème relevé car à ce prix l'audiophile peut s'équiper du très efficace Marntz NA7004, plus polyvalent que cette "Box" qui ne possède aucune entrée numérique spdif.
A l'écoute suite aux différents articles lus sur le web, en particulier l'article Qobuz (ici), la déception fut énorme. En bref, ce produit ne m'a jamais fait ressentir l'émotion contenue dans la Musique. Les détails reproduits sont multiples, mais jamais ne fusionnent pour rendre le discours musical cohérent. La dynamique m'a semblé tassée et l'image sonore assez plate.
Par contre si vous associez ce produit à un bon DAC (convertisseur numérique vers analogique) alors il fournira le meilleur de lui même, c'est à dire, il vous offrira une navigation souple et agréable comme client DLNA, et exploitera avec grande qualité tous les fichiers stockés sur un NAS ou sur un ordinateur déporté.
Il ne reste pour Project qu'à nous créer un produit similaire sans convertisseur à un prix un peu plus modéré (environ 400 € ).
Le Système d'écoute :
Amplificateur : Euphya Alliance 280 + alimentation
Sources : Project Stream Box
Enceintes : Aurelia Magenta, Legacy Studio HD
Câbles de modulation : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon
Les Notes :
Fabrication : 12/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 13/20
Test effectué par M. Henri-Pierre Penel., article paru dans la magazine "hifi video home cinema" n°403 Janvier/Février 2012 :
A l'écoute
" Dès les premiers instants de l'écoute, la scéne sonore surprend par son naturel et sa limpidité. L'image stéréophonique dispose d'un relief assez incroyable où chaque source sonore vient se placer avec une précision que seuls les meilleurs systèmes sont capables d'offrir. Plus globalement, l'équilibre tonal est irréprochable et ne laisse pas tranparaître la moindre coloration. Plus surprenant pour des coffrets de ce volume, l'assise dans le grave est digne d'éléments beaucoup plus imposants. Qui plus est, en dépit du faible diamètre du woofer des petites Magenta, le grave sait être profond tout en restant ferme et parfaitement contenu. Ici encore, un comportement suffisamment rare sur des enceintes de ce type et à ce prix, pour le souligner. Au fil de nos écoutes, nous avons pu contaster qu'aucun type de musique ne semblait poser de problèmes à ces petits coffrets. La scéne sonore bénéficie d'une très belle lumière pour retransmettre avec beaucoup de réalisme les cuivres ou les plus belles rythmiques de jazz. Inversement, la restitution sait se faire douce et feutrée pour respecter toute la sensualité d'une voix sans en altérer le phrasé. Des petites enceintes qui pourraient en remontrer à bien des plus grandes, ou plus chères, à écouter impérativement."
Il était une fois, un mélomane, un brin audiophile, qui comme quête absolue, s'était fixé la recherche de l'amplificateur idéal... Durant de longues heures d'écoute, parfois déplaisantes, il explorait ce qui lui passait par les oreilles, le chemin parcouru était recouvert d'embûches... Un désert... mais, un beau matin de décembre 2011, le graal à l'horizon, brillait. Mon chemin s'achevait, je m'installais et j'écoutais. La 5éme symphonie de G. Mahler irradiait l'auditorium, puissance, précision et délicatesse.
Le Coda CSib est un amplificateur intégré d'origine américaine, pesant près de 25 kg, d'une finition irréprochable (pour des électroniques américaines), il développe environ 300 watts par canal sous 8 ohms et est doté entre autre d'une entée symétrique et de deux paires de sortie pour enceintes. Pour résumé, en praticité, il possède tous les éléments qu'un audiophile peut attendre d'une telle électronique. Mais le plus important, me semble-t'il, c'est sa musicalité et là, quelques écoutes attentives vont nous révéler un grand nombre d'informations.
Brunos Coulais : Himalaya - Norbu
Gustav Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink + CSO)
Johann Cristoph Bach : Lamento (Carlos Mena - P. Pierlot + Ricercar Consort)
Spock's Beard : Feel Euphoria - The Bottom Line
Le Système d'écoute :
Amplificateur : Coda CSib
Sources : Rega Isis (pour les CD), Marantz SA11s2 (pour les sacd), Olive 4 HD (pour la musique dématérialisées)
Enceintes : Aurelia Graphica, Odyssée Acoustic Anaconda
Câbles de modulation : Studio Connections Reference +, Tellurium Q Graphite
Câbles HP : Studio Connections Reference +, Tellurium Q Graphite
Filtre secteur : Isotek Sigmas
Cable secteur : Isotek Synchro
Les Notes :
Fabrication : 16/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 15/20
Image : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20
A l'image de certains magazines très célébres j'ai décidé, à l'unanimité, afin de satisfaire mon ego, de perpétuer mes prix de l'année, désormais baptisés Flammes d'Or.
2011 ne fut peut être pas une année mémorable pour l'Univers Son & Video mais quelques éléments ont tout de même attiré notre attention. Commençons avec les anglais REGA, de nombreux, de très nombreux, de trop (?) nombreux produits sont apparus sur le marché, quelques uns sont remarquables (DAC, Brio-R). Débarquons, ensuite, aux Etats-Unis et découvrons, sur cette fin d'année Coda Technologies. Poursuivons les wagons (Diapason, Classica, Haute Fidélité) et soyons locomotive afin de décerner au magnifique amplificateur intégré CSiB toutes les louanges grandement méritées. Un petit bond équipé, de bottes magiques, et voilà Helsinki où Antti a conçu les extraordinaires (cet adjectif s'applique réellement à ces produits finlandais) enceintes Aurelia Graphica, je suis comme un drogué-mélomane, complétement dépendant de ces somptueuses et élancées colonnes. De Helsinki à Varsovie, il n'y a quelques heures de route et Notti nous acceuille avec ses fauteuils et sofa de qualité... Rien de telle qu'une assise confortable afin d'engloutir d'énorme quantité de musique. Dernier bond et retour en Angleterre, terre de la Haute Fidélité en ce début de siècle et faisons connaissance, une chope de bière à la main, de Geoff, père des câbles Tellurium Q.
- Rega DAC (prix 674 € ttc) :
Lire Test ICI :http://www.opus51.fr/les-tests/item/129-rega-dac-le-test
- Rega Brio-R (prix : 595 € ttc - 2 x 50 w.)
Lire Test ICI :http://www.opus51.fr/les-tests/item/198-rega-brio-r-le-test
- Coda Technologies (prix : 5.390 € ttc - 2 x 300 w.)
L'amplificateur Coda Technologies impressionne ! Il est ma découverte de cette fin d'année. Depuis de nombreux mois je recherchai un amplificateur qui pour un budget d'environ 5.000 €, pourrait alimenter avec musicalité mais Aurelia Graphica et pourquoi pas les Neat acoustics XL6. Ma quête, après avoir vécue quelques déceptions s'est achevée après avoir'écouté le Coda CSiB. Cette électronique américaine, bien construite, aux lignes agréables, propose une écoute précise, dynamqiue, rapide et fluide. Comme sur de nombreux amplificateurs très Haut de Gamme mais au tarif délirant, le Coda impressionne par sa capacité en courant, la musique n'est jamais stressée et quelque soit le volume sonore, l'auditeur ne ressent jamais de limites. Une vraie très belle découverte !
- Aurelia Graphica (prix : 7.990 € ttc)
Les Aurelia Graphica sont depuis quelques mois les enceintes qui me permettent de tester toutes les électroniques et câbles qui passent entre les mains. A leur écoute en premier lieu, nous sommes étonné par, et le très grand respect de la phase acoustique, et la scéne sonore qui à l'audition de bons enregistrements, est réellement en 3D ici, le mot stéréo prend toute sa dimension. Les timbres sont justes, la dynamique jamais tassée, l'écoute jamais lassante et fatigante. Une enceinte à acquérir pour les mélomanes désirant entrer dans le Très Haut de gamme mais qui ne veulent pas ou ne supportent pas investir des sommes effarantes et souvent non justifiées dans des enceintes acoustiques. Un MUST !
- Tellurium Q : The Black HP (prix : 269 € ttc les 2 x 2,50 m.)
Lire Test ICI : http://www.opus51.fr/les-tests/item/184-telluriumq-black-hp
Lu sur la toile, le message ci-dessous qui, pour tout un chacun peut être enrichissant :
"Débutant (je passe d'une config Cambridge Audio Azur 340 CD + ampli, avec enceinte Eltax à du Roksan Caspian M2 sur source dématérialisée avec DAC Atoll 100, avec enceintes Aurelia Saphira), j'ai passé beaucoup de temps et fait des km pour aller voir, écouter et discuter, suivant les conseils donnés ici.
Faut savoir mûrir son projet, son audition, ses attentes. (6 mois)
Merci à Lionel, à Frédéric Baussart (de Reims) et aux autres qui ont enrichi mes lectures et forgé mon opinion.
D'une 'petite' config que j'envisageais au début, j'ai finalement opté pour un investissement plus lourd. Il n'y a jamais de limite dans la hifi. Il faut s'en donner une, car le gain qualitatif n'évolue pas sur la même échelle que le prix. Un premier constat.
Autre impression, c'est mon principal propos: L'achat.
Lorsque j'ai affiné mon avis (config, matériel, coût), je me suis posé la question: où acheter...
Certes les prix qu'on peut trouver sur le net, ou dans certains magasins, sont très intéressants. Mais sans conseil.
Les enseignes classiques m'ont seules permis de me forger mon avis et de me proposer des écoutes, de la dispo et des CONSEILS.
Leur "sur-coût" est à mon sens en rapport avec la plus value qu'ils apportent.
Des magasins j'en ai fait. Des gars, j'en ai écouté. J'en ai vu de toute sorte. Habitant Compiègne, j'ai rayonné jusque Versailles, Reims (pour les extrêmes).
Je ne regrette pas mon achat éclairé en magasin. Pour une poignée d'euros, je me suis offert un conseiller (et il est même venu me livrer à domicile!!!). Alors, méfiez vous des sirènes du net, mais aussi des vendeurs à l'intérêt commercial...
Faut prendre son temps, mûrir la chose et écouter autant le matériel que l'Homme qui vous le vend.
Merci au bon conseiller qui m'a fait découvrir que j'avais une oreille..."
Glané, toujours sur des fora, sur la toile, quelques remarques du concepteur des produits Euphya parlant de son nouvel ampli :
"Nouvel ampli ou nouvelle alim sur un "vieux" 280: il ne devrais pas y avoir de grande différences à l'écoute.
Par rapport aux 280 et 280+petite alim, elle est sensiblement différente, et se sera à vous de juger. Ce que je peux vous dire, c'est que nous conservons nos critères: on privilégie d'abord la facilité de percevoir l'intention des musiciens et interprètes et surtout bien communiquer leur plaisir de jouer et le rythme, on tient aussi à avoir une écoute qui ne fatigue pas sans raison, donc respect des timbres, cohérence (on ne doit pas avoir l'impression qu'un instrument ou un chanteur "change" selon les notes, ce qui exige un travail cérébral pour suivre) et une image spatiale stable et cohérente.
Avec cette nouvelle alim, l'écoute est plus énergique, plus "physique", instruments grave plus lisibles, mais rassurez vous, de l'avis de tous ceux qui l'ont écouté, cela ne retire rien aux autres qualités, bien au contraire."
Depuis quelques jours le Marantz CD 6004 est en rodage dans l'auditorium "jaune". A priori, successeur du CD 6003 (simple update ?) je n'avais pas une envie particulière à aller plus avant dans sa découverte mais...
En ce dimanche matin, vu que la Nature nous impose ses Forces déchaînées, il m'est impossible d'enfourcher ma bicyclette et de parcourir les magnifiques routes de la montagne de Saint Thierry.
Alors, j'insérais dans ce lecteur CD, une gallette des Temptations (Masterpiece) et stupéfaction !
Pour poursuivre l'écoute, un peu de nostalgie (cela doit être du à la saison) avec un CD live des Eagles et l'un de mes titres préférés de ce groupe américain "The Last Resort". A l'écoute le ressenti est identique : précision, détails, dynamique et étendue du spectre sonore étonnant !
Alors me vint l'idée saugrenue de le comparer, dans une même configuration, à l'un de mes lecteurs de CD préférés à moins de 800 €, j'ai nommé le très primé Rega Apollo. Waouf ! La claque ! Je vais devoir ranger aux oubliettes cette platine Rega... Qui heureusement pour la fabricant anglais devrait disparaître de son catalogue produits dès le mois prochain. Le lecteur Marantz, nouvelle génération, fait tout mieux. En écoutant l'Apollo la musique manque de vie, de relief. L'image semble plate et terne, le Marantz remet des couleurs et de la vivacité. Lors de l'écoute, mille détails avalés tout crus par le Rega, apparaissent aux oreilles. La musique revit avec une pulsation interne communicative. Dans le haut du spectre sonore, lors du rendu des balais sur une caisse claire par exemple, de nombreux petits détails sont clairement exposés, chaque brin prend forme et l'interêt pour l'auditeur est alors multiplié au centuple. A l'autre extrémité de la bande sonore, toujours en comparaison avec le Rega Apollo, nous sommes surpris par la profondeur des impacts, leur énergie et leur précision.
Pour conclure, pour qui cherche à ce jour un lecteur de CD à moins de 800 euros, il n'y a aucune hésitation à avoir, le Marantz CD 6004 s'impose comme une évidence.
Le Système d'écoute :
Amplificateur : Marantz PM 6004, Roksan Kandy II
Sources : Marantz CD 6004
Enceintes : Neat acoustics Motive 3 et Motive 2se
Câble de modulation :Opus 1, Tellurium Q Blue
Câble HP : Tellurium Q Blue
Les Notes :
Fabrication : 13/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Image : 12/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 16/20
Un mélomane troyen de passage à Reims, grand merci à lui. Un bien joli compte rendu qui, peut être, vous apportera, en ces temps de grisaille, un peu de chaleur :
"J'avais dit dans un autre post que j'allais écouter l'ampli Rega Brio-R couplé aux Mulidine bagatelle et Allegretto. C'est chose faite.
Commençons tout d'abord par détailler cette compilation que j'allais transporter, grâce à une petite galette toute blanche et un car Trans-Champagne-Ardenne (partant du parvis de la gare à 11:30 ou 07:02 le matin) de Troyes à Reims. Bien que je n'ai pas la volonté de digresser, sachez, vous tous qui pourriez rejoindre la cité Tricasse pour moult raisons, que notre bonne ville de Troyes ne vend rien (quasiment rien ou peu de choses pour ne fâcher personne) qui s'apparente à de la haute fidélité. Sans être de mauvaise foi, on peut affirmer que rien n'est prévu pour écouter une enceinte dans de bonnes conditions.
Compilation, disais-je donc, faite par mes soins et susceptible de m'apporter de la joie.
Giovanni Felice Sances - Stabat Mater - Carlos Mena. Ricercar Consort. Philippe Pierlot. MIRARE.
Dietrich Buxtehude - Praeludium in F Major, BuxWV 145 - Bine Bryndorf. (Complete works for organ, Vol. 6). DACAPO.
Jean-Sébastien Bach - Goldberg variations BWV 988 - Aria - Rosalyn Tureck. (Johann Sebastian Bach Goldberg variations, CD1).DEUTSCHE GRAMMOPHON.
Jean-Sébastien Bach - Widerstehe doch der Sünde BWV 54 - Aria - Masaaki Suzuki. (J.S. Bach - Cantatas, Vol. 3). BIS.
Franz Schubert - Hungarian Melody in B minor, D817 - Alfred Brendel. (Schubert - Piano works 1822-1828, CD2). DECCA.
Franz Joseph Haydn - Hob. XV:37 in F - Adagio - Beaux Arts Trio. (Complete piano trios, CD1). PHILIPS.
Giovanni Battista Pergolesi - Questo è il piano - Aria - Marianna Pizzolato. Anna Netrebko. Antonio Pappano. (Stabat Mater - a tribute to Pergolesi). DEUTSCHE GRAMMOPHON.
Franz Schubert - Quintett A-Dur D.667 "Forellenquintett" - Thema mit Variationen (Andantino) - Alban Berg Quartett. (Schubert - String quartets Nos. 13-15 etc, CD3). EMI.
L'écoute se passe dans un local de 22 m2 doté de confortables fauteuils. Seules les enceintes que j'écoute sont présentes. D'emblée, je me sens un peu chez moi.
Le matériel mis en oeuvre : Ampli Rega Brio-R / Platine CD Rega Apollo / Mulidine Bagatelle dans un premier temps puis Allegretto ensuite.
Au cours de cette après-midi Rémoise et pluvieuse, après qu'un cocher m'ait conduit, aidé de son GPS, jusqu'au lieu de l'auditorium et allégé ma bourse de 12 € 40, ma sensibilité du jour, à peine entamée par ce transport, me portait à prêter une oreille attentive et à ouvrir mon coeur, (mon âme ?) à Schubert et Pergolesi.
Mon hôte donne au Rega ma petite galette blanche que je vois disparaître d'un trait. Nous y voilà donc, enfin.
Carlos Mena pour commencer. L'écoute est convaincante mais je trouve les douze minutes un peu longues car mon humeur n'est ni à la tristesse ni à la mélancolie...
Buxtehude ensuite... Bien sur la Bagatelle, bien mieux sur l'Allegretto, plus de poids. Et ces petits tuyaux qui chantent à merveille ! C'était la deuxième piste que j'écoutais. A l'écoute de Buxtehude joué par Bine Bryndorf sur la Bagatelle, je devinais qu'il y aurait du changement avec la grande soeur. Et je crois que déjà, je savais que j'avais trouvé ce que j'étais venu chercher.
Et Bach, le toucher subtil de Rosalyn Tureck. Et puis ce génial Suzuki. Tiens, je me souviens avoir entendu cette même cantate "Widerstehe doch der Sünde BWV 54" sur des Cantabile Suprême drivées par un Arpège Référence 10. Ce souvenir ne me trouble pas pour autant, je suis dans la musique.
Par chance, j'étais seul lorsque j'entendis Brendel interpréter la Mélodie hongroise en si mineur. Grâce soit rendue à ces deux géants de la musique de nous transmettre quelque chose de leur âme propre. Mes yeux s'humidifient. Le petit rega brio associé aux Mulidine Allegretto y est sans doute pour quelque chose. En tout cas, je ne pense pas au matériel à ce moment là. Je respire profondément simplement comme lorsque l'on se sent heureux.
Avec Haydn, je retrouve cette délicatesse que j'aime temps. La tension Schubertienne se dissipe. Le temps suit son cours, paisiblement. Je me cale dans mon fauteuil et me laisse aller à l'écoute de la musique. L'atmosphère est sereine. J'imagine alors quelque chose de convivial... prendre le thé avec quelques amis et se délecter de ces moments doux que rien ne vient compromettre.
Pergolesi... maintenant. J'avoue être particulièrement sensible au raffinement de sa musique. Autant le dire, dés les premières notes de la contralto, je suis saisi. Mon hôte est à côté, j'imagine qu'il écoute le système plus que moi. Pour ma part, je n'ai pas cette tentation... enfin, dans une moindre mesure car je me dis tout de même que je vais sûrement entendre à un moment donné quelque chose qui viendrait ternir ce moment de grâce... Finalement, non. Je reste supendu au souffle de notre contralto qui m'emmène au bout de ses vocalises. Je ne sais plus si c'est à ce moment là que je me suis dit : "ces enceintes chantent très bien" ! Déjà, à l'écoute des Bagatelle, je me disais que c'était "bien parti". A l'écoute des Allegretto, je n'ai plus aucun doute. Je sus alors que je convoquerai bientôt Pergolesi, Anna Netrebko et Marianna Pizzolato dans mon salon et avec ce même matériel.
Quelque chose de plus léger pour terminer ! Comme une truite qui vire au fil de l'eau. Au bord de ce ruisseau limpide, irradié d'un rai de soleil, je contemple cette truite incouciante aller et venir, les reflets du soleil sur l'eau m'éblouissent à peine. Non, je n'ai pas fumé. Juste un peu de Kentucky Birds, de temps à autre, mais c'est légal... enfin, jusqu'à aujourd'hui. Pour être prosaïque et revenir aux choses matérielles, j'ai écouté, le coeur léger, la musique de Schubert et je n'ai pas remarqué de défaut dans cette association ampli/enceinte.
S'il fallait faire une synthèse, pour ce qui est du matériel. Oui, le petit Rega Brio-R fonctionne très bien avec les Mulidine Bagatelle. Pour un budget serré, il s'agit d'un achat tout à fait sensé et qui permet vraiment de se faire plaisir.
Le couple Rega Brio-R / Allegretto V4 en donne plus évidemment. C'est flagrant sur la musique d'orgue, elle a plus de poids.
A l'évidence, l'Allegretto ira sûrement (je dis sûrement car je n'ai pas écouté) plus loin avec des électroniques plus chères : euphya 280 ou Stormaudio, Lavardin, Sugden... Mais, et c'est intéressant, je ne me sens pas frustré de commencer d'écouter les Allegretto avec cet ampli à 600 €. Ce qui n'est pas évident à croire à priori. Une parenthèse pour dire qu'à un moment donné, l'ampli Roksan Kandy II (deux fois plus cher) est venu remplacer le petit Rega Brio-R et je n'ai pas été meurtri par ce changement (sentiment d'acheter, au rabais, un petit appareil à 600 €).
Cela dit pour un upgrade, je le réécouterais volontiers + ceux cités plus haut.
J'entends déjà ceux qui diront qu'au vu des musiques écoutées, il y a aussi JMR et PEL. Je dirai oui. La question est toujours la même : quel budget je consens à consacrer au matériel.
Je crois que les enceintes Mulidine Allegretto, pour 2400 €, répondent à ma demande. Et cela ne gêne pas de se faire rappeler qu'il s'agit de la gamme moyenne.
En tout cas, je crois qu'à l'issue d'une écoute en auditorium, l'on ne doit plus douter et qu'il doit y avoir quelque chose de l'ordre de l'évidence : ces enceintes sont faites pour moi. Je les ai trouvées. Et je vais les commander
Sur la démarche adoptée par mon hôte en auditorium maintenant. Je dois dire qu'elle me paraît tout à fait adaptée. En premier lieu, j'ai apprécié de rencontrer quelqu'un qui me paraît autant mélomane que technicien connaissant ses produits. Écoute à mes côtés de la musique, pas de discours intempestif, moments partagés autour d'un petit café et simplicité.
Que dire de plus ? Vive la musique !"
Système de test :
Amplificateur : Rega Brio-R
Sources : Rega Apollo
Enceintes : Mulidine Allegretto v4
Câble de modulation : Tellurium Q Blue RCA
Câble HP : Tellurium Q Black