mardi, 28 août 2012 10:15

Praga : L'art du SACD

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Praga sacd

Je voudrais vous parler aujourd’hui d’un éditeur, peut-être pas très connu, mais dont les productions sont toujours au « top », il s’agit de Praga Digitals.

Cette maison de disques à pour distributeur Harmonia Mundi.

Les ingénieurs du son de cette société connaissent parfaitement leur métier et sont très respectueux de la musique qu’ils enregistrent. Vous êtes au concert, bien placé, au centre, dans une superbe salle à la très bonne acoustique (genre Arsenal de Metz et non derrière un pilier à la Bastille …). Jamais de coup de potar intempestif pour mettre en avant l’artiste qui vient de commencer son morceau de bravoure, pas de micro dans le piano histoire de nous faire entendre que les cordes sont bien métalliques, pas de saturation, pas d’aigus surréalistes.

Les audiophiles ne sont pas oubliés, presque toute leur production est en SACD et il y a toujours une différence sensible entre les 2 couches, en faveur du SACD, même si la couche CD est déjà très bonne.

Chaque CD est accompagné d’un livret comprenant le français, souvent écrit par Pierre Etienne Barbier qui n’est pas barbant (hum …). C’est un musicologue musicophile qui replace l’œuvre dans son contexte sans s’embarquer dans des considérations fumeuses sur l’état mental ou physique supposé du compositeur.

 

Mes derniers coups de cœur :

  • Brahms : Sonates pour violoncelle (PRD/DSD 250 214)
  • Rimsky-Korsakov : Trio pour piano (PRD/DSD 250 285) -
  • Anton Arensky qui est un élève de Rimsky (Ce CD nous permet de découvrir (tout au moins pour moi) un compositeur Russe).
Et je finirai en rappelant 2 CD critiqués et largement plébiscités dans la presse spécialisée, et avec laquelle je suis entièrement d’accord
  • Ravel : Musique de chambre pour violon (PRD/DSD 250 286)
  • Haydn : Les 7 dernières paroles du christ en croix (PRD/DSD 250 291) - Haydn proposa plusieurs versions de cette œuvre, cette version pour quatuor à cordes en 8 mouvements, la version originale pour orchestre, la transcription pour pianoforte qu’il supervisa et pour terminer une version pour oratorio. Praga a également édité une version pour pianoforte que je possède et qui est très recommandable :
  • Haydn : Jaroslav Tuma - pianoforte  (PRD/DSD 250 196)
samedi, 25 août 2012 10:07

Roksan Kandy II : le test

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Pourquoi rédiger un test sur un produit ancien que nous connaissons depuis environ 3 ans et qui a reçu un Diapason d'Or il y a deux saisons ? Tout simplement parce qu'ayant vendu notre produit de démonstration il y a quelques semaines déjà, nous avons dû roder, donc écouter, depuis maintenant une semaine, un produit neuf et que nous avons été charmé par ses qualités musicales. Pour rappel cet amplificateur développe environ 100 watt par canal sous 8 ohms, possède une alimentation surdimensionnée de 500 Va, d'origine est équipé d'une entrée phono et d'une sortie pour casque.

Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)

  • Image : Les nappes sonores s'échappent des enceintes pour créer un espace en 3D devant l'auditeur. La voix de Brenden Perry reste très lisible bien au centre. rien ne bouge, pour un système Haute Fidélité dans cette gamme de prix, l'image sonore reproduite est très surprenante.
  • Timbres : Rien ne choque une oreille avertie. Les timbres des claviers sonnent légèrement synthétiques lorsqu'ils essaient d'imiter les cordes d'un orchestre symphonique. Les voix sont rendues correctement même, si ici, nous aurions souhaité plus de précision ce que de très rares système Hi-Fi beaucoup plus onéreux peuvent fournir.
  • Dynamique : Cet amplificateur est vraiment étonnant, il n'est certes pas un monstre de célérité musicale mais le Roksan tient les enceintes d'une main ferme et forte. Chaque impact pèse vraiment, chaque note impose son poids, sa densité. Aucun amplificateur dans cette gamme de prix, à notre connaissance, n'est capable de fournir une telle richesse à la musique.
  • Transparence : Bien sûr, si nous comparons cet amplificateur à l'exceptionnel AVM A5.2, la transparence du Roksan nous semble bien opaque. mais si nous le comparons à des amplificateurs d'une technologie à transistors fonctionnant en classe A ou AB alors le Kandy II est un amplificateur fidèle et limpide.

David Sylvian : I Surrender (A Victim Of Stars - 2012)

  • David Sylvian est le fondateur d'un des groupes les plus influents dans années 80 Japan. Depuis 1984 il a entamé une carrière solo qui l'améne à fréquenter des artistes tels Robert Fripp, Ryuichi Sakamoto, Russell Mills. Vient de paraître une compilation retraçant les 30 dernières années de créativité de cet artiste. Ce double album devrait logé dans toutes les cdthèques des mélomanes intéressés par la musique de notre époque. Dessus on trouve moults pépites dont l'exceptionnel I Surrender, titre mid tempo aux influences jazz (solos de flûte et de trompette).
  • Image : La voix au timbre si particulier de David Sylvain se positionne parfaitement entre les deux enceintes. On remarque, de suite, la production particulièrement remarquable de ce titre. Les nombreux instruments, claviers, batterie, flûte, trompette, basses, guitares sont parfaitement identifiés et sont répartis dans un espace tant large que profond.
  • Timbres : Tout ici sonne vrai. La trompette brille mais n'agresse pas. La flute déploie ses harmoniques. De la rocaille en fond de gorge permet à la voix de l'artiste d'être si bouleversante. Que demander de plus à un système Haute Fidélité dans cette gamme de prix ?
  • Dynamique : La batterie est assez franche et précise, la basse électrique enfonce le tempo, les moindres fluctuations de dynamique sont rendues. Un presque parfait...
  • Transparence : Les sons reproduits sont un peu "chauds" donc très agréables à l'oreille. Cet amplificateur vous permettra d'écouter de la musique durant de nombreuses heures sans ressentir la moindre fatigue. Ici dans ce registre, Roksan a encore frappé fort !

Georg Matthias Moon : Concerto pour violoncelle (JG Queyras - P. Mullejans - Freiburger Barockorchester - 2003)

  • Georg Mathias Monn est un compositeur, organiste et professeur de musique, né le 9 avril 1717 à Vienne et mort le 3 octobre 1750 dans la même ville. Il est considéré comme l'un des compositeurs faisant la transition entre la musique baroque et celle de l'ère classique. Son concerto pour violoncelle est une musique très agréable si ce n'est géniale comportant des mélodies intéressantes.
  • Image : Les cordes hautes sont à gauche, les cordes basses à droite et le violoncelle et clavecin bien au centre. L'image est stable quoiqu'un peu plus large que profonde.
  • Timbres : C'est là que le bas peu blesser. Par rapport à un système très Haut de Gamme, les timbres manquent de charme mais par rapport à un système Hi-Fi standard les timbres sont différenciés et raffinés, tout dépend du degré d'exigence de l'auditeur. Dans tous les cas le violoncelle est bien un violoncelle, sa bande passante (environ 65 Hz à 2.000 Hz) est bien retranscrite avec toutes les harmoniques voulues. Ici l'instrument n'est pas que 4 cordes frottées, il possède aussi un corps qui fabrique le son.
  • Dynamique : La musique est vivante, aucun ennui n'est ressenti lors de l'écoute, aucune dureté n'est perçue. Les micro informations semblent toutes présentes même si sur une électronique plus neutre, mais beaucoup plus onéreuse, nous remarquerons que les attaques sur les cordes peuvent être un peu plus franches et rapides.
  • Transparence : Voir la rubrique timbres... Question transparence le Roksan permet de distinguer tous les instruments de l'orchestre, il permet au clavecin d'être chantant et agréable à l'oreille maintenant, d'autres électroniques bien plus Haut de Gamme permettent de gommer cette chaleur un peu systématique que l'on retrouve sur tous les enregistrements écoutés, décortiqués.


Le Système d'écoute :


Amplificateur : Roksan Kandy II
Sources : Rega Apollo-R
Enceintes : Aurelia Magenta
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 16/20

mercredi, 22 août 2012 09:25

Une plongée au coeur du Baroque

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Voici quelques nouveautés 2012 de l'éditeur français Harmonia Mundi conseillées par notre spécialiste en musiques baroques ; Dounet Complice. En espérant recevoir de telles contributions, pour ce blog, beaucoup plus souvent car elles sont, de mon point de vu, très intéressantes et instructives. A tous les mélomanes qui nous lisent, à vos... stylos !



Johan Heinrich Schmelzer : Barockes Welttheater (un théâtre du monde baroque). HMC 902087

Que ceux qui considèrent la musique dite baroque comme « barbante » écoutent ce disque !
Tout d’abord signalons que ce CD bénéficie d’une prise de son exceptionnelle, merci à Harmonia Mundi et à Thobias Lehmann du studio Teldex à Berlin.
Evidemment, il s’agit de musiques profanes, de fêtes musicales, de danses et non de pièces de commande pour calotins.
Les Freiburger Barockorchester, réduit à 10, s’en donne à cœur joie, le disque commence par un solo de batterie (pardon de percussions), par moment on retrouve des sonorités de musique dite populaire (Polnische Sackpfeiffen) et on voit poindre Biber, pour sa batalia à 10, par exemple, (disque Tarcet) et non pour les sonates du rosaire (disque Alpha).

Frédéric le Grand : Musique à la Cour de Berlin - HMC 902132

Avec l’Akademie für Alte Music Berlin. Prise de son tout aussi exceptionnelle, même studio et même homme aux manettes.
Ce disque est un hommage au tricentenaire de la naissance de Frédéric II, comme le disque ou Emmanuel Palud apparaît déguisé.
Donc plusieurs compositeurs sur ce CD, dont Frédéric II himself. Comme sur le CD de Schmelzer, uniquement des œuvres profanes jouées à la cour de Berlin (seule entorse, CPE Bach).
Superbe opulence sonore, cohérence et subtilité des cordes dont les moindres inflexions sont audibles même dans les moments de virtuosité, continuo de rêve.
Bref, si vous voulez savoir pourquoi on peut adorer la musique dite baroque, écoutez ces 2 disques
samedi, 18 août 2012 17:38

Marantz PM11s3 : le test

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(80 Votes)
 
Comme tous les produits Marantz de la gamme Premium, l'amplificateur intégré stéréo PM11s3 possède une qualité de fabrication irréprochable. Il développe 2 x 100 watts sous 8 Ohms, possède une entrée phono de qualité (MM et MC) et une sortie casque. Comme fonctionnalités, il est équipé de tout ce qu'un mélomane peut désirer (bypass, préout, transformation en bloc de puissance, sorties enceintes pour bi-cablâge...).
Commençons ce test en vous dévoilant la conclusion, c'est original mais cela vous évite de perdre du temps à lire les comptes rendus d'écoute Complice.
Cet amplificateur est en ballotage et en concurrence prix et qualité avec le Coda CSi Limited (voir le test ici) et l'AVM A5.2 (test ici). Le Coda magnifie les enregistrements et les belles écoutes deviennent fantastiques... L'allemand AVM est d'une neutralité absolue, c'est celui que je choisirai mais attention du fait que j'écoute de la musique toute la journée ce que je recherche n'est pas forcément ce que souhaite un mélomane "épisodique". Le Marantz est certainement entre les deux, une fois bien marié (il est extrêmement sensible à la qualité des câbles Haut Parleur) il n'est certes pas le plus neutre mais il sait restituer les qualités et les défauts de nos galettes argentés ou de nos fichiers numériques. Il peut être un très bon investissement pour le mélomane souhaitant profiter de la musique sans se poser trop de question.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : Belle image en largeur mais manquant un brin de profondeur. Ce petit défaut est certainement du à la ligne de basse moins précise et ciselée qu'avec ce même titre écouté sur l'amplificateur allemand AVM A5.2.
  • Timbres : La voix de Lavilliers est belle typée assez Haute-Fidélité, manquant un brin de réalisme.
  • Dynamique : Manifestement sur ce titre aux impacts percutants, le Marantz n'est pas à son aise. Il a tendance à tasser un peu la dynamique. A sa décharge, 99% des amplis que j'ai eu l'occasion d'écouter font exactement la même chose et très souvent en bien pire Complice
  • Transparence : Avec le PM11s3 ce qui me paraît étonnant c'est que ce titre sonne "beau" et pourtant il arrache vraiment. La production, ici, est tout sauf propre. Du coups ce qui est rassurant c'est, qu'avec ce Marantz, toutes les galettes sonneront biens et, pour les mélomanes, cela est rassurant.

Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)

  • Après 16 ans de silence le groupe austro-britannique Dead Can Dance nous livre un nouvel Opus, Anastasis. La production est exceptionnelle, les claviers symphoniques n'ont peut être jamais été aussi bien exploités. Les influences médiévales et religieuses (hormis l'avant dernière plage du CD) de la musique ont complétement disparu dans cet album pour laisser place à une écriture plus limpide et plus accessible.
  • Image : Les sons remplissent l'auditorium. Les nappes sonores des claviers synthétiques enveloppent l'auditeur dans une architecture grandiose.
  • Timbres : Les voix de Lisa Gerrard (contralto) et de Brendan Perry (baryton) semblent justes et vraies même si nous aurions souhaité un peu plus de précision dans les articulations (voir les impressions à l'écoute du titre de B. Lavilliers).
  • Dynamique : Les fortes ruptures de dynamique ne semblent vraiment pas être le principal point fort de cet amplificateur, les transitoires manquent, pour ce type de musique, d'un brin de rapidité et de franchise
  • Transparence : la qualité de la production de cet album saute vraiment aux oreilles. Le Marantz reproduit fidèlement les moindres détails voulus par le producteur. En cela cette électronique est transparente, maintenant tous les timbres paraissent beaux, en cela cette électroniques triche, certes très bien, mais manque de transparence !

Le Système d'écoute :


Amplificateur : Marantz PM11 s3
Sources :  T+A1250R - AVM CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : TelluriumQ Ultra Black
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :

Fabrication : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Image : 15/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 14/20

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5- Christian-Pierre La Marca

Ici je n'ai rien de spécial à vous dire si ce n'est une belle découverte faite ce matin en écoutant France Musique. Merci M. Beauvert... Des Suites de J.S. Bach pour violoncelle et... percussions iraniennes. A découvrir !
 

mercredi, 15 août 2012 13:08

Vacances en Musique : 4- Jordi Savall

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4- Jordi Savall

(Spéciale dédicace au Doc Complice)

Jordi Savall i Bernadet, né le 1er août 1941 à Igualada (Province de Barcelone - Espagne), est un musicien, violiste, violoncelliste, chef de chœur, chef d'orchestre et compositeur, dont le répertoire s'étend de la musique médiévale à celle du XIXe siècle en passant par la musique de la Renaissance et baroque.
Marié à la soprano espagnole Montserrat Figueras de 1968 jusqu'à la mort de cette dernière en 2011, il est le père d'Arianna et Ferran Savall, tous deux chanteurs et musiciens.
En 1991, sa collaboration avec le réalisateur français Alain Corneau pour le film Tous les matins du monde contribua à remettre au goût du jour la musique baroque et faire connaître au grand public la viole de gambe.
Il a créé son propre label d'édition musicale Alia Vox (distribution Harmonia Mundi en France) en 1997.

 
Les Enresgistrements de Jordi Savall que nous vous conseillons :
  • - La Folia 1490-1701 (Corelli, Marais, Martín y Coll, Ortiz & Anónimos)
  • - Carlos V (Mille Regretz : La Cancion del Emperador)
  • - Tous les Matins du Monde (Edition du 10e Anniversaire)
  • - Altre Follie (1500 - 1750)
  • - Orient - Occident (1200 - 1700)
  • - Lachrimae Caravaggio
  • - Wolfgang Amadeus Mozart (Requiem K 626)

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Pour faire suite à de nombreuses heures d'écoute, à de nombreuses interrogations, à de sombres doutes, j'ai décidé d'exprimer, ici dans les colonnes de ce blog, mon ressenti à la découverte de ce système Haute Fidélité hors normes.
Les tests séparés des électroniques allemandes AVM suivront. Vous en saurez plus sur cet amplificateur à la technologie numérique, sur ce lecteur/DAC mais dans un premier temps je n'ai pas pu résister à cette chaine Hi-Fi. A la lecture des notes, vous comprendrez aisément que pour le mélomane que je pense être, il va être difficile de passer ensuite à autre chose.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : L'écoute s'est effectuée à un niveau sonore ahurissant... Le fauteuil en garde trace en sa mémoire Sourire. Ici la rythmique est assurée par un computer (Fairlight - 1980) et quelques nappes de synthétiseur Lyricon enveloppe la voix du chanteur. Même à ce fort volume de reproduction l'image reste très stable, Lavilliers est situé bien au centre légèrement au devant des enceintes et les effets "synthétiques" se répartissent équitablement à droite et à gauche pour constituer un espace sonore illimité.
  • Timbres : La voix est magnifique de véracité...
  • Dynamique : La reproduction du Fairlight, au niveau dynamique, est très difficile. Je connais des systèmes qui, ici, cherchent à "bluffer" leur auditoire et d'autres qui "aplatissent" la dynamique et rendent le titre fade et sans relief. Ici rien de tour cela, les attaques du Computer sont rapides et sèches, d'une précision chirurgicale. Impressionnant !
  • Transparence : Comme preuve de transparence, toutes les paroles du texte sont compréhensibles, rien ne dérape, cela démontre une belle lisibilité et une absence totale de coloration ; ni remontées dans le haut du spectre sonore, ni bosse dans le médium et ni boursouflement dans le haut grave afin de rendre les enceintes plus imposantes qu'un Menhir breton.

W. A. Mozart : Concerto pour piano n°21 (Paul Lewis, piano - Jiří Bělohlávek, direction - BBC Symph. Orch. - Harmonia Mundi )

  • Image : Il est rare que j'écoute du Mozart mais là, la découverte de cette galette, fut un vrai bonheur. Ce concerto tant rabâché retrouvait de sa splendeur. Grand merci à ces deux artistes pour cette belle redécouverte. Le système permet, ici, une reproduction grandeur nature (ou presque) de cette oeuvre concertante, le piano est légèrement mis sur le devant de la scène mais fidèlement entouré d'un orchestre allégé.
  • Timbres : Les timbres des bois et vents sont somptueux, les timbales sont dynamiques et précises. Quant au piano il est retranscrit tout en finesse et subtilité. Les cordes, dans l'introduction du 1er mouvement sont magnifiques de vérité et de charme.
  • Dynamique : Voilà certainement, à mes oreilles, le pourquoi de la redécouverte de cette oeuvre ; sur de très nombreux enregistrements (voir pour l'exemple les versions Brendel ou Perahia) la dynamique est d'une terne platitude d'où au bout de quelques minutes une certaine létargie s'installe surtout si comme aujourd'hui la température avoisinne les 30 °C. Ici rien de tout cela, la dynamqiue orchestrale est bien présente et donne à l'écoute de cette musique une vivacité, une joie de vivre très communicative. 
  • Transparence : Les hautbois sont des hautbois, les clarinettes chantent comme des clarinettes... tous les instruments possédent leurs vrais timbres et ne sonnent jamais synthétiques comme cela arrive trop souvent et même sur des système hors budget.

e.s.t. : Three Falling Free Part II (album 301 - Act 9029-2 )

  • Image : C'est avec quelques semaines de retard que je découvre cet album posthume du jazz band (?) e.s.t. mais mieux vaut tard que jamais Embarassé. Le titre "Three Falling Free Part II"  débute par un long solo du batteur M. Oström suivi d'une somptueuse présentation du thème principal sur 4 notes du pianiste E. Svensson (RIP). durant plus de 8 minutes e.s.t. atteint ici des sommets rarement escaladés. Rien que pour ces 8 minutes l'album doit être dans toutes les cdthèques.
    L'image construite, sur ce titre, par l'ingénieur du son est aussi large que profonde, d'une stabilité à toute épreuve et pourtant le message sonore est riche et complexe.
  • Timbres : La batterie, dans son introduction est toute vérité. Les toms, les cimbales et la grosse caisse sont très réalistes, les baguettes frappent des peaux et les métaux des cimbales transpirent leurs différences.
  • Dynamique : Entre l'introduction toute en finesse des cimbales et l'explosion finale les écarts de dynamique sont époustouflants... Et le système retranscrit cet écart avec naturel et facilité. Une merveille !
  • Transparence : Parler de transparence sur un tel travail de studio c'est un peu parler de l'Arlésienne on peut y croire mais personne ne sait réellement comment ce titre doit sonner. Tout ce que je peux affirmer, c'est qu'à l'écoute de la musique sur ce système Haute Fidélité, toutes les informations sont retranscrites et que jamais l'auditeur ne ressent de fatigue. Le système ne tire pas vers le haut, le message sonore n'est pas concentré sur le medium, le haut grave n'est pas boursouflé (pour s'en convaincre, sur le même album il suffit de déguster l'instroduction à la contrebasse du titre "The Chilhood Dream), la transparence et la neutralité sont vraiment les deux adjectifs qui décrivent avec le plus de précision ce système Hi-Fi qui alors tend à la perfection.

En conclusion, j'ai écouté ici un système avec lequel je pourrai vivre la musique durant de nombreuses années. Pour un tarif, certes important mais encore réaliste, le mélomane pourra enfin profiter d'un vrai plaisir audiophile. 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : AVM Evolution A 5.2
Sources : AVM Evolution CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : Studio Connections Reference+
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :

Fabrication : 15/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Image : 18/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 17/20

vendredi, 10 août 2012 08:03

Vacances en Musique : 3- Keith Jarrett

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3- Keith Jarrett

Keith Jarrett est un musicien de jazz, pianiste, saxophoniste, flûtiste, percussionniste, organiste, claveciniste, guitariste et compositeur américain né le 8 mai 1945.
Entre deux concerts avec Miles Davis, Keith Jarrett enregistre son premier opus au piano solo sur ECM Facing you en 1972, prélude à une très longue association avec Manfred Eicher, producteur de la célèbre compagnie phonographique allemande. Trois ans plus tard, le même producteur enregistrera Jarrett seul avec son piano lors d'un concert à Cologne (The Köln Concert, 1975), l'album est un succès qui ne se démentira pas avec le temps.
À la fin des années 1990, atteint du syndrome de fatigue chronique, le pianiste est contraint de réduire momentanément son activité. En 1998, sa mobilité étant réduite par la maladie, Jarrett enregistre à son domicile The Melody At Night, With You, recueil de standards interprété seul au piano et qu'il dédiera à son épouse de l'époque.
Depuis 2000, à l'exception de Jasmine enregistré en duo avec Charlie Haden, Jarrett oscille entre sa formation en trio et le piano solo.

Les Enresgistrements de K. Jarrett que nous vous conseillons :
  • - 1975 - The Koln Concert (piano solo)
  • - 1975 - Abour Zena (avec Jan Garbarek, Charlie Haden, et le Radio Symphony Orchestra de Stuttgart)
  • - 1983 - Standard, vol. 1 (Keith Jarrett (p) Gary Peacock (b) Jack DeJohnette (d))
  • - 1985 - Spirits - Keith Jarrett (reco, fl, tabla, ss, g, p, glockenspiel, saz, per, voice)
  • - 1988 - Changeless (Keith Jarrett (p) Gary Peacock (b) Jack DeJohnette (d))
  • - 1992 - Bye Bye Blackbird (Keith Jarrett (p) Gary Peacock (b) Jack DeJohnette (d))
  • - 1999 - The Melody at Night, With You (piano solo)

jeudi, 09 août 2012 09:05

Vacances en Musique : 2- Gustav Mahler

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2- Gustav Mahler

Gustav Mahler, né à Kaliště dans l'Empire d'Autriche, le 7 juillet 1860 et mort à Vienne le 18 mai 1911, est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre autrichien.
Il est l'auteur de dix symphonies (la dernière est complète au niveau de la réduction d’orchestre , mais son orchestration est inachevée et plusieurs cycles de lieder.
La dimension orchestrale et l'originalité musicale de ses compositions jettent un pont entre la fin du XIXe siècle et la période moderne.
La musique de Mahler combine des influences romantiques avec l’utilisation de la musique populaire viennoise ou autrichienne et l’art contrapuntique, en utilisant les ressources de l’orchestre symphonique.
Le résultat de sa recherche pour étendre son univers musical fut qu’il développa la forme symphonique au point d’en faire éclater le moule formel.
Une symphonie se devait d’être, dans ses termes, un univers entier.
 
Les Oeuvres de G. Mahler que nous vous conseillons afin de le découvrir :
  • - Symphonie n°2 (B. Haitink et le Concertgebouw d'Amsterdam)
  • - Symphonie n°6 (L. Bernstein et le Philharmonique de Vienne)
  • - Symphonie n°8  (G. Solti et l'orchestre Symphonique de Chicago)
  • - Le Chant de la Terre (B. Walter - K. Ferrier et le Philharmonique de Vienne - édition Naxos)

mercredi, 08 août 2012 13:51

Roksan : Ligne Oxygene

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Roksan Oxygene
Depuis maintenant plus d'un quart de siècle, la firme anglaise ROKSAN conçoit et fabrique en plein coeur de Londres des appareils Haute-Fidélité pour les mélomanes du monde entier, aujourd'hui Roksan innove avec sa nouvelle ligne Oxygene :
  • - design exceptionnel (à la Apple)
  • - fonctionnalités rares (7 canaux Bluetooth pour l'amplificateur par exemple)
Pour en connaître un peu plus voici un lien utile : ROKSAN OXYGENE
mardi, 07 août 2012 10:05

Vacances en Musique : 1- Marillion

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Durant ces congès, nous allons essayer de vous faire découvrir ou redécouvrir quelques musiques que nous apprécions... Que ce soit du rock, du classiique, du jazz ou de la world, nous vous présenterons, si le temps et le courage sont au rendez-vous, des artistes que nous pensons digne d'interêt. 


1- Marillion
Marillion est un groupe de musique rock néo-progressif britannique fondé en 1978 sous le nom de Silmarillion (voir JRR Tolkien).
Avec des ventes estimées à plus de 15 millions d'albums, Marillion est aujourd'hui un groupe totalement indépendant, qui a su, à travers Internet, s'affranchir du soutien des médias officiels et des maisons de disque ou distributeurs pour composer et diffuser sa musique, dans une totale liberté d'écriture.
 
Les albums de Marillion que nous vous conseillons :
  • 1987 – Clutching at Straws (en chanteur Fish pour son dernier album avec le groupe)
  • 1994 – Brave
  • 2004 – Marbles
  • 2007 – Somewhere Else
  • 2011 – Live from Cadogan Hall (en acoustique, exceptionnel !)

dimanche, 29 juillet 2012 09:51

Marantz PM11s3 : en écoute

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Marantz pm11s3
Après l'avoir découvert et écouté lors des journées D&M (Denon et Marantz) à Valence au mois de juin, nous étions très impatients de recevoir la "Bêêête". Hier matin, il nous a été livré. Depuis il se rôde, et déjà ce matin les Aurelia Graphica sonnent plus que correctement.
mercredi, 25 juillet 2012 14:59

Cambridge Audio : Gapless

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Voilà c'est enfin réalisé. Cambridge Audio vient demettre à jour pour ses lecteurs réseaux NP30 et Stream Magic 6. Désormais ils deviennent "gapless", c'est à dire qu'ils peuvent lire les fichiers "FLAC" sans pause entre deux pistes.
La mise à jour date du 24 juillet.
samedi, 21 juillet 2012 09:11

Le petit plaisir du matin

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Messages reçus ce matin :

"Bonjour,
Je vous remercie de votre charmant accueil, de votre efficacité et de votre rapidité a satisfaire un client
(Frederic U. pour le dépannage de la Rega Saturn)
Encore merci a vous et votre équipe.
Aux plaisirs Cordialement - Mr M. P.

Bonjour.
Trois semaines avec l'Aquarius et les câbles Studio Connection. Que du bonheur !
Une question : Pourquoi n'avez-vous pas de catalogue de CD et Sacd en ligne ?
Profitez bien de ces quelques jours de repos amplement mérités.
A bientôt.
Cordialement.
M. D."


Pour information et surtout pour les non rémois, la photo représente le symbole de la ville de Reims : l'Ange au sourire