dimanche, 11 décembre 2011 09:18

Abbey Road Cables : The come back...

Studio Connections

Lu sur un Forum :

"Bonjour,
je sais que certains vont être contents de savoir que les câbles Studio Connections (ex Abbey Road) vont à nouveau être distribués et vendus en France :D
Et en + par un distributeur qui dispose d'une boutique et d'un site de vente en ligne.
Pour les connaisseurs de la marque, je peux même vous dire qu'il s'agit de l'ancien distributeur... :wink:

Suite à quelques demandes auprès de Studio Connections, j'ai effectivement reçu ce jour une réponse de de Michael Whiteside (le patron de la marque) qui indique que la distribution a été réorganisée."

Et de plus, cela est vrai... Merci beaucoup à certains anciens clients qui ont permis de rendre cela possible...

Publié dans Nouveautés HiFi
mercredi, 05 mars 2014 11:52

Acoustic Signature Wow : le test

Acoustic Signature, société allemande, conçoit et fabrique en Allemagne des platines vinyles depuis de nombreuses années. Pour cela, elle a investi dans les fraises les plus modernes (voir le petit film ci dessous). La qualité des éléments Haute Fidélité produit est exceptionnelle. 



Effectuer le test d'une platine vinyle est quelque chose d'un peu compliqué... Car que testons-nous ? La platine ? Le bras ? La cellule ? Le préamplificateur phono ? Et si nous testions le tout !

Présentation de ce très bel objet : plateau en aluminium de 24 mm d'épaisseur et d'un poids de près de 4,5 kg, chassis de 25 mm d'épaisseur lourd et stable, 3 pieds réglables en hauteur, moteur synchrone géré électroniquement (mircoprocesseur à une fréquence de 20 MHz) utilisant la technologie "small ALPHA", bras Rega RB202, cellule MM Nagaoka MP150 et préamplificateur-phono Acoustic Signature Tango Mk3. 


Musiques écoutées :

  1. Charlie Byrd - At Seventeen (Direct To Disk Limited Edition - 45 rpm - 1977)
  2. Johnny Cash - Rowboat (Unchained - American Recording 1996)
  3. Paolo Conte - Hemingway (Concerti - CGD 1986)
  4. Joe Jackson -  Shanghai Sky (Big World - A&M 1986)
A la première écoute, l'oreille et le corps sont impressionnés par le suivi rythmique que propose cette platine vinyle, surtout pour une platine dont le prix est nettement inférieur à 2.000 euros. Jusqu'à ce jour, nous pensions que seule la Roksan Radius, dans cette même gamme de prix quoique ayant un tarif un peu supérieur, était la seule platine à assurer ce type de qualité, nous étions dans l'erreur, l'Acoustic Signature Wow va encore plus loin...
La musique, ici distillée par cette allemande, possède toutes les qualités que possèdent des systèmes "vinyles" bien plus onéreux ; dynamique, subtilité, finesse, précision, scène sonore.

A l'audition de l'admirable album live de Joe Jackson, Big World, nous sommes agréablement surpris par la stabilité et l'homogénéité de l'image sonore, tous les instruments règnent sur leur espace et la voix de l'artiste occupe le devant de la scène. L'autre point très positif est la linéarité de la bande passante proposée, rien n'est mis en avant, rien n'est oublié, la ligne de basse n'est jamais boursouflée mais la basse électrique de Rick Ford est facile à suivre et surtout propose une belle diversité dans ses interventions. Les notes aiguës du piano de Joe jackson sont rapides, précises, ciselées mais pas agressives ; un beau moment de musique !

Toujours ces charmes retrouvés à la dégustation du "live" de Paolo Conte. La voix du charmeur italien prend ici toute sa dimension et nous nous laissons bercer par les superbes compositions du jazzman italien. Rien à redire l'émotion transpire...

Certains d'entre vous se souviennent peut être des premiers albums de samba brésilienne (pléonasme ?) "jazzifiant", dans les années 60 qui en "guest stars" annoncés Stan Getz et le guitariste Charlie Byrd ? Nous retrouvons sur le standard "At seventeen", ce même guitariste qui dans une édition vinyle audiophile en 45 tours/minute distille une version où les cordes de son instrument sont à la fois douces, percutantes et subtiles. La Wow, comme tout bon système vinyle, excelle dans les transitoires, les attaques sur les cordes sont absolument divines, le guitariste est là devant nous et il nous suffit de clore les yeux et nous sommes transporté dans la salle de concert en compagnie des musiciens. 

Vous l'aurez certainement deviné, nous sommes conquis. La Wow s'affirme, dans sa gamme tarifaire, comme la meilleure platine vinyle que nous avons écouté jusqu'à ce jour. Par curiosité, nous avons fait quelques modifications et avons changé le câble de modulation, celui qui va du bras au préamplificateur phono, le gain fut immédiat ; plus de détails, dynamique accentuée, graves plus profonds, scène sonore encore plus vaste. Une merveille pour quelques dollars de plus...


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel "Emotion"
Sources : Acoustic Signature Wow et Acoustic Signature Tango MK3
Enceintes : Audes Excellence 3
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

Les Notes :

Fabrication : 15/20
Image : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 18/20

Publié dans Acoustic Signature
lundi, 31 décembre 2012 11:39

Arcam fmj A19 : le test


Musiques écoutées :
  1. Mozart - Symphonie n°40 (disque vinyl - G. Wand, orch. Symph. de Cologne - Musidisc 1981)
  2. Hidden Orchestra : Reminder (Archipelago - 2012)
  3. Sting : Whenever I Say Your Name (DG - 2010)
  4. Tori Amos : Star Of Wonder (DG - 2012)
L'attente fut longue, le A18 est restée de nombreuses années au catalogue, qu'allions nous découvrir à l'écoute de ce nouvel amplificateur intégré baptisé FMJ A19 du constructeur anglais ARCAM ?
La présentation reste sobre et classique, rien de révolutionnaire en façade si ce n'est l'apparition d'une entrée mini-jack pour les baladeurs. Au dos de l'appareil les connecteurs sont de qualité et nous apercevons une entrée phono bien venue, une sortie préampli et un connecteur servant à alimenter divers accessoires Arcam dont un récepteur Bluetooth ou un DAC par exemple.
A la première écoute, après tout de même plus de 200 heures de rodage, ce qui frappe c'est la vivacité de cet amplificateur, terminées les écoutes amorphes signature du constructeur Arcam... Enfin le contrepieds est pris et ici nous sommes bien en présence d'un amplificateur dédié à la musique, à toutes les musiques...
Le premier mouvement de la 40éme de Mozart dans la très belle interprétation qu'en a donné Günter Wand et son orchetsre de Cologne, nous procure une écoute vinyle neutre, rapide et franche avec un très légére mise en avant du haut du spectre sonore ce qui nous donne l'impression d'entrapercevoir de nombreux détails jusqu'alors noyés dans la nasse.
Pour poursuivre les écoutes et pour tenter d'entraver cette remontée dans les hauts médiums je me résignais alors à changer et les enceintes et les câbles. Pour les enceintes, je jetais mon dévolu sur les nouvelles colonne Boston M250 et pour les câbles sur des Argento qui, je le savais, avaient tendance, dans ce modèle, à calmer le haut du spectre sonore. 
Et j'écoutais la superbe interprétation de "Whenever I say Your name" que donna Sting en concert à Berlin il y a deux ans. Malgré toutes mes précautions, le haut du spectre sonore est toujours légèrement détaché et mis en avant, cela risque vraiment d'être fatigant sur le long terme. L'image sonore rendue est, quant à elle, plus large que profonde mais reste assez réaliste, même si, ici, l'orchestre symphonique se fait très discret, plus discret que lors de l'écoute de ce même titre sur un système plus haut de gamme.

Cet amplificateur ARCAM FMJ A19 posséde de nombreuses qualités, précision, dynamique, vitalité mais malheureusement possède également quelques défaut rédhibitoires à mes oreilles. Les futurs acquéreurs devront faire très attention aux câbles et aux enceintes qui lui seront connectés.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Arcam fmj A19
Sources : Marantz SA Pearl Lite et platine vinyle Roksan Radius 5 mkII équipée d'une cellule Sumiko Blue Point 2
Enceintes : Aurelia Magenta et Boston M250
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes :

Fabrication : 12/20

Image : 10/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 10/20
Qualité/Prix : 13/20
Publié dans Divers
lundi, 25 mars 2013 17:13

AudioSolutions Euphony 90 : le test

L'histoire de la société AudioSolutions a commencé en hiver 2003. Des ingénieurs lituaniens, peu satisfaits des enceintes acoustiques qu'ils pouvaient trouver en leur contrée, décidèrent d'assembler leurs efforts et savoir afin de concevoir et construire une enceinte acoustique de qualité à un tarif abordable. Après 8 longues années de tests et d'échecs vînt la réussite. Ainsi naquit les enceintes AudioSolutions, tout là bas à Vilnius.
L'enceinte, ici testée, l'Euphony 90 est, à ce jour, le modèle le plus imposant de la gamme Euphony. Cette colonne, haute de 100 cm est équipée de deux haut parleurs papier de 15 cm reproduisant les graves et mediums et d'un tweeter à dome en soi de 2,5 cm. Elles ont été élaborées afin d'être positionnées proche d'un mur arrière (distance minimale 15 cm), l'Euphony 90 est dynamique, rapide, neutre et précise.
 
Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies
     - Sensibilité : 90 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 37-23000 Hz 
     - Impedance : DC 3.5om; minimal 3.6om @ 4961Hz; maximal 13.82om @ 67.4Hz;
     - Fréquence Crossover : 2240 Hz
     - Dimensions (mm) : 995 x 190 x 345
     - Poids : 20 kg pièce


Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  2. Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't stand the weather - Sony 1989)
  3. Vivaldi - Les 4 saisons (Akademie für Alte Musik Berlin - Midori Seiler, violon - HM 2011)
  4. Conspirare - Motherless Child (HM - 2011)
AudioSolutions Euphony 90Chantal Chamberland est une chanteuse de jazz canadienne que j'ai découvert très récemment. Dans cette reprise du Standard Fever elle est accompagnée d'une basse, d'un saxophone et d'une batterie. L'écoute, pour une enceinte de ce prix, est étonnante de précision, de matière, la scène sonore est bien reproduite, le système fournit là une prestation de haut vol.
Sur les 4 Saisons du prêtre Vivaldi, le violon baroque de Midori Seiler était très attendu... Ouf ! Le "baroqueux" est de toute beauté, jamais crispant, aérien, l'attaque de l'archet sur les cordes est rendu avec véracité. L'ensemble orchestral est reproduit avec justesse légèrement en arrière par rapport à la soliste, l'écoute est belle et passionnante. On ne peut vraiment rien demander de plus à des enceintes situées dans cette gamme tarifaire.
La dynamique, pure et dure, est mise à rude épreuve sur le Tin Pan Alley du guitariste Stevie Ray Vaughan. Ici, c'est surtout l'amplificateur qui doit être à la hauteur. Plus l'ampli sera capable de délivrer de l'énergie, meilleur sera le rendu. Belle surprise, le Roksan Oxygene s'affirme avec fermeté et "courage". Il ne rechigne pas à la peine ! Les enceintes restent imperturbables, même à des niveaux sonores indécents.
Le choeur américain Conspirare interprétant le magnifique spiritual Motherless Child dégage à son écoute sur ces enceintes AudioSolutions une réelle émotion à vous hérisser les poils des avant-bras. L'entrée pianissimo des voix s'amplifiant tout au long de l'oeuvre crée une atmosphère presque irréelle. Un vrai bonheur, j'en frémis encore !

En conlusion, les AudioSolutions Euphony 90 s'affirment comme des Référence à positionner juste entre les Aurelia Ambera (un poil plus froides) et les Neat Acoustics Motive 1 (un poil moins précises), loin devant certaines enceintes connues et trop reconnues du marché de la hifi (pour les découvrir il vous suffit de parcourir certaines Revues dites spécialisées ou certains blog tenu par des "journalistes" peu scrupuleux).



Le Système d'écoute :

Amplificateur :
Struss R150

Sources : Marantz SA15 Limited
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Filtre secteur : Isotek Sirius 

Notes  :

Fabrication : 13/20

Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 17/20

Publié dans AudioSolutions
dimanche, 18 août 2013 10:57

AudioSolutions Rhapsody 80 : le test

Ces magnifiques colonnes AudioSolutions Rhapsody 80 ici présentées dans une magnifique robe blanc satiné sont équipées de deux haut parleurs grave/medium de 15 cm en polypropylène pour les mediums et graves et d'un tweeter avec dôme en soie, filtré à 2270 Hz. Afin d'obtenir une ligne de basse précise et franche (39 Hz) et un rendement assez conséquent (91 dB), ces enceintes affichent un large évent frontal. Leur prix public est de moins de 4.000 euros ttc les deux pièces. Les finitions disponibles sont nombreuses.



Caractéristiques :

     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies (1 x 25 mm et 2 x 150 mm)
     - Sensibilité : 91 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 39-25000 Hz 
     - Impedance : DC 3.6 ohms
     - Fréquence Crossover : 2.270 Hz
     - Dimensions (mm) : 1068 x 340 x 483
     - Poids : 25 kg pièce


Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Dead Can Dance : Agape (Anastasis - PIAS 2013)
  2. Gregg Allman : Rolling Stone (low country blues - rounder 2012)
  3. Will Calhoun : Love for Sale (Life in this World - membran 2013)
  4. Richard Wagner : Parsifal (D. Barenboim, Berliner Philharmoniker  - warner classics 1991)
  5. Yim Hok-Man : Poem Of Chinese Drum (Master of Chinese Percussion - Xrcd 2004)
  6. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)

audiosolutions Rhapsody 80

L'écoute des AudioSolutions Rhapsody 130, les grandes soeurs du modèle ici testé, nous a enthousiasmé. Pour nous, à ce jour, ce sont les enceintes les plus "proches de la Musique" que nous avons écoutées dans leur gamme de prix (entre 5.000 et 7.500 euros la paire), elles s'adressent plus à des mélomanes qu'à des audiophiles.

Allons-nous ressentir le même émerveillement à la découverte des AudioSolutions Rhapsody 80 ?

Tout commence avec la dernière galette studio de Dead Can Dance qui nous permet de mettre en évidence la célérité et la dynamique de ces enceintes lituaniennes. La voix de Lisa Gérard est d'une belle prestance et son originalité est préservée. L'image sonore est bien construite, son rendu holographique doit être très proche de ce que les ingénieurs ont désirés. Les attaques sont rapides, les détails nombreux, l'écoute est captivante.

La route nous mène ensuite dans le sud des Etats Unis en compagnie de l'un des plus authentiques album de Blues sorti ces dernières années ; "low country blues" du guitariste et chanteur Gregg Allman. Les Rhapsody 80, sur ce type de musique acoustique, font preuve d'une réelle aisance, les couleurs des différents instruments, guitares acoustiques, piano, batterie, cuivres, sont réalistes, la dynamique reproduite semble correspondre à ce qu'elle fut dans le studio d'enregistrement, les musiciens sont là, face à nous, et nous nous délectons de leur technicité et musicalité. Un grand moment de Blues !
audiosloutions_rhapsody80Avant de revenir sur le vieux continent, un petit détour par New York où fut réalisé l'album "Life in this World" du batteur jazz/rock Will Calhoun, qui accompagna différents artistes comme B. B. King, Mick Jagger, Jaco Pastorius, Paul Simon, Lou Reed, The Allman Brothers Band, Marcus Miller, Wayne Shorter, etc. Sur cette reprise d'une composition de Cole Porter, l'introduction à la batterie est splendide. Les ballets claquent sur la caisse claire, la grosse caisse est nettement définie et précise, la charleston est bien présente sans être envahissante et les différents toms, discrètement, tiennent leur place. Le piano et la contrebasse interviennent ensuite sans casser le charme, les trois musiciens, à l'unisson, nous tiennent en haleine et produisent un jazz moderne, technique et mélodique.

Retour à la vieille Europe et surtout à une oeuvre magistrale, certainement l'une des plus importantes de l'histoire de la Musique, Parsifal de Richard Wagner. Dix ans après la version phénoménale que nous offrait H. von Karajan et son extraordinaire orchestre berlinois, Daniel Barenboïm, en compagnie de cette même phalange, nous concocte, en 1991, une version toute en contraste et en subtilité. La prise de son réalisée alors par le français Jean Chateuret met en valeur les différents plans sonores et construit une scène sonore d'un grand réalisme que les Rhapsody 80 nous retranscrivent avec bonheur. L'écoute de cet opéra s'effectue avec facilité et intérêt, les artistes oeuvrent pour les mélomanes que nous sommes et même écoutées à des niveaux sonores très importants, les AudioSolutions ne se départissent jamais de leur unité et de leur fidélité à la musique.

Les deux derniers extraits musicaux utilisés afin de peaufiner ce test me permettent, dans un premier temps, d'analyser la capacité en dynamique et en image pour les Percussions chinoises et, dans un deuxième temps, de goutter la reproduction des timbres, voix, trompettes, pour Louis Armstrong. La trompette est superbe, la voix de Armstrong chante rauque et les sifflantes présentes ne sont pas mises en avant et restent bien intégrées à la musicalité du chanteur. Pour les percussions, fermez les yeux et vous y croyez, l'artiste est dans votre salon et ses différents tambours, dont les peaux sont frappées par des baguettes en bois, résonnent et vivent.   

En conclusion, j'oserai affirmer que les AudioSolutions Rhapsody 80 sont des enceintes à ne pas mettre entre toutes les mains. Si vous recherchez de la fluidité, de la finesse, de la précision, de la musicalité alors ces charmantes petites colonnes vous conviendront à ravir. Si vous recherchez une reproduction sonore physique avec plus de pression acoustique, des basses plus profondes, une scène sonore plus large alors passez votre chemin et découvrez d'autres produits de qualité comme les Aurelia Saphira ou les Xavian Xn Carissima par exemple.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Marantz PM11s3
Sources : Resolution Audio Opus 21 (CD), Rega RP3 (vinyls), T&A 1250 (dématérialisée)
Enceintes : AudioSolutions Rhapsody 80
Câbles de modulation  : Black Rhodium Opera DCT++ XLR
Câbles HP  : Studio Connection 
Refernce Plus
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek


Notes  :

Fabrication : 17/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 16/20

Publié dans AudioSolutions
lundi, 04 avril 2011 09:33

Aurelia Cerica : le test

Les Aurelia Cerica sont des enceintes de type "bibliothèques" élaborées en Finlande appartenant à la famille XO. Elles sont commercialisées, en France, au prix de 3.990 € ttc la paire, pieds compris.

Ce sont des enceintes 2 voix, bass-réflex, évent arrière devant être prositionnées à environ 40 cm du mur arrière afin d'obtenir une écoute aérée et naturelle. Ces "étranges" objets sont au magasin depuis plus d'un mois, et nous avons eu le temps de les tester sur divers électroniques afin de nous construire une opinion quant à leurs possibilités et qualités musicales. Pour ce test nous avons choisi le "petit"amplificateur intégré de la gamme Premium de Marantz, électronique trop méconnue des audiophiles mais de grande qualité et au rapport Qualité/Prix très stupéfiant (1.990 € ttc).

Count Basie : CB Express

  • premier point, on oublie l'infrabasse, ces enceintes sont données, par le constructeur, descendre à 40 Hz à -3dB, c'est ce qu'elles produisent. C'est à la fois une qualité car cela permet de les placer plus facilement dans une pièce de taille "normale" et un petit défaut pour qui désire fendre le béton...
  • les basses sont rapides, précises et physiques, les Aurelia Cerica distillent une écoute réellement "Live", rapidement le pied bat la mesure... C'est vraiment bon signe,
  • dès l'arrivée des Cuivres la scéne sonore s'étage devant l'auditeur et les enceintes disparaissent réellement. La batterie est positionnée bien au centre légérement sur l'arrière et les solistes enregistrés un peu ping-pong arrivent sur le devant de la scène pour produire leurs soli.
  • par contre, gare, ces "bibliothèques" ne pardonnent absolument rien et si l'enregistrement est un poil dur, les duretés apparaîtront comme ici sur certains tutti orchestraux.

Conclusions :

Sur tous les types de musiques ces Cerica s'imposent commes des enceintes vivantes, neutres et dynamiques. Certes elles ne plairont pas à tous les audiophiles mais les mélomanes apprécieront le fait que ces bibliothèques s'effacent complètement derrière la musique et laissent place à l'émotion.

Système de test:

  • Amplificateur intégré Marantz PM-15s2,
  • Lecteur de CD Resolution Audio Opus 21,
  • Cables Enceintes Abbey Road Reference,
  • Cable de modulation Nordost Baldur,

Les notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 15/20
Image : 17/20
Transparence : 16/20
Qualité/Prix : 18/20

Publié dans Aurelia

Pour faire suite à de nombreuses heures d'écoute, à de nombreuses interrogations, à de sombres doutes, j'ai décidé d'exprimer, ici dans les colonnes de ce blog, mon ressenti à la découverte de ce système Haute Fidélité hors normes.
Les tests séparés des électroniques allemandes AVM suivront. Vous en saurez plus sur cet amplificateur à la technologie numérique, sur ce lecteur/DAC mais dans un premier temps je n'ai pas pu résister à cette chaine Hi-Fi. A la lecture des notes, vous comprendrez aisément que pour le mélomane que je pense être, il va être difficile de passer ensuite à autre chose.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : L'écoute s'est effectuée à un niveau sonore ahurissant... Le fauteuil en garde trace en sa mémoire Sourire. Ici la rythmique est assurée par un computer (Fairlight - 1980) et quelques nappes de synthétiseur Lyricon enveloppe la voix du chanteur. Même à ce fort volume de reproduction l'image reste très stable, Lavilliers est situé bien au centre légèrement au devant des enceintes et les effets "synthétiques" se répartissent équitablement à droite et à gauche pour constituer un espace sonore illimité.
  • Timbres : La voix est magnifique de véracité...
  • Dynamique : La reproduction du Fairlight, au niveau dynamique, est très difficile. Je connais des systèmes qui, ici, cherchent à "bluffer" leur auditoire et d'autres qui "aplatissent" la dynamique et rendent le titre fade et sans relief. Ici rien de tour cela, les attaques du Computer sont rapides et sèches, d'une précision chirurgicale. Impressionnant !
  • Transparence : Comme preuve de transparence, toutes les paroles du texte sont compréhensibles, rien ne dérape, cela démontre une belle lisibilité et une absence totale de coloration ; ni remontées dans le haut du spectre sonore, ni bosse dans le médium et ni boursouflement dans le haut grave afin de rendre les enceintes plus imposantes qu'un Menhir breton.

W. A. Mozart : Concerto pour piano n°21 (Paul Lewis, piano - Jiří Bělohlávek, direction - BBC Symph. Orch. - Harmonia Mundi )

  • Image : Il est rare que j'écoute du Mozart mais là, la découverte de cette galette, fut un vrai bonheur. Ce concerto tant rabâché retrouvait de sa splendeur. Grand merci à ces deux artistes pour cette belle redécouverte. Le système permet, ici, une reproduction grandeur nature (ou presque) de cette oeuvre concertante, le piano est légèrement mis sur le devant de la scène mais fidèlement entouré d'un orchestre allégé.
  • Timbres : Les timbres des bois et vents sont somptueux, les timbales sont dynamiques et précises. Quant au piano il est retranscrit tout en finesse et subtilité. Les cordes, dans l'introduction du 1er mouvement sont magnifiques de vérité et de charme.
  • Dynamique : Voilà certainement, à mes oreilles, le pourquoi de la redécouverte de cette oeuvre ; sur de très nombreux enregistrements (voir pour l'exemple les versions Brendel ou Perahia) la dynamique est d'une terne platitude d'où au bout de quelques minutes une certaine létargie s'installe surtout si comme aujourd'hui la température avoisinne les 30 °C. Ici rien de tout cela, la dynamqiue orchestrale est bien présente et donne à l'écoute de cette musique une vivacité, une joie de vivre très communicative. 
  • Transparence : Les hautbois sont des hautbois, les clarinettes chantent comme des clarinettes... tous les instruments possédent leurs vrais timbres et ne sonnent jamais synthétiques comme cela arrive trop souvent et même sur des système hors budget.

e.s.t. : Three Falling Free Part II (album 301 - Act 9029-2 )

  • Image : C'est avec quelques semaines de retard que je découvre cet album posthume du jazz band (?) e.s.t. mais mieux vaut tard que jamais Embarassé. Le titre "Three Falling Free Part II"  débute par un long solo du batteur M. Oström suivi d'une somptueuse présentation du thème principal sur 4 notes du pianiste E. Svensson (RIP). durant plus de 8 minutes e.s.t. atteint ici des sommets rarement escaladés. Rien que pour ces 8 minutes l'album doit être dans toutes les cdthèques.
    L'image construite, sur ce titre, par l'ingénieur du son est aussi large que profonde, d'une stabilité à toute épreuve et pourtant le message sonore est riche et complexe.
  • Timbres : La batterie, dans son introduction est toute vérité. Les toms, les cimbales et la grosse caisse sont très réalistes, les baguettes frappent des peaux et les métaux des cimbales transpirent leurs différences.
  • Dynamique : Entre l'introduction toute en finesse des cimbales et l'explosion finale les écarts de dynamique sont époustouflants... Et le système retranscrit cet écart avec naturel et facilité. Une merveille !
  • Transparence : Parler de transparence sur un tel travail de studio c'est un peu parler de l'Arlésienne on peut y croire mais personne ne sait réellement comment ce titre doit sonner. Tout ce que je peux affirmer, c'est qu'à l'écoute de la musique sur ce système Haute Fidélité, toutes les informations sont retranscrites et que jamais l'auditeur ne ressent de fatigue. Le système ne tire pas vers le haut, le message sonore n'est pas concentré sur le medium, le haut grave n'est pas boursouflé (pour s'en convaincre, sur le même album il suffit de déguster l'instroduction à la contrebasse du titre "The Chilhood Dream), la transparence et la neutralité sont vraiment les deux adjectifs qui décrivent avec le plus de précision ce système Hi-Fi qui alors tend à la perfection.

En conclusion, j'ai écouté ici un système avec lequel je pourrai vivre la musique durant de nombreuses années. Pour un tarif, certes important mais encore réaliste, le mélomane pourra enfin profiter d'un vrai plaisir audiophile. 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : AVM Evolution A 5.2
Sources : AVM Evolution CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : Studio Connections Reference+
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :

Fabrication : 15/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Image : 18/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 17/20

Publié dans Aurelia
mardi, 27 novembre 2012 12:13

AVM a3.2 : le test


AVM est une marque allemande dont les produits sont distribués depuis peu en France. L'amplificateur A3.2 s'installe en début de gamme, on y retrouve les mêmes technologies que celles déployées dans son aîné référencé A5.2 (voir le test ici).
Cet amplificateur intégré dit « numérique » développe une puissance maximale de 2 x 100 W. par canal sous 8 ohms, il est modulable grâce l'ajout de cartes phono, DAC ou tuner en option.


Musiques écoutées :
  1. e.s.t. : From Gargarin's Point of View (the very best of e.s.t.  - Act 2009)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Eagles : Load Road Out Of Eden (Long Road Of Eden - LROE 2008)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Pour une fois, il n'est pas de coutume, commençons par la conclusion. Cet amplificateur se marie à ravir avec les enceintes Aurelia, sa neutralité, sa transparence, sa vivacité, sa finesse et sa tenue dans le bas du spectre sonore en font l'objet idéal pour « conduire » les Saphira. Dans cette gamme tarifaire, je n'ai jamais entendu un système aussi naturel, rien de bluffant que de la musique !

La trompette de Louis Armstrong sonne comme un cuivre et non pas comme une trompette en plastique, ses interventions chantées vous prennent à la gorge. Le piano de e.s.t., malgré une prise de son « dans les cordes » sonne comme un vrai Grand Piano avec des marteaux frappant des cordes et une tables d'harmonie en Bois et non pas en métal comme c'est souvent le cas lors de l'écoute de systèmes Haute Fidélité. Les guitares du groupes américains Eagles sont d'une finesse insoupçonnée et la ligne de basse ressort avec précision sans jamais devenir envahissante. Le travail de Manset, sur son « Péplum », est titanesque, que d'heures de studio pour arriver à cette perfection, la retranscription, grâce à l'AVM a3.2 et aux enceintes Aurelia Saphira est riche d'information et nous gouttons avec délice à cette architecture musicale. La troisième de Mahler par Haitink et le CSO est, je me répète, l'une des plus belle prise de son Live d'un grand orchestre symphonique, ici nous sommes dans la salle tout là bas aux Etats Unis et oublions totalement le système Haute Fidélité pour apprécier cette œuvre universelle.



Le Système d'écoute :


Notes
:

  • Fabrication : 14/20
  • Image : 14/20
  • Timbres : 14/20
  • Dynamique : 13/20
  • Transparence : 14/20
  • Qualité/Prix : 13/20
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lundi, 29 juillet 2013 09:54

Beyerdynamic T 90 : le test

Le casque ouvert T 90 appartient à la dernière génération de casques audio Haut de Gamme conçue par le fabricant allemand Beyerdynamic. Le T 90 se positionne, dans la gamme Prestige, juste en dessous du célèbre T 1, sa construction est superbe et incite à la confiance, il s'ajuste parfaitement au crâne de l'auditeur et son confort est plus que correcte, vous pourrez le porter durant de nombreuses heures.
Les transducteurs consistent en deux membranes métalliques alimentées par des moteurs annulaires au néodyme. Beyerdynamic utilise, ici, sa technologie propriétaire dite Tesla. La conception des transducteurs a ainsi été intégralement revue et ces derniers se distinguent par un aimant extrêmement puissant qui procure une efficacité optimale et un très faible taux de distorsion. Cette nouvelle technologie ouvre un champ d’applications extrêmement diversifié. La mise en œuvre de diverses impédances permet d’utiliser les appareils dans une gamme d’applications très large. En ce qui concerne le T 90, il affiche une valeur standard de 250 ohms, compatible avec un bon préamplificateur ou un bon étage de sortie casque comme celui qui équipe notre bien aimé amplificateur intégré Struss R150


Musiques écoutées :
  1. Anne Bisson : With a Little Help from My Friendsonight (Portraits & Perfums - 2011)
  2. Oscar Peterson : You look good to me (We get Requests)
  3. G. Mahler : Symphonie n°3 (Bernard Haitink)
Pour ceux qui n'ont pas l'habitude de l'écoute casque, celle-çi peut vraiment paraître étrange, la musique se situe sur l'oreille droite, sur l'oreille gauche et au milieu du crâne, l'image sonore n'existe pas, tout ce situe sur un seul plan. Déconcertant !
Le T 90 propose une écoute très définie et très détaillée. Les timbres "flirtent" avec la réalité, la bande passante paraît infinie mais la dynamique semble légèrement tassée. Contrairement à certaines écoutes sur enceintes acoustqiues, l'écoute casque privilégie le détail au détriment, peut être, de la globalité. Tous les enregistrements studios de musiques récentes, pop, rock, jazz..., semblent fort s'accommoder de ce type de retranscription, sur une oeuvre symphonique cela devient plus problématique.

Dans tous les cas le T 90 ne trahit jamais la musique et cela, pour un casque, est déjà assez exceptionnel, il ne met pas en avant telle ou telle partie de la bande passante et, surtout, il ne masque rien du travail de l'ingénieur du son.
Si je dois ou, si j'ai envie, un soir, dans la nuit très avancée, écouter de la musique alors le T 90 est le produit que je retiens. Attention de lui fournir un très bon amplificateur car alors l'écoute pourra en souffrir grandement. Merci à Struss !


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150

Sources : fichiers Haute Définition, T&A 1250
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (source)

Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes  :

Fabrication : 16/20
Image : 08/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20
Confort : 16/20
Qualité/Prix : 15/20

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dimanche, 09 décembre 2012 17:14

Boston M250 : le test

Lorsque j'ai vu pour la première fois, sorties du carton dès leur réception, les Boston M250 dans leur finition noire laque piano, j'ai estimé le prix des ces enceintes à beaucoup plus que les 1.499 € la paire suffisant à les acquérir.
Allions nous être également enchanté par l'écoute de ces produits japonnais, conçus en Europe et fabriqués en Chine ?
Les Boston M250 se présentent sous la forme de colonnes étroites haute de 98 cm, elles sont de type deux voies et sont équipées d'un tweeter à dôme souple EWB de 25 mm et de deux woofer de 133 mm.

 

Boston M250


Musiques écoutées :
  1. Debussy - La Cathédrale Engloutie (Krystian Zimerman - DG 1991)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Marillion : Sugar Mice (Enregistrement Live - EMI 15-06-1994 Warsaw)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Pour "tester" ces superbes colonnes, j'ai écouté les mêmes titres que lors du test de leur grande soeur les Boston M350. Si nous devons comparer, pour faire rapide, les M250 font tout moins bien, la bande passante est moins étendue surtout dans les graves, le medium est moins riche, l'image plus étroite... Tout cela est bien compréhensible, ces colonnes sont nettement plus abordables, mais alors comparées à la concurrence, dans cette gamme de prix comment se positionnent ces petites Boston ?
Quelques modèles d'enceintes colonnes reconnues comme musicales dans cette gamme : Rega RS5, Mulidine Bagatelle, Neat acoustics Motive 2.
Notre Boston M250 peut se comparer sans aucune honte aux Rega et Mulidine, par rapport à ces deux modèles, la Boston est plus homogène et retranscrit une bande passante plus large avec, à chaque fois beaucoup plus de précision et de souplesse dans les aigus et de modulation dans les graves, seuls les timbres sur des musiques acoustiques pourront paraître moins subtils. Par contre l'anglaise Motive 2 apportera une écoute plus Haut de Gamme, plus riche en informations et plus vraie dans la reproduction des timbres.

En conclusion, les Boston M250 sont de bonnes enceintes colonnes idéales pour l'écoute des musiques modernes, variétés, rock, pop, techno... Elles sont assez vives, précises et retranscrivent une vraie image sonore. Associées à un bon amplificateur, ici le Roksan Kandy II, elles vous procureront de longues heures de plaisirs musicaux.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Roksan Kandy II
Sources : CD AVM CD 3.2
Enceintes : Boston M250
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes :

Fabrication : 15/20

Image : 13/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 14/20
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