jeudi, 27 mars 2014 10:18

Onix A65 : le test

L'amplificateur stéréo Onix A65 nous arrive tout auréolé de son titre Diapason d'Or 2013, nous regardons la bête dans les... boutons, elle a fière allure, sa construction est irréprochable en sera t'il de même de sa musicalité ?



Spécifications techniques :

Conception interne : Double mono
Composants : Transistors de puissance Sanken / Condensateurs Nichicon Gold Tune (4x10 000uF/63v) / Diodes 8 x MUR8100 / Transfo torique 420VA
Séparation pré-ampli / ampli : Oui (entrée By-pass)
Puissance : 2x66 Watts RMS sous 8 Ohms / 2x125 Watts sous 4 Ohms
Taux de distorsion : < 0,003 %
Rapport Signal/Bruit : >91 dB
Bande passante : 10 Hz - 30 kHz
Entrées Audio : RCA (x6, dont Bypass)
Sorties Audio : RCA / Casque
Sortie Haut-Parleurs : 1 paire d'enceintes
Télécommande : Télécommande fournie
Dimensions (L x H x P) : 430 x 109 x 401 mm
Poids : 10,5 kg


Musiques écoutées :

  1. CD - Thomas Newman - Grand Bazar istanbul (Skyfall - Sony 2012)
  2. HD - Karl Seglem - Aret Hallar (Norskjazz.no - Ozella 2013)
  3. CD - A. Vivaldi - Concerto pour violon RV 234 (D. Hope et le Chamber Orchestra Of Europe - DG 2008)
  4. CD - Gov't Mule - Captured (Shout! - Provogue Records 2013)
 
A défaut de regarder un film, pour débuter ce test, écoutons la Bande Originale du James Bond 007 Skyfall et surtout son tout début qui décrit une course poursuite ahurissante dans le Grand Bazar d'Istanbul où on peut entendre quelques instruments typiques de l'orient. Fermons les yeux et les enceintes disparaissent, la musique envahit l'auditorium, il y en a un peu partout, du vrai 70 mm sonore. Les graves abyssaux sont très bien gérés par  cetamplificateur qui tient à merveille les enceintes. Malgré le haut volume sonore de l'écoute nous ne percevons jamais d'agressivité dans le haut du spectre, deux très bons points à mettre au crédit de l'Onix A65.

"Aret Hallar" du saxophoniste norvégien Karl Seglem propose une introduction à la l'archet de la Contrebasse d'une beauté surprenante sur un thème folklorique typique des pays nordiques. Il se poursuit par l'arrivée de la batterie, du saxophone et du piano. Cet enregistrement est magistral (ici en version Haute Définitiion, distribué par Linn) de par la qualité des timbres et la dynamique qu'il restitue. L'amplificateur Onix A65 ne se plaint pas et nous délivre, en particulier sur les impacts de la caisse claire et des toms de la batterie une énergie hors du commun proche (sic) de la "vraie vie". Quant aux timbres, il semblent eux aussi véridiques. Le saxophone est à la foi suave et vigoureux, le piano boisé et métallique, la contrebasse tout en rondeur et fermeté. Une réussite !
 
A l'écoute du concerto de Vivaldi interprété par la star Daniel Hope et son Gagliano de 1769, nous sommes émerveillés par les couleurs de ce magnifique instrument équipé de cordes en boyaux filées de métal. Cet enregistrement nous offre, via l'amplificateur  Onix A65, un pur moment pure instant d'émotions musicales, la musique de Vivaldi coule avec bonheur et joie de vivre.

Faut-il encore présenter le groupe américain Gov't Mule, ce jam band issu des rangs des Allman Brothers ? Ici, nous changeons de registre et nous essayons à la musique électrique (sic), guitares, Warren Haynes, un régal, claviers, basse électrique et batterie. L'amplificateur de conception anglo/italienne est toujours autant à son aise, son énergie, en réalité, la grande qualité de son alimentation (420 va pour 2 x 65 w., il y a de la marge) lui permet de tenir avec facilité les enceintes même de belles colonnes comme les AudioSolutions Euphony 140 qui restituent sans broncher le 40 Hz.  Rien n'est brouillon, tous les instruments trouvent leur emplacement et cela respire, nous pouvons nous amuser à suivre les méandres de la basse parmi les coups de grosse caisse. Là encore un sans faute pour l'Onix A 65

Pour conclure, nous pouvons affirmer sans crainte et arrières pensées que l'amplificateur Onix A65 représente ce qui existe de plus performant, de plus musical, de plus neutre dans une gamme de prix allant de 1.500 à 2.500 euros. Il est très agréable à écouter sur tous les types de musique, de Vivaldi à Daft Punk. Il est, à ce jour, pour nos oreilles, sans concurrence, que ce soit un Naim, un Roksan, un Marantz... aucun n'affirme cette neutralité, ce dynamisme et surtout cette bande passante virtuose.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Onix A65
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
 

Les Notes :

Fabrication : 15/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 18/20
 
Publié dans Divers
mercredi, 21 octobre 2015 11:12

PROMOTION : AudioSolutions Euphony 90

Affaire exceptionnelle à ne pas manquer. Plus que 2 paires en stock.

"En conlusion, les AudioSolutions Euphony 90 s'affirment comme des Référence à positionner juste entre les Aurelia Ambera (un poil plus froides) et les Neat Acoustics Motive 1 (un poil moins précises), loin devant certaines enceintes connues et trop reconnues du marché de la hifi (pour les découvrir il vous suffit de parcourir certaines Revues dites spécialisées ou certains blog tenu par des "journalistes" peu scrupuleux)."

 

lien boutique web : AudioSolutions Euphony 90 

Publié dans Côté News
jeudi, 19 septembre 2013 17:19

Rega Elicit-R : en écoute

Nous l'attendions depuis deux mois, il est là ! Le tout nouveau amplificateur intégré stéréo Rega Elicit-R. Cet amplificateur intègre le circuit de puissance du Brio-R avec plus de transistors et les bases de la préamplification discrète FET de l’Elicit II avec en plus un contrôle du volume linéaire à incréments programmables.
L'Elicit-R est équipée d'une entrée phono MM, de 5 entrées ligne, d'une entrée directe lui permettant de fonctionner comme un bloc de puissance stéréo . Sa configuration de l’étage de sortie est, comme celui du Brio-R, équipé d’un étage en Classe A utilisant un émetteur-suiveur à basse impédance, le tout associé avec la dernière génération de transistors Darlington SAN-KEN.

Les premières heures d'écoute sont assez bluffantes. A ce jour il est relié aux AudioSolutions Rhapsody 80 et la musique est là Sourire 


Caractéristiques Techniques
Puissance : 2 x 105 Watts sous 8 Ohms / 127 Watts sous 6 Ohms / 162 Watts sous 4 Ohms
5 x Entrées ligne RCA
1 x entrée Phono : Impédance 47K en parallèle avec 100pF
1 x entrée « Directe » : 760mV Impédance 50K
Gain de l’ampli de puissance : 31.6dB
Dimensions : 432 x 82 x 340 mm
Poids : 13kg
Tarif Public indicatif : 2 200 €. ttc
Publié dans Côté News
dimanche, 28 juillet 2013 09:28

Rega RP3 : le test

Depuis 40 ans Rega sévit dans la monde de la Haute Fidélité. La "Planet" fut la première platine pour disques noires créée par la firme anglaise. Elle remporta, à cette époque, un succès mérité.
Rega conçoit et fabrique tous les éléments de ses platines vinyles, le maître mot des développeurs est "simplicité". Lorsque le mélomane reçoit sa platine Rega RP3 (http://www.opus51.fr/boutique/les-platines-vinyles/164-rega-rp3.html), elle est prête à l'emploi et ne devrait jamais se dérégler. Loin de tous les poncifs qui s'expriment, en Angleterre bien souvent (voir Linn, Mitchell..), autour de la conception d'une bonne platine vinyle, Rega court à contre courant en créant des platines "bon marché" d'une grande musicalité.

Musiques écoutées :

  1. Elton John : Tonight (Blue Moves - Rocket Records 1976)
  2. Janis Ian : Silly Habits (Janis Ian - Columbia 1978)
  3. Marillion : Assassing (Real to Reel - EMI 1984)
  4. M. Moussorgsky : Tableaux d'une exposition (Dusan Tadic - Circé - 1983)
Possédons nous, en cette platine Rega RP3, la source absolue à moins de 900 euros ttc, cellule comprise ? 

Avant d'effectuer ce test, et surtout avant d'avoir écouté plus de 20 vinyles depuis 2 jours, j'aurai répondu positivement à cette question. Maintenant je serai moins affirmatif. La Rega RP3 est et reste un bel objet musical mais qui exprime, tout de même, certaines limites. Certaines de ces limites sont dues à la cellule Rega Elys 2, manque de vie, de précision, d'autres à la platine elle même, basses peu profondes, haut du spectre très légèrement projeté. Malgré ces quelques légères réserves, gouttons un réel plaisir que l'écoute de vinyles sur cet objet "so British" !

Elton John, en 1976, publie ce qui devait être son dernier album et en cette occasion il réalisa son chef d'oeuvre, le titre Tonight, avec son ouverture concertante pour piano et orchestre représente la quintessence de cette époque bénie pour l'artiste anglais. La RP3 nous délivre une belle image sonore, avec les graves de l'orchestre en retrait et quelques duretés dans le haut du piano, la voix de l'artiste est tout en sensibilité et subtilité.
Janis Ian, est surtout connue en France grâce à Claude François qui repris l'un des ses titres dans les années 70, "a 17 ans". Ici elles est accompagnée d'un trio de jazz, la voix de l'artiste est rendue de fort belle manière mais la main droite du piano semble subtilement dure et projetée, dans le bas du spectre sonore, le grave, la contrebasse et la grosse caisse de la batterie ont tendance à se masquer, comme dirait mon ami Denis "le grave manque de fondamentales".
Le premier album live de Marillion, version Fish, nous permet de découvrir lors de ce concert de 1984, des jeunes anglais produisant un rock progressif, plus rock que progressif. Steve joue de sa guitare rock avec force et énergie, dans le futur il sera plus subtil et technique avec ce qui sera l'un des plus beau touché du monde progressif, Ian, derrière ces futs tape comme un forcené et invente un nouvelle manière de marquer les temps, Fish devient sa légende. Disons le de suite, sur ce type de musique qui demande une très belle assise dans le grave, la RP3 n'est pas à son aise, certe la voix de Fish est bien présente mais la reproduction sonore manque d'assise et donc devient déséquilibrée et fouillis.
Je ne connaissais pas l'interprétation des "Tableaux d'une exposition" donnée par le pianiste Dusan Tadic, elle est superbe. Le piano ressemble à un Grand piano, c'est déjà cela même si la main gauche a tendance à se faire bien légère. Le suivi de la mélodie se fait avec aisance et l'écoute globale reste agréable.

Cela fait des années que j'écoute, lors de diverses démonstrations, présentations, les platines Rega, pour une fois je me suis vraiment attablé au problème et je suis très légèrement déçu. Mais pas de conclusion hâtive, si par hasard vous avez la curiosité de changer la cellule Rega et de mettre à la place une cellule Goldring 2100, Sumiko Blue Point 2 ou même une Rega Exact, d'isoler la platine de toutes les vibrations, de mettre un poids sur votre vinyle pour le plaquer sur le plateau alors les choses se remettent en ordre et le plaisir du vinyle avec la RP3 renaît.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150

Sources : Rega RP3
Cellule : Rega Elys 2
Pré-phono : Rega Aria
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference +
Câbles HP  : Studio Solutions Monitor 
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (source)

Filtre secteurIsotek Sirius

Notes  :

Fabrication : 11/20
Image : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 14/20

Publié dans Rega
mardi, 20 août 2013 17:25

Rhapsody 200 : la découverte !

AudioSolutions, le petit fabricant lituanien d'enceintes acoustiques de qualité nous a livré son Très Haut de Gamme, les Rhapsody 200.
Accompagnées de l'amplificateur polonais Struss R150, ce n'est que du bonheur.
Un rapport Qualité/Prix/Musique imbattable, à découvrir si vous passez par Reims, l'écoute en vaut vraiment le détour !
L'avenir de la Haute Fidélité serait-il à l'Est ?
Publié dans Côté News
samedi, 20 avril 2013 10:15

Transrotor Dark Star : le test

Doit on, encore, présenter le constructeur allemand de platines Transrotor ?
Pour les retardataires, ou pour les dormeurs appuyés contre le radiateur, Transrotor conçoit et fabrique en Allemagne des platines vinyles depuis 1976., avec comme principale philosophie : "ce que vous voyez, c'est ce que vous entendez..."
Maintenant, je vous dois la vérité, je n'en sais pas plus, le site Internet de cette entreprise allemande est tellement mal conçu qu'il est impossible d'obtenir des informations sur les produits proposés. C'est bien dommage ! 

La Dark Star, ici testée, est une platine assez imposante, équipée d'un lourd plateau en aluminium, d'une alimentation déportée dans un boitier externe qui permet, également, de sélectionner la bonne vitesse (33 ou 45 tours), d'un moteur désolidarisé du socle principal et d'un bras Transrotor 9.1 et d'une cellule MC (Haut Niveau) Sumiko Evo Special n° 3.
 

Musiques écoutées :
  1. Miles Davis : Tutu (Tutu - WarnerBros 1986)
  2. ACDC : For Those About to Rock We Salute You (For Those About to Rock We Salute You - Atlantic Records 1981)
  3. Marillion : The Invisible Man (Marble - Rocket Records - 2004)
  4. Carl Nielsen : Symphonie n° 4 (Karajan - OPB - DG - 1982)

La magie du vinyl ! La célérité des attaques, la fluidité de la musique, la beauté des timbres, tout est, ici, transcendé. Grâce à cette platine Transrotor, nous découvrons un plaisir vrai à redécouvrir toutes nos galettes noires et, elles sont nombreuses.

Hors toutes les qualités, ci dessus énoncées, il en est une supplémentaire qui est l'image sonore délivrée à l'auditeur. Cet espace est réellement tridimensionnel. Nous sommes immergés dans la musique, alors le "système Haute Fidélité" disparaît au profit de l'émotion.

Pour être crue, l'expérience doit être vécue, ici les mots deviennent impuissants pour exprimer ce qu'est le... réel.



Le Système d'écoute :

Amplificateur :
Struss R150

Sources : Dark Star (bras SME Série V) avec préphono Project Phono Box RS et cellule MC Haut Niveau Sumiko Evo 3
Enceintes : AudioSolutions Rhapsody 130
Câbles de modulation  : KimberKable KS1036
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Filtre secteur : Isotek Titan

Notes  :

Fabrication : 16/20
Image : 16/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 16/20

Publié dans Divers