samedi, 03 novembre 2012 11:01

Legacy Classic HD : Et le Blues prend vie !

Legacy Classic HD
A défaut d'être au salon Haute Fidélité et de m'ennuyer ferme, ce matin je me retrouve donc au magasin avec quelques idées en tête. Déjà, rendre vie à l'un de nos auditorium, le rouge à l'origine consacré au Home Cinema... Il faut se rendre à l'évidence, du matériel Home Cinéma nous n'en vendons pratiquement jamais au magasin et je ne comprends pas pourquoi. Cette salle est pourtant réellement bien aménagée et, les deux systèmes mis en action, fonctionnent à merveille... Tant pis, je vais installer un système Haute Fidélité, oui mais pas n'importe lequel. Pas un système Hi-Fi dont j'ai l'habitude et qui prône l'absolue neutralité et transparence, non je vais mettre en oeuvre pratiquement tout le contraire... Un système typé, une chaîne Haute Fidélité au plaisir immédiat et permettant le "foot clapping" à tous les coups. Là l'écoute des musiques Blues, Country et Variétés seront jouissives.

Musiques écoutées :
  1. Blues Company : Cold Rain (ré-édition inakmusik - 2011)
  2. Alison Krauss : Lie awake (paper airplane - 2011)
  3. Alain Bashung : Il voyage en solitaire
  4. Lady Antebellum : All we'd ever nedd (2008)
  5. Albert King & Steve Ray Vaughan : Call it Stormy Monday (1983)

Image :
tous les musiciens se répartissent dans un espace sonore large et profond. C'est assez réaliste et cette image reste stable, le chanteur ou la chanteuse, quelque soit la hauteur de sa voix, ne se balade pas de gauche à droite mais reste bien au centre.
Timbres :
nous écoutons un amplificateur à tubes. Le Rogue Audio Tempest n'essaie pas de nous masquer son ADN, et c'est tant mieux car quel est l'intérêt d'acquérir un "Tube" qui tente de sonner comme un transistor ? Les basses sont ici un peu rondes. Le medium est chaleureux ce qui nous permet de goutter à des timbres de voix plus sensuels que nature. L'aigu ne flirte pas avec les étoiles mais reste à sa place sans nous agresser. Les timbres sont certes enjolivés mais nous tombons vite sous le charme de cette reproduction sonore. La guitare de Albert King semble plus vrai que nature, nous avons l'impression de l'écouter "live" directement "pluger" à son ampli.
Dynamique :
ce n'est certainement pas le système le plus rapide, le plus précis et le plus dynamique que je connaisse mais cette chaine Haute Fidélité nous offre une musique vivante et agréable, les défauts laissent vite place à un plaisir immédiat et sans limite, le pied tape le sol et lors des solos de Steve Ray Vaughan nous nous trouvons dans le studio d'enregistrement parmi les quelques spectateurs ayant la chance d'assister à un grand moment de musique.
Transparence
Nous sommes en présence d'un système plus interprète que fidèle à la réalité. Mais le choix avait été fait dès sa conception où rien n'avait été laissé au hasard. Un lecteur incisif et précis, un amplificateur à tubes donc légèrement rond et chaud et des enceintes assez typées "son américain" fournissant des timbres pleins et chaleureux, jamais étriqués inspirant une "certaine joie de vivre", nous sommes sur la "Route 66", et gouttons notre plaisir sans arrière pensée.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Rogue Audio Tempest II
Sources : Denon DCD 1510
Enceintes : Legacy Classic HD
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :


Fabrication : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Image : 14/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 14/20 (voir le texte ci dessus)

Publié dans Divers
vendredi, 05 février 2021 11:54

Marantz Model 30 : le test

Le Marantz Model 30 est un amplificateur stéréo de nouvelle génération, il est équipé de circuits HDAM et d'une amplification en classe D afin de délivrer une puissance de 2 x 100 watts sous 8 ohms.  Il embarque des composants haut de gamme sélectionnés avec soin par le Marantz Sound Master afin de proposer une écoute détaillée et subtile.

L'amplificateur Marantz Model 30 adopte un robuste châssis en aluminium dont le nouveau design est inspiré des emblématiques électroniques Marantz des années 50 à 70. En interne, il adopte une architecture particulière puisqu'il est conçu en deux blocs séparés, avec un pré-amplificateur distinct de la section d'amplification. Gage de qualité ? 

Publié dans Marantz
lundi, 01 novembre 2010 19:30

Marantz Na7004 : le test

Ce "Network Audio Player" Marantz NA-7004 peut pratiquement tout faire (Radio Internet, FM, DAB, ipod, client UPnP...), ici ce que j'ai testé ce sont ses qualités musicales car finalement à quoi sert un tel appareil si ce n'est à retranscrire un message musical du mieux possible, et Marantz, sans dévoiler le résultat des différents tests, semble avoir réussi son coup...

Pour commencer je n'ai testé ce lecteur qu'en utilisant des fichiers FLAC 24/96 ou 24/88.2 (réalisés par votre serviteur ou télécharger sur Qobuz). Ces fichiers étaient stockés sur un NAS et le Marantz relié à un routeur via sa prise RJ45. Voilà c'est tout pour la technique quoique...
(Bizarrement j'ai remarqué qu'un fichier WAV non compressé en 16/44  (obtenu depuis un CD) était de bien meilleure facture une fois transformé (via un logiciel) en fichier FLAC 24/88.2, cela demande des explications mais se sera pour un autre post.)

Disques écoutés :

Purcell - Music for a while (A. Deller)

  • La différenciation des plans sonores est exceptionnelle, Alfred Deller est au premier plan, le clavecin est un peu plus éloigné, une vraie sensation de profondeur et de relief, la musique et les musiciens respirent.
  • Aucune dureté n'est à remarquer, la voix semble très naturelle et les notes ont du poid.
  • Chaque ligne musicale est d'une grande lisibilité, l'écoute est très détaillée sans paraître analytique.

Charles Lloyd : Gunman (Zakir Hussain) - Magnifique enregistrement public (ECM 2006)

  • Le rendu des percussions est exceptionnel de précision, de détails et de présence (les grains de sabl,e au tout début du morceau, circulent avec aisance de gauche à droite et peuvent être "compter")
  • La voix de Z. Hussain est très réaliste et passe avec naturel de gutturale à la voix de tête. Ici aussi les plans sonores se détachent avec précision.
  • Scéne sonore très large et profonde, nous assistons réellement à un concert, nous sommes dans la salle à quelques rangs de la scène.
  • Les différents timbres des instruments semblent être fidélement rendus.
  • Rien à repprocher sur cette écoute.

Manu Codjia Trio - Redemption Song (24/44.1 Khz)

  • Enregistrementstudio "jazz moderne" très bien rendu avec le Marantz,
  • Les trois musiciens sont à leur place et ne bougent pas d'un iota,
  • La batterie est précise et rapide, la contrebasse est un peu ronde dans le bas (mais cela semble voulu à la production) et les guitares sont très présentes mais sans agressivité,
  • Toujours cet effet d'écoute 3D proposant une profondeur rarement écoutée sur des lecteurs de CD même Haut de Gamme.

Hadouk Trio - Dragon de Lune (Baldamore)

  • Scéne sonore époustouflante, écoute vraiment 3D mais restant naturelle,
  • Belle fluidité du rendu musical, comme l'eau d'une rivière tranquille, la musique s'écoule,
  • Superbe rapidité au niveau des attaques mais sans esbrouffe, là encore tout reste naturel...
  • Ecoute de grande qualité inenvisageable pour un appareil d'un tel prix il y a encore quelques semaines... Etonnant !

Pour la Radio, j'ai vais râler (comme d'habitude direz ceux qui me lisent sur les Forums) pourquoi France Musique ne fournit pas un flux mp3 encodé en 320 k. ? Le 128 k. fournit est certe assez qualitatif mais loin des ambitions de la musique proposée... C'est bien dommage. Devons-nous faire pression ?

 

Le système de test :

  • lecteur Marantz NA 7004
  • amplificateur intégré REGA Osiris
  • enceintes Montana EPX
  • Câbles de modulation Odeion Alpha (RCA)
  • Câbles HP Abbey Road Reference en bi-câblage
Publié dans Marantz
samedi, 18 août 2012 17:38

Marantz PM11s3 : le test

 
Comme tous les produits Marantz de la gamme Premium, l'amplificateur intégré stéréo PM11s3 possède une qualité de fabrication irréprochable. Il développe 2 x 100 watts sous 8 Ohms, possède une entrée phono de qualité (MM et MC) et une sortie casque. Comme fonctionnalités, il est équipé de tout ce qu'un mélomane peut désirer (bypass, préout, transformation en bloc de puissance, sorties enceintes pour bi-cablâge...).
Commençons ce test en vous dévoilant la conclusion, c'est original mais cela vous évite de perdre du temps à lire les comptes rendus d'écoute Complice.
Cet amplificateur est en ballotage et en concurrence prix et qualité avec le Coda CSi Limited (voir le test ici) et l'AVM A5.2 (test ici). Le Coda magnifie les enregistrements et les belles écoutes deviennent fantastiques... L'allemand AVM est d'une neutralité absolue, c'est celui que je choisirai mais attention du fait que j'écoute de la musique toute la journée ce que je recherche n'est pas forcément ce que souhaite un mélomane "épisodique". Le Marantz est certainement entre les deux, une fois bien marié (il est extrêmement sensible à la qualité des câbles Haut Parleur) il n'est certes pas le plus neutre mais il sait restituer les qualités et les défauts de nos galettes argentés ou de nos fichiers numériques. Il peut être un très bon investissement pour le mélomane souhaitant profiter de la musique sans se poser trop de question.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : Belle image en largeur mais manquant un brin de profondeur. Ce petit défaut est certainement du à la ligne de basse moins précise et ciselée qu'avec ce même titre écouté sur l'amplificateur allemand AVM A5.2.
  • Timbres : La voix de Lavilliers est belle typée assez Haute-Fidélité, manquant un brin de réalisme.
  • Dynamique : Manifestement sur ce titre aux impacts percutants, le Marantz n'est pas à son aise. Il a tendance à tasser un peu la dynamique. A sa décharge, 99% des amplis que j'ai eu l'occasion d'écouter font exactement la même chose et très souvent en bien pire Complice
  • Transparence : Avec le PM11s3 ce qui me paraît étonnant c'est que ce titre sonne "beau" et pourtant il arrache vraiment. La production, ici, est tout sauf propre. Du coups ce qui est rassurant c'est, qu'avec ce Marantz, toutes les galettes sonneront biens et, pour les mélomanes, cela est rassurant.

Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)

  • Après 16 ans de silence le groupe austro-britannique Dead Can Dance nous livre un nouvel Opus, Anastasis. La production est exceptionnelle, les claviers symphoniques n'ont peut être jamais été aussi bien exploités. Les influences médiévales et religieuses (hormis l'avant dernière plage du CD) de la musique ont complétement disparu dans cet album pour laisser place à une écriture plus limpide et plus accessible.
  • Image : Les sons remplissent l'auditorium. Les nappes sonores des claviers synthétiques enveloppent l'auditeur dans une architecture grandiose.
  • Timbres : Les voix de Lisa Gerrard (contralto) et de Brendan Perry (baryton) semblent justes et vraies même si nous aurions souhaité un peu plus de précision dans les articulations (voir les impressions à l'écoute du titre de B. Lavilliers).
  • Dynamique : Les fortes ruptures de dynamique ne semblent vraiment pas être le principal point fort de cet amplificateur, les transitoires manquent, pour ce type de musique, d'un brin de rapidité et de franchise
  • Transparence : la qualité de la production de cet album saute vraiment aux oreilles. Le Marantz reproduit fidèlement les moindres détails voulus par le producteur. En cela cette électronique est transparente, maintenant tous les timbres paraissent beaux, en cela cette électroniques triche, certes très bien, mais manque de transparence !

Le Système d'écoute :


Amplificateur : Marantz PM11 s3
Sources :  T+A1250R - AVM CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : TelluriumQ Ultra Black
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :

Fabrication : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Image : 15/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 14/20

Publié dans Marantz
dimanche, 10 mars 2019 11:09

Martin Logan ESL11A : le test

Martin Logan est une entreprise Kansasienne qui présenta sa première enceinte en 1983, son originalité, l'utilisation de haut parleurs électrostatiques.
Messieurs Sanders et Sutherland désiraient construire une enceinte basée sur un haut-parleur électrostatique (le meilleur haut-parleur au monde, sur le papier) qui reproduirait toutes les fréquences de l'extrême grave aux aigüs les plus perchés. dès 1980, les deux hommes entamèrent une série d'expériences avec de nouveaux matériaux destinés à l'aérospatiale. Construit avec des revêtements conducteurs, de l'isolant et des adhésifs à la pointe de la technologie, leur haut parleur a pris en sandwich un diaphragme en Mylar transparent et ultra-léger entre deux stators en acier perforé. 
Fin 2005, Martin Logan fut acquis par une filiale de Shoreview Industries, une société financière spécialisée dans le soutien aux entreprises privées. Shoreview avait reconnu l'engagement fondamental de Martin Logan en matière de qualité, de haute performance et de service à la clientèle. A ce jour, Shoreview reste un investisseur passif, fournissant une source permanente de financement en capital pour la recherche et la modernisation des produits conçus.
En 2016, Martin Logan a lancé la série des enceintes Masterpiece ESL. Cette ligne contient toute l’histoire des innovations et spécificités du fabricant américain : des caissons de grave extrêmement performants intégrés, les imposants transducteurs électrostatiques, des filtres originaux et efficaces et la technologie Anthem Room Correction (ARC ™), l'un des meilleurs coorecteurs de salle dédié exclusivements à la gestion des fréquences graves.
C'est une enceinte de cette gamme que nous testons ici.

Système écouté : (lien boutique web)


Lecteur de CD et DAC : Fonel Simplicité Plus - Serveur InnuOS Zen mkIII
Amplificateur intégré : Fonel Emotion AB
Enceintes : Martin Logan ESL 11A
Câble de modulation : AudioQuest Wind RCA
Câbles pour enceintes : Studio Connections Black Star
Cable secteur : Dilixaudio Power One
Barrette Nordost : Isol8 - Dilixaudio mini-Terra

 

Publié dans Martin Logan


Le système mis en place :

  • Lecteur de CD : Rega Saturn
  • Amplificateur intégré : Euphya Alliance 280 + Alimentation externe
  • Câble de Modulation : Nordost Baldur
  • Câble HP : Abbey Road Monitor (bi-câblage)

Loin de moi l'idée de devenir journaliste... Mais il me semble intéressant d'effectuer, sur du matériel trop peu connu, des compte rendus d'écoutes. (Si cela vous intéresse, Opus 51 vous offre la possibilité d'effectuer vous même vos compte rendus et de les publier sur ce blog, pour cela merci de me contacter à l'adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).
Lors des écoutes les Mordaunt Short Performance 2 avaient environ 150 heures de rodage... Elles devraient encore s'améliorer avec le temps...
Disque écouté : Purcell - Music for a while (A. Deller)

  • Présence superbe du chanteur, une vraie impression 3D lors de cette écoute,
  • Aucune dureté dans le haut du spectre, la voix monte naturellement sans aucune distorsion, très beau filé des aigus,
  • Très grande lisibilité des différents instruments (clavecin très délicat et articulé, belle ligne de basse)

Disque écouté : Bach - Cantate BW198 (P. Herreweghe)

  • Très belle lecture des différentes voix du chœur (aucune distorsion auditive),
  • Scène sonore très large, disparition du positionnement des enceintes dans l'aire d'écoute,
  • Magnifique rendu des vents (hautbois entre autre) de l'orchestre, grande stabilité de l'image, phase acoustique bien respectée,
  • Aucune agressivité, grande douceur et très belle dynamique. Très belle lisibilité.

Disque écouté : Orff - Carmina Burana (E. Jochun)

  • Aucune confusion des différents registres. Le chœurs, l'orchestre et les percussions restent d'une grande lisibilité du triple "p" au triple "f",
  • Dynamique aucunement tassée lors des grands coups de Timbales. Les basses sont reproduites avec sécheresse et rapidité, le manque d'infra basse à aucun moment ne se fait ressentir.

Disque écouté : Schubert - Quintette "La Truite" (Amadeus + E. Gilels)

  • Écoute très agréable, on entre dans la musique sans penser à analyser ce qui se passe... Passionnant,
  • Les timbres des cordes et du piano sont de toute beauté,
  • Rendu dynamique très réaliste, on ressent vraiment la présence des musiciens,

Disque écouté : Jenny Evans - Remember Me (Jazz)

  • Très belle présence de la chanteuse, elles reste très stable dans l'espace. Beau respect de la phase acoustique,
  • Présence discrète mais précise des musiciens qui l'accompagne,
  • Belle ligne de contrebasse sans exagération mais rapide et ferme.

Conclusions : Ces enceintes, à la finition magnifique, sont comme nous pouvons le constater sur la photo de superbes bibliothèques 2 voix au tempérament énergique et précis. Leur rapport Qualité/Musique/Prix est exceptionnel. Musicalement il n'y a pas grand chose à leur reprocher, elles seront à leur place dans des espaces de 20 à 40 m².
Seul petit défaut, les caches qui sont bien compliqués à mettre et à démettre....

Publié dans Divers
mardi, 07 septembre 2010 09:57

Mulidine + Roksan Kandy II : le test


Système écouté :

  • Enceintes colonnes Mulidine Allegretto v4
  • Amplificateur intégré Roksan Kandy II
  • Lecteur de CD Roksan Kandy II
  • Câble de modulation Abbey Road Monitor
  • Câble Enceintes Van Den Hul D.352 Hybrid

 

Ce système fut mis en place à la demande d'un client et c'est avec un grand plaisir que je vous offre, ici dans ces colonnes, le compte rendu de cette superbe écoute d'un ensemble Haute Fidélité certes relativement onéreux (environ 5.500 €) mais offrant des performances musicales de Grande Qualité.

Disque écouté : Platti - Concerto grossi d'après Corelli (HM)

  • Magnifique rendu et de l'orchestre (image très étagée) et du violoncelle (grain des cordes),
  • Ecoute très vivante et alerte
  • Timbres somptueux, riches et onctueux

Disque écouté : Schumann - Scherzo op.32 (A. Steier, piano Erard)

  • Enregistrement de toute beauté (mérite d'être acquis).
  • Piano limpide proposant des basses franches, profondes et précises,
  • aigus sans une once d'agressivité

Disque écouté : Fauré - l'Absent (K. Wolff, bariton)

  • Ecoute vraie, très réaliste
  • Chanteur et piano présent dans la salle d'écoute chacun à leur place, beaucoup de précision,
  • Belle définition, les paroles du chanteur sont compréhensibles
  • Beaux timbres

De nombreux CD de jazz et de pop/rock ont été écoutés et à chaque passage nous avons retrouvé les mêmes qualités du système.

Cet ensemble est une vraie réussite, à découvrir sans limite !

Publié dans Roksan
jeudi, 27 mars 2014 10:18

Onix A65 : le test

L'amplificateur stéréo Onix A65 nous arrive tout auréolé de son titre Diapason d'Or 2013, nous regardons la bête dans les... boutons, elle a fière allure, sa construction est irréprochable en sera t'il de même de sa musicalité ?



Spécifications techniques :

Conception interne : Double mono
Composants : Transistors de puissance Sanken / Condensateurs Nichicon Gold Tune (4x10 000uF/63v) / Diodes 8 x MUR8100 / Transfo torique 420VA
Séparation pré-ampli / ampli : Oui (entrée By-pass)
Puissance : 2x66 Watts RMS sous 8 Ohms / 2x125 Watts sous 4 Ohms
Taux de distorsion : < 0,003 %
Rapport Signal/Bruit : >91 dB
Bande passante : 10 Hz - 30 kHz
Entrées Audio : RCA (x6, dont Bypass)
Sorties Audio : RCA / Casque
Sortie Haut-Parleurs : 1 paire d'enceintes
Télécommande : Télécommande fournie
Dimensions (L x H x P) : 430 x 109 x 401 mm
Poids : 10,5 kg


Musiques écoutées :

  1. CD - Thomas Newman - Grand Bazar istanbul (Skyfall - Sony 2012)
  2. HD - Karl Seglem - Aret Hallar (Norskjazz.no - Ozella 2013)
  3. CD - A. Vivaldi - Concerto pour violon RV 234 (D. Hope et le Chamber Orchestra Of Europe - DG 2008)
  4. CD - Gov't Mule - Captured (Shout! - Provogue Records 2013)
 
A défaut de regarder un film, pour débuter ce test, écoutons la Bande Originale du James Bond 007 Skyfall et surtout son tout début qui décrit une course poursuite ahurissante dans le Grand Bazar d'Istanbul où on peut entendre quelques instruments typiques de l'orient. Fermons les yeux et les enceintes disparaissent, la musique envahit l'auditorium, il y en a un peu partout, du vrai 70 mm sonore. Les graves abyssaux sont très bien gérés par  cetamplificateur qui tient à merveille les enceintes. Malgré le haut volume sonore de l'écoute nous ne percevons jamais d'agressivité dans le haut du spectre, deux très bons points à mettre au crédit de l'Onix A65.

"Aret Hallar" du saxophoniste norvégien Karl Seglem propose une introduction à la l'archet de la Contrebasse d'une beauté surprenante sur un thème folklorique typique des pays nordiques. Il se poursuit par l'arrivée de la batterie, du saxophone et du piano. Cet enregistrement est magistral (ici en version Haute Définitiion, distribué par Linn) de par la qualité des timbres et la dynamique qu'il restitue. L'amplificateur Onix A65 ne se plaint pas et nous délivre, en particulier sur les impacts de la caisse claire et des toms de la batterie une énergie hors du commun proche (sic) de la "vraie vie". Quant aux timbres, il semblent eux aussi véridiques. Le saxophone est à la foi suave et vigoureux, le piano boisé et métallique, la contrebasse tout en rondeur et fermeté. Une réussite !
 
A l'écoute du concerto de Vivaldi interprété par la star Daniel Hope et son Gagliano de 1769, nous sommes émerveillés par les couleurs de ce magnifique instrument équipé de cordes en boyaux filées de métal. Cet enregistrement nous offre, via l'amplificateur  Onix A65, un pur moment pure instant d'émotions musicales, la musique de Vivaldi coule avec bonheur et joie de vivre.

Faut-il encore présenter le groupe américain Gov't Mule, ce jam band issu des rangs des Allman Brothers ? Ici, nous changeons de registre et nous essayons à la musique électrique (sic), guitares, Warren Haynes, un régal, claviers, basse électrique et batterie. L'amplificateur de conception anglo/italienne est toujours autant à son aise, son énergie, en réalité, la grande qualité de son alimentation (420 va pour 2 x 65 w., il y a de la marge) lui permet de tenir avec facilité les enceintes même de belles colonnes comme les AudioSolutions Euphony 140 qui restituent sans broncher le 40 Hz.  Rien n'est brouillon, tous les instruments trouvent leur emplacement et cela respire, nous pouvons nous amuser à suivre les méandres de la basse parmi les coups de grosse caisse. Là encore un sans faute pour l'Onix A 65

Pour conclure, nous pouvons affirmer sans crainte et arrières pensées que l'amplificateur Onix A65 représente ce qui existe de plus performant, de plus musical, de plus neutre dans une gamme de prix allant de 1.500 à 2.500 euros. Il est très agréable à écouter sur tous les types de musique, de Vivaldi à Daft Punk. Il est, à ce jour, pour nos oreilles, sans concurrence, que ce soit un Naim, un Roksan, un Marantz... aucun n'affirme cette neutralité, ce dynamisme et surtout cette bande passante virtuose.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Onix A65
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
 

Les Notes :

Fabrication : 15/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 18/20
 
Publié dans Divers
dimanche, 02 juillet 2017 09:39

Opus 115 : notre écoute.

 

Système écouté : (lien boutique web)


Sources : Helixir Audio HRDDAC 
Serveur audio : InnuOs
Amplificateur intégré : Leema Tucana II Anniversary Edition
Enceintes : Lawrence Audio Dove 
Câbles de modulation : Black Key Master One 
Câble USB : Leema Reference
Câbles pour enceintes : Studio Connections Black Star
Cable secteur : Black Rhodium Titan
Barrette secteur : Isol-8

Publié dans Systèmes Hifi
dimanche, 11 juin 2017 18:48

Opus 120 : notre écoute.

 

Système écouté : (lien boutique web)


Sources : Marantz SA-10serveur audio InnuOs
Préamplificateur et DAC : Leema Libra
Bloc de puissance stéréo : Leema Hydra (2 blocs)
Enceintes : Xavian Calliope 
Câbles de modulation : Fonel Reference 
Câble USB : Leema Reference
Câbles pour enceintes : Studio Connections Reference +(option rhodium)
Cable secteur : Black Rhodium Titan
Conditionneur secteur : Isotek Titan (uniquement pour les sources)

Publié dans Systèmes Hifi