La solution consistant à recourir à un grave amplifié contrôlé par DSP s’avère royale. Selon que l’on souhaite un grave léger et parfaitement intégré (écoute haute-fidélité) ou au contraire un grave rutilant, voire boomy (écoute cinéma), il suffit d’agir sur le potentiomètre de niveau de l’ampli. Avec 500 W RMS et 1000 W en crête, on ne sera jamais à court. Autre avantage, il devient inutile d’investir dans un ampli par trop conséquent pour la partie passive : un intégré transparent de 2x50 à 2x100 W fera amplement l’affaire. C’est toujours cela d’économisé qui sera mieux investi dans la source. Outre ce grave à la demande qui s’intègre parfaitement en écoute musicale avec le potentiomètre à 10H, la configuration de la T66 (façade étroite aux transducteurs alignés) fait que la source paraît à la fois cohérente et non étriquée, le tout dessinant un espace sonore 3D à la directivité peu affirmée et, fait assez rare pour être souligné, un dégagement significativement marqué vers le haut (pas d’effet de tassement de l’image), assez proche de ce que l’on entend au concert. La transcription pour chœur et orchestre, par Laurence Equilbey, des Quatre saisons (extrait C) prend ici les accents du réel, avec un bon espacement du chœur, des timbres justes, un soutien dans le bas qui fait ressortir le travail des cordes et aussi l’acoustique du lieu. Peut-être pas les plus pointues en analyse les T66, mais question spectacle, dans ce volume, il n’y a pas mieux !
Les + : L’ampleur, le grave à la demande.
Les - : Quelques câbles en plus à gérer, certes.
Tarif au 01-10-2023 : 7300 euros ttc la paire
Lien Boutique web : GoldenEar T66