Déjà et surtout, pour commencer ce petit, tout petit article, un Très Grand Merci à tous les mélomanes venus nous rendre visite et qui ont consacré quelques prècieuses minutes de leur vie à découvrir, écouter, apprécier (?) nos produits.
Sinon, voilà je me fais un peu de pub mensongère car de compte rendu il n'y aura point. Je n'ai malheureusement pas eu le temps ou l'envie, cela peut ressembler à un acte manqué, d'écouter attentivement tous les matériels présents en ce salon parisien.
Tout ce que je peux affirmer c'est que la course à l'armement est loin d'être terminée. Si dans notre salle nous présentions un système à moins de 12.000 euros (source + ampli + enceintes) et j'en suis conscient cela reprèsente déà un très gros investissement pour la très grande majorité silencieuse, certains collègues n'hésitent pas à mettre en oeuvre des systèmes à plus de 150.000 euros ? Le rêve n'a pas de prix et en ces temps de crises, s'offrir pour seulement 15 euros (prix exhorbitant pour l'accès au salon) l'écoute de systèmes extraordinaires peut sans doute paraître une très bonne affaire... Encore faut il que ces systèmes Hi-Fi Très Haut de Gammes soient bien mis en oeuvre et là c'est une autre contine.
Rassurez-vous, si mon corps est resté présent en salle Guynemer C Niveau 2, mes oreilles ont pu découvrir à mon insu quelques endroit où de la musique surgissait :
- Honneur à des enceintes que j'avais négligemment assassinées l'an passé lors du compte rendu de ce même salon, les Leedh C, ce jour, l'écoute était agréable, aérienne, précise même si, à mes oreilles, manquait un peu d'assise, un peu d'ampleur dans le bas médium-haut grave, les voix étaient rendues magnifiquement mais le corps de l'artiste restait légérement trop en retrait, sa présence dans l'aire d'écoute semblait absente. Ici ces enceintes étaient accompagnées des électroniques Lamm à plus de prix. Je ne devrais peut être pas écrire la phrase suivante mais je ne peux pas, et vous commencez à me connaître, me l'empêcher, que de prétentions dans la présentation et, du matériel et, des musiques écoutées.
Le tarif de ces enceintes entre 7.000 et 8.000 euros la paire. - Autre écoute certes brèves mais qui me sembla agréable, les électroniques à tubes Canor (Slovaquie) et les enceintes Pascal Louvet. Ici prônait une platine vinyle (objet rare en cette année dématérialisée). L'écoute nous ramenait quelques décennies en arrière mais de la musique il y avait. Fluidité et beauté des timbres (légérement sur joués mais il n'y a aucun mal à ce faire plaisir) étaient les maîtres de cette mise en oeuvre.
- Autres système agréable à l'écoute pour une majorité de mélomane mais là mes oreilles furent en total désaccord, était la mise en oeuvre des Focus HD de Kapraudio. Les audiophiles trouvèrent l'écoute de grande classe, précise, cisellée, profonde aves des basses articulées et un aigu de toute beauté certainement l'apanage des rubans. Mes oreilles estimérent que cette écoute, certe très agréable, simplifiait trop le message sonore et que la musique alors manquait de grain, de matière, d'âme. Mais bon je suis peut être dans l'erreur !
Remarque : jusqu'à présent je reste assez consensuel, assez politiquement correct. Mais malheureusement je dois vous parler de quelques écoutes plus que désastreuses, je parle ici d'arnaques à la musique, arnaque qui sont, je l'espère, involontaires.
- B&W et les PM-1. J'attendais beaucoup de ces bibliothèques encensées par toutes les presses et par de nombreux forumeurs. Elles étaient présentées dans une salle d'environ 30 m² et étaient alimentées par de grosses électroniques Classé. Ces enceintes chantaient comme de toute petites enceintes sans basses, sans aigus, avec un medium plat et sans relief. J'eus l'impression d'écouter une mini châine "Carrefour" à 250 euros (là j'exagère peut être mais l'exagération découle de l'Espoir qui était grand). J'ai vraiment un grand mal à croire que les ingénieurs de chez B&W puissent réaliser une si mauvaise enceinte. ce que je peux incriminer dans un tel échec c'est la mise en oeuvre du produit. Dommage pour la firme anglaise, il faudra réécouter ces enceintes dans de meilleures conditions.
- Là c'est plus une blague, qu'une arnaque musicale. Nous étions un peu chez les Extra Terrestres, un OVNI de la Haute (?) Fidélité. Je me pincais le bras pour savoir si ce que j'écoutais là était réellement réél. J'en possède encore les stigmates 2 jours plus tard. J'ai écouté dans une salle de moins de 30 m² les enceintes Océan Way accompagnées en bi ou triple ou quadruple amplification, je ne sais pas trop, par une pyramide d'amplificateurs Viola. Pour vous décrire un peu les engins, dans une salle large d'environ 4m50 les deux enceintes possédaient toute la largeur du mur frontal. Leur hauteur plafonnait à environ 2 métres; Tout petit je me retrouvais face à ce système. L'écoute fut un gag. De l'infra basse à faire trembler tout l'hotel Pullman, des aigus absents et une medium détimbré. Le tout jouant chacun une partition différente. Sans mentir après 3-4 minutes d'écoute mes pauvres muscles ventraux me signalèrent que si plus longtemps, dans cette salle je m'éternisais, mon petit déjeuner allait s'évacuer.
- Art et Technologie SE50-I Référence, là je suis réellement colère. Comment et pourquoi mettre ce superbe amplificateur entre les mains de personnes incapables de produire des enceintes digne du nom enceinte acoustique ?
L'écoute du système composé d'un lecteur CD Audio Aéro + amplificateur Art & Technologie SE50-I référence + enceintes AudioLinéaire était CATASTROPHIQUE. La pire écoute jamais entendue de ma vie, une honte à la musique ! A ce jour je possède du Art et Technologie en magasin comme vous pouvez le savoir, j'aime et défends ces produits extrêmement musicaux mais je ne comprend plus la démarche commerciale et marketing de cette entreprise. Cela est pour moi un vrai grève coeur !
Pour clore ce petit compte rendu, quelques impressions des GT-3 du fabricant Athom. Vous vous souvenez, sans doute (?), que l'an passé en ce même salon seule l'écoute de ces mêmes enceintes m'avait inspiré. Cette année ces grosses et superbes colonnes étaient encore accompagnées de l'amplificateur intégré Perreaux 250i mais la source n'était plus un Electrocompagniet, un Atoll (CD 200 ?) s'était immiscé dans l'histoire. Ce fut bien dommage. D'une écoute assez superbe nous passions à une écoute moins élégante, moins articulée, moins naturelle... Comme quoi la mise en oeuvre d'un système Haute Fidélité de pardonne pas grand chose.
Et vive la MUSIQUE !