samedi, 23 juillet 2016 10:29

Bodnar Audio Alcedo : le test

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Notre rencontre avec la société polonaise Bodnar Audio fut fortuite. Un mercredi après-midi, nous reçûmes un appel téléphonique d'une personne parlant anglais avec un accent des pays de l'Est. Ce personnage se rendait à Paris le vendredi suivant et souhaitait nous déposer, le temps de la journée, des enceintes de sa conception afin que nous les écoutions. Le vendredi matin Pawel Bodnar arrivait au magasin, sortait de belles caisses en bois ses créations et installait les enceintes colonnes que vous pouvez admirer sur les photos. A peine mises en route et après un café, Opus 51 oblige, il s'esquivait afin de poursuivre son voyage vers Paris.

Si nous avons bien compris, Monsieur Bodnar développe les enceintes et Madame Bodnar travaille à leurs finitions. Les deux sont amoureux fous de Musique, ils possèdent une collection de plus de 2.000 vinyles et cherchent à conquérir l'Europe avec leurs produits atypiques.

 

Lien boutique web : Bodnar Audio Alcedo 

vendredi, 01 juillet 2016 18:27

AudiaFlight FL Three S : le test

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A l'apparition de cet amplificateur d'origine italienne, la presse française fut très élogieuse. Cet amplificateur intégré stéréo se voyait qualifier des adjectifs les plus sympathiques et musicaux.
Vous comprendrez aisément notre impatience. Depuis 18 mois nous attendions un prêt afin de l'écouter et de le tester dans les meilleures solutions, de manière professionnelle sans aucun a priori comme nous testons tous les autres produits que nous arrivons à dénicher. Merci à la société Tecsart, notre souhait est devenu réalité.

Pour rappel, La société Audia Flight a été fondée en 1996, mais auparavant ses créateurs développaient déjà des électroniques audio. Ils ont attendu quelques années avant de commercialiser leur premier amplificateur, le très fameux FL 100. Audia Flight est une entreprise 100% italienne et les produits sont fabriqués à Civitavecchia, à environ 80 km de Rome. 

L'amplificateur ici testé le Flight Three S est commercialisé au prix de 2.900 euros. En option, il est possible d'y adjoindre une entrée phono MM/MC (+300 euros) et une carte DAC USB (+400 euros). La version ici testée ne comporte aucune option. 

 

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Entraperçu dans le n° 4 du magazine (?) VUMETRE, un entrefilet concernant les très efficaces supports de découplage Dilixiaudio Cantabile :

"Les supports de découplage Dilixaudio Cantabile ont été développés pour supprimer toute vibration parasite. Vendus par boîte de 4 au prix de 400 €, ils apportent un plus évident à l'écoute, et fonctionnent aussi bien sous les électroniques que sous les sources".

 

lien boutique internet : DILIXAUDIO CANTABILE

vendredi, 14 août 2015 11:27

Sounddeco Alpha M2 : le test

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Sounddeco est une entreprise polonaise appartenant au fabricant, spécialiste du meuble en bois Witowa. Depuis plusieurs années Witowa fabrique des ébénisteries pour de nombreux concepteurs d'enceintes acoustiques. Au fil du temps et des rencontres, une question essentielle pour le développement de la l'entreprise s'imposa : pourquoi ne pas s'associer à des ingénieurs électro-acousticiens et des designers afin de créer et de commercialiser ses propres produits acoustiques ?
Ainsi fut fait, et la marque Sounddeco, en 2010, vit le jour.


FABRICATION :

Les Sounddeco Alpha M2 sont des enceintes compactes de type close (sans évent, ni à l'arrière, ni à l'avant, ni sous le dessous). Elles sont équipées de deux haut parleurs conçus par la société danoise SB Acoustics, bien connue des audiophiles. Nous trouvons en action au sein d'une très belle ébénisterie pour la reproduction des graves et medium, un haut parleur de 17 cm (15 cm effectifs) en fibres naturelles (papier) et châssis très rigide en aluminum et, pour la reproduction des aiguës, un haut parleur de 2,9 cm en fibres naturelles.


Sur l'arrière des enceintes, au bas d'un belle plaque en aluminium, est implanté un simple bornier de très bonne facture acceptant les bananes et les fourches haut de gamme ou tout simplement le
 câble nu.
Du fait de leur type close, leur placement dans la salle d'écoute ne présente pas de difficulté, les murs arrières ne les effraient guère mais si vous souhaitez en obtenir le maximum, 40 à 50 cm d'éloignement par rapport à celui-ci ne seront pas de trop.

Nous vous conseillons, comme pour toutes les enceintes compactes de qualité, d'installer les Sounddeco Alpha M2 sur des pieds lourds et rigides, pour ce test nous avons utilisé les très bons supports Rogoz Audio 1SB100. Fuyez les pieds trop légers et/ou peu stables qui auront tendance à vibrer et à absorber une part non négligeable de l'énergie produite par les enceintes.
 
Si la bande passante annoncée et subjective est étendue, le rendement déclaré par le fabricant de 86 db peut effrayer. Et pourtant, un amplificateur fonctionnant en Classe AB de 2x50 w. sous 8 ohms sera largement suffisant pour "sonoriser" une pièce de 25 à 30 m². Pour exemple un amplificateur Rega Brio-R peut les faire chanter à merveille...

Caractéristiques principales 

Puissance admissible : 80W
Haut parleurs :
     - 1 x 17 cm SB Acoustics (fibres naturelles)
     - 1 x 2,9 mm SB Acoustics
Bande passante : 49Hz - 28kHz @ +/-2.5dB
Sensibilité (rendement) : 86 dB @ 1W @ 1m 
Impédance : 8 Ohm
Dimensions (H, L, P.) : 370 x 190 x 310 mm
Poids : 9 kg pièce.


Musiques écoutées :

  1. CD - G. Mahler - Symphonie "Titan" (E. Leinsdorf - Decca 1971/2014)
  2. CD - Julie London - Black Coffee (Around Midnight - Capitol 1960/2009)
  3. CD - Blossom Dearie - Tea for Two (Once Upon a Summertime - Verve 1958/2010)
  4. LP - E. Grieg - Peer Gynt (Oivin Fjeldstad - Decca SXL2012 1958)
  5. LP - Youn Sun Nah - Enter Sandman  (Same Girl - ACT 2010)
  6. LP - G. Verdi - Otello ; Ave Maria (L. Price / Z. Mehta - Decca 1982)

IMAGE :

Qui n'a jamais entendu Julie London chanter, susurrer Black Coffee ne connaît pas l'extase musicale Complice 
Sa voix sensuelle et grave, rendue à merveille par les Sounddeco Alpha M2 vous transporte ailleurs. La blonde californienne est présente, là juste au devant de nous, debout, peut être sise sur un tabouret haut, au milieu de notre salon, entre les deux enceintes, choyée d'un écrin de cuivres. L'image construite par le système audio semble véridique et nous abandonne à nos émotions.
Pour demeurer au sein de l'univers des chanteuses depuis longtemps délaissées, écoutons certainement l'une des plus belles versions de la chanson Tea for two. Loin de la démonstration de Ella Fitzgerald accompagnée de l'orchestre de Count Basie, Blossom Dearie propose une interprétation toute en finesse et subtilité s'accompagnant de quelques accords distillés par son piano. Le quartet (piano, basse, guitare, batterie) prend possession de notre "auditorium" et le système audio disparaît afin de laisser vivre la musique, chaque musicien par de très discrètes interventions construit un univers attachant et passionnant.
Les Sounddeco Alpha M2 sur tous les enregistrements écoutés s'attachent à construire une image sonore réaliste et stable digne des plus belles réalisations du marché dans une gamme de prix inférieur à 2500 euros (les deux enceintes).
 
TIMBRES :

L'interprétation que propose E. Leinsdorf pour DECCA Phase 4 en 1972 à la tête du Royal Philharmonic Orchestra de la Première Symphonie de Gustav Mahler  n'est pas une référence et ne restera certainement pas dans l'histoire de la Musique. Mais l'enregistrement qu'en propose DECCA et sa technologie Phase 4 est stupéfiant. La Symphonie prend un relief régénéré où tous les pupitres sont quasiment traités à égalité, avec une précision et une définition accrues. Un spectre détaillé qui n’existe pas pour l’auditeur dans une salle de concert : une démonstration de clarté qui présente toutes les ressources de l’orchestre, ses facettes combinées, comme un acte de pédagogie instrumentale. Les enceintes compactes Sounddeco Alpha M2 révèlent ici une transparence rarement rencontrée dans ce type de produit, les vents et les bois sonnent avec vérité et nous prenons un grand plaisir au voyage que nous conte le grand compositeur autrichien. Autre exemple de plaisir audiophile, l'écoute de la marche funèbre du troisième mouvement et de la fanfare décrite par Mahler, les cuivres sont somptueux de réalisme, un vrai bonheur inimaginable pour un mélomane ayant si peu investi (même si des enceintes à plus de 1200 euros restent un vrai investissement).

DYNAMIQUE :

Nous vous souhaitons d'avoir la chance et le bonheur d'écouter un jour cette version de Peer Gynt enregistrée en 1958 par le chef norvégien, né en 1903, Oivin Fjeldstad à la tête de la superbe phalange The London Symphony Orchestra dans le pressage vinyle anglais DECCA SXL 2012. La dynamique y est remarquable et les Sounddeco Alpha M2 sonnent comme de grandes enceintes sans imposer aucun tassement au rendu musical. Les envolées orchestrale se déploient avec aisance, les crescendo montent en puissance sans limite, les micro-informations souvent noyées surgissent de toute part, l'orchestre flamboie de mille étincelles, un feux d'artifice en ce 17 août ! Certes nous savons que les graves pourraient être un peu plus consistant mais n'oublions pas que nous écoutons des enceintes compactes à moins de 1500 euros la paire...

La reprise déjantée du titre Enter Sandman du groupe Métallica par la chanteuse/musicienne coréenne Youn Sun Nah impressionne. Ce voix-guitare, quel musicien que Ulf Wakenius, retient toute notre attention et, pour les qualités de timbres de la guitare, des cordes nylons basses de toute beauté et, pour la dynamique de la voix retranscrite avec naturelle par notre système Haute Fidélité.

TRANSPARENCE :

Clôturons ces écoutes avec l'une des plus belles plages lyriques composée par G. Verdi pour son chef d'oeuvre Otello, la chanson du Saule, admirablement chantée par la soprano américaine Leontyne Price. Que ce soit l'orchestre, que ce soit la voix, les Sounddeco Alpha M2 ne sont jamais à la peine et de par leur neutralité, leur dynamisme et, donc de par leur transparence nous profitons pleinement des émotions musicales.
Cette transparence se confirme lorsque nous écoutons ces enceintes connectées à d'autres électroniques. A chaque changement d'amplificateur, les écoutes deviennent très différentes et les signatures sonores des différents éléments sont retranscrites avec précision. Nous avons obtenus de très beaux résultats sonore avec une écoute un peu mois précise mais chaleureuse en associant aux Sounddeco Alpha M2 l'amplificateur anglais Edwards Audio IA2

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Après 5 jours d'écoutes intensives, nous pouvons affirmer que ces enceintes compactes sont, dans leur gamme, certainement ce que nous avons entendu de plus neutre et dynamique. Vivre avec ces transducteurs acoustiques ne nous poserez aucune difficulté. Nous aurions un vrai plaisir à écouter toute sorte de musique mais, de grâce, octroyez-nous de bonnes électroniques Sourire

Les "Pros and Cons"  : 

     + en version laquée, la finition de toute beauté,
     + la qualité de fabrication, haut parleurs, connecteurs,
     + la neutralité, la transparence et la musicalité de ces enceintes
      - rien à ce prix,
     
 
Le Système d'écoute :

Amplificateur : Leema Elements Amplifier
Sources : Leema Elements CD
Enceintes : Sounddeco Alpha M2
Câble de modulation : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources)
 

Les Notes  :
 
Fabrication : 15/20
Image : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 18/20
 

 Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

samedi, 25 avril 2015 10:50

Ortofon MC Quintet Blue MC : une écoute

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Comme par inadvertance, depuis quelques jours, après m'être séparé de la superbe platine Soulines Edgar, reprise par le distributeur Exclusive Audio afin de permettre au magazine Haute Fidélité de la tester, j'écoute, je découvre la cellule Ortofon Quintet Blue MC installée sur un bras Jelco 750 et une platine Acoustic Signature.

Des cellules, depuis de nombreuses années, j'en ai écouté, de bonnes et malheureusement de nombreuses moins intéressantes. Là, cette cellule, pour le tarif d'une bonne MM, apporte tout le plaisir d'écoute d'une MC, d'une vraie MC : dynamique, précise, détaillée, fluidité... Dans cette gamme tarifaire, à ce jour, je pensais la Sumiko Blue imbattable, je me trompai, l'Ortofon en tout point est plus passionnante à écouter, elle repousse assez loin les bruits de surface des vieilles galettes noires et apporte cette écoute naturelle très rarement obtenue avec des cellules à moins de 500 euros.

Attention cette cellule est une MC (bobines mobiles) donc elle possède un niveau de sortie très faible, 0,5 mV à 1000 Hz, et nécessite pour être bien exploitée un préamplificateur phono de qualité, comme l'Edwards Audio MC1 par exemple.

Lien Boutique : Ortofon MC Quintet Blue MC

mardi, 03 février 2015 10:25

Cantabile : lu dans la presse

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Cantabile : Palets de découplage pour électroniques et platines vinyles conçu et fabriqué par la société française basée à Reims Dilixaudio.
En test ce mois-ci dans le Haute Fidélité n° 206.

"... le registre grave est plus défini, mieux articulé et gagne en netteté... le registre aigu paraît également plus libéré, plus aérien. Cet apport de définition profite également au suivi dynamique et aux attaques de notes...
Grâce aux Dilixaudio Cantabile, la restitution sonore gagne de manière flagrante, en définition, en intelligibilité et en musicalité sur pratiquement tous les plans !"

lien Boutique : Dilixaudio Cantabile

vendredi, 01 août 2014 12:18

Cantabile : le test

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J’ai eu la chance de participer à la mise au point de ces supports de découplage et j’ai donc suivi les différentes étapes de la conception et j’ai eu largement le temps d’apprécier les modifications et bienfaits apportés à la restitution sonore par les Cantabile.
Je possède 3 jeux des versions définitives, 1 sous les platines CD et vinyle et un sous le préampli.

Je vis donc avec les Cantabile depuis un bon moment maintenant et les gains qu’ils apportent sont nombreux :
  • les graves sont plus propres, plus définis, plus tendus, moins caoutchouteux.
  • Les voies humaines sont moins projetées.
  • La musique orchestrale est plus fluide, plus naturelle, plus « chantante ».
  • De nombreuses duretés disparaissent.


Sur mon système, les différences les plus flagrantes, d’une manière assez étonnante, sont pour le préampli. Ce préampli est un Coda 05X qui est très léger mais qui possède pourtant d’origine des pieds amortisseurs bien conçus.
Ou j’ai été le plus surpris c’est sous ma platine vinyle qui malgré ses 50 kilos a apprécié la présence des supports.

Par contre, sous l’ampli, aucune influence, mais celui-ci avait déjà été « sublimé » par la tablette de découplage Rogoz 3SG40.

Les appareils doivent être très fermement accouplés avec les supports (il faut appuyer très fortement sur les appareils tout en leur faisant subir des petits mouvements de translation pour que les pieds des appareils fassent « corps » avec les Cantabile).

A emprunter et à essayer car, à mon avis, le jeu en vaut la chandelle.

Lien boutique : Cantabile
vendredi, 30 mai 2014 10:36

Rogoz Audio 3SG40 : le test

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Pour des raisons esthétiques, j’en avais assez d’avoir mon ampli de puissance posé à même le sol, j’ai investi dans une tablette de découplage Rogoz 3SG40, une tablette tripode, lourde, dont les pieds sont sablés, et avec une planche MDF de 40mm d’épaisseur.

Première constatation, et premier point positif, mon ampli US avec son transfo, lui aussi, US (60Hz) qui « ronronnait » de temps en temps est devenu complètement silencieux. Cela est un avantage pas si surprenant, la carcasse de l’ampli est plus stable sur un tripode et peut avoir moins tendance à vibrer.

Ensuite, comme d’habitude, je me mets à écouter de la musique. Très rapidement je suis interpellé par ce que j’entends. J’ai l’impression que la musique est encore plus belle et plus fluide que d’habitude. Le médium est encore plus joli, plus défini. Le léger creux dans le bas médium que j’ai d’habitude a disparu !

Fini l’écoute distraite, le mélomane redevient audiophile et les disques de test, bien connus, défilent …

Je suis obligé de me rendre à l’évidence, le support Rogoz intervient ! Pas d’explication, une simple constatation.

Le lendemain un ami mélomane me rend visite, on écoute les disques qu’il a amenés et lui aussi, au bout d’un moment, me demande ce que j’ai changé dans mon installation trouvant l’écoute encore plus agréable que d’habitude. Il est aussi surpris que moi quand je lui dis que le seul changement est le support de l’ampli.

Evidemment, affaire à suivre, avec des essais dans des configurations différentes, mais, en tout cas, voilà qui peut amener à choisir ce genre d’élément apparemment pas si « passif » que cela.

En vente ici : http://www.hifi-meubles.com/support-decouplage-audio/573-rogoz-audio-3sg40.html

samedi, 11 janvier 2014 11:04

Trigon Recall II : le test

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En septembre 1996 deux ingénieurs allemands décidèrent de s'associer afin de créer une entreprise qui allait concevoir et commercialiser du matériel Haute Fidélité Moyen-Haut de Gamme à prix réaliste. Trigon était né et se situe, aujourd'hui, proche de la commune de Cassel.
Trigon
c'est le "made in Germany" dans toute sa splendeur. Les électroniques sont construites comme des chars d'assaut donc de ce côté il n'y aura pas de soucis de longévité.

Pour évaluer les qualités musicales du lecteur "entrée de gamme" du constructeur allemand, nous l'avons comparé à deux des platines de référence, au moins à nos oreilles, situées dans la même gamme tarifaire : le lecteur/DAC Rega Saturn-R  et la platine CD-DAC Marantz SA14s1.

En avant la musique...
 


Musiques écoutées :

  1. CD - Bernard Lavilliers - L'empire du milieu (Arrêt sur image - Universal 2002)
  2. CD - CW Gluck - Orfeo ed Euridice (Che Puro Ciel - Harmonia Mundi 2013)
  3. CD - Hilary Kole - The Snake (Haunted Heart - Justin Time Records 2009)
  4. CD - Steven Richman - Nutcracker Suite (The Nutcracker Suites - Harmonia Mundi 2013)
 
Dès les premières minutes d'écoute ce lecteur Trigon impose des qualités musicales similaires à celles exposées par le lecteur de CD Roksan Caspian M2, la même clarté, la même légèreté dans le grave mais il distille plus d'informations et donc plus de détails. L'image sonore est précise mais manque un peu et de largeur et de profondeur, surtout par rapport à ce que présente la platine Marantz SA14s1 qui elle dispense une écoute plus fluide, plus précise encore et surtout décortique une ligne de basse plus profonde et rapide.
Par rapport au Rega Saturn-R le Trigon est plus lumineux et sa courbe de réponse a une légère propension à s'accentuer vers le haut medium ce qui le destine, de préférence, à des systèmes Haute Fidélité possédant une écoute sombre et un peu terne. Comme son concurrent anglais, le Trigon, par rapport au Marantz est un peu nonchalant, les attaques sur les percussions par exemple sont un peu plus paresseuses, moins immédiates, mais il vrai, qu'ici, le nouveau Marantz SA14s1 excelle.
Quant au rendu des timbres, il n'y a rien à signaler de particulier, les cuivres, les cordes, les vents sonnent vrai, les voix ne semblent pas voilées et la présence des instrumentistes est correctement rendue.

En conclusion, le Trigon est un lecteur de CD correct qui propose l'avantage de posséder des sorties symétriques. Son acquéreur ne se sentira pas floué et profitera des qualités musicales de cet "allemand" durant de nombreuses saisons. Son seul gros défaut, à ce jour en France, est son tarif. Un repositionnement à moins de 2000 euros en ferait un très bon rapport Qualité/Prix.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel "Emotion"
Enceintes : PSB Synchrony One
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

 

Les Notes :

Fabrication : 13/20
Image : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 13/20
lundi, 29 juillet 2013 09:54

Beyerdynamic T 90 : le test

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Le casque ouvert T 90 appartient à la dernière génération de casques audio Haut de Gamme conçue par le fabricant allemand Beyerdynamic. Le T 90 se positionne, dans la gamme Prestige, juste en dessous du célèbre T 1, sa construction est superbe et incite à la confiance, il s'ajuste parfaitement au crâne de l'auditeur et son confort est plus que correcte, vous pourrez le porter durant de nombreuses heures.
Les transducteurs consistent en deux membranes métalliques alimentées par des moteurs annulaires au néodyme. Beyerdynamic utilise, ici, sa technologie propriétaire dite Tesla. La conception des transducteurs a ainsi été intégralement revue et ces derniers se distinguent par un aimant extrêmement puissant qui procure une efficacité optimale et un très faible taux de distorsion. Cette nouvelle technologie ouvre un champ d’applications extrêmement diversifié. La mise en œuvre de diverses impédances permet d’utiliser les appareils dans une gamme d’applications très large. En ce qui concerne le T 90, il affiche une valeur standard de 250 ohms, compatible avec un bon préamplificateur ou un bon étage de sortie casque comme celui qui équipe notre bien aimé amplificateur intégré Struss R150


Musiques écoutées :
  1. Anne Bisson : With a Little Help from My Friendsonight (Portraits & Perfums - 2011)
  2. Oscar Peterson : You look good to me (We get Requests)
  3. G. Mahler : Symphonie n°3 (Bernard Haitink)
Pour ceux qui n'ont pas l'habitude de l'écoute casque, celle-çi peut vraiment paraître étrange, la musique se situe sur l'oreille droite, sur l'oreille gauche et au milieu du crâne, l'image sonore n'existe pas, tout ce situe sur un seul plan. Déconcertant !
Le T 90 propose une écoute très définie et très détaillée. Les timbres "flirtent" avec la réalité, la bande passante paraît infinie mais la dynamique semble légèrement tassée. Contrairement à certaines écoutes sur enceintes acoustqiues, l'écoute casque privilégie le détail au détriment, peut être, de la globalité. Tous les enregistrements studios de musiques récentes, pop, rock, jazz..., semblent fort s'accommoder de ce type de retranscription, sur une oeuvre symphonique cela devient plus problématique.

Dans tous les cas le T 90 ne trahit jamais la musique et cela, pour un casque, est déjà assez exceptionnel, il ne met pas en avant telle ou telle partie de la bande passante et, surtout, il ne masque rien du travail de l'ingénieur du son.
Si je dois ou, si j'ai envie, un soir, dans la nuit très avancée, écouter de la musique alors le T 90 est le produit que je retiens. Attention de lui fournir un très bon amplificateur car alors l'écoute pourra en souffrir grandement. Merci à Struss !


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150

Sources : fichiers Haute Définition, T&A 1250
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (source)

Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes  :

Fabrication : 16/20
Image : 08/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20
Confort : 16/20
Qualité/Prix : 15/20

samedi, 20 avril 2013 10:15

Transrotor Dark Star : le test

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Doit on, encore, présenter le constructeur allemand de platines Transrotor ?
Pour les retardataires, ou pour les dormeurs appuyés contre le radiateur, Transrotor conçoit et fabrique en Allemagne des platines vinyles depuis 1976., avec comme principale philosophie : "ce que vous voyez, c'est ce que vous entendez..."
Maintenant, je vous dois la vérité, je n'en sais pas plus, le site Internet de cette entreprise allemande est tellement mal conçu qu'il est impossible d'obtenir des informations sur les produits proposés. C'est bien dommage ! 

La Dark Star, ici testée, est une platine assez imposante, équipée d'un lourd plateau en aluminium, d'une alimentation déportée dans un boitier externe qui permet, également, de sélectionner la bonne vitesse (33 ou 45 tours), d'un moteur désolidarisé du socle principal et d'un bras Transrotor 9.1 et d'une cellule MC (Haut Niveau) Sumiko Evo Special n° 3.
 

Musiques écoutées :
  1. Miles Davis : Tutu (Tutu - WarnerBros 1986)
  2. ACDC : For Those About to Rock We Salute You (For Those About to Rock We Salute You - Atlantic Records 1981)
  3. Marillion : The Invisible Man (Marble - Rocket Records - 2004)
  4. Carl Nielsen : Symphonie n° 4 (Karajan - OPB - DG - 1982)

La magie du vinyl ! La célérité des attaques, la fluidité de la musique, la beauté des timbres, tout est, ici, transcendé. Grâce à cette platine Transrotor, nous découvrons un plaisir vrai à redécouvrir toutes nos galettes noires et, elles sont nombreuses.

Hors toutes les qualités, ci dessus énoncées, il en est une supplémentaire qui est l'image sonore délivrée à l'auditeur. Cet espace est réellement tridimensionnel. Nous sommes immergés dans la musique, alors le "système Haute Fidélité" disparaît au profit de l'émotion.

Pour être crue, l'expérience doit être vécue, ici les mots deviennent impuissants pour exprimer ce qu'est le... réel.



Le Système d'écoute :

Amplificateur :
Struss R150

Sources : Dark Star (bras SME Série V) avec préphono Project Phono Box RS et cellule MC Haut Niveau Sumiko Evo 3
Enceintes : AudioSolutions Rhapsody 130
Câbles de modulation  : KimberKable KS1036
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Filtre secteur : Isotek Titan

Notes  :

Fabrication : 16/20
Image : 16/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 16/20

vendredi, 22 février 2013 09:37

Tannoy Glenair 10 : le test

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Selon la définition Wikipedia l'addiction est "une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire".  Plus simplement peut-on devenir accro à l'écoute d'enceintes acoustiques très spéciales ? Pour les Glenair 10 la réponse est : oui.
Ces enceintes Tannoy représentent tout ce qu'un mélomane doit abhorrer : colorations excessives, subtilités d'un mammouth, bande passante assez réduite...Et pourtant, ce matin, je me surprend à les écouter avec plaisir, certes ce plaisir est certainement malsain car il me fait trop de bien pour être honnète mais il est tout de même présent. Quoique ?

Les écoutes se sont poursuivies avec attention, avec trop d'attention et là patatrac... Sur des titres que nous connaissons avec précision, stupéfaction ! Impossible de reconnaître nos Best Of. Tout était très différent, trop différent... Les basses sont moins précises qu'habituellement, le medium est beau mais chaud, trop chaud (?), les aigus restent discret et surtout semblent écourtés.

J'arrive à comprendre que certains audiophiles puissent aimer ce "type" de son, cette signature sonore mais je dois reconnaître que pour moi cela est difficile. Ces enceintes manquent de neutralité et de dynamique pour me permettre d'apprécier tous les types de musique que j'écoute, du moyen-Age à nos jours. De mon avis, seuls les admirateurs de Blues ou de Rock pourront écouter de longues heures, et avec, plaisir, ces Tannoy Prestige Glenair 10. Il faudra quand même m'expliquer comment le magazine Diapason a pu leur décerner il y a quelques années un Diapason d'Or. Encore un mystère à éclaircir.

Pour les sceptiques, je tiens à signaler que ces enceintes furent également écouter avec des électroniques à Tubes (KT88 ou EL34), avec des électroniques Classe A (Coda) et avec des amplificateurs numériques (NAD 390D), à chaque fois la conclusion fut la même. Pour ce test j'ai retenu l'amplificateur Marantz car tout comme le Struss 150 il ma paru être à même d'exploiter au mieux ces enceintes écossaises.


Le Système d'écoute :

Amplificateur
: Marantz PM11s3
Enceintes : Tannoy Prestige Glenair 10
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Cables secteursStudio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Titan

Notes :

Fabrication : 13/20

Image : 14/20
Timbres : 08/20
Dynamique : 09/20
Transparence : 08/20 
Qualité/Prix : 08/20

vendredi, 25 janvier 2013 17:30

Isotek : Pourquoi un conditionneur ?

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(11 Votes)

 Pourquoi ai-je acheté un conditionneur secteur ?

 

Avant toutes choses, situons mon système vis-à-vis de l’EDF. J’ai donc la chance d’avoir une pièce dédiée dans une maison située à la campagne, coincée d’un côté par le parc de la montagne de Reims et de l’autre par des vignes. Aucune entreprise donc à l’horizon et le transformateur EDF n’est qu'à 400 mètres, avec 3, 4 maisons entre lui et moi. On peut en conclure que les pollutions électriques sont réduites au minimum.
J’ai tiré une ligne directe entre mon disjoncteur et ma pièce dédiée et j’avais placé d’office un filtre secteur professionnel, de marque Secré, dans le boîtier d’arrivée. Après m’être habitué à l’acoustique de la pièce, j’avais effectué des tests avec ou sans filtres de différentes marques, Secré donc, Qed, Isotek … et j’avais fini par tout supprimer, ces éléments étant plutôt négatifs (tassement de la dynamique, attaques moins franches).


Un jour que je trainai au magasin Opus 51, le représentant de GT Audio est arrivé avec le conditionneur secteur Isotek « super titan » (8000€ la bête tout de même …). Très sceptique, j’ai attendu la démonstration, et là, je dois reconnaître que le système de haut de gamme en écoute a été transcendé : grave descendant plus bas et plus proprement, aigu libéré, image plus belle, moins de flou …

Isotek Titan

Frédéric d’Opus 51 ayant décidé de faire rentrer le « titan » (3000€, c’est plus raisonnable) ainsi qu’un Gigawatt, j’ai évidemment sauté sur l’occasion pour les tester chez moi où le Titan fît merveille, je me suis donc décidé à en commander un …

Cela fait maintenant 1 mois que le Titan est chez moi et qu’il alimente tout mon système. Bien que celui-ci me procurait déjà beaucoup de satisfactions, j’ai énormément gagné sur la beauté du grave, sur son impact, on a l’impression qu’il descend plus bas avec plus de richesse harmonique (oui, c’est possible même pour le grave), l’aigu est plus fin, moins « piquant » (CD), monte plus haut, l’image est à l

A fois plus vaste et plus stable, la microdynamique est beaucoup plus riche, plus perceptible, ce qui rend les interprétations bien plus belles, plus vivantes.

Alors avant de changer d’ampli, de préampli, de lecteur CD ou d’enceintes, si vous en avez la possibilité faites vous prêter un conditionneur et essayez-le, cela résoudra peut-être une grande partie de vos problèmes et supprimera surement cette impression d’écoute plus ou moins agréable en fonction de l’heure de la journée.

lundi, 31 décembre 2012 11:39

Arcam fmj A19 : le test

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Musiques écoutées :
  1. Mozart - Symphonie n°40 (disque vinyl - G. Wand, orch. Symph. de Cologne - Musidisc 1981)
  2. Hidden Orchestra : Reminder (Archipelago - 2012)
  3. Sting : Whenever I Say Your Name (DG - 2010)
  4. Tori Amos : Star Of Wonder (DG - 2012)
L'attente fut longue, le A18 est restée de nombreuses années au catalogue, qu'allions nous découvrir à l'écoute de ce nouvel amplificateur intégré baptisé FMJ A19 du constructeur anglais ARCAM ?
La présentation reste sobre et classique, rien de révolutionnaire en façade si ce n'est l'apparition d'une entrée mini-jack pour les baladeurs. Au dos de l'appareil les connecteurs sont de qualité et nous apercevons une entrée phono bien venue, une sortie préampli et un connecteur servant à alimenter divers accessoires Arcam dont un récepteur Bluetooth ou un DAC par exemple.
A la première écoute, après tout de même plus de 200 heures de rodage, ce qui frappe c'est la vivacité de cet amplificateur, terminées les écoutes amorphes signature du constructeur Arcam... Enfin le contrepieds est pris et ici nous sommes bien en présence d'un amplificateur dédié à la musique, à toutes les musiques...
Le premier mouvement de la 40éme de Mozart dans la très belle interprétation qu'en a donné Günter Wand et son orchetsre de Cologne, nous procure une écoute vinyle neutre, rapide et franche avec un très légére mise en avant du haut du spectre sonore ce qui nous donne l'impression d'entrapercevoir de nombreux détails jusqu'alors noyés dans la nasse.
Pour poursuivre les écoutes et pour tenter d'entraver cette remontée dans les hauts médiums je me résignais alors à changer et les enceintes et les câbles. Pour les enceintes, je jetais mon dévolu sur les nouvelles colonne Boston M250 et pour les câbles sur des Argento qui, je le savais, avaient tendance, dans ce modèle, à calmer le haut du spectre sonore. 
Et j'écoutais la superbe interprétation de "Whenever I say Your name" que donna Sting en concert à Berlin il y a deux ans. Malgré toutes mes précautions, le haut du spectre sonore est toujours légèrement détaché et mis en avant, cela risque vraiment d'être fatigant sur le long terme. L'image sonore rendue est, quant à elle, plus large que profonde mais reste assez réaliste, même si, ici, l'orchestre symphonique se fait très discret, plus discret que lors de l'écoute de ce même titre sur un système plus haut de gamme.

Cet amplificateur ARCAM FMJ A19 posséde de nombreuses qualités, précision, dynamique, vitalité mais malheureusement possède également quelques défaut rédhibitoires à mes oreilles. Les futurs acquéreurs devront faire très attention aux câbles et aux enceintes qui lui seront connectés.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Arcam fmj A19
Sources : Marantz SA Pearl Lite et platine vinyle Roksan Radius 5 mkII équipée d'une cellule Sumiko Blue Point 2
Enceintes : Aurelia Magenta et Boston M250
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes :

Fabrication : 12/20

Image : 10/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 10/20
Qualité/Prix : 13/20
mercredi, 19 décembre 2012 10:14

Struss R150 : premières impressions

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Je vous rends ci dessous les quelques lignes que vient de me "mailer" le premier acquéreur d'un amplificateur Struss R150 en France.

"Je viens de recevoir l'amplificateur Struss R150 commandé il y a quelques jours chez Opus 51.
Il remplace l'ampli Euphya 280. Je souhaitais monter en gamme afin de pouvoir gagner en musicalité.
Je vous préviens, l'ampli n'est pas rodé mais les changements sont déjà impressionnant et je mesure bien mes mots.
Présentons rapidement ce produit inconnu en nos contrées : c'est un amplificateur stéréo intégré conçu et fabriqué en Pologne. Le concepteur possède 2 modèles à son catalogue, le R150 que je viens d'acquérir et le R550 qui est le vaisseau amiral de la marque. Le R150 développe sous 8 ohms 150 watts par canal, il est de conception dual mono c'est à dire que, pour schématiser, il comporte en son sein deux amplificateurs mono ce qui lui permet de distiller en autre une magnifique scène sonore et de tenir pratiquement toutes les enceintes du marché.
Pour l'instant, je ne connaîs que l'ampli R150. Et quel ampli!!!!!
Je passe à l'écoute de celui-ci et dès les premières minutes, je me rends compte du bond que je viens de faire. Les aigus et les graves se sont élargis. Les enceintes sont tenues "enfin" surtout dans les graves. Les instruments sonnent justes et vrais surtout la batterie. Je pense que je vais pouvoir exploiter mon système, la force de cet ampli est sa musicalité, sa neutralité et sa rapidité. Toute coloration est totalement absente. Il ne fait que restituer la source. Et il permet d'écouter sans fatigue auditive.

Voilà mes impressions, je ne regrette pas mon cadeau de Noêl. Comme je le disais, pour l'instant il n'est pas rodé.

Je vais pouvoir mieux vibrer à l'écoute de mes albums favoris.

A trés bientôt.

David.

PS : Merci à Frédéric Baussart d'Opus 51 pour cette découverte et bien sur pour ses précieux conseils.
"


Le Système d'écoute :

Amplificateur: Struss R150
Enceintes : Aurélia Saphira
Source : Résolution Audio Opus 21
Cables de modulation : Studio Connections Reférence Plus
Câbles enceintes : Studio Connections Monitor bi-wire
dimanche, 09 décembre 2012 17:14

Boston M250 : le test

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Lorsque j'ai vu pour la première fois, sorties du carton dès leur réception, les Boston M250 dans leur finition noire laque piano, j'ai estimé le prix des ces enceintes à beaucoup plus que les 1.499 € la paire suffisant à les acquérir.
Allions nous être également enchanté par l'écoute de ces produits japonnais, conçus en Europe et fabriqués en Chine ?
Les Boston M250 se présentent sous la forme de colonnes étroites haute de 98 cm, elles sont de type deux voies et sont équipées d'un tweeter à dôme souple EWB de 25 mm et de deux woofer de 133 mm.

 

Boston M250


Musiques écoutées :
  1. Debussy - La Cathédrale Engloutie (Krystian Zimerman - DG 1991)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Marillion : Sugar Mice (Enregistrement Live - EMI 15-06-1994 Warsaw)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Pour "tester" ces superbes colonnes, j'ai écouté les mêmes titres que lors du test de leur grande soeur les Boston M350. Si nous devons comparer, pour faire rapide, les M250 font tout moins bien, la bande passante est moins étendue surtout dans les graves, le medium est moins riche, l'image plus étroite... Tout cela est bien compréhensible, ces colonnes sont nettement plus abordables, mais alors comparées à la concurrence, dans cette gamme de prix comment se positionnent ces petites Boston ?
Quelques modèles d'enceintes colonnes reconnues comme musicales dans cette gamme : Rega RS5, Mulidine Bagatelle, Neat acoustics Motive 2.
Notre Boston M250 peut se comparer sans aucune honte aux Rega et Mulidine, par rapport à ces deux modèles, la Boston est plus homogène et retranscrit une bande passante plus large avec, à chaque fois beaucoup plus de précision et de souplesse dans les aigus et de modulation dans les graves, seuls les timbres sur des musiques acoustiques pourront paraître moins subtils. Par contre l'anglaise Motive 2 apportera une écoute plus Haut de Gamme, plus riche en informations et plus vraie dans la reproduction des timbres.

En conclusion, les Boston M250 sont de bonnes enceintes colonnes idéales pour l'écoute des musiques modernes, variétés, rock, pop, techno... Elles sont assez vives, précises et retranscrivent une vraie image sonore. Associées à un bon amplificateur, ici le Roksan Kandy II, elles vous procureront de longues heures de plaisirs musicaux.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Roksan Kandy II
Sources : CD AVM CD 3.2
Enceintes : Boston M250
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes :

Fabrication : 15/20

Image : 13/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 14/20
mardi, 27 novembre 2012 12:13

AVM a3.2 : le test

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AVM est une marque allemande dont les produits sont distribués depuis peu en France. L'amplificateur A3.2 s'installe en début de gamme, on y retrouve les mêmes technologies que celles déployées dans son aîné référencé A5.2 (voir le test ici).
Cet amplificateur intégré dit « numérique » développe une puissance maximale de 2 x 100 W. par canal sous 8 ohms, il est modulable grâce l'ajout de cartes phono, DAC ou tuner en option.


Musiques écoutées :
  1. e.s.t. : From Gargarin's Point of View (the very best of e.s.t.  - Act 2009)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Eagles : Load Road Out Of Eden (Long Road Of Eden - LROE 2008)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Pour une fois, il n'est pas de coutume, commençons par la conclusion. Cet amplificateur se marie à ravir avec les enceintes Aurelia, sa neutralité, sa transparence, sa vivacité, sa finesse et sa tenue dans le bas du spectre sonore en font l'objet idéal pour « conduire » les Saphira. Dans cette gamme tarifaire, je n'ai jamais entendu un système aussi naturel, rien de bluffant que de la musique !

La trompette de Louis Armstrong sonne comme un cuivre et non pas comme une trompette en plastique, ses interventions chantées vous prennent à la gorge. Le piano de e.s.t., malgré une prise de son « dans les cordes » sonne comme un vrai Grand Piano avec des marteaux frappant des cordes et une tables d'harmonie en Bois et non pas en métal comme c'est souvent le cas lors de l'écoute de systèmes Haute Fidélité. Les guitares du groupes américains Eagles sont d'une finesse insoupçonnée et la ligne de basse ressort avec précision sans jamais devenir envahissante. Le travail de Manset, sur son « Péplum », est titanesque, que d'heures de studio pour arriver à cette perfection, la retranscription, grâce à l'AVM a3.2 et aux enceintes Aurelia Saphira est riche d'information et nous gouttons avec délice à cette architecture musicale. La troisième de Mahler par Haitink et le CSO est, je me répète, l'une des plus belle prise de son Live d'un grand orchestre symphonique, ici nous sommes dans la salle tout là bas aux Etats Unis et oublions totalement le système Haute Fidélité pour apprécier cette œuvre universelle.



Le Système d'écoute :


Notes
:

  • Fabrication : 14/20
  • Image : 14/20
  • Timbres : 14/20
  • Dynamique : 13/20
  • Transparence : 14/20
  • Qualité/Prix : 13/20
mercredi, 14 novembre 2012 09:16

Vienna Acoustics Mozart se : le test

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(27 Votes)
Après plus de 250 heures de rodage je vous propose le test des nouvelles productions des autrichiens de Vienna Acoustics, les Mozart se.
Lors des différentes écoutes nous avons comparé ces magnifiques autrichiennes à la star des enceintes colonnes à moins de 3.500 euros  les Aurelia Saphira et aux toutes nouvelles et étonnantes Boston M 350.


Pour les faire chanter, après avoir testé différents amplificateurs dont le NAD M3, nous avons porté notre dévolu sur le tout nouveau Struss R150, une pépite polonaise que vous devez absolument découvrir et qui à le don de transcender toutes les enceintes
Ceux avec qui nous avons discuté des enceintes Vienna Acoustics savent que je trouvais de nombreux défauts aux anciennes Mozart et Beethoven baby, entre autre un grave ingérable, trop mou et surtout trop envahissant. J'ai, ici encore, tenté l'expérience Vienna parce que la fabrication de ces enceintes est magnifique. Les baffles sont de toute beauté et dignes d'intégrer les plus beaux intérieurs.

Musiques écoutées :
  1. Liszt - Les Jeux d'eau a la Villa D'Este (Claudio Arrau - Philips)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit
  4. Pink Floyd : The Great Gig in the Sky (The Dark Side Of The Moon)
  5. P. Mascagni : 'Inneggiamo' (Santuzza, Lucia, Choeur)

Image :
L'amplificateur ici excelle, et les enceintes suivent. L'image sonore reproduite est réellement tridimensionnelle. Un grand merci à Monsieur "Stéréo". Le plus étonnant est d'obtenir une écoute toute en profondeur, les cuivre sont réellement au fond de l'orchestre, lorsque la voix de Louis Armstrong envahit le premier plan sonore, les choeurs Gospel s'étagent bien de droite à gauche derrière la voix soliste qui reste étonnement stable.
Timbres :
L'écoute du piano et de cette extraordinaire pièce qu'est "Les Jeux d'eau a la Villa d'Este" est somptueuse. Le piano possède une vraie assise et n'est jamais brouillon ou agressif. Je me prête à écouter la somptueuse interprétation de Claudio Arrau et suis envahit par cette musique romantique et déjà peut être expressionniste. Par contre à l'écoute de Louis Armstrong je suis étonné par le timbre de la trompette. Les couleurs de l''instrument me semble un peu moins brillantes, un peu plus mates et ternes qu'à l'habitude. Cette impression se confirmera lors d'autres écoutes, les haut parleurs utilisés semblent imprimer une très légère coloration aux timbres naturels. Etrangement, cela ne ressent que sur certains instruments, ceux qui ont tendance à s'exprimer dans le haut medium.
Dynamique :
Certes ce ne sont pas les enceintes les plus rapides du monde, mais l'écoute est très plaisante et tout est stable et reste en place. Les graves autrefois envahissant sont aujourd'hui précis et profonds. Si vous pouvez associer ces belles colonnes à des électroniques rapides, ici le superbe Struss R150, alors la dyamique sera correcte et plausible.
Transparence:
La transparence est intimement liée aux timbres et donc vous comprenez qu'ici ce n'est pas le point fort de ces colonnes surtout lors de l'écoute de musiques acoustiques non traficotées. Maintenant sur des écoutes de Jazz, de rock/pop et autres musiques électroniques les Vienna Acoustics sont très à l'aise et procurent de réelles émotions.

En conclusion les Mozart représentent une réelle évolution et me semblent nettement plus intéressantes à l'écoute que leurs devancières.
Dans leur gamme de prix elles se positionnent plus que correctement et même si elles ne possèdent pas toutes les qualités de vivacité, de timbre, de transparence des Aurelia Saphira elles sont à l'écoute plus convaincantes que des Mulidine Cadence par exemple et mérite le détour pour le mélomane désirant acquérir de beaux objets musicaux.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150
Sources : NAD M5 et T+A 1250R
Enceintes : Vienna Acoustics Mozart se
Câbles de modulation  : Studio Connections Refrence +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1

Les Notes :


Fabrication : 16/20
Image : 14/20
Timbres : 12/20

Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 13/20
samedi, 03 novembre 2012 11:01

Legacy Classic HD : Et le Blues prend vie !

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Legacy Classic HD
A défaut d'être au salon Haute Fidélité et de m'ennuyer ferme, ce matin je me retrouve donc au magasin avec quelques idées en tête. Déjà, rendre vie à l'un de nos auditorium, le rouge à l'origine consacré au Home Cinema... Il faut se rendre à l'évidence, du matériel Home Cinéma nous n'en vendons pratiquement jamais au magasin et je ne comprends pas pourquoi. Cette salle est pourtant réellement bien aménagée et, les deux systèmes mis en action, fonctionnent à merveille... Tant pis, je vais installer un système Haute Fidélité, oui mais pas n'importe lequel. Pas un système Hi-Fi dont j'ai l'habitude et qui prône l'absolue neutralité et transparence, non je vais mettre en oeuvre pratiquement tout le contraire... Un système typé, une chaîne Haute Fidélité au plaisir immédiat et permettant le "foot clapping" à tous les coups. Là l'écoute des musiques Blues, Country et Variétés seront jouissives.

Musiques écoutées :
  1. Blues Company : Cold Rain (ré-édition inakmusik - 2011)
  2. Alison Krauss : Lie awake (paper airplane - 2011)
  3. Alain Bashung : Il voyage en solitaire
  4. Lady Antebellum : All we'd ever nedd (2008)
  5. Albert King & Steve Ray Vaughan : Call it Stormy Monday (1983)

Image :
tous les musiciens se répartissent dans un espace sonore large et profond. C'est assez réaliste et cette image reste stable, le chanteur ou la chanteuse, quelque soit la hauteur de sa voix, ne se balade pas de gauche à droite mais reste bien au centre.
Timbres :
nous écoutons un amplificateur à tubes. Le Rogue Audio Tempest n'essaie pas de nous masquer son ADN, et c'est tant mieux car quel est l'intérêt d'acquérir un "Tube" qui tente de sonner comme un transistor ? Les basses sont ici un peu rondes. Le medium est chaleureux ce qui nous permet de goutter à des timbres de voix plus sensuels que nature. L'aigu ne flirte pas avec les étoiles mais reste à sa place sans nous agresser. Les timbres sont certes enjolivés mais nous tombons vite sous le charme de cette reproduction sonore. La guitare de Albert King semble plus vrai que nature, nous avons l'impression de l'écouter "live" directement "pluger" à son ampli.
Dynamique :
ce n'est certainement pas le système le plus rapide, le plus précis et le plus dynamique que je connaisse mais cette chaine Haute Fidélité nous offre une musique vivante et agréable, les défauts laissent vite place à un plaisir immédiat et sans limite, le pied tape le sol et lors des solos de Steve Ray Vaughan nous nous trouvons dans le studio d'enregistrement parmi les quelques spectateurs ayant la chance d'assister à un grand moment de musique.
Transparence
Nous sommes en présence d'un système plus interprète que fidèle à la réalité. Mais le choix avait été fait dès sa conception où rien n'avait été laissé au hasard. Un lecteur incisif et précis, un amplificateur à tubes donc légèrement rond et chaud et des enceintes assez typées "son américain" fournissant des timbres pleins et chaleureux, jamais étriqués inspirant une "certaine joie de vivre", nous sommes sur la "Route 66", et gouttons notre plaisir sans arrière pensée.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Rogue Audio Tempest II
Sources : Denon DCD 1510
Enceintes : Legacy Classic HD
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :


Fabrication : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Image : 14/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 14/20 (voir le texte ci dessus)

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apple mac

A la demande de nombreux clients ou utilisateurs, voici ci dessous un retour d'expérience d'écoute de musiques dématérialisées sur Apple MAC. Ce Compte Rendu est de B. Doyard. Grand merci à lui. Ici dans cet exemple le Mac est directement connecté à un DAC.

Pure Music :

Juste un petit retour d’info pour les utilisateurs de musique dématérialisée avec du Mac avec qui je crois bon de faire profiter d’une expérience  très positive que j’ai avec le petit logiciel américain « Pure Music » de chez Channel D

Musicalement : Apporte un plus indéniable sur l’ensemble de la restitution et notamment sur en termes d’aération, de précision du phrasé et de la scène sonore… Surtout pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un DAC ou lecteur réseau qui met en mémoire tampon le fichier avant la lecture…

Utilisation : Extrêmement simple d’utilisation. Vous gardez la convivialité et la simplicité d’iTunes ainsi que les possibilités de commander votre bibliothèque musicale à distance via iPhone, iPad, etc…

Vous étendez les possibilités d’iTunes puisque vous pouvez lire via iTunes les fichiers Flac, Haute Définition et DSD. Chose qui n’est pas possible (sauf erreur de ma part) sur iTunes classique.

Vous pouvez lire en Gapless.

Un peu plus de technique : En fait Pure Music « prend la main » sur iTunes et sur la couche de la carte son de votre Mac. Pour l’utilisation, vous avez l’impression d’utiliser iTunes qui est en fait devenu un logiciel « fantôme » et une simple interface…

Il met en mémoire tampon les fichiers à lire et vous affranchit de certains problèmes d’accès disque dur qui arrivent parfois. Ce qui effectivement demande quelques micro-secondes de plus avant la lecture selon le nombre de fichiers que vous lui ordonnez de lire et la capacité de votre RAM.

Vous avez éventuellement la possibilité de mettre le processeur en utilisation exclusive (HogMode), c'est-à-dire que Pure Music bloque tous les accès ou les requêtes d’interruption au processeur  qui devient dédié exclusivement à la carte son…

Pour les bidouilleurs, dont je ne fais pas partie donc sans opportunité de commenter, sachez que vous avez également  la possibilité de :

  • Upsampler jusque 64bit/384kHz
  • Intervenir sur l’équalization, la balance, le volume, etc…
  • Inverser la phase

Prix : Après 15 jours d’essais gratuit. Il vous en coutera 120$. A vous de surveiller les taux de change $/€ pour gagner quelques euros ;-)

Conclusion : Pour un budget qui me paraît somme toute raisonnable, le gain qualitatif de restitution est vraiment significatif. Je n’ai pas pu comparer sur mon système avec le grand concurrent « Amarra » (d’une centaine de $ plus cher) que par contre j’ai vu fonctionner et qui est nettement, mais alors nettement, moins simple d’utilisation et qui s’adresse beaucoup plus aux geek et autres amateurs de bidouillage informatique…

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Ce test a été réalisé par un heureux acquéreur de ce magnifique produit. Grand merci à lui. Il signe ses interventions sur ce blog du pseudonyme "ledoc".

 

Maintenant les choses sérieuses commencent . Il est à la maison, il prend un peu de place avec son alimentation séparée, son ampli séparé en classe A qui chauffe bien.
On peut le brancher en direct sur le lecteur de CD, mais à la maision, il est sur la sortie tape out de l'ampli Rega Osiris. Le lecteur CD est l'Arpège de Art & Technologie, vous savez l'excellent lecteur avec un service commercial .............................

J'ai commencé par A Jamal , CD Bblue Moon , enregistré dans l'endroit top en ce moment, j'ai dit le studio Avatar à NY, qui a l'air d'être le studio tip top en ce moment . Tout le monde y va Jamal, Abercrombie etc . Piano au premier plan, dont les cordes sonnent de toute leur splendeur , riche en harmoniques, un peu au premier plan, mais le maître a donné les ordres. Les percussions de Badrena pernnent leur vraie place. La rythmique bien présente, une basse pulsante et discrète contrairement à ses disques précédents où la basse était devant ; la batterie est sèche à souhait, et donne une nouvelle impulsion au "vieux" maître . Jamal est inusable , on dirait un vrai gamin, plein de désinvolture !! Un disque remarquable , une prise de sons assez proche des instruments, mais l'espace est bien rendu cependant . On est dans le studio , pas au concert ; tout est bien à sa place .

Passons J Savall dans Altre Follia : les personnes qui disent que les cordes du baroque leur hérissent les poils, doivent acheter ce casque de toute urgence. La justesse des instruments, très variés dans ce disque est remarquable de vérité et de douceur, presque. Les différents violons, violoncelles, violes de gambe, guitares théorbe, tout est là dans une acoustique superbe de la collégiale de Cardona ; je ne la connais pas, mais j'ai une magnifique idée de son acoustique et on comprend pourquoi J Savall en a fait son lieu de travail. Tout parait apaisé malgré la brillance naturelle des instruments. Un grand moment de communion ; ça donne envie de tout réécouter pour voir sur les autres enregistrements ce que cela va donner ; il y aura donc d'autre Savall dans les jours à venir, car je suis en vacances 15 jours, alors vous n'avez pas fini de me lire ;-))

Après cela, me voilà reparti dans ma drôle de musique, j'ai nommé Ch Lloyd dans Sangam et là, j'y suis encore ; j'appréhendai un peu car je le connais tellement !!!
On est au premier rang c'est clair, tous les instruments sont là et E Hartland, le batteur est un peu plus en avant que d'habitude : dans les plages 5-6-7, il reprend une ampleur, une force que Hussain avait un peu tendance à lui prendre ; en fait, les deux ont une même force d'impulsion pour Ch Lloyd. Tout le monde est à la même auteur. En ce moment sur une impulsion donnée sur le bord de la caisse claire, on est là, c'est charnel, on est en pleine communion, ça vibre, ça rentre dans la tête, c'est aéré, léger et ça pénètre pourtant profondément dans l'esprit ; on est emmené loin par la chaleur du sax ténor, très suave, découvrant son âme sur un balai de tablas et de cymbales tenues à la main ; la grosse caisse, très mâte, sonne comme un tambourin primitif, Hartland est un primitif dans ce disque et c'est beau et charnel. On ressent son coté impulsif. Sur la palge 8, le dialogue LLoyd Hussain sonne avec Hussain un peu devant, la richesse des peaux est hallucinante de nuance et de chaleur ; jamais entendu aussi présent. Les mains de Hartland sur ses peaux de batterie donne un caractère vivant et vital à cette musique essentielle. La voix de Hussain sur la plage est humaine, pas vampire, pas chaude, pas froide, un peu comme sur les Aurelia (les grandes). Sur la palge 9, dialogue entre Hussain et Hartland qui emporte la foule et moi avec !!! On est dedans, c'est incroyable .

Je viens à en oublier que je porte un casque depuis 45 minutes. Il s'efface, il se fait oublier, on n'est pas prisonnier des oreillettes.

Passons à Haddouk Trio et Dragon de Lune au cabaret sauvage, même si la prise de son n'est aussi top que l' album FIP. C'est l'ampleur de la musique qui surprend, on est véritablement envahi par la richesse de ce morceau, on est transporté. Il n' y a pas 3 musiciens, mais une musique ; le solo de percussions de Shehan est bien en arrière de la scène mais largement présent avec une richesse de peau magnifique ; sur la plage, on apprécie la chaleur du doudouk de Malherbe. Sur la palge 13, la gumbass D' Ehrlich montre bien que le Ergo AMT sait aussi donner des basses!!!

Un peu de recueillement avec Vivaldi sonate e minor, CD Accent : richesse du médium, somptueux, ample avec la double basse en soutien et l'orgue en nappe qui donne une ambiance méditative rare à cette musique. Enregistrement à la fois proche pour la richesse des sonorités, mais ne coupant pas une petite réverbération bienfaisante de l'église où la prise de son fut faire. Grande légèreté des coups d'arches dans la deuxième plage. Un violoncelle presque guttural.

Voici donc mes premières impressions; il y en aura d'autres dans les jours à venir.

Vous avez compris que nous sommes dans un autre monde, rarement atteint dans d'autres circonstances. Le problème est que ce casque a tendance à vous absorber et à vous déconnecter du reste du monde (des fois, ça fait le plus grand bien). Il est difficile de lire et faire autre chose ! donc je vous laisse car j'ai déjà fait de gros efforts en écoutant et en commentant presque en direct .
A+