Et dire qu'en ce dimanche, sur ma bicyclette, j'aurais du parcourir les routes de la Montagne de Reims. Oui mais voilà, depuis ce matin 6h30, il tombe des larmes de pluie. Donc je me suis retranché, avec grand désespoir, dans un des auditoriums du magasin afin d'écouter de la belle musique. Le système Haute Fidélité en chauffe comprenait en son sein le tout nouvel amplificateur, pour Opus 51, Denon 2010AE. Le travail ma ratrappa, je devais le tester, je l'avais promis à mes chers lecteurs.
Présentons briévement la Bêêête : 24 kg sur la balance, c'est lourd ; une finition impeccable, à la japonnaise (Accuphase, Marantz...) ; toutes les connectiques désirées avec un petit oubli concernant au moins une entrée symétrique ; un design année 80-90 inspirant la confiance ; un prix étonnant au vu des qualités de cet amplificateur stéréo intégré soit 2.490 € ttc. En l'admirant, j'éprouve une grande souffrance pour certaines productions artisanales, certes parfois de qualité, mais loin d'inspirer une telle assurance. En ces temps de crises, prendre une assurance, une garantie pour se conforter de longues heures d'émotions musicales, cela n'a aucun prix.
Ecoutons la musique. Parce que Musiques il y a avec ce Denon 2010AE. Ici, nonobstant, son tarif, je l'ai marié à des enceintes Aurelia Graphica qui ne pardonnent guère aux électroniques leurs insuffisances. J'ai dérogé à ma règle qui veut qu'un sysème Hi-Fi, pour être performant, doit être homogène et qui dit homogénéité, dit prix équivalent pour tous les éléments de l'ensemble. En source, quoique j'ai pu lire à gauche ou à droite sur des forums audiophiles se proclamant mélomanes, l'Olive 4 HD en lecture de fichiers Haute Définition remplit avec bonheur sa fonction. Pour les câbles en O2A et TelluriumQ mon coeur balance...
Tous les types de musiques y sont passés, du rock progressif (Neal Morse, Marillion), de la variété française (Lavilliers, Brel, Manset), du jazz (Nik Bärtsch's Ronin, Oscar Peterson, Niels Landgren) aux musiques dîtes classiques (Bach, Beethoven, Mahler et Stravinsky) en passant naturellement vers l'Opéra, mon petit péché mignon.
Toutes s'écoutent avec grand plaisir. Cet amplificateur possède une réserve d'énergie stupéfiante et jusque là inconnue de votre écrivaillon dans cette gamme tarifaire. C'est réellement impressionnant, dans le grave j'ai pu découvrir des informations, des modulations que certains amplificateurs beaucoup plus onéreux sont incapables de fournir. Cet appareil est apte à retranscrire avec tranparence de très nombreuses modulations, à l'écoute de certains CD, j'ai vraiment eu l'impression d'entendre autre chose, plus de choses. Contrairement à mes craintes élaborées lors de l'écoute de certains produits entrée de gamme de ce constructeur japonnais, le haut du spectre sonore n'est jamais projetté, n'est jamais dure et aride, il est soyeux, confortable et riche. Du côté dynamique, certes j'ai déjà entendu ampli plus rapide mais généralement cette célérité s'effectue au détriment de la matière, de la richesse des timbres donc, ici, rien à regretter.
Justement abordons le sujet de la retranscription des timbres des instruments et des voix, tout est agréable, tout semble juste, la voix de Brel dans sa chanson Orly vous hérisse les poils tant l'émotion est présente. Mais là, tout est question de goût et seuls juges, je vous laisse.
Quant à la reproduction de l''image sonore elle est construite au niveau des enceintes en largeur et profondeur, elle est bien dimensionnée et reste réaliste ce qui tendrait à acréditer cet amplificateur d'une bonne gestion de la phase acoustique.
En conclusion dans cette gamme tarifaire, et en toute objectivité le DENON 2010AE est un très bon amplificateur stéréo intégré digne de s'intégrer à votre espace de vie.
Le Système d'écoute :
Amplificateur : Denon 2010AE
Sources : Olive 4 HD - Rega Isis
Enceintes : Aurelia Graphica
Câble de modulation : O2a Quintessence
Câble HP : TelluriumQ Ultra Black
Les Notes :
Fabrication : 16/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Image : 14/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 16/20
En cette fin avril, faute de soleil, trouvons des couleurs dans notre intérieur !
Que ce soit les finlandais Aurelia ou les anglais Neat acoustics, chacun propose désormais de superbes bibliothèques colorées et... très musicales.
A l'image de certains magazines très célébres j'ai décidé, à l'unanimité, afin de satisfaire mon ego, de perpétuer mes prix de l'année, désormais baptisés Flammes d'Or.
2011 ne fut peut être pas une année mémorable pour l'Univers Son & Video mais quelques éléments ont tout de même attiré notre attention. Commençons avec les anglais REGA, de nombreux, de très nombreux, de trop (?) nombreux produits sont apparus sur le marché, quelques uns sont remarquables (DAC, Brio-R). Débarquons, ensuite, aux Etats-Unis et découvrons, sur cette fin d'année Coda Technologies. Poursuivons les wagons (Diapason, Classica, Haute Fidélité) et soyons locomotive afin de décerner au magnifique amplificateur intégré CSiB toutes les louanges grandement méritées. Un petit bond équipé, de bottes magiques, et voilà Helsinki où Antti a conçu les extraordinaires (cet adjectif s'applique réellement à ces produits finlandais) enceintes Aurelia Graphica, je suis comme un drogué-mélomane, complétement dépendant de ces somptueuses et élancées colonnes. De Helsinki à Varsovie, il n'y a quelques heures de route et Notti nous acceuille avec ses fauteuils et sofa de qualité... Rien de telle qu'une assise confortable afin d'engloutir d'énorme quantité de musique. Dernier bond et retour en Angleterre, terre de la Haute Fidélité en ce début de siècle et faisons connaissance, une chope de bière à la main, de Geoff, père des câbles Tellurium Q.
- Rega DAC (prix 674 € ttc) :
Lire Test ICI :http://www.opus51.fr/les-tests/item/129-rega-dac-le-test
- Rega Brio-R (prix : 595 € ttc - 2 x 50 w.)
Lire Test ICI :http://www.opus51.fr/les-tests/item/198-rega-brio-r-le-test
- Coda Technologies (prix : 5.390 € ttc - 2 x 300 w.)
L'amplificateur Coda Technologies impressionne ! Il est ma découverte de cette fin d'année. Depuis de nombreux mois je recherchai un amplificateur qui pour un budget d'environ 5.000 €, pourrait alimenter avec musicalité mais Aurelia Graphica et pourquoi pas les Neat acoustics XL6. Ma quête, après avoir vécue quelques déceptions s'est achevée après avoir'écouté le Coda CSiB. Cette électronique américaine, bien construite, aux lignes agréables, propose une écoute précise, dynamqiue, rapide et fluide. Comme sur de nombreux amplificateurs très Haut de Gamme mais au tarif délirant, le Coda impressionne par sa capacité en courant, la musique n'est jamais stressée et quelque soit le volume sonore, l'auditeur ne ressent jamais de limites. Une vraie très belle découverte !
- Aurelia Graphica (prix : 7.990 € ttc)
Les Aurelia Graphica sont depuis quelques mois les enceintes qui me permettent de tester toutes les électroniques et câbles qui passent entre les mains. A leur écoute en premier lieu, nous sommes étonné par, et le très grand respect de la phase acoustique, et la scéne sonore qui à l'audition de bons enregistrements, est réellement en 3D ici, le mot stéréo prend toute sa dimension. Les timbres sont justes, la dynamique jamais tassée, l'écoute jamais lassante et fatigante. Une enceinte à acquérir pour les mélomanes désirant entrer dans le Très Haut de gamme mais qui ne veulent pas ou ne supportent pas investir des sommes effarantes et souvent non justifiées dans des enceintes acoustiques. Un MUST !
- Tellurium Q : The Black HP (prix : 269 € ttc les 2 x 2,50 m.)
Lire Test ICI : http://www.opus51.fr/les-tests/item/184-telluriumq-black-hp
Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)
Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)
Amplificateur : Marantz PM11 s3
Sources : T+A1250R - AVM CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP : TelluriumQ Ultra Black
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1
Les Notes :
Fabrication : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Image : 15/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 14/20
Ce mois d'août, au climat chaotique, est propice aux différents tests des matériels que nous avons eu entre les mains ces dernières semaines. O2A est une entreprise basée au Liechntenstein, dirigée par une ingénieure en Télécom, qui développe des câbles audio et video depuis maintenant plus de trois ans.
Entre les mains nous avons eu la gamme Expérience, la gamme Délivrance et maintenant la gamme Quintessence. Parmi les référence de cette dernière nous choisissons de vous faire découvrir le câble de modulation haut de gamme ; le Quintessence Sublime en version RCA (à savoir il existe également en version XLR).
Ce câble est composé de conducteurs cuivre pur spécialement traités argent à très large bande passante, supérieure à 6 GHz. Il possède un triple blindage par double tresse aluminium et une double isolation PTFE. Son tarif public est de 1.449 € ttc pour 1 métrès en connecteurs argent.
A l'écoute nous sommes réellement en prèsence d'un câble de modulation très Haut de Gamme et, de par son prix et, de par ses résultats musicaux. La bande passante reproduite est importante. L'infra grave est présent même si il manque un peu de précision, nerveux et rapide, les aigus modulent avec bonheur (voir les écoutes de fichiers audio Studio Master) et le medium n'est ni en retrait, ni flatteur, il est !
Au niveau dynamique, le message sonore ne semble pas tassé, la musique respire avec aissance et nature mais, un léger manque d'énergie ou plutôt une légére retenue se fait ressentir. Les faibles signaux restent audibles sans forcer l'oreille.
L'espace sonore reproduit est tri dimensionnel. Sur certains enregistrements que nous croyions parfaitement connaître nous fûmes encore surpris par la stabilité de l'espace holographique reproduit.
En conclusion, si vous en avez les moyens, nous vous conseillons ce câble de modulation. Car malheureusement, comme la plupart des câbles O2A, sont tarif est un peu élevé par rapport à ses qualités musicales réelles.
Système de test :
Amplificateur : Art & Technologie SE50-I Référence
Sources : Art & Technologie L'Arpège
Enceintes : Aurelia Graphica
Câble HP : TelluriumQ Ultra Black
Les Notes :
Fabrication : 12/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 15/20
Image : 16/20
Transparence : 16/20
Qualité/Prix : 12/20 (mauvais positionnement tarifaire)
La Project Stream Box est un lecteur réseau équipé d'un convertisseur Numérique vers Analogique (DAC) capable de décoder les différents formats audio jusqu'au 24/192.
Elle est équipée de 2 entrées USB cpmpatibles "Apple", du Wi-Fi et d'une connexion RJ45 afin d'être reliée à un réseau informatique permettant entre autre d'extraire des données audio d'un ordinateur ou d'un NAS (disque dur réseau). Naturellement, comme tous les appareils de ce type aujourd'hui, elle permet de "recevoir" toutes les radios Internet. Son prix est de 769 € ttc, là est le premier problème relevé car à ce prix l'audiophile peut s'équiper du très efficace Marntz NA7004, plus polyvalent que cette "Box" qui ne possède aucune entrée numérique spdif.
A l'écoute suite aux différents articles lus sur le web, en particulier l'article Qobuz (ici), la déception fut énorme. En bref, ce produit ne m'a jamais fait ressentir l'émotion contenue dans la Musique. Les détails reproduits sont multiples, mais jamais ne fusionnent pour rendre le discours musical cohérent. La dynamique m'a semblé tassée et l'image sonore assez plate.
Par contre si vous associez ce produit à un bon DAC (convertisseur numérique vers analogique) alors il fournira le meilleur de lui même, c'est à dire, il vous offrira une navigation souple et agréable comme client DLNA, et exploitera avec grande qualité tous les fichiers stockés sur un NAS ou sur un ordinateur déporté.
Il ne reste pour Project qu'à nous créer un produit similaire sans convertisseur à un prix un peu plus modéré (environ 400 € ).
Le Système d'écoute :
Amplificateur : Euphya Alliance 280 + alimentation
Sources : Project Stream Box
Enceintes : Aurelia Magenta, Legacy Studio HD
Câbles de modulation : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon
Les Notes :
Fabrication : 12/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 13/20
Son châssis reprend avec bonheur les lignes du Rega Elicit 2.
lien boutique : Rega Elex-R
Caractéristiques :
Puissance : 2 x 72 watts sous 8 ohms
Entrées : 1 x phono MM, 4 x haut niveau RCA
Sorties : 1 x pré-out, 1 x tape out
Télécommande : oui
Musiques écoutées :
Le Système d'écoute :
Les Notes :
Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)
David Sylvian : I Surrender (A Victim Of Stars - 2012)
Georg Matthias Moon : Concerto pour violoncelle (JG Queyras - P. Mullejans - Freiburger Barockorchester - 2003)
Amplificateur : Roksan Kandy II
Sources : Rega Apollo-R
Enceintes : Aurelia Magenta
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor
Câbles HP : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1
Les Notes :
Fabrication : 14/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 16/20
Avant toute chose je tiens à signaler que j'appréciais, malgré ces quelques petits défauts, la première mouture de cet amplificateur. Même si le Vertigo 35 de première génération n'était pas l'amplificateur le plus transparent du marché, à son écoute il se passait quelque chose, une émotion, une sensibilité, un caractère... impressions que je n'ai absolument pas retrouvées à l'écoute de cette deuxième mouture.
Tous les critères d'écoute sont supérieurs sur cette deuxième génération sauf, à mon avis, l'émotion musicale. Il me souvient, il y a quelques années, ce slogan, « l'émotion musicale », était utilisé par une marque française qui fabriquait des électroniques précises, rapides mais rêches, sans âme, incapables de transmettre justement cette émotion... J'ai malheureusement l'impression que Stormaudio se dirige vers ce type d'écoute avec, sur bien des critères, une qualité bien supérieure à ce que YBA a pu produire.
Mozart : Requiem (J. Savall)
Patricia Barber : C'est magnifique
Count Basie : CB Express
Fish : Circle Line
Pour conclure, le Stormaudio V35 v2 est un amplificateur intégré qui appréciera, me semble t'il, les enceintes un peu « grasses » délivrant un medium et bas medium légérement charnu (ProAc par exemple). De même il devra être fait très attention au choix des câbles (modulation, hp et secteur) car ce Stormaudio à tendance à exacerber le haut du spectre sonore et à devenir "un poil" agressif.
Système de test :
Les Notes :
Fabrication : 13/20
Timbres : 11/20
Dynamique : 13/20
Image : 13/20
Transparence : 11/20
Qualité/Prix : 10/20
Merci à David pour sa première contribution au Blog et à ce test des câbles Studio Connections :
"Je voulais partager avec vous mon expérience sur l'importance des câbles de modulation et d'enceintes. Lors de l’acquisition d'un système audio, on ne prend pas conscience de l'importance des câbles et pourtant c'est un élément très important, car il peut dégrader l'écoute.
Je suis bien placé pour en parler, j'ai fait l'erreur.
Lorsque j'ai changé mon système audio, j'ai gardé mes anciens câbles d'enceintes LINN K20 et de modulation LINN SILVER et je ne retrouvais pas l'écoute faite au magasin chez Opus 51.
Pourtant, Frédéric m'avait mis en garde.
Finalement après plusieurs mois, j'ai fait l'acquisition d'un câble modulation Studio Connections Reference + et des câbles enceintes Studio Connections "Abbey Road" Monitor.
Ayant entre les mains les nouveaux et les anciens câbles, j'ai souhaité faire un petit comparatif.
1) Je commence mon test avec les anciens câbles LINN:
Sur le plan sonore, ce câble s'illustre principalement par une très grande dureté et un grave plein et très nerveux mais un peu trop.
Les enceintes Aurelia Saphira de nature transparente mettent en évidence ses caractéristiques. La musique est plus agressive et moins naturel. L'écoute finit par être fatigante.
2) J'installe les câbles Studio Connections.
Je suis immédiatement surpris par la différence d'écoute. La dureté a disparu. Les Studio Connections brillent ici par leur transparence qui laisse à volonté s'exprimer la musique sans imposer quoi que ce soit, cela respire. Leur droiture et leur respect des timbres permettent de tirer la substantifique moelle du message musical. Les extinctions de notes sont plus naturelles, et le détourage des instruments de musique et des voix sont mieux appréhendés : ils confirment le côté neutre. L'image stéréo est excellente et équilibrée, les instruments sont parfaitement dissociés. Je peux l'affirmer, on tire la quintessence de son système audio.
La conclusion:
Vous l'aurez compris les câbles LINN ne s'adapte pas du tout à mon système audio. Les Studio Connections me redonnent le plaisir d'écouter de la musique.
Je vous conseille lors de l'acquisition de nouveaux matériels Haute Fidélité de ne pas négliger la partie câbles et de les changer si besoin en même temps car sinon, vous garderez l'handicap du mauvais câble.
Le système audio s'aligne sur le maillon faible et donc vous le répercute sur votre écoute.
Je vous laisse et je retourne écouter de la musique."
Le Système d'écoute :
Amplificateur : Euphya Alliance 280
Enceintes : Aurelia Saphira
Sources : Resolution Audio Opus 21